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Architecture :
C’est un exemple frappant de l'architecture du sud marocain traditionnel, sur le
flanc d’une colline au sommet de laquelle se trouve un grenier collectif (un
agadir). Le village se présente comme un ensemble de bâtiments de terre
entourés de murailles, le ksar, qui est un type d'habitat traditionnel
présaharien. Les maisons se regroupent à l'intérieur de ses murs défensifs
renforcés par des tours d'angle. Certaines de ses habitations semblent être de
petits châteaux avec leurs hautes tours décorées de motifs en brique crue. Les
plus anciennes constructions dateraient du xviie siècle. Le site aurait d'ailleurs
été l'un des nombreux comptoirs de la route commerciale qui reliait l'Afrique
saharienne à Marrakech - on peut encore y voir un fondouk (caravansérail).
Les bâtisses du ksar sont entièrement construites en pisé, avec des planchers
en bois Il se compose de terre compressée et d'argile, généralement mélangées
à d'autres matériaux favorisant l'adhérence
Le partenariat :
Le « Centre de Conservation et d'Emploi du Patrimoine Architectural des Régions de l'Atlas
et du Sud » a pu, en collaboration avec un groupe de partenaires, élaborer un plan concret
pour préserver ce patrimoine architectural unique, et lui redonner de la considération, à
travers la création d'un « dispositif de gestion et de repérage du Palais Ait Ben Haddou » qui
se chargera de traquer Le ciblage continu des mineurs, que ce soit au niveau local
(collectivité, emploi, association de population, etc.), ou national (les ministères de culture,
logement, tourisme, intérieur, etc.), ou au niveau international (UNESCO, Conseil
international des monuments et des sites…). Le but ultime derrière toutes ces initiatives
reste de sauver ce patrimoine humain du danger de perte qui le menace encore, d'autant
plus que la valeur culturelle du Palais Ait Ben Haddou a de nombreuses manifestations, car
elle se répartit entre ce qui est architectural, économique, social , spirituel, scientifique et
environnemental.
Manque de services :
Il y a une pénurie dans un certain nombre de domaines, notamment les voiries au centre du
palais, l'absence de panneaux pour connaître les chemins, et l'absence de toilettes publiques
au profit des visiteurs pour préserver l'environnement et l'esthétique du palais. , et de
donner une bonne image de ce paramètre aux touristes étrangers notamment, ainsi que
de répondre aux standards souhaités par les producteurs de cinéma.
les services de base, comme le bureau de change et les guichets automatiques, sont
inexistants, ce qui oblige les touristes étrangers à se rendre dans la ville de Ouarzazate pour
faire leurs besoins, sachant qu'il existe un petit dispensaire qui suffit à peine à répondre aux
besoins des population alors que les touristes n'ont rien investi pour les recevoir.