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Avant de devenir maman, vous n’aviez même pas réfléchi à ça. La question ne se
posait même pas !
Eh oui. Quelle ignorante vous étiez à l’époque. Une vraie moldue, comme ils
diraient dans Harry Potter.
Et vous SAVEZ.
- c’est l’heure de mettre leurs chaussures pour partir chez la nounou et à l’école
- La méthode douce.
- La persuasion (« mais si, c’est délicieux les betteraves, et c’est bon pour ta
santé ! »)
Ca marche un coup sur deux, mais on fait comment la fois où ça ne marche pas ?
Du coup, quand vous avez écoulé toutes les solutions, arrive ce qui doit arriver…
Le dragon qui sommeillait en vous, finit par se réveiller.
Une petite colère de bon matin, rien de mieux pour démarrer la journée !
(et accessoirement, culpabiliser de se sentir la pire maman du monde…)
Le fait que vous galériez, ce n’est pas parce que vous êtes incompétente, loin de
là !
Je sais.
Vous avez déjà certainement lu quelques articles sur cette fameuse éducation
positive tant à la mode, et sur le papier, ça vous tenterait bien comme approche.
Mais vous avez peur que si ne mettez pas en place dès le début des règles à la
maison, ça va finir en anarchie.
D’ailleurs, tout le monde vous le dit : si vous n’êtes pas ferme, vous allez en faire
un enfant-roi !
Car au fond, réfléchissez bien : est-ce que vous êtes sûre que c’est ce que vous
voulez ? Un enfant sage et obéissant ?
Vraiment ?
Est-ce que vous voulez qu’il soit du genre à obéir aveuglément aux ordres que
son chef lui donne ?
Qu’il ne sache pas s’imposer face à lui et faire valoir son avis ? Même si les
consignes sont totalement débiles ?
Eh oui, pensez-y : si vous demandez à votre enfant d’obéir, qu’est-ce que vous
avez comme option s’il n’obtempère pas ?
Pas vraiment le choix, à part le punir, non ? (Même si ça n’est jamais de gaité de
coeur…)
Eh oui, car le problème de la punition, c’est que c’est efficace, certes, mais
uniquement à court terme.
Pour mieux comprendre ce qui se passe dans la tête de votre enfant, essayez de
transposer la situation sur vous au boulot :
Vous avez fait une gaffe sur un dossier, et votre chef, qui est du genre super
autoritaire, vous lance :
« Bon eh bien si c’est comme ça, aujourd’hui tu vas t’installer dans ce coin à part,
et interdiction de parler aux collègues toute la journée ! Ca t’apprendra ! ».
Ou bien au contraire, vous seriez tentée de vous venger dès la première occasion
venue, aussitôt qu’il ne vous a plus à l’oeil ?
Mais vous allez me dire : « ok, mais si je choisis de fonctionner plutôt avec un
système de récompenses par exemple, c’est positif, non ? ».
Eh bien non, les récompenses, ça ne marche pas mieux que les punitions.
Pourquoi ?
En fait, des études ont prouvé que lorsqu’on a recours aux récompenses, le souci
est le suivant :
Le truc, c’est que du coup, à force d’être motivé seulement par la récompense…
Il ne comprendra plus l’intérêt de l’action en elle-même.
Dans l’exemple de la chambre, ce que vous essayez de lui inculquer, c’est que
c’est agréable d’avoir une chambre ordonnée.
Quand vous êtes en train de regarder votre montre pour être sûr d’arriver à
l’heure à l’école, lui, a envie de jouer et de profiter.
Il n’a pas envie d’écouter vos ordres… Et c’est normal après tout !
MAIS :
Et ça tombe bien, car je vais vous les partager dans cet ebook.
Alors allons-y.
Je la vois, votre tête. Mais qu’est-ce qu’elle raconte là, elle dit n’importe quoi !
Ce que je veux dire, c’est qu’au lieu de donner un ordre (toujours mal perçu !),
faites plutôt des observations neutres, en utilisant la description :
Vos enfants viendront tout seuls à la conclusion que ça serait bien de donner à
boire au chat, et surtout…
… Ils le feront plus volontiers car ils auront (presque) l’impression que l’idée vient
d’eux. C’est pas beau ça ?
Je vous laisse comparer les 2 phrases suivantes et juger de celle qui vous paraît
la plus incitative :
Version 1 :
« Si tu ne ranges pas ta chambre, tu n’auras pas de goûter ! ».
Alors, verdict ?
3. Prenez l’avion !
Vous en conviendrez :
Pas étonnant donc, que votre enfant rechigne parfois à y aller quand vous lui
demandez.
4. Murmurez
5. Tendez la main
Souvent, on s’énerve car ils ne font pas ce qu’on leur a dit, alors qu’ils ne nous
ont tout simplement pas entendue !
Avant de parler, mettez une main sur leur épaule, pour établir la « connexion ».
6. La technique du zouave
Pas moyen qu’ils vous écoutent, ils sont absorbés dans leur activité ?
Attention, cette astuce ne marche pas à tous les coups, car tout le monde
n’apprécie pas forcément les chatouilles…
Mais selon le contexte, ça se tente pour faire une demande de manière plus
amusante :)
9. Branchez la prise
Dites-lui d’un ton intéressé : « waouh, il avance super vite ton train ! ».
… Et attendez qu’il vous regarde dans les yeux pour enchaîner sur ce que vous
avez à dire.
10. Signez !
Testez la langue des signes, ou bien utilisez le mime : c’est à la fois efficace et ça
crée une vraie complicité !
Vous êtes invité chez des amis, et Maxence n’a pas envie de goûter ce nouveau
légume dans son assiette, malgré vos incitations pas du tout menaçantes ?
Donnez l’exemple :
Si on vous a servi des endives, et qu’il sait que vous les détestez, montrez-lui que
vous aussi, vous goûtez ce que vous n’aimez pas !
Plutôt que de donner toujours des ordres, faites appel à son esprit d’analyse :
La partie s’annonce difficile par avance pour emmener Juliette aux toilettes ?
Engagez la conversation avec elle, puis prenez-la dans vos bras pour la
transporter jusqu’aux toilettes, tout en continuant la conversation l’air de rien.
Prenez exemple sur la sorcière du conte Hansel et Gretel qui avait décoré toute
sa maison avec des biscuits et des bonbons :
Faites preuve d’un peu de fantaisie : bain moussant, ou bien acceptez qu’il utilise
son jouet préféré dans le bain par exemple !
Mais ce que je veux dire, c’est qu’un peu d’empathie, ça ne mange pas de pain…
Et ça marche drôlement bien.
« Mon chéri, je sais que ce n’est pas drôle de devoir s’arrêter de jouer, mais on
part dans 5 mn, d’accord ? ».
C’est l’heure de rentrer à la maison, mais Julie n’a pas envie de quitter le
toboggan ?
Vous avez un peu de temps devant vous, et vous n’avez pas envie de vous
prendre la tête ?
« Il faut qu’on se prépare pour aller faire les courses. Dis-moi quand tu es prêt à
partir ! ».
Souvent, votre petit vient vous voir après quelques minutes : au fond, il avait juste
besoin de finir son activité tranquillement, c’est tout.
19. Pour ne plus avoir à dire la même chose tous les jours !
Marre de répéter la même chose tous les matins pour se préparer à partir ?
Késako ?
Ca paraît bizarre à dire, mais les enfants apportent beaucoup de valeur à l’écrit :
ce qui écrit, on ne peut pas le contester.
Même s’ils ne savent pas encore lire, si vous écrivez une pancarte avec un
message, vos enfants se souviendront de ce qui est inscrit, et le respecteront !
Aujourd’hui il pleut, mais Louise n’en démord pas, elle veut mettre une robe
blanche plutôt qu’un pantalon ?
Proposez-lui un choix, pour qu’elle ait quand même un peu son mot à dire dans
l’affaire : « tu préfères le pantalon bleu, ou celui avec les papillons ? »
Tous les jours, c’est la bataille pour sortir votre petit dernier du bain ?
« Allez hop, on se donne 5 minutes pour ranger tout ce qui traîne dans le salon ! »
Par exemple, si vous voulez que Hugo range son manteau à chaque fois, vous
pouvez mettre un panneau sur le porte-manteau :
Vous avez négocié, plaidé, rien n’y fait, il ne veut toujours pas enfiler son manteau
alors qu’il fait -10°C dehors ?
Et attendez qu’il constate dehors qu’il a froid pour le lui mettre (sans en profiter
pour faire de remarque désobligeante : « tu vois, je te l’avais dit »).
Laissez vos enfants faire des erreurs : ils apprendront par l’expérience.
Pas de doute que la prochaine fois, il n’y aura pas de bataille pour le manteau !
VRAIMENT ??
Et maintenant ?
Ca y est.
Vous avez 25 stratégies en main pour que votre enfant vous écoute plus
facilement…
Un quotidien plus calme, avec moins de cris et de stress, c’est quand même plus
sympa, non ?
Je ne vous promets pas que vous aurez un taux de réussite de 100 % à chaque
fois !
Car s’il y avait une recette magique avec les enfants pour les faire coopérer à
chaque coup, ça se saurait
MAIS je peux vous dire en revanche que vous augmenterez drastiquement vos
chances. C’est déjà ça
De toute façon, je préfère vous prévenir : vous n’aurez pas tous les jours le
courage d’appliquer ces conseils.
Les fois où vous aurez des chaloupes de 10 mètres sous les yeux car votre petit
dernier se sera réveillé 5 fois dans la nuit…
Eh bien, je peux vous garantir que de jouer au train pour aller aux toilettes, vous
n’en aurez d’ailleurs AUCUNE envie ! Pareil, les jours où vous serez pressée.
Et c’est NORMAL.
Et si à l’usage, elle ne vous convient pas, prenez-en une autre, et ainsi de suite.
Dites-vous bien que ce vous faites, ce n’est pas seulement pour éviter les crises
d’aujourd’hui…
Mais aussi et surtout, pour construire une relation sereine et riche avec votre ado
de demain
(dit comme ça, c’est beau, mais on va pas se mentir : on veut surtout éviter la
grosse crise d’ado )
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Car on dit toujours qu'être maman, c'est le plus beau métier du monde.
Arrêter de râler avec nos enfants, et retrouver joie et bonne humeur dans
notre quotidien de maman.
Ca vous dit ?
Alors comme dirait un certain ex-président, le changement, c'est MAINTENANT
!
Je lis tous mes mails avec plaisir, et j’y réponds, donc ALLEZ-Y, j’attends vos
réactions