Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Ruelles marchandes
Médina de Constantine
Maison à patio
Ksar Boussaâda
Ruelle étroite: dessert des maisons Utilisation du bois dans la construction: Maison à patio, lieu où vivent
encorbellement avec ses équerres ensemble plusieurs familles
Le mode traditionnel d’organisation de l’espace répond à des conditions
particulières d’organisation du travail et de société et ne peut être généralisé pour
au moins les raisons suivantes :
• il est impossible de copier les villes traditionnelles, sauf à produire des coquilles
vides;
• le procès ayant produit les villes traditionnelles est complètement étranger à la
démarche de l’urbanisme contemporain;
• le mode d’organisation traditionnelle de la ville, a presque disparu, aujourd’hui,
dans la majeur partie de la planète, sous l’effet de la séparation croissante entre
travail intellectuel et travail manuel.
• Suite à l’évolution socioéconomique de la société, la ville traditionnelle n’arrive
plus à subvenir aux besoins contemporains des usagers en termes d’espace et de
confort d’où elle ne cesse de subir dénaturation et dégradation de son cadre bâti.
En conséquence, le processus de patrimonialisation, qui est une revendication
des habitants, doit être engagé pour la sauvegarder et ainsi la valoriser .
Interventions des usagers sur le tissus traditionnel en utilisant le béton et la
brique rouge : Ménaâ ( wilaya de Batna )
Situation de l’Etat du tissu urbain au M’zab
Aussi, certains ksour qui rayonnent sur leurs territoires par les lieux de
culte (La Zaouïa par exemple ), le centre d’échanges et l'oasis qui permet la
pratique de l'agriculture, sont en train de perdre leurs cachets ksouriens .
Ces ksour sont en fait en compétition déloyale avec les villes
contemporaines qui se sont dotées d’autres fonctions: industrielle (Ouargla,
Ghardaïa), militaire (Ouargla et Touggourt) et de services (Ouargla, Touggourt et El
Oued).
Ces nouvelles fonctions ont permis de faire la ville autrement (Formes
urbaines, typologie d'habitat, matériaux de construction…). En conséquence, la
cité éclate, le béton envahit les palmeraies, les remparts disparaissent, des
habitations nouvelles se construisent extramuros, une agglomération moderne
éclatée se substitue au ksar compact aux rues couvertes et étroites. En d’autres
termes, la triptyque (Oasis, ksar, eau) sur laquelle est fondée l’oasis saharienne
est en train de pâtir. La question suivante résume la crise de la ville au Sahara.
« Peut-on maintenant parler de villes sahariennes ou de villes au Sahara ? »
La palmeraie (au fond) de la ville de Ghardaïa
est menacée par l’avancement du béton
La vétusté avancée du
cadre bâti des vieilles-villes
La Médina
de Constantine
La Casbah d’Alger