Ministère de l'Industrie Ministère de l'Equipement

du Commerce et de l'Artisanat

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES CENTRE D'ETUDES TECHNIQUES

ET MINIERES DE L'EQUIPEMENT
Service Géologique Regional Laboratoire Régional de Bordeaux
Aquitaine-Poitou - Charentes

SERVICE DE L'INDUSTRIE ET DES MINES

Aquitaine - Poitou - Charentes

Les matériaux alluvionnaires

des vallées de lïsle et de la Dronne
dans le département de la Gironde

par

J. DUBREUILH, C. FAMECHON, E. FRACONARD, G. TRUPIN

78 SCN 017 AQI 31 Janvier 1878

 Ministère de l'Industrie Ministère de l'Equipement
du Commerce et de l'Artisanat

BUREAU D E RECHERCHES GEOLOGIQUES CENTRE D'ETUDES TECHNIQUES

ET MINIERES DE L'EQUIPEMENT
Service Géologique Régional Laboratoire Régional de Bordeaux
Aquitaine-Poitou - Charentes

SERVICE DE L'INDUSTRIE ET DES MINES

Aquitaine - Poitou - Charentes

Les matériaux alluvionnaires

des vallées de lisle et de la Dronne
dans le département de la Gironde

par

J. DUBREUILH, C. FAMECHON, E. FRAGONARD, G. TRUPIN

78 SCN 017 AQI 31 Janvier 1878

 I -

R E S U M E

L'étude des formations alluvionnaires des vallées de l'Isle et de la

Dronne dans le département de la Gironde, a été entreprise à la demande du
Service de l'Industrie et des Mines Aquitaine-Poitou-Charentes et réalisée con-
jointement par le Service géologique régional Aquitaine-Poitou-Charentes du
Bureau de recherches géologiques et minières et le Laboratoire régional du Centre
technique de l'équipement du département de la Gironde.

Ces travaux ont été financés sur des crédits provenant de la taxe
parafiscale sur les granuláis (fiche de travaux 8.33.6).

La cartographie des quatre terrasses alluvionnaires et des deux formations

complémentaires (colluvions et alluvions flandriennes) et la mise en oeuvre de
techniques de reconnaissance ont conduit aux principaux résultats chiffrés rappelés
ci-dessous :

SURFACE DE LA ZONE D'ETUDE : 17 000 ha

- Moyens d'investigation :
° 50 données géologiques provenant d'archives
° 80 sondages mécaniques représentant 481 m forés
° 80 identifications géotechniques
° Etude de 5 documents d'urbanisme

- Densité moyenne des observations :

I information géologique pour 13 ha prospectés
1 granulométrie pour 42 ha prospectés

- Données volumétriques dans les secteurs d'intérêt :

3
Matériaux sous-flandriens 9 millions de m
Basse terrasse 15 millions de m
Moyenne terrasse , 8 millions de nr
Colluvions 3,6 millions de nr
Haute terrasse 5,7 millions de m^
Terrasse hétérogène 2 millions de m

- Ressources exploitables hors contraintes : 43 millions de m

Les matériaux nobles mis en évidence par l'étude représentent 32 millions

de m-* auxquels il convient d'ajouter les ressources potentielles de la formation
sous-flandrienne.
 - II -

S O M M A I R E

Pages
RESUME I

SOMMAIRE

LISTE DES FIGURES

INTRODUCTION

1 - GENERALITES

1.1 - Situation de la zone d'étude 2

1.2 - Cadre géologique 2
1.3 - Moyens d'investigation 2

1.3.1 - Etude documentaire et regroupement des données 2

1.3.2 - Levers géologiques 3
1.3.3 - Sondages mécaniques à la tarière 3
1.3.4 - Etudes géotechniques 4

2 - DESCRIPTION; DES DIFFERENTS ENSEMBLES ALLUVIONNAIRES 5

2.1 - Vallée de la Dronne

2.1.1 - Graviers et galets dans une matrice

sablo-argileuse (Terrasse hétérogène) 5
2.1.2 - Sablesi graviers et galets à intercalations
argilo-limoneuses (Haute terrasse 5
2.1.3 - Sables peu argileux, graviers et galets
(Basse terrasse) 7
2.1.4 - Sables limoneux, graviers et galets
(Basse terrasse) 8
2.1.5 - Les formations du lit majeur 10
 - Ill -

Pages

2 . 2 - Vallée de 1 'Isle 11

2.2.1 - Graviers et galets dans une matrice

sablo-argileuse (Terrasse hétérogène) 11
2.2.2 - Sables, graviers et galets à intercalations
argilo-limoneuses (Haute terrasse) 12
2.2.3 - Sables peu argileux, graviers et galets
(Moyenne terrasse) 15
2.2.4 - Sables limoneux, graviers et galets
(Basse terrasse) 17
2.2.5 - Les formations du lit majeur 20
2.2.6 - Les colluvions 22

3 - CONTRAINTES A L'EXPLOITATION DES SABLES ET GRAVIERS 23

3.1 - Documents d'urbanisme 23

3.1.1 - Interdiction d'ouverture et de réouverture

de carrières 24
3.1.2 - Zones préférentielles pour les ouvertures des
carrières 24
3.1.3 - Recommandations générales 24

3.2 - Zones de vignobles 25

3.2.1 - Les grands crus 25
3.2.2 - Zones susceptibles de recevoir des vignobles

d'Appellation contrôlée 25

3.3 - Autres contraintes . . 25

3.3.1 - Monuments historiques, sites classés et inscrits 25

3.3.2 - Captages d ' eau 26

4 - SECTEURS D'INTERET 27

4.1 - Qualité des matériaux 27

'4.1.1 - Vallée de la Dronne 27
4.1.2 - Vallée de l'Isle 28
4.1.3 - En résumé 29
 - IV

Pages

4.2 - Localisation et estimation des volumes disponibles 29

4.2.1 - Secteurs d'intérêt de la vallée de la

Dronne 30
4.2.2 - Secteurs d'intérêt de la vallée de
1'Isle (amont) 34
4.2.3 - Secteurs d'intérêt de la vallée de
1'Isle (aval) 42

CONCLUSIONS 48
 - V -

LISTE DES FIGURES

FIGURE 1 - Plan de situation

FIGURE 2 - Fuseau granulométrique moyen de la basse terrasse de la vallée

de la Dronne

FIGURE 3 - Fuseau granulométrique moyen de la moyenne terrasse de la vallée

de la Dronne

FIGURE 4 - Fuseau granulométrique moyen de la basse terrasse de la vallée

de la Dronne

FIGURE 5 - Courbe granulométrique des graviers sous-flandriens du sondage

780-7-29 de la vallée de la Dronne

FIGURE 6 - Fuseau granulométrique moyen de la terrasse hétérogène de la vallée

de l'Isle

FIGURE 7 - Fuseau granulométrique moyen de la haute terrasse de la vallée

de l'Isle-amont

FIGURE 8 - Fuseau granulométrique moyen de la haute terrasse de la vallée de

l'Isle-aval

FIGURE 9 - Fuseau granulométrique moyen de la moyenne terrasse de la vallée

de l'Isle-amont

FIGURE 10 - Fuseau granulométrique moyen de la moyenne terrasse de la vallée

de l'Isle-aval

FIGURE 11 - Fuseau granulométrique moyen de la basse terrasse de la vallée

de l'Isle-amont
 - VI -

FIGURE 12 - Fuseau granulométrique moyen de la basse terrasse de la vallée

de l'isle-aval

FIGURE 13 - Courbe granulométrique des graviers sous-flandriens du sondage

780-8-30 dans la vallée de l'Isle-amont

FIGURE 14 - Fuseau granulométrique moyen des graviers sous-flandriens de la

vallée de l'isle-aval

FIGURE 15 - Fuseau granulométrique moyen- des formations colluvionnaires

cartographiées dans la zone d'étude

FIGURE 16 - Vallées de l'isle et de la Dronne - Prévisions d'urbanisme

FIGURE 17 - Emplacement réservé à l'exploitation des sables et graviers sur la

commune des Billaux

FIGURE 18 - Implantation du vignoble

FIGURE 19 - Comparaison des caractères granulométriques des différentes terrasses

de la vallée de la Dronne

FIGURE 20 - Comparaison des caractères granulométriques des différentes terrasses

de la vallée de l'Isle-amont

FIGURE 21 - Comparaison des caractères granulométriques des différentes terrasses

de la vallée de l'isle-aval

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„- .. , - Localisation des secteurs d intérêt.
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 FIGURE 1
BRGM

SITUATION DE L'ETUDE
 - 1 -

- I N T R O D U C T I O N -

A la demande du Service de l'Industrie et des Mines de Bordeaux,

le Service géologique régional Aquitaine Poitou-Charentes du Bureau de
recherches géologiques et minières et le Centre d'Etudes techniques de
l'équipement de Bordeaux ont étudié conjointement les possibilités d'ex-
ploitation des gisements de sables et graviers d'alluvions des vallées de
l'Isle et de la Dronne dans le département de la Gironde.

Financés sur des crédits provenant de la taxe parafiscale sur les

granulats (fiche d'exécution 8-33-6), ces travaux ont permis, après cartogra-
phie des ensembles alluvionnaires concernés, de déterminer les quantités et
qualités de matériaux exploitables compte tenu des contraintes actuelles.

Le présent rapport expose les différentes opérations entreprises

dans le cadre de la convention et rend compte des résultats obtenus.
 2

1 - GENERALITES

1.1 - Situation de la zone d'étude -

L'étude des ressources en matériaux alluvionnaires concerne les

vallées de l'Isle et de la Dronne.de Libourne à la limite Nord-Est du dé-
partement de la Gironde (figure 1 ) . Elle se développe sur l'ensemble des
terrains susceptibles de fournir ou de masquer des matériaux grenus.

2
La surface d'investigation représente 170 km , constituée d'allu-
vions flandriennes dans le lit majeur des rivières et de terrasses alluvion-
naires détritiques presque toujours situées en rive gauche des cours d'eau.

1.2 - Cadre géologique -

Découpé en plateaux par l'Isle et la Dronne, le secteur de cette étude

présente, au Nord-Ouest les régions du Fronsadais et du Cubzadais, à l'Est,
entre l'Isle et Dronne, la région naturelle de la Double avec sa couverture
sablo-argileuse du sidérolithique, au Sud-Est, entre Isle et Dordogne, la
région du Landais bordée à sa partie méridionale par la formation des calcaires
à Astéries et les molasses du Fronsadais. Le lit des deux rivières implanté
dans les dépôts molassiques sablo-argileux, ne présente pas un encaissement très
important.

1.3 -Moyens d'investigation -

1.3.1 - Etude documentaire et regroupement des données

La première phase de l'étude a consisté à regouper et consulter tous

les documents et informations existantes sur le sujet et principalement :

0
La carte géologique à 1/80 000 de Libourne.
 - 3 -

° Les coupes de 50 sondages ou forages archivées au titre du

code minier à la Banque régionale des données du sous-sol du
Service géologique régional Aquitaine.

° Les sorties informatiques et l'inventaire des graviers réalisés

antérieurement par le B.R.G.M.

° Les documents d'urbanisme élaborés par le Groupe d'études et de

programmation (G.E.P.) de la Direction départementale de
l'Equipement (D.D.E.) de Bordeaux.

° La liste des monuments historiques et sites classés ou inscrits

communiquée par l'Agence des Bâtiments de France.

° La délimitation des zones susceptibles de recevoir les vignobles

d'Appellation d'origine contrôlée (A.O.C.), établie sur plans
cadastraux par l'Institut national des appellations d'origine (I.N.A.O

1.3.2 - Levers géologiques

La délimitation des ensembles alluvionnaires effectuée à partir de

l'étude photo-géologique a permis d'individualiser les différents niveaux de
terrasse qui ont été vérifiés par des levers de terrain et la visite des prin-
cipales gravières existantes.

1.3.3 - Sondages mécaniques à la tariere

80 sondages représentant 481 m forés, ont été réalisés par le C.E.T.E.

de Bordeaux.

Ils atteignent tous le substratum argilo-sableux du sidérolithique.

Les coupes des terrains traversés sont archivées à la Banque des données du
sous-sol du B.R.G.M. Certains échantillons recueillis ont été soumis à l'analyse
granulomëtrique et les données fournies par ces sondages (principalement
épaisseurs des terrains de recouvrement et du matériau exploitable) sont men-
tionnées sur le document cartographique annexé.
 - 4 -

1.3.4. - Etudes géotechniques

II a été procédé à 80 identifications comportant des analyses

granulométriques, la mesure des indices de plasticité (I.P) et les essais
d'équivalent de sable (E.S)

Le dépouillement de ces résultats a permis d'établir par zone et

par ensemble alluvionnaire, les caractéristiques moyennes des formations gra-
veleuses rencontrées.

Il convient de noter que les prélèvements ont été effectués à la

tarière travaillant le plus souvent dans l'eau, de ce fait les résultats des
analyses peuvent être entachés d'une certaine erreur, notamment en ce qui
concerne la propreté des matériaux qui aurait tendance à être surestimée.
 - 5 -

2 - DESCRIPTION DES DIFFERENTS ENSEMBLES ALLUVIONNAIRES

Les ensembles alluvionnaires cartographies selon des critères retenus

lors d'études antérieures dans le département de la Gironde regroupent, au delà
des notions de stratigraphie, des matériaux à caractéristiques sensiblement
identiques.

' Du fait de leur situation plus en amont dans le système fluviatile,

les formations des vallées de l'Isle et de la Dronne sont en moyenne plus
grenues, moins chargées en éléments argileux, mais d'épaisseur moins importante
que leurs homologues de la vallée de la Garonne.

Les ensembles alluvionnaires actuellement identifiés (carte de l'annexe 1)

sont décrits aux paragraphes suivants, par vallée d'amont en aval, et pour chacun
d'eux il est donné une appréciation moyenne des qualités géotechniques résultant
des essais réalisés après prélèvements in-situ.

2.1 - Vallée de la Dronne -

\
2.1.1 - Graviers et galets dans une matrice sablo-argileuse

(Terrasse hétérogène)

Cette formation n'existe pas dans la vallée de la Dronne.

2.1.2 - Sables, graviers et galets à intercalations argilo-limoneuses

(Haute terrasse)

Ces dépôts de sables plus ou moins argileux, ocre à jaunâtre, avec

quelques feldspaths et nombreux graviers et galets se développent très largement
en rive gauche de la Dronne dans la portion de cours comprise entre les Eglisottes
et la confluence avec l'Isle. Dans la région de Coiutras, seuls deux petits
lambeaux existent en rive droite. Cet ensemble correspond géologiquement à deux
épisodes fluviátiles, séparés par un surcreusement très faible au niveau du
substratum de l'ordre de 2 à 3 m.
 - 6 -

Dans cette zone d'alluvions de 1 km à 1,5 km de large, quelques

gravières parfois très groupées comme au Nord de Coutras servent le plus souvent
aux besoins locaux, il existe néanmoins sur une bande localisée au talus inférieur
de la terrasse, des matériaux assez intéressants qui peuvent servir à la confection
des bétons.

Le substratum est voisin de + 17 NGF à + 20 NGF et l'épaisseur d'alluvion;

de l'ordre de 2 m à 4 m.

La répartition des faciès conduit à une localisation des sols fins en

passées irrégulières mais bien marquée au sein des horizons grenus. De ce fait,
seuls les graves ont fait l'objet d'investigations. Les analyses montrent qu'il
y a peu de dispersion dans ce niveau. .

Cette haute terrasse est relativement propre (6 % de fines en moyenne

pour des ES variant de 27 à 52). Elle, contient en moyenne 21 °L d'éléments su-
périeurs à 20 mm.

Les échantillons ayant donné les meilleurs équivalents de sable ont

été prélevés sous la nappe.

FIGURE 2

FUSEAU GRANULOMETRIQUE MOYEN DE LA HAUTE TERRASSE

DE LA VALLEE DE LA DRONNE

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2.1.3 - Sables peu argileux, graviers et

(Moyenne terrasse)

Cette terrasse constituée par des sables peu argileux jaunâtres, avec
graviers et galets, est très bien développée en rive droite au Nord de l'étude
à la limite du département, puis en rive gauche au niveau de la confluence avec
l'Isle. Il faut signaler la présence de galets plats de calcaire plus ou moins
altérés. Cet ensemble alluvionnaire a été très disséqué postérieurement à son
dépôt, notamment par les méandres de la Dronne. De nombreux chenaux de drainage
sillonnent la masse graveleuse ; ils présentent le plus souvent une couverture
de colluvions argilo-limoneuses beige clair sur une faible épaisseur de l'ordre
de 1 m à 1,50 m maximum. Les deux masses graveleuses les plus étendues se situent
en rive droite entre les lieux-dits"Bonnin et le Grand Bignac"et, en rive gauche,
entre les Peintures et le Nord de Coutras. Le substratum varie d'amont en aval
de + 10 NGF à + 15 NGF, et l'épaisseur utile de granulats de 3 à 4 m environ.

Du point de vue géotechnique le fuseau granulométrique est très large

mais il est plus harnonieux. Les formations étudiées sont en général graveleuses,
mais leur pourcentage de fines est très variable(3 à 23 % )ainsi que leur propreté,
¿'équivalent sable variant de 33 à 69 et l'indice de plasticité pouvant atteindre
22.

En moyenne le pourcentage d'éléments supérieurs à 20 mm est de 24 pour

des valeurs comprises entre 2 et 48.
 - 8 -

FIGURE 3

FUSEAU GRANULOMETRIQUE MOYEN DE LA MOYENNE TERRASSE

DE LA VALLÉE DE LA DRONNE

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2.1.4 - Sables limoneux, graviers et galets

(Basse terrasse)

Sur la portion de cours comprise entre la confluence avec l'Isle et

la limite Nord du département de la Gironde, la très basse terrasse constituée
de sables propres, de graviers et de gros galets est représentée par
six lambeaux situés de part et d'autre du lit actuel aux lieux-dits "Les Sables-
de-Chiron, le Petit Bignac, le Gué-de-Sénac et au Guindolier". Il faut signaler
la présence de galets plats de calcaire. L'extension relativement faible de ces
dépôts en fait un objectif assez peu intéressant pour un exploitant éventuel.

Le substratum molassique constitué de sables argileux micacés verdâtres

se situe entre + 8 NGF et + 10 NGF. Quelques gravières implantées dans cette
formation sont exploitées sur 2 à 3 m d'épaisseur au maximum.
 - '9 -

Bien que les matériaux soient propres en général E S ~ 5 O avec quelques

valeurs plus faibles, les formations sont sableuses ou graveleuses.

De ce fait, le fuseau granulométrique est très large et la moyenne

peu représentative. Elle indique toutefois un pourcentage de 12 pour les éléments
supérieurs à 20mm.

FIGURE 4

FUSEAU GRANULOMETRIQUE MOYEN DE LA BASSE TERRASSE

DE LA VALLEE DE LA DRONNE

CAILLOUX GRAVIERS GROS SABLE SABLE FIN

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2.1.5 - Les formations du lit majeur

Ce sont essentiellement des graviers sous flandrienss sans relation

directe avec la basse terrasse adjacente.

L'analyse géotechnique effectuée sur les échantillons prélevés au

sondage 780-7-29 indique un matériau très propre contenant 26 % d'éléments
supérieurs à 20 mm.

FIGURE' 5

COURBE GRANULOMETRIQUE DES GRAVIERS SOUS-FLANDRIENS

DE LA VALLEE DE LA DRONNE (SONDAGE 780-7-29)

CAILLOUX GRAVIERS GROS SABLE SABLE FIN

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2.2 - Vallée de l'Isle -

2.2.1 - Graviers et galets dans une matrice sablo-argileuse

(Terrasse hétérogène)

Ces matériaux correspondent géologiquement à deux très hautes terrasses

ayant subi plusieurs phases pédogénétiques successives au cours des périodes
glaciaires et interglaciaires.

Il s'agit de sables à matrice argilo-limoneuse rougeâtre très rubéfiée,

associés à des graviers et des galets quelquefois très abondants. Il faut noter
que la partie supérieure de ces dépôts est souvent masquée par des colluvions
argilo-limoneuses beige à ocre jaune.

Le substratum de cet ensemble évolue de + 40 NGF à + 30 NGF de

l'amont vers l'aval et l'épaisseur des matériaux varie de 2 à 5 m. La majeure
partie de ces dépôts se développe en aval de la confluence avec la Dronne entre
Abzac et la région de Pomerol. En amont, de rares témoins subsistent aux lieux-dits
"Vacher et Puyreau". Quelques gravières ont été ouvertes et servent le plus
souvent à la réfection des sols (trottoirs, chemins de terre, etc . . . ) .

Le fuseau statistique des prélèvements effectués (figure 6) montre

une formation peu grenue, 10 % seulement des matériaux ont un diamètre supérieur
à 20 mm, le pourcentage de fines est important et la plupart des échantillons
ont un indice de plasticité mesurable pouvant atteindre 14.
 - 12 -

FIGURE 6

FUSEAU GRANULOMETRIQUE MOYEN DE LA' TERRASSE HETEROGENE

DE LA VALLEE DE L'ISLE

CAILLOUX GRAVIERS GROS SABLE SABLE FIN

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2.2.2 - Sables, graviers et galets à intercalations argilo-limoneuses

(Haute terrasse)

Les dépôts répondant à cette définition lithologique sont en fait

constitués par deux terrasses moyennes bien individualisées en aval de la
confluence Isle-Dronne. Il s'agit le plus souvent de sables très grossiers,
plus ou moins argileux ocre, avec de très nombreux graviers et quelques galets.
On peut y observer, de façon fréquente, de nombreuses figures de courant attes-
tant d'une dynamique très forte, chaque stratification étant le plus souvent
soulignée par des alignements de graviers ou de petits galets.
 - 13 -

En amont de la confluence, cette terrasse se développe tant en rive

gauche qu'en rive droite entre St-Antoine-sur-1'Isle et Coutras principalement.

On y trouve plus de 10 7° d'éléments fins (inférieurs à 0,08 mm) et 25

d'éléments supérieurs à 20 mm. Les équivalents de sables sont proches de 20 et
sur certains échantillons les I.P sont mesurables (figure 7 ) .

FIGURE 7

FUSEAU GRANULOMETRIQUE MOYEN DE LA HAUTE TERRASSE

' DE LA VALLEE DE L'ISLE AMONT

CAILLOUX GRAVIERS GROS SABLE SABLE FIN

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En aval.de la confluence, les deux terrasses s'étalent en rive gauche

entre Abzac et le Nord de Libourne sur une bande de 2 km de large environ. De
nombreuses gravières ouvertes dans ces formations sont exploitées de façon tem-
poraire.

Le substratum constitué par des dépôts molassiques argilo-sableux ver-

dâtres, se situe de + 20 à + 22 NGF pour la terrasse supérieure et + 15 à + 18 NGF
pour la terrasse inférieure ; l'épaisseur moyenne de matériaux est de 3 à 5 m
maximum.
 - 14 -

Les analyses ont donné des résultats très variés allant des sables
limoneux aux graves propres. Les sables n'étant pas le but de cette étude,
seules les graves seront décrites (figure 8 ) .

Ce sont des graves peu grenues qui ne renferment en moyenne que 10 "L
d'éléments supérieurs à 20 mm, alors que le pourcentage moyen des fines est
de 9.

Les indices de plasticité ne sont,en général, pas mesurables mais les

équivalents de sables varient énormément (25 à 60) en raison notamment de la
position de la nappe phréatique.

FIGURE 8

FUSEAU GRANULOMETRIQUE MOYEN DE LA HAUTE TERRASSE

DE LA VALLEE DE L'ISLE AVAL

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2,2.3 - Sables peu argileux, graviers et galets

(Moyenne terrasse)

Cette formation, constituée de sables feldspathiques peu argileux

rougeâtres à ocre jaune, avec graviers et gros galets, appartient à une basse
terrasse du système fluviatile Isle - Dronne. Il faut signaler la présence de
quelques galets plats de calcaire plus ou moins altérés. Cet ensemble tire son
aspect rougeâtre des phases pédogénétiques successives qui ont entraîné une
kaolinisation des feldspaths.

Le substratum de ces dépôts se situe d'amont en aval aux cotes

+ 15 à + 12 NGF. L'épaisseur de la formation graveleuse varie de 1 à 6 m.

En amont de la confluence Isle - Dronne, cette terrasse se développe

principalement en rive gauche sur les communes de Moulin-Neuf, La Vergne,
Camps et St-Médard-de-Guizières.

Ces matériaux peuvent avoir des teneurs en éléments fins assez variés
mais la moyenne est de l'ordre de 10 %. De ce fait, certains échantillons sont
plastiques (IP = 16) et d'autres ont les équivalents de sables relativement
élevés (jusqu'à 53).

Le pourcentage d'éléments supérieurs à 20 mm est en moyenne de 25 %

pour une dispersion statistique importante (figure 9 ) .
 - 16 -

FIGURE 9

FUSEAU GRANUIOMETRIQUE MOYEN DE LA MOYENNE TERRASSE

DE LA VALLEE DE L'ISLE AMONT

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A l'aval de Coutras cette terrasse, de sables peu argileux, graviers

et galets très disséqués par l'érosion, se retrouve exclusivement en rive gauche
en lambeaux alignés depuis le secteur de St-Denis-de-Piles jusqu'à Libourne.

Le fuseau statistique moyen des analyses géotechniques effectuées ,

montre la diminution sensible des éléments supérieurs à 20 mm, qui passe de
25 à 16 7o, et une persistance d'éléments fins autour de 10 %.

L'équivalent de sables est compris entre 57 et 65.

 17 -

FIGURE 10

FUSEAU GRANULOMETRIQUE MOYEN DE LA MOYENNE TERRASSE

DE LA VALLEE DE L'ISLE AVAL

CAILLOUX GRAVIERS GROS SA8LE SABLE FIN

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2.2.4 - Sables limoneux, graviers et galets

(Basse terrasse)

Le substratum de cette formation se trouve d'amont en aval de

+ 10 à + 12 NGF à + 3 + 5 NGF au Nord de Libourne. L'épaisseur des dépôts varie
de 3 m en amont de la confluence à 4 - 5 m à l'aval.

Les dépôts de sables propres, graviers et gros galets ne contiennent

pratiquement pas de fraction argileuse, celle-ci étant le plus souvent inférieure
à 1 % . Il faut noter la présence de quelques galets plats de calcaire, c'est
un matériau très recherché, où les galets de grosse taille sont assez abondants,
principalement à la base de la terrasse dans les dépôts qui correspondent au
 - 18 -

maximum de la débâcle glaciaire. Quelques témoins sont conservés sur cette

partie du cours aux lieux-dits : "Pécou, Rieux, Les Abbés et Couperie".

Les graves appartiennent à la catégorie des graves propres ou

mal graduées limoneuses. Leur équivalent de sables varie de 18 à 53, les
valeurs les plus élevées se situent dans les gisements immergés.

En moyenne cette formation renferme 25 °U d'éléments supérieurs à 20 mm,

mais statistiquement ce pourcentage peut varier de 0 à 50 °U.

FIGURE 11

FUSEAU GRANULOMETRIQUE MOYEN DE LA BASSE TERRASSE

DE LA VALLEE DE L'ISLE AMONT

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En aval, cette terrasse se développe largement dans la zone de

confluence sur la commune de Sablons et on la retrouve en lambeaux de
St-Denis-de-Piles à Libourne. Elle est très exploitée partout où elle existe.

Du point de vue géotechnique des niveaux plus sableux s'intercalent

dans la formation graveleuse. Bien que le pourcentage d'éléments fins soit
compris entre 3 et 10 % l'équivalent de sables varie de 17 à 84 ; ceci tient
au fait que le gisement n'est que partiellement immergé.

En ce qui concerne les éléments les plus gros, on note en moyenne

18 % d'éléments supérieurs à 20 mm avec pour les graves des valeurs extrêmes
de 5 et 35 %.

FIGURE 12

FUSEAU GRANULOMETRIQUE MOYEN DE LA BASSE TERRASSE

DE LA VALLEE DE L'ISLE AVAL

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2.2.5 - Les formations du lit majeur

Les zones de Palus en bordure immédiate du cours de l'Isle sont à

l'affleurement, constituées d'alluvions argilo-silteuses dont l'épaisseur peut
atteindre 5 à 7 m.

Sous ce recouvrement stérile, il existe deux types de gisement graveleux;

Le premier, proche de la surface, d'un à deux mètres d'épaisseur, en

bordure immédiate de la basse terrasse dont il forme le talus inférieur ennoyé lors
de l'apport flandrien.

Le second, constitue le sous flandrien déposé sur toute la basse terrasse

mais surtout déblayé de façon inégale par l'effet de l'érosion. Un sondage sur la
commune de St-Médard-de-Guizières (780-8-30) a rencontré de 0 à 4,2-0 m des limons
sablo-vaseux et de 4,20 à 5 m des sables grossiers à graviers, surmontant le sub-
stratum molassique. Du point de vue géotechnique, cette formation est une grave
sableuse et propre avec un équivalent de sables de 7 0 , et 6 7= environ d'éléments
fins.

FIGURE 13

COURBE GRANULOMETRIQUE DES GRAVIERS SOUS-FLANDRIENS. (SONDAGE 780-8-30)

DE LA VALLEE DE L'ISLE AMONT

CAILLOUX GRAVIERS GROS SABLE SABLE FIN

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A l'aval de Coutras, l'irrégularité de la géométrie du gisement est

plus accentuée. Il est souvent entièrement érodé mais quand il existe il est plus
grenu.

Les formations graveleuses représentent les 2/3 des échantillons

prélevés.

En général, les graves sont très propres et leur équivalent de sables

varie de 46 à 60, un seul échantillon s'est révélé plastique.

Le pourcentage d'éléments fins est en moyenne de 4 et celui des

éléments supérieurs à 20 mm, de 32.

FIGURE 14

FUSEAU GRANULOMETRIQUE MOYEN DES GRAVIERS SOUS-FLANDRIENS

DE LA VALLEE DE L'ISLE AVAL

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2.2.6 - Les colluviong

Peu développée dans la vallée de la Dronne, cette formation est

partout présente en rive gauche de l'Isle. Ce sont généralement des produits
d'érosion provenant de la terrasse supérieure. Lorsqu'elles existent les
colluvions forment un bandeau qui sépare les différents ensembles.

Deux sondages réalisés dans cette formation dans la région de

St-Médard-de-Guizières (780-8-18 et 780-8-21) ont rencontré des matériaux
grenus et relativement propres (équivalent sables moyens de 40) qui peuvent
appartenir à la terrasse recouverte. Il y a donc lieu de douter de la repré-
sentativité des échantillons du point de vue stratigraphie.

FIGURE 15

FUSEAU GRANULOMETRIQUE MOYEN DES FORMATIONS COLLUVIONNEES CARTOGRAPHIEES

DANS LA ZONE D'ETUDE

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 - 23 -

3 - CONTRAINTES A L'EXPLOITATION DES SABLES ET GRAVIERS

La définition des zones de contrainte à l'exploitation de sables

et graviers et des secteurs où l'existence de recommandations particulières
limite la possibilité d'ouverture de gravières, résulte des orientations
successives d'aménagement*et d'utilisation des sols, de la protection des
espaces naturels , des ressources en eau, des sites et des monuments pouvant
justifier l'élaboration d'un règlement d'urbanisme et de l'existence d'un
vignoble réputé.

3.1 - Documents d'urbanisme -

A l'heure actuelle, dans la zone étudiée, les seuls documents

d'urbanisme notifiés par Arrêté Préfectoral sont les Plans sommaires d'Urbanisme
(P.S.U) de Guîtres, St-Denis-de-Piles et les Billaux et les Plans d'urbanisme
directeurs (P.U.D) de Libourne et Coutras.

Ces documents sont pour la plupart mis en révision par Arrêté Préfec-
toral, des plans d'occupation des sols (P.O.S) étant prescrits conformément au
décret 75-433 du 2.6.1975.

Au 1.1.1978 sur les 22 communes situées dans la zone d'étude

(figure 16).

Aucun POS approuvé, pan. A.P

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VALLEES DE L'ISLE ET DE.LA DRONNE

Prévision d'urbanisme

"15 communes sur 22 élaborent un P.O.S."

Les zonages devront tenir compte

des résultats de cette étude

En attendant l'approbation d e s P.O.S.

les documents d'urbanismes approuvés p a r
Arrêté Préfectoral conditionnent l'ouverture
des carrières :

1/ Plan d'urbanisme Directeur :

- Libourne : Carrières interdites en zone
d'habitation
- Çoutras : Idem + rayon de 300 m autour du
périmètre d'agglomération
11/ Plan Sommaire d'urbanisme :
: Ouverture ou réouverture de
carrières interdites dans les zones
d'habitation et de protection
relative.
S t - D e n is-d e-Pi 1 e s : Idem
: Emplacements préférentiels où toute
ouverture ou poursuite d'exploita-
tion de carrières ou graviëres peut
PUD existant s'effectuer ; e n dehors de ces zones
HZ1 toute ouverture est interdite.

A PSU existant (Extraits d u Règlement d'Urbanisme, A r t . 9 )

a POS prescrit
 - 24 -

Les règlements d'urbanisme afférents au PSU et PUD toujours valables

pendant ces périodes de révision, définissent succintement les règles et ser-
vitudes relatives à l'utilisation du sol principalement dans les zones
d'habitation.

Dans la zone concernée ils stipulent :

3.1.1 - Les interdictions d'ouverture ou de réouverture de carrières

Les Billaux
en zone d'habitation —. : •. ) St-Denis-de-Piles
Libourne

en zone d'habitation + "zone protection relative" Guîtres

en zone d'habitation + "périmètre de protection" Coutras

de 300 m

3.1.2 - Les zones préférentielles pour l'ouverture des carrières

La commune des Billaux est pour l'instant la seule à avoir réservé

des emplacements à l'exploitation des sables et graviers. Une exploitation est
à l'heure actuelle autorisée et couvre une grosse partie de ces emplacements
(figure 17).

3.1.3 - Recommandations générales

En dehors de ces zones 1'exploitation?de carrière est soumise à des

"recommandations".

" Toute. exploitation de. canAlefie., publique, ou phlvéz, doit

aux condition* généAalu de. *alubnlté, de. *écunJXé et d* uthétiquz en vlauenh. *u
le. teAÀÂtoinz communal. Elle, ne. doit pa* nulAz à la chote, publique, ou ptUvéz,
ni ponteA ptiéjudlce. aux équipement* public*. Lu pnopfvLitaJjie du ¿olb ¿eAont
tenu* de. mztt/ie. en état le¿ lieux exploité* pan. la cAéatlon de. lac*, d'upacz*
bol*é* ou de. *lte¿ appfiopAlé* à la natuJiz du boulevehÁementa"'.
[Extualt ont. 9 - neo^lement d'uA.banl*me.).
 FIGURE 17
BR&M7ÔSGN017AQI

EMPLACEMENT RESERVE A L'EXPLOITATION DES SABLES ET GRAVIERS SUR LA

COMMUNE DES BILLAUX

Extrait de carte du P.S.U. LES BILLAUX

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ersennos

/ iEnciousës
Brandotto

Emplacement réservé par le

P.S.U.

Exploitation autorisée
 - 25 -

3.2 - Zones de vignobles -

3.2.1 - Les grands crus

Cette zone classée d'intérêt public, couvre totalement les communes

de St-Emilion, Pommerol, la Lande de Pommerol et en partie les communes de
Libourne, la Lande de Libourne, Néac, situées à l'Est de la Nationale 10 bis.

Ces vignobles forment un secteur soumis à une servitude spéciale

de protection (figure 18).

"L'uut¿LLt>cut¿on dz az& teAAcUm à UAOQZ dz vZgnobZzA ne. pouAAa. ¿fríe.

mod¿l¿zz ¿>an¿> Vaccoh-d do. VÁdm¿niA£a£¿on".
ExtnxüX dz VaruticJLz 24 da fizglzmzYvt d'vJibanimz da VM.V. dz Líbousinz.

3.2. 2 - Zones susceptibles de recevoir des vignobles d'Appellation contrôlée

Ces zones délimitées par l'Institut National des appellations d'origine

( I . N . A . O ) occupent des surfaces importantes sur les terrasses alluvionnaires
des vallées de l'Isle et Dronne. Le vignoble seul occupe une superficie moindre
et qui va en régressant ; en 15 ans la surface couverte par les vignobles d ' A . O . C
a diminué d'environ 40 à 50 %.

Ces zones susceptibles de recevoir des vignobles d ' A . O . C ne constituent

pas une contrainte formelle à l'exploitation des sables et graviers, mais une
extraction de matériaux n'est pas souhaitée et ne paraît pas souhaitable, car
elle entraînerait la perte d ' A . O . C pour le secteur exploité. Dans l'étude, elles
ont été cependant considérées comme contraintes.

3.3 - Autres contraintes -

3.3.1 - Monuments historiques, sites classés ou inscrits

Ils sont entourés par un périmètre de protection, représenté par un

cercle rouge sur la carte.
 FIGURE 18
BRGM78SGN0I7AQI

- IMPLANTATION DU VIGNOBLE -

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Presence de grands crus ~

- Samt-Emilion
- Pomerol
- La Lande de Pomerol

Les zones susceptibles de recevoir du vignoble

d'Appellation d'origine, ne constituent pas une
contrainte formelle à l'exploitation des
sables et graviers, mais leur extraction en-
traîne pour le secteur la suppression du titre
d'Appellation d'origine.

A A Grands crus

Zones susceptibles de recevoir du vignoble d'A.O.C

 - 26 -

Dans un rayon de 500 m, conformément à la loi du 31.12.1913,

"toute modification ou transformation de nature à en affecter l'aspect, doit
être évitée ou soumise à autorisation préalable".

3.3.2 - Captages d'eau

Un inventaire des captages d'eau d'A.E.P aux nappes superficielles

a été effectué pour l'ensemble de la Gironde.

Dans la zone concernée par l'étude, il n'existe aucun captage d'A.E.P

sollicitant actuellement la nappe phréatique.

Les forages profonds de plus de 60 m situés sur les communes de

Bonzac, les Eglisottes, Fronsac, Libourne, les Peintures, St-Médard-de-Guizières,
St-Seurin-sur-1'Isle et les Billaux captant des nappes profondes, ne font pas
l'objet de protection spéciale en raison de leur protection naturelle.
 - 27 -

4 - SECTEURS D f INTERET

Ils. résultent de l'individualisation des différents ensembles

alluvionnaires cartographies, de l'analyse de leurs qualités géotechniques
et de l'application des contraintes actuellement connues ou programmées
susceptibles de limiter l'extraction des matériaux.

4.1 - Qualité des matériaux -

La synthèse des informations apportées par les analyses granulome-

triques des diverses formations recoupées par les sondages mécaniques, permet
d'individualiser trois secteurs distincts liés à l'apport venant de la Dronne.

4.1.1 - Vallée de la Dronne

Le cours de la rivière n'est pas assez long dans le département de

la Gironde pour que des variations granulométriques sensibles puissent être
mises en évidence entre l'amont et l'aval de la zone étudiée (figure 19).

La taille des éléments les plus gros varie latéralement peu puisque
le D 90 (19 a) passe de 35 dans les formations sous-flandriennes à 20 pour la
terrasse la plus haute. Il en est de même pour le pourcentage d'éléments
supérieurs à 20 mm qui évolue de 20 à 25 (figure 19 b ) .

En ce qui concerne la propreté, les matériaux sous-flandriens ont

un pourcentage de fines ( ^ 80 V) nettement moins élevé que les autres formatior
(19 c ) .

La basse terrasse (graves propres ou limoneuses et sables limoneux)

semble peu intéressante, elle n'apparaît qu'en lambeaux et est nettement moins
grenue que prévu, bien qu'il faille rappeler que son hétérogénéité apparente
provient du calcul d'une moyenne effectué à partir d'un petit nombre de pré-
lèvement .
 FIGURE 19
BRGM78SGN0I7AQI

COMPARAISON DES CARACTERES GRANULOMETRIQUES

DES DIFFERENTES TERRASSES DE LA VALLEE DE LA DRONNE
 - 28 -

Les terrasses moyennes et hautes sont sensiblement plus grenues

que les formations identiques rencontrées plus à l'aval du système fluviatile.
Elles présentent un intérêt lorsque le gisement est ennoyë et permet déjà un
prélavage à l'extraction.

Dans cette vallée, les matériaux sous-flandriens lorsqu'ils existent

sont par leur propreté et leur granularité les plus intéressantes.

4.1.2 - Vallée de l'isle

En amont de la confluence et en ne tenant pas compte des résultats

obtenus sur les zones de colluvions (sables limoneux) il est possible de faire,
pour les différentes terrasses, les remarques suivantes (figure 20).

Le D 90 varie peu (20 a ) , il est compris entre 30 et 35 mm. La faible

valeur obtenue pour les matériaux.sous-flandriens tient au fait qu'un seul pré-
lèvement a été fait, alors que pour les autres formations il s'agit de moyenne.

Les éléments concassables ( ^> 20 mm) sont de l'ordre de 20 à 24 %

avec également une valeur aberrante et non significative pour le sous-flandrien
(20 b ) .
Le pourcentage de fines croît progressivement en s'éloignant du lit
de la rivière puisqu'il passe de 5 à 10 du sous-flandrien aux hautes terrasses
(20 c ) .

Malgré l'absence d'échantillons représentatifs pour le sous-flandrien,

ce sont les formations les plus basses qui présentent les meilleures qualités
tant au point de vue du pourcentage d'éléments concassables que de la propreté.
n

Une exploitation sous l'eau favorisant le lavage des matériaux valoriser)

encore les gisements annoyés. ^

En aval de Coutras, l'apport de matériaux venant de la Dronne ne modifie

pas l'allure géotechnique moyenne des matériaux des différentes terrasses.
 (FIGURE 20
IBRGM78SGN017AQI

COMPARAISON DES CARACTERES GRANULOMETRIQUES

DES DIFFERENTES TERRASSES DE LA VALLEE DE L'ISLE AMONT

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 - 29 -

L'ensemble des dépôts paraît très ordonné (figure 21), la taille des
plus gros éléments décroît en remontant les terrasses, le D 90 passe de 38 pour
le sous-flandrien à 20 pour les ensembles hétérogènes (graves et sables argileux)
(21 a ) .

Le pourcentage d'éléments supérieurs à 20 mm passe de 32 à 10 (21 b)

et le pourcentage de fines augmente très sensiblement de A à 12 (figure 21).

Toutes ces indications proviennent du calcul des valeurs moyennes et

sur cette portion de vallée les matériaux sous-flandriens, la basse et la moyenne
terrasse, sont nettement plus intéressants que les horizons exploitables des
formations supérieures.

4.1.3 - En résumé

Toutes les formations cartographiées sont susceptibles de fournir des

matériaux graveleux. Les critères de propreté seront déterminants pour orienter
les investigations. Les graves nobles seront à rechercher sous les alluvions
flandriennes, les basses et moyenne terrasses.

Des matériaux moins grenus et plus plastiques sont déjà exploités et

existent dans la haute terrasse, de la même façon les ensembles hétérogènes de la
très haute terrasse peuvent fournir sous certaines conditions de dépôt et le plus
souvent au talus inférieur de la formation des quantités appréciables de matériaux,
destinés à certains remblais ou à la voirie, de desserte des propriétés privées.

4.2 - Localisation et estimation des volumes disponibles -

A partir de ces données et après application des contraintes, 15 secteurs

s'avèrent particulièrement intéressants. Les critères retenus pour leur détermi-
nation prennent en compte, les résultats des sondages mécaniques à la tarière, les
déterminations géotechniques effectuées et la consultation des archives des divers
services et organismes susceptibles de détenir des informations sur l'épaisseur
des alluvions de surfaces.
 FIGURE 21
BRGM78SON0I7AQI

COMPARAISON DES CARACTERES GRANULOMETRIQUES

DES DIFFERENTES TERRASSES DE LA VALLEE DE L'ISLE AVAL
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 - 30 -

La totalité de ces renseignements figurent en surcharge noire sur la

carte en couleurs annexée et les renvois en marge donnent l'épaisseur des trois
terrains (recouvrement, sables, graves) qui conditionnent le choix des secteurs
d'intérêt.

L'absence d'investigations plus détaillée dans le lit majeur des rivières,

n'a pas souvent permis de définir dès à présent des zones d'intérêt pour l'ex-
ploitation des matériaux sous-flandriens.

Le calcul des volumes en place a été effectué à partir de la formule :

Ve = St (1-En) (1-He) | Ep

avec

St = surface totale du secteur considéré

En = pourcentage de sauvegarde de l'espace naturel
et préservation de la nappe phréatique estimé à 25 % de St.
He = pourcentage d'hétérogénéité du gisement variable selon les
formations de 25 à 75 % de (St - En)
Ep = épaisseur des terrains graveleux exploitables.

4.2.1 - Secteurs d'intérêt de la vallée de la Dronne

Ils sont au nombre de trois et couvrent une superficie de 404 hectares,

représentant un volume de 4 700 000 m3 de matériaux se décoposant de la façon
suivante :

Sous-flandrien 1 800 000

Basse terrasse 300 000
Moyenne terrasse 2 100 000
Colluvions 300 000
Haute terrasse 200 000

La répartition par zone et formation des ressources exploitables est

localisée et détaillée ci-après.
 - 31 -

SECTEUR N° 1

SITUE SUR LES COMMUNES DE : CHAMADELLE

SURFACE TOTALE DU SECTEUR RETENU 92 hectares

St En St-En He Surface Ep Volume exploitable

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VOLUME TOTAL DISPONIBLE (eni m3) 1 000 000

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BRGM78SGNQI7AQI

SECTEUR N° 1

Commune de CHAMADELLE

. . . . . Limite de c o m m u n e
Secteur d'intérêt
 - 32 -

SECTEUR N° 2

SITUE SUR LES COmUNES DE ! LES PEINTURES ET CHAMADELLE

SURFACE TOTALE DU SECTEUR RETENU 256 hectares

St En St-En He Surface Ep Volume exploitable

en ha en ha en ha en % îxploitable en m en m¿Lt¿2M cíe mr

So LU> - T¿andA¿e.n 108 27 81 25 60 3 1 800

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Moyznno. teAAcu>&e. 68 .17 51 50 25 3 750

Cottuvlons 48 12 36 75 9 2 180

Hautz tQJVtoÁit 16 4 12 50 6 3 180

TeAACUAZ. k2.tQA0QQ.Yl2.

VOLUME TOTAL DISPONIBLE (M i m3J 3 200 000

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En l'absence d'investigations plus détaillées dans le lit majeur de la rivière

les informations concernant les matériaux sous-flandriens sont probablement
sous estimées.
L'exploitation au niveau des surfaces cartographiées en colluvions nécessitera
une découverte importante pouvant atteindre 2 à 3 mètres pour un gisement de
faible épaisseur.
 FIGURE 23
BRGM78S&NDI7AQI

SECTEUR N° 2

Communes LES PEINTURES et CHAMADELLE

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LEGENDE
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Haute terrasse

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Basse terrasse

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Alluvions Flandriennes
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SECTEUR N° 3

SITUE SUR LES COMUNES DE : COUTRAS

SURFACE TOTALE DU SECTEUR RETENU 56 hectares

St En St-En He Surface Ep Volume exploitable

en ha en ha en ha en % exploitable en m zn mWLLeA& dz nr
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Souu>-¥¿andA¿zn

Moyenne. teAAOàiz 32 .8 24 50 12 3 360

CoZJbiv¿OYi!> 24 6 18 75 5 2 100

Haute. ¿ZAAOAAZ

VOLUME TOTAL DISPONIBLE (eni m3) 450 000

L'exploitation des colluvions est aléatoire et de peu d'intérêt.

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BR&M78SON017AQI

SECTEUR N° 3

Commune de COUTRAS

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— - - - - Limite de c o m m u n e
Secteur d'intérêt

Moyenne terrasse
 - 34 -

4.2.2 - Secteurs d'intérêt de la vallée de l'Isle (amont)

Ils sont au nombre de six et couvrent une superficie de 816 hectares»

représentant un volume de 9 200 000 de matériaux se rêpartissant de la façon *
suivante :

Basse terrasse 1 900 000

Moyenne terrasse 4 200 000
Colluyions 600 000
Haute terrasse 2 500 000

Faute d'informations précises, la formation des matériaux sous-flandriens

n'a pas été prise en compte, il semble cependant que des ressources existent.
»

La répartition par zone et formation des volumes exploitables est

donnée ci-après.
 - 35 -

SECTEUR N

SITUE SUR LES COMUNES DE '. SAINT-SBJRIN-SUR-L'ISLE

SURFACE TOTALE DU SECTEUR RETENU 300 hecteres

St En St-En He Surface Ep Volume exploitablf

en ha en ha en ha en % -xploitable en m . zn miZLizM dz vr

So tu - VZ.andAA.zn.

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CoZZuvlom, 80 20 60 75 15 2 300

HauXz tzMiaA&z 84 21 63 50 30 4 1 200

TeAAa¿¿z httóAOQZYiz

VOLUME TOTAL DISPONIBLE (^i mi) 3 000 000

L'exploitation au niveau des colluvions est aléatoire en l'absence de données

précises sur l'érosion du substratum.
 BRGM78S&N0t7AQI

SECTEUR N° 4

Commune SAINT-SEURIN-SUR-L1ISLE
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Limite de c o m m u n e
Secteur d'intérêt

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SECTEUR N° 5

SITUE SUR LES COMMUNES DE '. . SAINT-ANTOINE-SUR-L.'ISLE

SURFACE TOTALE DU SECTEUR RETENU 116 hectares

St : En St-En He Surface Ep Volume exploitable

en ha en ha en h a en % exploitable en m en nvLtti&u du nr

Sovub-VtandnÁzn

B^e ***** 16 4 12 25 8 2 160

Moyenne. t2AA¿u>6e. 12 . 3 9 50 4 2 80

Haute. t&ÄAaA6e. 88 22 66 50 33 4 1 320

VOLUME TOTAL DISPONIBLE («" m3J 1 500 000

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BRGM78SGNQI7AQI

SECTEUR N° 5

Commune SAINT-ANTOINE-SUR-L'ISLE

Limite de c o m m u n e
Secteur d'intérêt

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SECTEUR If 6

SITUE SUR LES COMUNES DE : SAINT-SEURIN-SUR-L'ISLE

SURFACE TOTALE DU SECTEUR RETENU 32 hectares

St ; En St-En He Surface Ep Volume exploitable

en ha en ha en h a en % exploitable en . m . en mWLLoAb do. nr

Soixb-flandnÁeyi

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VOLUME TOTAL DISPONIBLE (an m3j 600 000

 FIGURE 27
BRGM78SGN017AQI

SECTEUR-N° 6

Commune SAINT-SEURIN-SUR-L'ISLE

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----- Limite de c o m m u n e
Secteur d'intérêt
 - 38 -

SECTEUR N° 7

SITUE SUR LES COMMUNES DE : PORCHERES ET COUTRAS

SURFACE TOTALE DU SECTEUR RETENU 80 hectares

St ; En St-En He Surface Ep Volume exploitable

en ha en ha en ha en % exploitable en m en nUJLLLeAA dz rtr

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Haute tznAat>&z

TZA/LOÂ&Z hztoA.OQQ.nz
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VOLUME TOTAL DISPONIBLE (^t m3) 600 000

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 FIGURE 28
BRGM78SGN0I7AQI

SECTEUR ' N o 7

Communes de PORCHERES et COUTRAS

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LEGENDE
- - - Limite de c o m m u n e
Secteur d'intérêt

Moyenne terrasse

Basse terrasse

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 - 39 -

SECTEUR N° 8

SITUE SUR LES COMUNES DE : SAINT-MÉDARD-DE-GUIZIERES ET CAMPS

SURFACE TOTALE DU SECTEUR RETENU 72 hectares

St ; En St-En He Surface Ep Volume exploitable

en ha en ha en h a en % exploitable en m en mWLLzM> dz rtr

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SOIL!) - VZ.andtu.zn.

16 4 12 25 8 5 400

Moyenne tzhnxiJi&z 56 .14 42 50 21 5 1 050

HautZ ¿2AAOA6Z

VOLUME TOTAL DISPONIBLE (^i m3) 1 400 000

 FIGURE 29
BRGM78SGN017AQI

SECTEUR N° 8

COMMUNES SAINT-MEDARD-DE-GUIZIERES ET DE CAMPS

Limite de c o m m u n e
Secteur d'intérêt
 .- 40 -

SECTEUR If 9

SITUE SUR LES COmUNES DE : SAINT-MEDARD-DE-GUIZIERES ET ABZAC

SURFACE TOTALE DU SECTEUR RETENU 172 hectares

St En St-En He Surface Ep Volume exploitable

en ha en ha en ha en % xploitable en m Q.YI mWLLoAA do. rrr
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So u¿- f¿and/ú.Q.n

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ColZu.vi.OYU> 88 22 66 75 16 2 320

Haute. teAXcu>¿&

TQAAJOÂ&Q. hO.tQAOQQ.YlZ

VOLUME TOTAL DISPONIBLE ( ^t m3) 1 300 000

 FIGURE 30
BRGM78SGN0I7AQI

SECTEUR -N° 9

Communes SAINT-MEDARD-nE-GUIZIERES et ABZAC

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----- Limite de c o m m u n e
Secteur d'intérêt

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 - 41 -

SECTEUR N° 10

SITUE SUR LES COMMUNES DE : COUTRAS

SURFACE TOTALE DU SECTEUR RETENU 44 hectares

St En St-En He Surface Ep Volume exploitable

en ha en ha en ha en % exploitable en tn en míttL&u> de m^

So cu - VZandJilzn

Ba-ó-óe £oAA.aA¿>& 44 11 33 25 25 4 1 000

lÁOyíYlYKL t<¿AA0Lk¿2. •

Cottuv¿on&

Haute. teA/iaAAQ.

VOLUME TOTAL DISPONIBLE (^i m3) 1 000 000

 BRGM78S&N0I7AQI

SECTEUR N° 10

Commune de COUTRAS

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Limite de c o m m u n e
Secteur d'intérêt
 - 42 -

A.2.3 - Secteurs d'intérêt de la vallée de l'Isle (aval)

Les secteurs d'intérêt définis ci-après sont au nombre de cinq,

ils couvrent une superficie de 1 650 hectares et représentent approximativement
29 millions de m3 de matériaux.

Sous-flandrien 7 200 000

Basse terrasse ' 13 00Q 000
Moyenne terrasse 1 500 000
Colluvions 2 700 000
Haute terrasse 3 000 000
Terrasse hétérogène 2 000 000

La réservation de terrains susceptibles de recevoir du vignoble

A.O.C. sur la basse terrasse, des Billaux à Coutras, "gèle" des gisements
de bonne qualité que l'on peut estimer à 7 - 10 millions de m3.

Le sous-flandrien peu ou pas reconnu doit également permettre

l'extraction de 10 à 12 millions de m3 de graves d'excellente qualité.

Si toutes les investigations étaient réalisées, cette portion de

vallée permettrait l'extraction de 40 à 45 millions de m3 dont les trois quart
sont des matériaux nobles.
 - 43 -

SECTEUR N° 11

SITUE SUR LES COMMUNES DE : SABLONS/ ABZAC ET SAINT-DENIS-DE-PILES

SURFACE TOTALE DU SECTEUR RETENU 872 hectares

St En St-En He Surface Ep Volume exploitable

en ha en ha en ha en % exploitable en nr an mittieM dz ttr

Soiu-VZancùvizn

268 6 201 25
Bcu>A& £WU\ÁÍ><L 7 150 6 9 000

Moyenne. twunAítZ 64 .16 48 50 24 5 1 200

CoMuvlonà 420 105 315 75 79 3 2 370

Hcuvtz toM.(U>¿>Q. 120 30 90 50 45 4 1 800

TQJÜIO¿>6 <L hztéAog ene.

VOLUME TOTAL DISPONIBLE (^i mS) 14 000 000

° Ce secteur situé à la confluence de l'Isle et de la Dronne constitue une zone

d'aboutissement des apports détritiques grossiers que l'on retrouve sur des
épaisseurs importantes, exception faite des formations colluvionnées.

° Des ressources tout aussi intéressantes existent probablement au niveau du lit

majeur sous le recouvrement flandrien.
 SECTEUR N° I 1 -
Communes de SABLONS, ABZAC et ST-DENIS-DE-PILES

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----- Limite de c o m m u n e
e"**» 3 ™» Secteur d'intérêt
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Haute terrasse
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Jol>n V ,t ::r:: Moyenne terrasse
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"des Viqnfs'^j/. Basse terrasse •

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 - 44 -

SECTEUR N° 12

SITUE SUR LES COMMUNES DE : SAINT~DENIS-DE-PILES

SURFACE TOTALE DU SECTEUR RETENU 124 hectares

St En St-En He Surface Ep Volume exploitable

en ha en ha en ha en % xploítable en m e.n mÁJLLLeAÁ de. rrr

Moí/enne. teAAa¿¿e. 20 5 15 50 7 4 280

24 6 18 75 14 2 280

Haute. t<¿AAaA6z 80 20 60 50 30 4 1 200

VOLUME TOTAL DISPONIBLE U 'i mi) 1 700 000

 i i v u n L OO
BROM78SON017AÛI

SECTEUR N° 12

Commune SAINT-DENIS-DE-PILES

^fu&^ñü
 - 45 -

SECTEUR N° 13

SITUE SUR LES COMMUNES DE ! SAI UT-DENI S-DE-PILES

SURFACE TOTALE DU SECTEUR RETENU 80 hectares

St En St-En He Surface Ep Volume exploitable

en ha en ha en ha en % xploitable en m en mWLlçjxA de wr

SouA-'FZand/ile.n

BíU-ÓC. t<2AACU,6Z 28 7 21 25 16 5 800

Mo y m m twioAbo.

Colíavlon^ 52 13 39 75 10 2 200

Haute. toAtcu>6í

ToJüiaÁ-bn he.teAoge.rn

VOLUME TOTAL DISPONIBLE (^i m3) 1 000 000

Ob&eAvcubLonA :
 HüUHb 34
BRGM78SON0I7AQI

SECTEUR N° I 3

Commune SAINT-DENIS-DE-PILES

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LEGENDE
.•.._• Limite de c o m m u n e
Secteur d'intérêt
ron*
.T.F
./ Basse terrasse
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 - 46 -

SECTEUR N°

SITUE SUR LES COMMUNES DE ! "LIBOURNE, LES BILLAUX ET SAILLANS

SURFACE TOTALE DU SECTEUR RETENU 360 hectares

St ; En St-En He Surface Ep Volume exploitable

en ha en ha en ha en % exploitable en m . en mZLLws de. rtr

So<ju>-Vlandn¿<¿n 256 64 192 25 145 5 1 250

B<xó¿e tejiAaAóe. 104 26 .7.8 25 58 6 3 480

Uoytnno, teMMÀbe,

ColhivZonÁ

Haute. toAAoAAe.

TeAAOÁ¿z h&t&ioglm

VOLUME TOTAL DISPONIBLE (^l Bl3] 10 000 000

L'absence d'information ponctuelle ne permet pas d'étendre vers l'Ouest la zone

de ressources en matériaux sous-flandriens. Il semble cependant que le lit majeur
de l'Isle soit susceptible de fournir dans ce secteur de 5 à 7 millions de.m^
Supplémentaires de matériaux d'excellente qualité.
 FIGURE 35
BRGM78SGN017AQI

SECTEUR N° 14

COMMUNES DE LIBOURNE, LES BILLAUX ET SAIUANS

Courrai/ f' • "

-' í'^A/.w/teV

. . * • . Limite de c o m m u n e
Secteur d'intérêt

Basse terrasse

7^>"V-.- ' - ' f " ' V n * / • X * ' ' • • " , iv- 1

.^TtO'o.rgönnet ' • ' T •'4- '•' ' ' í'. ' 0 " *. i'-'A .-V '
Alluvions Flandriennes
 - 47 -

SECTEUR N° 15

SITUE SUR LES COMMUNES DE : ST-DENIS-DE-PILES' ET ARTIGUES-DE-LUSSAC

SURFACE TOTALE DU SECTEUR RETENU 212 hectares

st En St-En He Surface Ep Volume exploitable

en ha en ha en ha en % exploitable en ni; en mWLLoJu* de m^

So m, - irtandhÁzn

Moyenne ÍOAACÜÍZ

Haute. tuüioAttZ.

212 53 159 75 40 5 2 000

VOLUME TOTAL DISPONIBLE («ii m3) 2 000 000

Limitées par l'emprise de l'étude, ces formations graveleuses se poursuivent

néanmoins assez loin vers l'Est et une prospection plus détaillée permettra de
localiser des épisodes grenus de qualité médiocre sur des hauteurs parfois interés
tes.
 FIGURE 36
BRGM7ÔSGN0I7AQ1

SECTEUR N° 15

ST-DENIS-DE-PILES et LES ARTIGUES-DE-LUSSAC

- - - - - Limite de c o m m u n e
Secteur d'intérêt

Ensemble hétérogène

(»V -rLJi

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 - 48 -

- C O N C L U S I O N -

L'étude des matériaux alluvionnaires des vallées de l'Isle et de la

Dronne dans le département de la Gironde a été financée par des crédits provenant
de la taxe parafiscale sur les granulats.

La zone d'investigation représente approximativement 170 km2 sur

lesquels six formations alluvionnaires inégalement réparties ont été cartographiées
et étudiées.

Des ressources en granulats existant sur chacune d'elle, les matériaux

de meilleure qualité se trouvent dans les formations récentes peu altérées
(basses et moyennes terrasses).

Les formations anciennes (terrasses hétérogènes et hautes terrasses)

qui ont subi de nombreuses phases d'altération comportent un pourcentage élevé
d'éléments fins et argileux provenant de là désagrégation des roches les plus
friables.

Le talus supérieur des terrasses est le plus souvent recouvert de

colluvions provenant de l'érosion et du ravinement de la formation plus ancienne.

Dans le lit majeur des rivières, les alluvions flandriennes masquent

des dépôts grossiers d'excellente qualité qu'il conviendrait de reconnaître
par une prospection appropriée.

Les principales contraintes à l'exploitation des sables et graviers,

résultent essentiellement de l'existence d'un vignoble renommé qui se développe
surtout dans la vallée de l'Isle à l'aval de Coutras et à l'Est de la route
nationale 674 reliant Libourne à Angoulême. L'intérêt économique du vignoble,
la réputation qui s'y attache interdissent tout prélèvement de graves sur ce
terroir unique.
 - 49 -

La vallée de l'Isle, à l'aval de Coutras et à l'Ouest de la RN 674,

présente de nombreuses conditions favorables à l'exploitation des graves. Les
basses et moyennes terrasses sont bien développées, le matériau a de 5 à 7 m
d'épaisseur, il est grenu et sa propreté sera accrue par l'élimination naturelle
des fines, lors de son extraction sous l'eau.

C'est également dans cette zone que la recherche des matériaux sous-
flandriens présente le maximum d'intérêt.

Les 15 secteurs favorables, définis hors contraintes, se situent dans

les vallées étudiées, en presque totalité sur les basses et moyennes terrasses.
Ils localisent des zones d'extraction qui devront être retenues lors de l'éla-
boration des plans d'occupation des sols.

Les réserves estimées, hors contraintes, représentent 40 à 50 millions

de nr de matériaux dont près du quart se situe sur les communes d'Abzac, des
Sablons et de St-Denis-de-Piles (secteur n° 11).

L'évaluation globale des ressources exploitables comprend une part

importante de matériaux nobles provenant pour :

9 millions de m^ du sous-flandrien reconnu

- 15 millions de nr de graves propres (Basse terrasse)
- 8 millions de nr de graves sableuses (Moyenne terrasse)

L'extraction de ces 32 millions de nr conduira à l'ouverture de

1 500 ha de gravières, dont il conviendra de prévoir, dès l'origine, les conditions
d'exploitation et de réaménagement.

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