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Général Marie-Alphonse BEDEAU (1804-1863)

Écrit par Georges-Pierre Hourant. Associe a la categorie Militaires

Général Marie-Alphonse BEDEAU (1804-1863)


Une page d'histoire, une rue d'Alger

Le général Bedeau portrait par Roubaud (1844)

« Les villes sont des livres, de beaux livres d'images, où l'on voit des aïeux. »

LE QUARTIER de la rue d'Isly à Alger occupait l'emplacement de l'ancien faubourg Bab-Azoun et


des pentes qui le dominaient ; il constituait le 4e arrondissement de la ville. En 1900, les terrains
vagues qui bordaient encore la rue d'Isly dans sa partie basse furent remplacés par de grands et
beaux immeubles, tandis que d'autres, aussi bien bâtis, se construisaient entre elle et la rampe
Bugeaud prolongée. Puis, en dessous, au-delà du quartier de la rue de la Liberté (1), ce fut le tour
des terrains qui s'étendaient entre la rue de Constantine appelée ensuite rue Alfred Lelluch et le
boulevard Carnot ; il fallut, au voisinage de cette voie, jadis construite en remblai, chercher des
fondations jusqu'à quinze mètres au-dessous de son niveau (2). Un nouveau quartier était né, à
l'ancienne limite de la ville vers l'ouest ; à côté, au-delà du futur boulevard Laferrière s'étendait la
commune de Mustapha, rattachée depuis peu à celle d'Alger. Aux rues de ce nouveau quartier, bâti
sur d'anciens terrains militaires (3), furent donnés les noms de glorieux chefs de l'armée : d'ouest en
est, Loverdo et Ducos de la Hitte, qui prirent part à l'expédition d'Alger en 1830 (4), puis Changarnier,
Bedeau et Cavaignac, les trois subordonnés de Bugeaud durant la conquête ; et ces cinq rues
étaient traversées perpendiculairement par celle du Maréchal Soult, ministre de la Guerre et
président du Conseil sous Louis-Philippe.

Une rue au rythme de l'histoire

La rue Bedeau était une rue étroite et modeste, mais des balcons de ces immeubles, on voyait le
port (la Capitainerie était presque en face), et la mer. Peu à peu, des monuments considérables
vinrent attester que le centre d'Alger se déplaçait dans cette direction : la nouvelle Préfecture
construite en 1913, la grande Poste la même année, l'hôtel Aletti en 1929, la nouvelle Mairie en 1936
; et dès 1920, au bout du boulevard Carnot, le petit square Guynemer y ajoutait une note de fraîcheur
et de verdure. C'était le temps de l'Algérie heureuse, et ce petit quartier, presque exclusivement
européen (5) à l'exception de deux pittoresques épiceries mozabites, vivait au rythme de ses joies et
de ses peines, de ses petits événements quotidiens. De nombreux commerces l'animaient, cafés,
restaurants, buralistes et coiffeurs, une pharmacie, un magasin de meubles, et une auto-école rue
Cavaignac en face du Tribunal Militaire.
Mais quelques années plus tard, ce quartier se retrouva au cœur des événements, entre 1954 et
1962, et son histoire fut celle d'Alger en raccourci. Ainsi, le 3 juin 1957, les terroristes déposent des
bombes dans trois socles de lampadaires de la ville, dont une rue Alfred Lelluch, dans celui situé en
face de la rue Bedeau ; elle y explose à 18 h 30 à l'heure de sortie des bureaux, et, en quelques
secondes, le trottoir est jonché de corps criblés d'éclats de fonte ; parmi les blessés, une vieille
mauresque, atteinte aux deux jambes, est transportée vers la pharmacie toute proche (6). Puis on se
crut délivré du cauchemar, et ce furent les foules joyeuses de mai 58
qui montaient vers le Forum tout proche. Et puis le quartier vécut au rythme d'une histoire désormais
accélérée et tourmentée : bientôt vinrent les barricades, tout près aussi, à l'entrée de la rue Michelet ;
un an après, c'était le putsch ; puis les derniers soubresauts de l'Algérie française. Le 26 mars 1962,
c'est dans le périmètre rue d'Isly- bd. Bugeaud - bd. Carnot (7) que les trois compagnies du 4e
régiment de tirailleurs dont on connaît le rôle tragique avaient établi leurs barrages contre la foule en
marche vers Bab-el-Oued. Parmi les victimes se trouvait le Docteur Massonat accouru au chevet des
blessés, et qui avait son cabinet rue Bedeau (8).

A l'époque de la conquête

Bien des années après, le goût de l'histoire locale et la volonté de retrouver nos racines, si chers aux
Français d'aujourd'hui, et pourquoi pas à plus forte raison à ceux d'Algérie, nous font nous interroger
sur les hommes à qui nos ancêtres avaient voulu rendre hommage en baptisant de leurs noms les
rues de notre ville. A rue modeste, homme modeste : le général Bedeau reste sans doute le moins
connu des grands conquérants de l'Algérie. « Cet homme plein de valeur et de modestie n'a pas
encore pris dans l'histoire de l'Algérie la place qui lui revient », écrivait en 1906 Paul Azan, qui lui
consacra quelques pages brèves mais bien documentées. (9) Son nom venait d'être donné
également à un petit village du département d'Oran, à une centaine de kms, au sud de Sidi-bel-
Abbès, dans cette région de l'alfa qu'il avait parcourue à la tête de ses colonnes. Mais qui donc était
ce général, qui même autrefois, semblait un peu oublié des historiens ?

Marie-Alphonse Bedeau naquit le 19 août 1804 à Vertou près de Nantes, (10) dans un milieu
catholique et monarchiste. Son père, qui signait de Bedeau, chevalier de Saint-Louis, ancien
capitaine de vaisseau sous l'Ancien Régime, avait été ruiné par la révolution. Le jeune homme admis
à l'Ecole de la Flèche à 13 ans, entre à Saint-Cyr à 16 ans et en sort sous-lieutenant en 1823. Il est
ensuite protégé par Villèle, président du Conseil sous Louis XVIII et Charles X mais il demeure
extrêmement pauvre : nous le voyons, par exemple, hésiter à rester aux lanciers de la garde en
raison du prix élevé de l'uniforme ! Il ne fait pas partie de l'expédition d'Alger, mais, promu capitaine
en 1831, il prend part à la campagne de Belgique décidée par Louis-Philippe pour soutenir les
Belges révoltés contre la Hollande, et il se distingue au siège de la citadelle d'Anvers. Au début de
1836, il reçoit la difficile mission de reconstituer à Pau le premier bataillon d'une nouvelle légion
étrangère destinée à remplacer celle mise au service de la reine d'Espagne. Nommé chef de ce
bataillon, le jeune Bedeau, qui a déjà derrière lui de brillants états de service puisqu'il est
commandant à 33 ans, arrive avec lui en Algérie en août 1837.
Bedeau va rester 10 ans en Algérie, de 1837 à 1847 ; il va y acquérir ses titres de gloire. Quand il
arrive, règne encore la doctrine de l'occupation restreinte, et la situation est bien précaire. Clauzel a
été repoussé de Constantine en 1836, tandis que grandit la puissance d'Ald-el-Kader, favorisée par
le funeste traité de la Tafna, signé en mai 1837 entre Bugeaud et lui. Cependant en octobre 1837, le
deuxième siège de Constantine aboutit à la prise de la ville ; Bedeau s'y distingue à la tête de ses
légionnaires et le mois suivant, il est nommé lieutenant-colonel. Il commande la place de Bougie,
prend part à l'occupation de Djidjelli et en 1839, à l'expédition des Portes de Fer, à la suite de
laquelle l'émir Abd-el-Kader proclame la Guerre Sainte. C'est alors l'insurrection générale en Algérie ;
Bedeau participe brillamment aux opérations, et la même année, il est nommé colonel au fameux
17e léger. Néanmoins, la guerre s'éternisait ; les établissements de nos colons étaient détruits, les
fermes ravagées, et les troupes françaises presque partout assiégées ; en décembre 1840 Valée
était relevé de ses fonctions et remplacé par le général Bugeaud.

Alger 1900
Le square Bresson
(Photo G. Bosc- l’Algérianiste)

Bedeau à la bataille de l'Isly


Avec lui commence une nouvelle période, marquée par l'occupation étendue, les progrès rapides de
la colonisation, la guerre totale contre Abd-el-Kader, et la promotion des officiers de valeur. Parmi
eux Bedeau, qui joua, dès ce moment, un des rôles les plus importants dans la conquête et la
colonisation du pays. En 1841, il se fait remarquer lors du ravitaillement de Médéa, si bien qu'il est
nommé maréchal de camp (c'est-à-dire général de brigade) en mai de la même année, puis
commandant de la division de Mostaganem en novembre. En 1842, il est chargé du commandement
de Tlemcen, si important en raison du voisinage du Maroc ; il rayonne autour de la ville et contribue à
repousser l'émir vers le Sud au cours de nombreuses opérations qui lui valent les félicitations de
Bugeaud ; il pacifie les régions conquises, fait construire des ponts, installe une redoute (qui gardera
son
nom) à l'emplacement de la future Sidi-Bel-Abbès, et acquiert auprès des Arabes une popularité
méritée grâce à son énergie autant qu'à son esprit de conciliation. Cependant l'émir, après la prise
de sa smala, s'était réfugié au Maroc, et en mai 1844, Lamoricière et Bedeau étaient attaqués par
des colonnes venues d'Oujda ; sur les instructions de Bugeaud, Bedeau a une entrevue avec le caïd
d'Oujda ; ce dernier ayant prétendu imposer la Tafna comme limite à l'Algérie, l'entretien fut rompu :
« c'est la guerre », répondit le caïd à une dernière demande de Bedeau. On sait comment, en août,
sur l'Isly, Bugeaud défit l'immense armée marocaine. Bedeau joua un rôle décisif dans cette bataille
et fut promu lieutenant général (général de division) dès le mois de septembre, et commandant de la
province de Constantine en octobre.

Un administrateur efficace

II se trouve de la sorte à la tête d'une région plus tranquille et il put s'occuper des routes, de l'état
sanitaire des postes, de la propreté de Constantine, tout en proposant des mesures destinées à
protéger la propriété indigène. Il se trouvait en congé à Paris en octobre 1845, lorsqu'y parvint la
nouvelle de la dernière insurrection déclenchée par Abd-el-Kader, qui venait de franchir la frontière et
de massacrer la garnison de Nemours dans le guet-apens de Sidi-Brahim. Rappelé en Algérie,
Bedeau y reçut le commandement de la colonne de Médéa, puis reprit en 1846 le commandement
de la province de Constantine. Il écrit alors un rapport sur la colonisation de cette province, qui fut
joint à celui de Lamoricière sur la province d'Oran, pour être présenté en un seul volume à la
Chambre des députés. En mai 1847, Bugeaud quitte l'Algérie et l'intérim du gouvernement général
échut au général de Bar, puis, au bout d'un mois à Bedeau, qui le garda jusqu'en septembre, à
l'arrivée du duc d'Aumale, entre les mains de qui Lamoricière remettait enfin Abd-el Kader. Au même
moment, la carrière africaine de Bedeau était terminée mais, comme ce fut le cas pour beaucoup de
généraux de la conquête,, elle fut suivie d'une carrière politique, fort brève dans son cas.
En effet, au moment de la révolution de 1848, Bedeau fut chargé par Bugeaud de diriger une des
colonnes qui devaient réprimer les émeutiers ; ce dernier l'accusa de mollesse, ce dont il se défendit
plus tard (11). En tout cas, Bedeau se rallia à la république, et le gouvernement provisoire lui
proposa les fonctions de ministre de la Guerre du nouveau régime ; il les refusa, mais accepta celle
de gouverneur militaire de Paris. Elu représentant à l'Assemblée constituante par le département de
la Loire Inférieure (Loire Atlantique), puis à la Législative par celui de la Seine, il devint vice-président
de ces deux Assemblées, où « il vota presque toujours avec la majorité de droite » (12). Dans les
derniers mois de la législature, il prit une attitude peu favorable aux projets de Louis-Napoléon
Bonaparte. Aussi fut-il arrêté au moment du coup d'Etat du 21 décembre 1851, ce qui fut aussi le cas
de ses anciens camarades Changarnier et Cavaignac. Enfermé comme ce dernier au fort de Ham, il
fut exilé en 1852 et se retira en Belgique. Il ne repassa la frontière qu'après l'amnistie de 1859, vécut
en Bretagne dans une retraite complète, et mourut le 30 octobre 1863 à Nantes, où il est enterré
(13). En 1903, ses concitoyens donnèrent son nom à une rue de leur ville (14) ; à peu près à la
même date, on l'a vu, les Algérois lui rendaient le même hommage.

« Monsieur Bedeau »

Cet hommage allait à un homme réservé et discret, qui méprisait toutes les formes de publicité et qui,
contrairement aux autres grands chefs d'Algérie, ne nous a pas laissé de mémoires. Fervent
catholique, Bedeau était un homme austère ; il n'admettait aucun luxe ni pour ses officiers ni pour lui-
même. Quand il reçut à Tlemcen l'ordre de Lamoricière de « procéder au recrutement et à
l'établissement d'un personnel féminin spécial qui ramena la gaieté sinon la santé parmi les hommes
» (15), il en fut profondément affecté. Cette réserve et cette austérité lui valurent le respect, comme
nous l'apprenons par Victor Hugo ; « A propos du maréchal Bugeaud, voici comment les soldats
d'Afrique caractérisaient leurs quatre principaux généraux. Cela peint. Ils appelaient Bugeaud le père
Bugémar, Changarnier Changarnier, Lamoricière le général Lamoricière, Bedeau Monsieur Bedeau
» (16). Lui-même parlait de lui avec la plus grande modestie ; dînant un jour chez Mgr. Pavy, le
premier évêque d'Alger, il émit l'appréciation suivante sur ses camarades, sur lui-même et sur le
maréchal gouverneur : « Lamoricière! le plus brillant officier de l'armée d'Afrique !... Changarnier,
l'homme des ressources... Il sauve tout, quand tout semble perdu ! Bedeau, administrateur par
excellence ; a l'œil à tout, de la giberne au bouton de guêtre. Quand il a passé quelque part, on peut-
être sûr que tout y est en règle. Le Mal. Bugeaud est leur maître à tous. A lui seul il vaut tous les
autres... » (17). Mais cette réserve et cette discrétion le firent tenir aussi pour un homme sans
envergure : « doué de tous les talents, il resta au second rang, sans chercher à prendre le premier
que son mérite lui attribuait » écrit le général Azan, qui constate qu'il fut seulement gouverneur
général par intérim, vice-président de l'Assemblée, et qu'il refusa d'être ministre. Il affirme pourtant :
« il est cependant l'égal, par l'intelligence et les services rendus, de Bugeaud, de Lamoricière et de
Cavaignac. » On peut ajouter qu'il les surpassa par ses vertus et qu'il ne fut pas seulement appliqué
au bouton de guêtre, mais qu'il fut aussi un conducteur d'hommes.

Des témoignages unanimes

Les témoignages de ses contemporains sont en effet unanimes. Sur sa bravoure, bien sûr : trois fois
blessé au combat, il fut grand officier de la Légion d'honneur. Mais aussi sur l'ensemble de sa
personnalité. Louis Veuillot, secrétaire de Bugeaud, arrivant à Blida en 1841, et épouvanté par la
mauvaise réputation de cette « Capoue algérienne », note dans ses souvenirs :« cependant, le
premier habitant de Blidah qui vint à nous n'avait point cédé à l'influence du sol, C'était le brave et
très intelligent colonel Bedeau,  l'un des plus remarquables officiers de l'armée d'Afrique, celui de
tous peut-être que la sage fermeté de son caractère appelle à exercer une plus salutaire action sur
les destinées de la colonie. » (18) Bugeaud, on le sait, fit plusieurs fois l'éloge de son subordonné qui
joignait « à un jugement supérieur une de solidité au combat » (19) et qu'il regardait « comme l'une
des grandes espérances de l'armée ». Les Arabes aussi connaissaient sa valeur : « dans tout le
pays de France et dans tout notre pays », écrivait à Bugeaud Zin ben Aouda, bachagha des Beni-
Amer, « personne ne peut-être comparé au général Bedeau... Tout le monde est attiré par lui et tous
sont revenus à lui à cause de son amitié sincère et de sa générosité sans égale. Voilà un homme qui
travaille dans vos intérêts et dans les nôtres. »

Un colonisateur pacifique

Ce dernier jugement peut être confirmé par la lecture du « Projet de colonisation de la Province de
Constantine », fruit de dix années d'étude et d'expérience. Il comprenait le détail des travaux à
exécuter (tracé des routes, irrigations, étude du bassin du Rummel, lotissement des concessions,
création de la propriété indigène), prônait la création de villages dans plusieurs points précis, et
s'élevait aussi à des idées générales, «Nous ne serons réellement maîtres du pays », écrivait par
exemple Bedeau, « qu'après y avoir introduit une population européenne nombreuse ». Quant aux
indigènes, « je ne crois pas », notait-il, « à l'imperméabilité du peuple arabe, à sa haine pour nos arts
et notre bien être social… je crois à la possibilité de l'association des intérêts européens et
indigènes, le premier prospérant par la supériorité de son industrie, le second bénéficiant par le prix
de revient économique de ses productions perfectionnées. »
L'avenir lui donna longtemps raison, avant de lui donner tort un jour, en 1962. Aujourd'hui, son
souvenir même s'est-il perdu en France ? A nous, algérianistes, de le faire revivre. S'est-il perdu en
Algérie ? Le village de Bedeau en Oranie a retrouvé son ancien nom de Ras-el-Ma. Quant à la rue
Bedeau à Alger, elle a perdu son âme d'autrefois, et toute trace de présence française a disparu.
Pourtant, en 1985 encore, et alors que les inscriptions en français ont partout disparu, l'ancienne
plaque indiquant le nom de la rue était, curieusement, toujours là, et à cette date, on pouvait toujours
lire : « rue Bedeau »...
Et cela nous reporte à une époque pas si lointaine où sur Alger, deuxième ville de France, flottait le
drapeau français, pour lequel combattirent tant de courageux soldats de l'armée d'Afrique.

Georges-Pierre HOURANT

Sources principales

Sur la rue Bedeau à Alger :


— René Lespès : « Alger, étude d'histoire et de géographie urbaine » (Paris, 1930}
Sur le général Bedeau :
— Paul Azan : « le général Bedeau » (Revue Africaine, n° 263, 4e trimestre 1906)
— Dictionnaire des parlementaires français (1889)

Notes

(1) Sur le quartier de la rue de la Liberté, voir Pierre Dimech : « Rue de la Liberté, évocation d'un
quartier d'Alger», L'AIgérianiste n° 26, juin 1984.
(2)  Sur la construction de ce quartier, voir les pages qu'y consacre René Lespès dans « Alger, étude
d'histoire et de géographie urbaine » (Paris, Alcan, 1930).
(3) Une partie de ces terrains fut réservée à une caserne (caserne Charron) rue Mal. Soult
(aujourd'hui caserne de l'ALN), et au Tribunal Militaire rue Cavaignac.
(4) Le vicomte Jean Ducos de la Hitte (1789-1878), maréchal de camp, commandait l'artillerie ; le
comte Nicolas de Loverdo (1773-1837), lieutenent-général, commandait la 2e division d'infanterie.
Voir Gabriel Esquer « La prise d'Alger, 1830 » (Paris, 2e éd. appendice : « composition du corps
expéditionnaire »).
(5) En 1926, le quartier d'isly, dans son ensemble, comptait 24 391 habitants, dont 21 356 Français
(René Lespès). La population musulmane ne cessa par la suite d'y régresser encore en proportion.
6) Sur le terrorisme à Alger en 1957, lire l'article de Francis Attard : « Bombes et lampadaires : le
FLN joue son va-tout » (Historia magazine, la guerre d'Algérie, n° 228).
(7) Selon article du Gai Goubard et croquis : voir Historia magazine n° 361.
(8) Voir L'AIgérianiste n° 41 (mars 1988), article « 26 mars 1962, docteur Massonat » et article de
Jean Bogliolo : « Pourvu qu'on remplisse la morgue ».
(9) Capitaine Paul Azan (futur général) : « Le général Bedeau », Revue Africaine n°263 (4e trimestre
1906).
(10) Voir « Souvenirs de La Roberdière, lieu de naissance du général Bedeau », Bulletin de la
Société Archéologique de Nantes (déc. 1863).
(11)  Par une lettre adressée au rédacteur en chef de « La Patrie », imprimée dans le «  Moniteur de
l'Armée » du 6 avril 1851.
(12) « Dictionnaire des Parlementaires français de mai 1789 à mai 1889 » (1889). Se reporter à cet
ouvrage pour le détail de ses votes.
(13) La tombe du général Bedeau se trouve au cimetière de la Bouteillerie à Nantes.
(14) La rue « Général Bedeau » à Nantes, petite rue modeste éloignée du centre ville, porta
auparavant plusieurs autres noms. Sur cette rue, voir Edouard Pied,
« Notices sur les rues de la ville de Nantes » (Nantes, 1906).
(15) Cité par le général du Barail : « Mes souvenirs » (Pion, 1894).
(16) Victor-Hugo, « Choses Vues », tome 2.
(17) Cité par Henry d'Estre : « les conquérants de l'Algérie » (Berger-Levrault, 1930).
(18) Louis Veuillot, « Les Français en Algérie » (Marne, 1845).
(19) Lettres de Bugeaud au Mal. Soult du 20 avril et du 5 août 1842.

In «l’Algérianiste » n°50

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