Vous êtes sur la page 1sur 22

Zouaves

le zouave par Vincent van Gogh

Les zouaves sont des unités françaises d'infanterie légère appartenant à l'Armée d'Afrique.
Souvent associés à l'image des batailles du Second Empire1 et connus pour leur uniforme singulier1,
ces unités ont existé de 1830 à 19622.
Le corps des zouaves est créé lors de la conquête de l'Algérie par l'incorporation de soldats de
la régence d'Alger. À partir de 1842, leur recrutement est exclusivement européen, mais redevient
mixte de novembre 1942 à mai 19453, après la réformation de l'armée française en Afrique du Nord.
Les régiments de zouaves sont avec les régiments de tirailleurs algériens parmi les plus décorés de
l'armée française4.
D'autres pays ont créé, pour des durées plus brèves, des unités de zouaves avant (Empire
ottoman) ou sur le modèle des troupes de l'armée française : les États-Unis pendant la guerre de
Sécession (1861 – 1865) et le Brésil pendant la guerre du Paraguay (1865 – 1870) ainsi que
les États pontificaux.

Sommaire

 1Origine du terme « zouave »


 2Histoire des zouaves français
o 2.1Conquête de l'Algérie
o 2.2Campagnes du Second Empire
 2.2.1Guerre de Crimée
 2.2.2Campagne d'Italie (1859)
 2.2.3Expédition du Mexique 1861-1864
 2.2.4Guerre franco-prussienne de 1870
o 2.3IIIe République
 2.3.1Expédition du Tonkin
o 2.4Première Guerre mondiale
o 2.5Entre-deux-guerres
o 2.6Seconde Guerre mondiale
 2.6.1Campagne de France 1939-1940
 2.6.2Campagnes de la libération
o 2.7Guerre d'Indochine
o 2.8Guerre d'Algérie
 3Les zouaves français : caractéristiques
o 3.1Uniforme
o 3.2Décorations
 3.2.1Drapeaux
 3.2.2Première Guerre mondiale
 3.2.3Seconde Guerre mondiale
 3.2.4Citations militaires
o 3.3Liste des régiments de zouaves de l'armée française
o 3.4Régiments mixtes de zouaves et tirailleurs en 1914-1918
o 3.5Mémoire
 4Les zouaves d'autres pays
o 4.1Zouaves pontificaux
o 4.2Brésil
o 4.3États-Unis
 4.3.1Unités sudistes
 4.3.2Unités nordistes
o 4.4Pologne : les « Zouaves de la Mort »
 5Notes et références
o 5.1Notes
o 5.2Références
 6Bibliographie
 7Voir aussi
o 7.1Articles connexes

Origine du terme « zouave »[modifier | modifier le code]

le zouave par Vincent van Gogh

Le substantif masculin « zouave », prononcé /zwav/, est emprunté à l'arabe algérien adjectif verbal du verbe
« zahafa » qui signifie ramper, évoquant l’idée du tirailleur se déplaçant à l’abri des regards indiscrets, dont le
gérondif est zouaf.5,6
Une autre hypothèse étymologique, intéressante mais ébranlée par les faits historiques, veut que le général
Clauzel, en 1830, gouverneur de l’Algérie, décide, dès le début de la conquête, de recruter des indigènes. Parmi
eux, il fait appel à une tribu guerrière kabyle originaire des gorges du Djurjura qui fournissait déjà
des janissaires aux Ottomans sous la régence d'Alger. Ces hommes belliqueux, réputés les meilleurs fantassins
de la Régence, ce sont les Zouaouas. Lorsqu’on les voit au milieu du combat, ils ressemblent à une armée de
lions furieux. Après la prise d'Alger par l'armée française en 1830, celle-ci voulut les intégrer dans une unité
appelée « corps des zouaves », régularisée par ordonnance royale en 18311.
Cette seconde interprétation étymologique reste cependant moins vraisemblable que la première pour deux
raisons au moins, la première est la défection des Zouaouas : musulmans ayant servi la régence d' Alger sous les
Ottomans, ils refusèrent de servir les chrétiens de Clauzel qui voulait les recruter en 1830 après avoir pris Alger.
La seconde raison est que la toute première résistance farouche opposée à la France en 1830 lors du
débarquement à Sidi-Ferruch, bien avant celle d'Abdelkader, était menée par 20 000 Kabyles descendus du
Djurdjura et dirigée par Mohamed Ben Zammoum, chef religieux de la tribu des Iflissen 7.
L'effectif du corps des zouaves était composé de bataillons formés à Alger8, il y avait un grand nombre d'Arabes9,
d' indigènes de la plaine, de Maures, de Koulouglis, etc qui participèrent à la nouvelle formation. À ces indigènes
vinrent se mêler un grand nombre de Français8 .

Origine du terme « zouave »[modifier | modifier le code]

le zouave par Vincent van Gogh

Le substantif masculin « zouave », prononcé /zwav/, est emprunté à l'arabe algérien adjectif verbal du verbe
« zahafa » qui signifie ramper, évoquant l’idée du tirailleur se déplaçant à l’abri des regards indiscrets, dont le
gérondif est zouaf.5,6
Une autre hypothèse étymologique, intéressante mais ébranlée par les faits historiques, veut que le général
Clauzel, en 1830, gouverneur de l’Algérie, décide, dès le début de la conquête, de recruter des indigènes. Parmi
eux, il fait appel à une tribu guerrière kabyle originaire des gorges du Djurjura qui fournissait déjà
des janissaires aux Ottomans sous la régence d'Alger. Ces hommes belliqueux, réputés les meilleurs fantassins
de la Régence, ce sont les Zouaouas. Lorsqu’on les voit au milieu du combat, ils ressemblent à une armée de
lions furieux. Après la prise d'Alger par l'armée française en 1830, celle-ci voulut les intégrer dans une unité
appelée « corps des zouaves », régularisée par ordonnance royale en 18311.
Cette seconde interprétation étymologique reste cependant moins vraisemblable que la première pour deux
raisons au moins, la première est la défection des Zouaouas : musulmans ayant servi la régence d' Alger sous les
Ottomans, ils refusèrent de servir les chrétiens de Clauzel qui voulait les recruter en 1830 après avoir pris Alger.
La seconde raison est que la toute première résistance farouche opposée à la France en 1830 lors du
débarquement à Sidi-Ferruch, bien avant celle d'Abdelkader, était menée par 20 000 Kabyles descendus du
Djurdjura et dirigée par Mohamed Ben Zammoum, chef religieux de la tribu des Iflissen 7.
L'effectif du corps des zouaves était composé de bataillons formés à Alger8, il y avait un grand nombre d'Arabes9,
d' indigènes de la plaine, de Maures, de Koulouglis, etc qui participèrent à la nouvelle formation. À ces indigènes
vinrent se mêler un grand nombre de Français8 .

Histoire des zouaves français[modifier | modifier le code]


Conquête de l'Algérie[modifier | modifier le code]

Première messe en Kabylie par Horace Vernet.

En juin 1830, l'armée française débarque à Sidi-Ferruch et après la bataille de Staoueli suivie de la prise du fort
de l'Empereur obtient la reddition d'Alger le 5 juillet et livrait à une armée française, Alger, l'antique métropole
des pirates barbaresques.
Si la première pensée avait été uniquement d'infliger au dey d'Alger un châtiment sévère, le succès vint en aide à
la réflexion pour conseiller de garder, à titre définitif, une conquête dont l'Europe, et surtout l'Angleterre, souhaitait
le délaissement.
La résolution prise, on crut que dans un pays à demi organisé comme l'était la régence d'Alger, on trouverait
parmi les anciens tributaires du dey une partie des éléments nécessaires pour maintenir l'ordre dans la population
indigène, et surtout pour faire rentrer les impôts dont le gouvernement français entendait hériter.
De cette pensée naquirent les zouaves, les successeurs en quelque sorte des troupes algériennes. Ainsi,
le 15 août 1830, le commandant en chef de l'expédition, le comte de Bourmont, sur les conseils du colonel Alfred
d'Aubignosc, procède au recrutement des 500 premiers zouaves à partir du contingent qui a servi l'Empire
ottoman.
Son successeur, le général Clauzel, forme, le 8 septembre, un corps de Zouaves10 et prescrit,
par arrêté du 1er octobre 1830, l'organisation, sous le nom de Zouaves, de deux bataillons formant corps et
composés de 8 compagnies de 100 hommes. Les officiers, sous-officiers et caporaux sont choisis parmi les
volontaires de toutes armes du corps expéditionnaire et les militaires qui ont combattu avec les Grecs et viennent
chercher de nouvelles aventures en Algérie. Les soldats doivent être tous indigènes. Ce recrutement n'allant pas
rapidement, le général grossit l'effectif en y incorporant les volontaires de la Chartre et en autorisant l'enrôlement
d'étrangers11. Ainsi, les débris des Zouaouas qui avaient été au service du Dey d'Alger et leur adjoint des Arabes,
des Maures, des Koulouglis rejoignent le corps des zouaves. Deux escadrons de zouaves à cheval sont
également formés, mais intégrés dès 1831 aux chasseurs d'Afrique. Quoique le recrutement soit mixte, les soldes
sont identiques pour les indigènes et pour les Français. Il y eut une tentative d'incorporer des « volontaires
parisiens », ce fut un échec et ces volontaires formèrent le 67e régiment d'infanterie.
D'octobre 1830 à janvier 1831, ils combattent le bey de Tittery et occupent Blida et Médéa. Leur premier succès
remarqué a lieu le 3 juillet 1831 au col de Mouzaïa, lorsqu'ils couvrent la retraite de la garnison de Médéa.
Zouave 1846

Après l’euphorie des débuts (égalité de traitement entre Indigènes et Français), pour certains, deux erreurs
majeures empêchèrent le développement normal du corps des zouaves. En effet, les capacités de recrutement en
Indigènes de la région d’Alger auraient été largement surestimées, et plus grave encore, aucun des cadres
français n'aurait pensé à l’adaptation à l’activité militaire d'indigènes ayant d’autres habitudes de vie et une autre
religion. Ceci provoque l'ordonnance du 7 mars 1833 qui dissout les deux bataillons pour en créer un seul,
toujours mixte, mais avec des conditions de recrutement désormais plus strictes pour les Indigènes (durée du
service…). Ainsi on peut accroître le recrutement parmi les Français qui se sont installés à Alger. Les résultats ne
se font pas attendre et, dès 1835, un deuxième bataillon mixte est levé, puis un troisième en 1837.
Le premier régiment est placé sous le commandement de Lamoricière. Ils s'illustrent encore à la bataille de
l'Ouarsenis (1842), à celle d'Isly (1844), et prennent Zaatcha en 1849.
L'ordonnance du 8 septembre 1841, qui réorganise la composition de l'Armée française, indique la formation d’un
régiment de zouaves formé de trois bataillons constitués dorénavant presque exclusivement de Métropolitains et
de Français d'Afrique du Nord avec une forte minorité de Juifs algériens (souvent près d'un quart) 12. Les
autochtones forment alors les tirailleurs algériens, les Turcos (7 décembre 1841).
Le 13 février 1852, Louis-Napoléon signe un décret portant à trois le nombre de régiments de zouaves, chacun
des trois bataillons existants formant le noyau des nouveaux régiments ainsi créés. Et pour les distinguer entre
eux, une couleur est appliquée au tombeau13 de la veste : ils sont de toutes les campagnes de la pacification en
Algérie : prise de Laghouat (1852), expédition des Babors (1853), Kabylie (1857),14 insurrection de 1871 15

 le 1er cantonne à Blidah, en Algérois, tombeau garance ;


 le 2e à Oran (caserne du Château Neuf) en Oranais, tombeau blanc ;
 le 3e à Philippeville (caserne de France) en Constantinois, tombeau jaune.

Campagnes du Second Empire[modifier | modifier le code]


Par décret du 1er février 1852, Napoléon III porte leurs effectifs de trois bataillons à trois régiments, puis à quatre
en 1854 (le quatrième étant affecté à la Garde impériale). Les zouaves se distinguent en plusieurs occasions lors
des campagnes du Second Empire.
Guerre de Crimée[modifier | modifier le code]

Zouaves durant la guerre de Crimée.

La guerre de Crimée est la première campagne des zouaves en dehors de l'Algérie.


En Crimée, à la bataille de l'Alma, le 3e régiment de zouaves prend par surprise les Russes en gravissant des
escarpements rocheux, en s'emparant de leur artillerie puis en la retournant contre eux. Cette action participe
grandement à faire tourner la bataille en faveur des alliés.
C'est en hommage à cette victoire qu'est réalisé le zouave du pont de l'Alma, sur la Seine, à Paris. Pour sa part,
le maréchal de Saint-Arnaud, qui dirige les forces françaises, leur rend hommage en demandant à une de leurs
compagnies d'escorter sa dépouille. Ceci incite l’empereur Napoléon III à créer un régiment de zouaves pour
sa Garde impériale, en récompense.
Ils font encore des prouesses lors des batailles de Balaklava et d'Inkerman.
Trois des sept régiments qui participent à la prise de la tour Malakoff sont des régiments de zouaves. Ils y ont
gagné une renommée immortelle pour leur rôle dans la chute du siège prolongé et coûteux du port forteresse
de Sébastopol. Le 8 septembre 1855, le maréchal MacMahon conduisit des soldats du 1er Zouaves dans une
charge qui envahit le Malakoff, l'immense tour fortifiée en pierre qui était la cheville ouvrière des défenses de la
ville russe. Cela a mis fin au siège de Sébastopol de 349 jours, et finalement à la guerre de Crimée 16.
Campagne d'Italie (1859)[modifier | modifier le code]
Le photographe britannique Roger Fenton habillé en fantassin zouave, Crimée, 1855.

La guerre paraissant inévitable avec l'Autriche, un décret du 14 mars 1859 organisa les régiments de
zouaves à 3 bataillons de guerre à 6 compagnies et un dépôt formé avec les 7e, 8e et 9e compagnies de chaque
bataillon.
Entre plusieurs escarmouches contre des tribus sans cesse en révolte en Kabylie, la campagne d'Italie contre les
Autrichiens est engagée. Les zouaves s'illustrent aux batailles de Magenta et de Solférino17. Le drapeau
du 2e Zouaves se pare de la Légion d'honneur le 20 juin 1859 pour la prise du drapeau du 9e régiment d'infanterie
autrichien à la bataille de Magenta (fait d'armes réalisé par l'adjudant Savien et le zouave Daurière).
Les zouaves se distinguent pendant toute la campagne d'Italie, de même le 3e régiment de zouaves à la bataille
de Palestro, le 31 mai 1859. À la suite de cette bataille, le régiment promeut le roi de Sardaigne Victor-Emmanuel
II, caporal d'honneur du régiment.
Expédition du Mexique 1861-1864[modifier | modifier le code]
Pendant l'expédition du Mexique, le 2e puis le 3e Zouaves se distinguent. Pour couvrir les immenses étendues
mexicaines, l'idée des zouaves montés resurgit, ainsi sont recréés, de façon éphémère, des escadrons de
zouaves à cheval. Le 9 novembre 1863 le drapeau du 3e zouaves est décoré de la légion d'honneur. En même
temps des opérations au Maroc commencent.
Guerre franco-prussienne de 1870[modifier | modifier le code]
En juillet 1870, la France déclare la guerre à la Prusse, et malgré les infortunes des combats, les régiments de
zouaves se couvrent de gloire, surtout à la bataille de Frœschwiller-Wœrth, où les trois régiments sont fort
éprouvés dans des charges désespérées à la baïonnette de leur fusil Chassepot. Le régiment des zouaves de
la Garde impériale s’engage dans les combats de Rezonville. Mais, après le drame de Sedan et au lendemain de
la proclamation de la République, il est dissous. C’est alors au sein de l’armée de la Défense nationale que le 28
octobre 1870 est levé le 4e régiment de zouaves, qui participe aux batailles de Châtillon, Villiers-sur-Marne,
Champigny ou encore Héricourt dans l’Est. Mais la terrible défaite française ébranle l’armée française et ses
zouaves.

IIIe République[modifier | modifier le code]

Le Zouave, buste en plâtre par Renzo Colombo.

Pendant la Troisième République, les quatre régiments de zouaves sont reconstitués en 1872. Ils participent à
des opérations de maintien de l'ordre d'ampleurs diverses en Algérie et en Tunisie (années 1880 et 1890), puis à
la pacification du Maroc. De 1907 à 1912, de nombreuses opérations au Maroc aboutissent au traité de Fès en
1912, et au Protectorat français sur la région. Les zouaves détachent au total huit bataillons au Maroc, par le biais
des régiments de marche.
En 1881, la Tunisie passe sous protectorat français, Tunis (caserne Saussier et La Manouba) et Bizerte (caserne
Japy) deviennent les villes de garnison du 4e Zouaves. La couleur du tombeau de sa veste est le bleu foncé,
couleur du fond.
Expédition du Tonkin[modifier | modifier le code]
À partir de 1883, les événements à Hanoï au Tonkin, contraignent la France à envoyer ses troupes en Indochine,
les expéditions du Tonkin, et les zouaves prennent tout naturellement part à cette campagne, notamment par la
création d’un « régiment de marche de zouaves » pour l’expédition de Chine en 1900, dissous après cette même
expédition.
Des éléments zouaves sont envoyés lutter contre les Pavillons noirs au Tonkin (1883). Le 3e occupe le Tonkin et
l'Annam (1887).
À la suite de la loi du 9 février 1899, chaque régiment de zouaves détache un bataillon en France
métropolitaine dès 1901. Le 5e bataillon des 1er et 4e vient autour de Paris (forts de Rosny, de Choisy et de
Nogent), et pour les 2e et 3e régiments, ces bataillons cantonnent près de Lyon (camps de Sathonay et La
Valbonne), ce qui rend la tenue des zouaves familière et populaire auprès de la population.
Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Zouaves durant la Première Guerre mondiale (1914-1918), équipés de fusil Lebel Mod..1886 M.93 avec baïonnette.

Suivant le plan de mobilisation, les zouaves prennent part à la Grande Guerre par « régiments de marche de
zouaves » (RMZ), ce qui permet de laisser en Afrique du Nord une unité de dépôt correspondante. Quelques
régiments se composent de deux bataillons de tirailleurs et d'un de zouaves, ils forment alors les « régiments
mixtes » (RMZT).
Août 1914, arrivent au front des bataillons sortis des quatre régiments d’active. Les bataillons du 2e régiment de
marche servent au Levant.
En décembre 1914 et en janvier 1915, se forment de nouveaux régiments de zouaves, trois formés en Algérie :

 le 7e (issu de bataillons des 1er et 4e Zouaves), qui deviendra mixte, puis finalement RMTA (régiment de
marche de tirailleurs algériens);
 le 2e bis (issu de bataillons de réserves du 2e Zouaves);
 le 3e bis (issu de bataillons de réserves du 3e Zouaves).
Deux formés au Maroc :

 le 8e (issu du RMZ de la Division marocaine composé des bataillons suivants : I/1er, III/2e, II/3e et
IV/3e Zouaves);
 le 9e (issu du RMZ de la 3e Brigade du Maroc composé18 des bataillons suivants : II/1er, III/1er et I/4e Zouaves).

Un bataillon de zouaves embarque à Alger pour l'expédition du Tonkin en 1885.

Après les premières batailles, l'état-major consent à réformer la tenue du zouave - dite « à l'orientale » - jugée
trop voyante et inadaptée pour le théâtre des opérations en métropole (de même que celle du tirailleur), en
adoptant en 1915, la tenue de drap kaki - dite « moutarde » - si caractéristique de l'armée d'Afrique et des troupes
coloniales d’alors. Seules la chéchia et la ceinture de laine bleue permettent alors de discerner les zouaves des
autres combattants français, et de très près, les pattes de collet de fond kaki à soutaches et numéros garance19.
Plusieurs unités seront décorées lors de cette guerre :

 quatre des régiments de zouaves ont la fourragère rouge de la Légion d’honneur : les 4e, 8e et 9e Zouaves :
sept citations, le 3e : six citations ;
 les 1er et 2e régiments la fourragère verte et jaune de la médaille militaire, cinq citations chacun, ainsi que le
3bis avec quatre citations;
 le 2bis, la fourragère de la croix de guerre 1914-1918, verte et rouge avec une citation.
Le 5 juillet 1919 les drapeaux des 8e et 9e Zouaves sont décorés de la Légion d’honneur et le 3e Régiment de la
médaille militaire.
Les zouaves seront alors avec les tirailleurs nord-africains parmi les régiments les plus décorés20. Un site porte
leur nom (la vallée des Zouaves) en souvenir des durs combats qu'ils menèrent à Souchez (Pas-de-Calais)
en 1915.

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

La Communion des Zouaves.

Entre 1919 et 1920 : Démobilisation et liquidation des régiments de marche issus de la Grande Guerre. On ne
conserve que six régiments (Les quatre « vieux », ainsi que les 8e et 9e ).
Entre 1920 et 1927, le 2e Zouaves fait campagne au Maroc. Les autres régiments sont représentés par un ou
plusieurs bataillons lors de la guerre du Rif en 1925 et 1926.
Le 13 juillet 1927, une loi reconditionne la structure militaire en spécifiant que cette organisation doit en outre
pourvoir, en tout temps, à la défense des colonies et pays de protectorat, et de s’adapter aux exigences
nouvelles. C’est ainsi qu’une distinction rigoureuse est établie entre celles des forces permanentes qui ne doivent
pas quitter le territoire métropolitain et celles auxquelles échoit normalement la protection des colonies. Les
zouaves font donc normalement partie de ces forces appelées troupes d’Afrique, et couvrent les départements
français d'Algérie (Algérois, Constantinois et Oranais), ainsi que la Tunisie et le Maroc, alors sous statut de
protectorat.
Chaque régiment ayant normalement 1 580 hommes, se dispose ainsi :

 Trois régiments de zouaves en Algérie :


o le 8e à Oran, (dissous en 1928, il prendra le numéro “2” après la reformation du 8e, motorisé,
à Mourmelon en 1934) ;
o le 9e à Alger, Fort-National et Aumale ;
o le 3e à Constantine, Philippeville et Batna.
 Un régiment en Tunisie :
o le 4e à Tunis et Le Kef.
 Deux régiments au Maroc :
o le 1er à Casablanca et Ouezzane ;
o le 2e à Oujda et Aknoul (en limite du Maroc espagnol).
Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Campagne de France 1939-1940[modifier | modifier le code]

Zouave Grolleron.

À la mobilisation de septembre 1939, les régiments de zouaves sont renforcés par l’arrivée des réservistes qui les
portent à l’effectif de guerre. Ainsi ils passent de 1 850 hommes à entre 2 400 (effectif normal d’un régiment de
tirailleurs, pour mémoire) et 3 000. Ainsi par exemple, le 4e Zouaves passe à 81 officiers, 342 sous-officiers et
2 667 zouaves, dès octobre 1939.
L’armée française engage quinze régiments de zouaves en 1939 :

 Six régiments actifs, dont les garnisons d’origine sont :


o 1er : Casablanca, Ouezzane et Albi ; (LCL Fromentin)
o 2e : Oran (caserne de Château Neuf), Nemours et Castelnaudary ;
o 3e : Constantine (caserne de la Casbah), Sétif (caserne des Zouaves) et Philippeville (caserne de
France) ; (Colonel Chartier)
o 4e : Tunis (caserne Saussier et de la Casbah), La Goulette et Le Kef (camp des Oliviers) ; (Col. Ablard)
o 8e : Mourmelon ; (Lieutenant-colonel Anzemberger)
o 9e : Alger (caserne d’Orléans), Aumale et Fort-National (caserne Rullières) ; (Lt-Col. Tasse)
 Cinq régiments formés en métropole :
o 11e : Belley ; (Lt-Col. Bousquet)
o 12e : Avignon ; (Col. Tissané)
o 13e : Castelnaudary ; (Lt.Col. Pothuau)
o 14e : Lyon ; (Lt-Col. Bousquet)
o 15e : Issoudun.
Seuls quatre de ces régiments formés en France sont affectés à des divisions, le 15e Zouaves reste à l’état de
centre mobilisateur.
Quatre régiments sont créés en Afrique du Nord, et y sont restés comme régiments de dépôt et de protection :

 21e : Meknès ;
 22e : Oran et Tlemcen ;
 23e : Constantine, Sétif et Philippeville ;
 29e : Alger.
Pendant la campagne de France, les régiments de Zouaves sont jetés dans la bataille sans réels moyens et sont
sacrifiés, comme leurs aînés de la Grande Guerre, sans le moindre profit stratégique. Ils sont bousculés, brisés,
pris sous le feu de l’aviation et de l’artillerie adverse, et sont pour la plupart capturés 21.
Le protocole d'armistice de 1940 prévoit leur dissolution[réf. nécessaire].
Campagnes de la libération[modifier | modifier le code]
Après le débarquement allié en Afrique du Nord en novembre 1942, et avec la crise des effectifs pour
la reformation de l'armée française, les zouaves deviennent des unités mixtes et recrutent aussi des musulmans3.
Trois régiments, les 1er, 3e et 4e participent à la campagne de Tunisie en 1942-1943. Aucune formation de
zouaves n'est engagée en 1944 en Italie. Neuf bataillons prennent part aux campagnes de
France et d'Allemagne en 1944-1945 : 3 bataillons de Zouaves Portés (BZP) à la 1re division blindée en 1944-
1945, le 9e RZ à la suite de la 1re armée française en Alsace et Allemagne enfin le 4e RZ dans les poches de
l'Atlantique.
Ils sont familièrement appelés les zouzous22,23.

Guerre d'Indochine[modifier | modifier le code]


Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la
bienvenue ! Comment faire ?

Guerre d'Algérie[modifier | modifier le code]


Dès le début de la guerre d'Algérie, les zouaves, majoritairement composés d’appelés et de rappelés de
Métropole ou des départements d’Algérie, sont affectés au maintien de l'ordre. Ceux-ci démantèlent alors de
nombreux réseaux du FLN et tentent d’assurer l'ordre et la sécurité en ville et dans le bled, jusqu’à la fin de la
guerre et le départ des troupes françaises et leur dissolution en 1962.
Au cessez-le-feu du 19 mars 1962 marquant la fin de la guerre d'Algérie, les unités de zouaves en activité sont :

 le 8e régiment de zouaves, qui forme la 496e UFL-UFO de la force locale algérienne ;


 le 2e régiment de zouaves, qui forme la 501e UFL-UFO de la force locale ;
 le 3e régiment de zouaves, qui forme la 403e UFL-UFO de la force locale.

Les zouaves français : caractéristiques[modifier | modifier le code]


Uniforme[modifier | modifier le code]
Une patrouille du commando de chasse V66 du 4e Zouaves dans le secteur de la ferme M'Sila entre 1960 et 1962 durant
la guerre d'Algérie, équipés de fusils mitrailleur MAC 24/29 et de pistolets mitrailleur MAT 49.

L'uniforme des zouaves, inspiré de la tenue traditionnelle masculine algérienne est fixé en 1831 par le général
Lamoricière et dessiné par le
commandant Duvivier1. Cet uniforme des zouaves, très élaboré, ne changera pratiquement pas de 1830 à 1962.
Mais à partir de 1915, il ne sera plus que la tenue de tradition, porté pour les cérémonies et prises d'armes. En
effet si son exotisme participa à la notoriété des zouaves, il se révèle peu pratique 1 pour un usage militaire.
Il se compose d'une coiffe arabe dite « chéchia », sorte de bonnet de feutre rouge, agrémenté d'un gland à
franges de couleur variable jusqu'au Second Empire puis bleu moyen par la suite, et d'un turban de coton blanc
roulé en boudin autour de la chéchia. La « bedaïa », veste-boléro de forme algérienne, en drap bleu foncé avec
passepoils et tresses garance, est portée sur le « sédria », gilet algérien sans manche en drap bleu foncé à
tresses garance. Le « tombô » de la veste, sorte de fausse poche dessinée par une arabesque formée par la
tresse décorative, est à la couleur du régiment. Le pantalon arabe, le « sarouel » (dit aussi « saroual »,
« seroual » ou encore « serouel ») est d'une forme très ample et sans séparation d'entre-jambe. Il possède même
un trou au fond, le « trou Lamoricière1 », prévu pour laisser écouler l'eau lors des passages de rivière1. Une
ceinture de laine bleu indigo vient s'enrouler à la jonction du bas du gilet et du haut du sarouel (cette ceinture est
destinée à tenir les intestins au chaud pour lutter contre la dysenterie). La ceinture, qui mesurait 40 centimètres
de large pour quatre mètres de long, était l’élément le plus difficile à mettre, le zouave devant souvent appeler à
l’aide un de ses compagnons. En guise de manteau, le zouave possède un collet à capuchon, sorte de pèlerine
ample mais courte, fabriquée en drap de couleur « gris de fer bleuté ». De hautes guêtres de drap bleu foncé ou
de toile blanche selon la saison ou la circonstance, portées avec des souliers cloutés de cuir noir, complètent la
silhouette du zouave. Les guêtres sont remplacées vers 1905 par des bandes molletières en drap de la couleur
du collet. Le style de cet uniforme, partagé avec les troupes indigènes de tirailleurs et de spahis en Algérie,
variant totalement de celui des autres troupes d'infanterie française, a pour origine le style vestimentaire des
populations kabyles de l'époque, dont la tenue traditionnelle s'inspirait très largement de celle des envahisseurs
turcs qui occupaient le pays depuis des décennies.
Cet uniforme que portent les zouaves, a une implication des plus importantes dans l’esprit de corps de ces
hommes hors du commun à forte proportion d’engagés volontaires et de rengagés, ce qui explique la ténacité, la
force et la cohésion au sein des divers régiments. De ce fait la tenue « à l’orientale » si remarquable ne subira
pratiquement aucune modification, du moins pour la troupe, pendant toute sa période de dotation.
Une tenue aussi étrange et romantique tient plus d’une mode et d’une fascination pour les choses exotiques lors
de la dernière moitié du XIXe siècle, que d’une réelle exigence bien fondée et raisonnable en termes d’habillement
militaire. Ainsi l’on tente de concilier l’inconciliable, car le zouave a besoin d’une tenue chaude pour les nuits
fraîches et d’une tenue fraîche pour les journées chaudes. Et ces effets comportent énormément de défaillances :
son pantalon large s’accroche dans les broussailles, veste et gilet découvrent le cou, le collet à capuchon ne
protège pas les jambes ni les cuisses du froid et de la pluie, et la chéchia ne protège contre rien... et pourtant, le
prestige eut le dessus.

Tirailleur algérien à Magic City, Paris, 1913.


À partir de fin 1914, alors que les régiments métropolitains adoptent dans l'urgence de nouveaux effets en
drap bleu horizon, le drap kaki est octroyé en priorité aux régiments de l'armée d'Afrique et à une partie des
troupes coloniales (même s'il faut attendre encore un an pour qu'en plus de la vareuse, la capote soit également
couleur kaki). Tout d'abord de teinte allant du marron jaune au vert caca d'oie, la nouvelle tenue des zouaves
relègue l'uniforme oriental aux effets de sortie ou de prise d'armes. Le « sarouel » adopte une forme moins ample
et à jambes séparées, dite « culotte cycliste » ou « culotte russe », la veste de coupe européenne remplace les
effets arabes, les chéchias, lorsqu'elles ne sont pas remplacées par le casque Adrian, modèle 1915, sont
masquées par des manchons de toile sable ou cachou.
De ces premiers essais restés sous le sobriquet de drap « moutarde » naitra la nuance kaki, un vert foncé, qui
s'impose pour toute l'armée après 1922.
Les zouaves, à l'instar de leurs camarades tirailleurs et spahis retrouveront leur tenue orientale pour les prises
d'armes, les cérémonies et en tenue de sortie, à partir de 1928.
Les officiers de zouaves, par décision ministérielle parue au bulletin officiel du 15 novembre 1927, se voient
autorisés à porter leurs tenues à l'orientale d'avant-guerre au titre de tenue de sortie, de même que les officiers de
spahis, tirailleurs et chasseurs d'afrique.
Cette tenue subit de légères modifications à l'occasion de la réapparition de la grande tenue, décrite au bulletin
officielle du 28 mai 1931, pour l'ensemble des officiers de l'armée de terre.

Décorations[modifier | modifier le code]


Pour les décorations et les citations, les zouaves, avec les tirailleurs nord-africains, viennent juste après les deux
régiments les plus décorés de l'armée française (le Régiment d'infanterie coloniale du Maroc (RICM), appartenant
aux troupes coloniales, et le Régiment de marche de la Légion étrangère, appartenant à l'Armée d'Afrique)24.
Il n’y a pas de liaison directe entre le port d’une fourragère et l’attribution au drapeau de la décoration
correspondante, car c’est uniquement le nombre de citations à l’ordre de l’Armée qui est pris en compte pour
l’attribution de la fourragère à une unité.

Drapeaux[modifier | modifier le code]

drapeau 1er régiment de zouaves

 Drapeaux décorés de la Légion d'honneur


o 2e régiment de zouaves (20/06/1859)
o 3e régiment de zouaves (09/11/1863)
o 4e régiment de zouaves (05/07/1919)
o 8e régiment de zouaves (05/07/1919)
o 9e régiment de zouaves (05/07/1919)

 Drapeaux décorés de la Médaille militaire


o 3e régiment de zouaves (05/07/1919)

 Inscriptions portées sur les drapeaux :


o 1er régiment de zouaves : Constantine 1837, Sébastopol 1854-1855, Melegnano 1859, Puebla 1863,
Maroc 1908-1911-1914, La Somme 1916, Les Monts 1917, L'Ailette 1918, Montagne de Reims 1940,
Danube1945.
o 2e régiment de zouaves: Laghouat 1852, Sébastopol 1854-1855, Magenta 1859, Puebla 1863, Extrême-
Orient 1884-1885, Maroc 1907-1912, Champagne 1915, Verdun-Noyon 1916-1918, Vosges 1944.
o 3e régiment de zouaves : Sébastopol 1854-1855, Kabylie 1857, Palestro 1859, San Lorenzo 1863, Maroc
1908-1912, Champagne 1915, Verdun 1916, Moreuil-Noyon 1918, Le Faid 1943, Danube 1945.
o 2e régiment bis de zouaves : l'Yser 1914, Monastir 1916, Doiran1918.
o 4e régiment de zouaves: Sébastopol 1854-1855, Magenta 1859, Solferino 1859, la Marne-l'Yser 1914,
Verdun 1916, La Malmaison 1917, Noyon-l'Oise 1918, Soissonnais 1918, Royan 1945.
o 8e régiment de zouaves: Saint-Gond 1914, Artois 1915, Champagne 1915, Les Monts 1917, Verdun
1917, Soissonnais 1918, Vauxaillon 1918.
o 9e régiment de zouaves: l'Yser 1914, Verdun 1916, Cœuvres 1918, Saconin 1918, Breuil 1918,
Montdidier 1918, Berry-au-bac 1918, Roche-les-Blamont 1944.
o 1er régiment mixte de zouaves et de tirailleurs: l'Yser 1914, Verdun 1916, la Somme 1916, Les Monts
1917,-l'Aisne 1918, Montdidier 1918.
o 2e régiment mixte de zouaves et de tirailleurs: Le Matz 1918, Soissonnais 1918, L'Ailette 1918, Somme-
Py 1918.
Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Au cours de la Grande Guerre, les 8 régiments de zouaves (mixtes zouaves-tirailleurs non inclus) obtiennent :

 42 citations collectives à l'ordre de l'Armée,

 4 fourragères aux couleurs du ruban de la Légion d'honneur (6−8 citations à l'ordre de l'Armée)
o 3e régiment de zouaves
o 4e régiment de zouaves
o 8e régiment de zouaves
o 9e régiment de zouaves

 3 fourragères aux couleurs du ruban de la Médaille militaire (4−5 citations à l'ordre de l'Armée)
o 1er régiment de zouaves
o 2e régiment de zouaves
o 3e régiment bis de zouaves

 1 fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 (2−3 citations à l'ordre de l'Armée)
o 2e régiment bis de zouaves
Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

 Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1939-1945 (2-3 citations à l'ordre de l'Armée)
o 4e régiment de zouaves (1947)
o 3e bataillon de zouaves portés (3e BZP)
Citations militaires[modifier | modifier le code]
Le 5 juillet 1919, un décret du président de la République Raymond Poincaré, attribue la Légion d'honneur ou
la Médaille militaire (pour ceux étant déjà décorés de la Légion d'honneur) aux drapeaux de 14 régiments Note 1 qui
se sont illustrés au cours de la Première Guerre mondiale, sur plusieurs centaines ayant servi. On dénombre
parmi eux quatre régiments de zouaves (3e, 4e, 8e et 9e), trois de tirailleurs (2e, 4e et 7e) et un mixte zouaves-
tirailleurs (4e) sur un total de vingt-cinq régiments de zouaves ou tirailleurs en activité au 11 novembre 191825.
[afficher]

Citations militaires des Zouaves du Décret du 5 juillet 1919 (Première Guerre mondiale)

Liste des régiments de zouaves de l'armée française[modifier | modifier le code]

Zouave, 2e régiment de zouaves.

1er régiment de zouaves : formé en 1852, dissous en 1949 et reformé pendant la période 1956-1960. Croix de
guerre 1914-1918 (5 palmes et une étoile vermeille) et Croix de guerre 1939-1945 (2 palmes) ;

 2e régiment de zouaves : formé en 1852 et dissous en 1962. Légion d'honneur (obtenue lors de la bataille de
Magenta), Croix de guerre 1914-1918 (5 palmes et une étoile d'argent) et Croix de guerre 1939-1945 (2
palmes) ;
 3e régiment de zouaves formé en 1852 et dissous en 1962. Légion d'honneur (obtenue lors de la bataille de
San Lorenzo, Mexique 1863), Croix de guerre 1914-1918 (6 palmes) et Croix de guerre 1939-1945 (2
palmes) ;
 Régiment de zouaves de la Garde impériale : formé en 1854, devenu le 4e régiment de zouaves en 1870 et
dissous en 1962. Légion d'honneur, Croix de guerre 1914-1918 (7 palmes) et Croix de guerre 1939-1945 (2
palmes)Note 3;
 8e régiment de zouaves : formé en 1914, dissous en 1928, reformé en 1934-1940, à nouveau dissous, il est
reformé deux fois d'abord en 1946-1956, puis durant la guerre d'Algérie (1959-1962). Légion d'honneur et
Croix de guerre 1914-1918 (7 palmes et une étoile d'argent) ;
 9e régiment de zouaves : formé en 1914 et dissous en 1940 ; reformé en 1943 et à nouveau dissous en 1962 ;
réactivé en 1982 et à nouveau dissous en 2006 au Centre d'entraînement commando (CEC) de Givet dans
les Ardennes. Légion d'honneur, Croix de guerre 1914-1918 (6 palmes et une étoile d'argent) et Croix de
guerre 1939-1945 (2 palmes).
 11e régiment de zouaves : formé en 1939 et dissous en 1940. Sa devise : « Œil pour œil, dent pour dent » ;
 12e régiment de zouaves : formé en 1939 et dissous en 1940 ;
 13e régiment de zouaves : formé en 1919 et dissous en 1940. Sa devise : « Avec le sourire » ;
 14e régiment de zouaves : formé en 1939 et dissous en 1940 ;
 21e régiment de zouaves : formé en 1939 et dissous en 1940 (régiment d'instruction) ;
 22e régiment de zouaves ;
 23e régiment de zouaves ;
 29e régiment de zouaves.
Régiments mixtes de zouaves et tirailleurs en 1914-1918[modifier | modifier le code]
Créés lors de la Première Guerre mondiale avec deux bataillons de Tirailleurs algériens et un bataillon de
Zouaves. Ils perdent leur bataillon de Zouaves entre avril et juillet 1918 et deviennent alors entièrement composés
de tirailleurs. Les 2e et 3e sont transformés respectivement en 13e RMT et 6e RMT alors que
les 1er et 4e conservent leur nom de mixte jusqu'en 1920.

 1er régiment mixte de zouaves et tirailleurs, il perd son bataillon de Zouaves en juillet 1918 mais conserve son
nom de mixte jusqu'en octobre 1920 et devient le 43e RMT.
 2e régiment mixte de zouaves et tirailleurs, devient le 13e RMT en juin 1918.
 3e régiment mixte de zouaves et tirailleurs, devient le 6e RMT en mai 1918.
 4e régiment mixte de zouaves et tirailleurs, il perd son bataillon de Zouaves en avril 1918 mais conserve son
nom de mixte jusqu'en octobre 1920 et devient le 16e RMT.
Mémoire[modifier | modifier le code]
Une statue représentant un zouave se trouve sur le pilier du pont de l'Alma à Paris. Il est surtout connu des
Parisiens comme indicateur de l'intensité des crues de la Seine. La statue fut installée, avec trois sculptures
représentant les troupes ayant participé à la guerre de Crimée, sur les piles de l'ancien pont de l'Alma, nommé
d'après la bataille éponyme (1854) où des zouaves s'étaient illustrés. Œuvre de Georges Diebolt, c'est la seule qui
subsiste depuis la construction du nouveau pont en 1974.

Article détaillé : Zouave du pont de l'Alma.

Butte des Zouaves.

Un monument en souvenir et en hommage aux Zouaves a été érigé (49° 29′ 20″ N, 3° 02′ 56″ E) le 29 septembre
2013 à Moulin-sous-Touvent, dans l'Oise. Ce monument jouxte un tertre, dit « Butte des Zouaves », où des
zouaves furent ensevelis au cours d'un bombardement lors de la Première Guerre mondiale.
À Souchez dans le Pas de Calais, un lieu porte le nom de « vallée des Zouaves » en souvenir des durs combats
qu'ils menèrent en 1915.
À Rosny-sous-bois en Seine-Saint-Denis une voie porte le nom de rue du 4e Zouaves (abréviation de 4e régiment
de Zouaves, source de confusions orthographiques).en hommage au fait que l'un de ses bataillons était stationné
au fort de Rosny, Il en est de même pour d'autres motifs à Sélestat, La Roche-Posay, Bry-sur-
Marne,Chavignon, Saint-Martin-de-Ré, Orvillers-Sorel, Tracy-le-Val et Médis
A Munster dans le Haut-Rhin, une voie porte le nom de Rue du 9ème Zouaves, (abréviation de 9e régiment de
Zouaves, source de confusions orthographiques) en hommage à ce régiment qui a libéré Munster de l'occupation
nazie le 5 février 1945. Il en est de même à Trosly-Loire dans l'Aisne car ce 9ème Zouaves a tenu bon le pont de
la Tinette situé entre Trosly-Loire et Champs lors de la bataille de l'Ailette entre le 18 mai et le 7 juin 1940.
Les zouaves d'autres pays[modifier | modifier le code]
Le prestige gagné par les régiments français de zouaves au cours du XIXe siècle en Algérie et surtout en Crimée
vont donner l'idée à d'autres armées de créer des unités similaires1.

Zouaves pontificaux[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : zouaves pontificaux et bataillon canadien des zouaves pontificaux.

Frère Gaston, Louis et Charles de Villèle.

Portrait d'Athanase de Charette de La Contrie, huile sur toile de F. Léon, 1861.

Les premiers créés1 sont les zouaves pontificaux (Zuavi Pontifici) en 1860 à l'appel du pape Pie IX ; leur
organisation est confiée au général français de La Moricière qui avait réorganisé les zouaves en Algérie en 1841.
Opposé à Napoléon III, il s'était exilé en 18511.
Les zouaves pontificaux se battent victorieusement le 3 novembre 1867 à Mentana contre les troupes de
Garibaldi qui souhaitent conquérir Rome afin de l'unir au royaume d'Italie. Après l’entrée des troupes italiennes
de Victor-Emmanuel II à Rome en 1870, leur unité est dissoute1. Ils rejoignent alors en France
les Garibaldiens1 qui se battent aux côtés du Gouvernement de la Défense nationale lors de la guerre franco-
prussienne, et sont de nouveaux dissous après l’entrée des Prussiens dans Paris.
Leur tenue est très similaire à la tenue des zouaves de l'armée française (que Lamoricière avait fait adopter), ce
qui fera dire à la cour de Pie IX : « C'est bien une idée de Français de vêtir les défenseurs du Pape
en mahométans ! »1
L’un des zouaves pontificaux les plus connus est John Surratt (1844-1916), impliqué dans l'assassinat d'Abraham
Lincoln en 1865 : ayant fui en Europe, il servit quelque temps dans la neuvième compagnie, sous le nom de John
Watson26.

Brésil[modifier | modifier le code]


Dans l'Empire du Brésil, des compagnies de volontaires noirs appelés Zuavos baianos (« zouaves de Bahia »),
provenant de la province de Bahia, ont combattu pendant la guerre du Paraguay (1864-1870)27,28.

États-Unis[modifier | modifier le code]


Plusieurs unités de zouaves furent formées dans les deux camps, surtout du côté de l'Union 1, lors de la guerre de
Sécession. L’armée nordiste a aligné plus de 70 unités de volontaires portant le nom de zouaves au long du
conflit ; pour leur part, les Sudistes organisèrent plus de 25 compagnies de zouaves 29.
Au moins au début du conflit, les unités de zouaves tenaient le rôle de chasseurs à pied, des fantassins mobiles
de l'infanterie légère déployés en ordre lâche1 plutôt que l’ordre serré pour manœuvrer. Ils se déplaçaient au pas
redoublé, tiraient et rechargeaient leur arme de préférence en position couchée ou à genoux.
Unités sudistes[modifier | modifier le code]

tableau La Pipe Brierwood

Les Confédérés créent peu d'unités, essentiellement en Louisiane (Tigers zouaves, Coppen's Zouaves battalion,
Louisiana zouaves). Leur création le 22 mars 1861 à Camp Walker, près de la Nouvelle-Orléans est due aux
quatre fils du baron français Auguste Coppens, en particulier Georges de Coppens, lieutenant-colonel tué en
1862 à la bataille d'Antietam à la tête du 8th Florida Régiment.
Celui-ci a commencé par commander le 1er bataillon de zouaves, avec pour lieutenant son frère Alfred, pour
majors Fulgence de Bordenave, capitaine de zouaves français qui avait combattu en Algérie et en Crimée,
Weldemar Hyllested, Jean-Baptiste Souillard, ancien ingénieur français du génie et Paul-François de Gournay qui
édite le Daily Picayune. Le régiment est organisé à Pensacola en Floride en 6 compagnies portant chacun une
lettre de A à F. La compagnie A devient le 1er bataillon d'infanterie des Zouaves de Coppens, les compagnies B et
C deviennent le 7e bataillon de Louisiane, la compagnie E devient en 1862, le 1er bataillon d'artillerie lourde de
Louisiane (12e bataillon de l'armée confédérée). Leur hymne de guerre est le « Rondeau des Zou Zou »[réf. nécessaire].
Il existe un monument en mémoire du bataillon Dupeire des Zouaves de Louisiane qui comportait 2 compagnies
(Dupeire's Louisiana Zouaves battalion).
Unités nordistes[modifier | modifier le code]

"A Zouave". Signé et daté, 1915.

De son côté, au Nord, l'Union équipe de nombreux régiments de zouaves, zouaves parfois uniquement de nom.
Leur création est due au Colonel Elmer E. Ellsworth (en) qui avait étudié les zouaves et avait été impressionné
par les rapports sur leur combativité. Il fut conseillé par Charles de Villers, un médecin militaire français qui avait
servi pendant l'expédition d'Alger en 1830 et fit adopter des tenues similaires.
Les plus célèbres sont le 5e régiment des volontaires de New York, surnommés les zouaves de Duryee ou
les Red Devils1, le 11e régiment des volontaires de New York, surnommés les zouaves de feu, le 9th New York
(Hawkin's zouaves), le 10th New York (National Zouaves), le 62nd New York (Anderson zouaves), le 114th
Pennsylvania (Collis Zouaves), le 165th New York, etc.
Le 11e fut d'abord commandé par le colonel Ellsworth (mort en 1861), puis durement entamé lors de la première
bataille de Bull Run. Le 5e était considéré comme une unité d'élite de l'armée du Potomac, et incorporé dans la
division de Sykes. À la seconde bataille de Bull Run, le 5e régiment de New York, accompagné du 11e régiment de
New York (les zouaves nationaux), participa à l’attaque de flanc du corps de Longstreet pendant dix minutes
cruciales, avant d'être mis hors de combat : sur 525 hommes, 120 furent tués et 330 blessés durant ces dix
minutes.
À partir de 1863, l'uniforme de zouave est donné en récompense aux unités méritantes de l'armée nordiste et il y
aura davantage d'unités de zouaves à la fin de la guerre qu'à son début. Dans les années 1870-1880 les zouaves
furent progressivement assimilés aux unités régulières de l'US Army.

Pologne : les « Zouaves de la Mort »[modifier | modifier le code]


Les Zouaves de la mort (en) (en polonais Żuawi śmierci) est une unité de zouaves formée lors de l'Insurrection
polonaise contre les Russes de 1861 à 1864. L'idée de leur création1 est due au lieutenant français François
Rochebrune à qui en est confiée l'organisation.
Ils participent à plusieurs batailles, comme Miechów, Chroberz, Grochowiska, Krzykawka, Pobiednik Mały,
subissant de lourdes pertes comme l’annonçait leur devise « La Victoire ou la Mort ».

Notes et références[modifier | modifier le code]


Notes[modifier | modifier le code]
1. ↑ Les 23e RI, 26e RI, 152e RI, 153e RI, 3e Zouaves, 4e Zouaves, 8e Zouaves, 9e Zouaves, 2e Tirailleurs, 3e Tirailleurs, 4e Tiraille
urs, 4e Mixte Zouaves Tirailleurs, 43e RIC, RICM. Au total 19 drapeaux de l'Armée de Terre ont été décorés de la Légion
d'honneur ou de la médaille militaire pour la période 1914-1918
2. ↑ Le 4e zouaves avait perdu 9 351 officiers, sous-officiers et soldats pendant la guerre 1914-1918
3. ↑ Le bataillon d'instruction et d'intendance du 4e zouave est installé au fort de Rosny-sous-Bois. En 1963, la municipalité
de Rosny-sous-Bois a baptisé Rue du 4e-Zouave la rue qui relie le centre-ville au fort

Références[modifier | modifier le code]


1. ↑ Revenir plus haut en :a b c d e f g h i j k l m n o p et q Quentin Chazaud, « Les zouaves, légendes de l'armée d'Afrique », Guerres &
Histoire, no 14, août 2013, p. 78à 82.
2. ↑ Ee 1982 à 2006, le Centre d'entraînement commando de Givet dans les Ardennes n'a eu que la garde du drapeau
du 9e régiment de zouaves et en a perpétué les traditions.
3. ↑ Revenir plus haut en :a et b Anthony Clayton, Histoire de l'Armée française en Afrique 1830-1962, Albin Michel, 1994, p. 258.
4. ↑ Les régiments de l'armée française les plus décorés sont le régiment d'infanterie coloniale du Maroc (RICM) et le régiment
de marche de la Légion étrangère suivi par les régiments de zouaves et ceux de tirailleurs algériens, source : Les troupes
coloniales dans la Grande Guerre: actes du colloque organisé pour le 80e anniversaire de la bataille de Verdun, IHCC-
CNSV, 1997, p. 90.
5. ↑http://collectifrance40.free.fr/jdownloads/2e%20Zouaves/bulletin_n45_juin_2011.pdf [archive]
6. ↑ Anthony Clayton, Histoire de l'armée française en Afrique : 1830-1962, 1994, 560 p. (ISBN 978-2-226-06790-6, lire en
ligne [archive]).
7. ↑ http://www.berberes.net/forum/viewtopic.php?f=16&t=193 [archive]
8. ↑ Revenir plus haut en :a et b E. Perret, Récits algériens : 1830-1848, Paris, Librairie B. Bloud, coll. « Les français en
Afrique », 1902, 7e éd., 483 p. (lire en ligne [archive]), p. 104, sur Gallica.
9. ↑ Claude-Antoine Rozet, Voyage dans la régence d'Alger, : Description du pays occupé par l'armée française en Afrique :
contenant des observations sur la géographie physique, la géologie, la météorologie,... : suivies de détails sur le commerce
l'agriculture, les sciences et les arts, les mœurs, ..., t. II, Paris, Arthus Bertrand, 1833 (lire en ligne [archive]), sur Gallica.
10. ↑[PDF]http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/sites/default/files/
SHDGR_INV_1H_1_A_93.pdf#page=21&zoom=auto,-77,610 [archive]
11. ↑ Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 152
12. ↑ Philippe E. Landau, Les Juifs de France et la Grande Guerre : un patriotisme républicain, 1914-1941, CNRS, 1999, p. 34.
13. ↑ Un tombeau ou tombô de veste est une sorte de fausse poche. Voir cet article du Musée de l'Armée qui se trouve
aux Invalides à Parishttps://basedescollections.musee-armee.fr/ark:/66008/37567 [archive]
14. ↑ « Historique regiments de zouaves » [archive], sur military-photos.com(consulté le 31 juillet 2021)
15. ↑ D. Abrous, « Mokrani (El-) / At Meqq°ran (famille) (El-Mokrani, Al-Moqrani...) », Encyclopédie berbère, no 32, 31 décembre
2010, p. 5056–5063 (ISSN 1015-7344, DOI 10.4000/encyclopedieberbere.623, lire en ligne [archive], consulté le 31 juillet 2021)
16. ↑ (en) « Zouaves à Malakoff » [archive], sur Royal Collection (consulté le15 mars 2021)
17. ↑ [1] [archive] Gravure représentant en marionnettes la bataille de Magenta où un Zouave fait face à trois soldats autrichiens
18. ↑ Journal des marches et opérations du RMZ de la 3e Brigade du Maroc du 29 août au 22 décembre 1914.
19. ↑ Pour les détails de la tenue des zouaves lors de la Première Guerre mondiale, voir Militaria Magazine no 87 et 88
20. ↑ Jacques Frémeaux, Les empires coloniaux dans le processus de mondialisation, Maisonneuve & Larose, 2002, p. 64
21. ↑ Militaria Magazine no 129, historique du 9e Zouaves
22. ↑ Jules de Cuverville, Armée, marine, colonies, Volume 2, 1902, p. 695.
23. ↑ Bernard Cabiro, Sous le béret vert, chapitre III, Plon, Paris, 1987.
24. ↑ Les troupes coloniales dans la Grande Guerre: actes du colloque organisé pour le 80e anniversaire de la bataille de
Verdun, IHCC-CNSV, 1997, p. 90
25. ↑ « Décrets du 5 juillet 1919, portant attribution de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire à des drapeaux », Bulletin
des lois de la République française, no 253, 6 septembre 1919, p. 2023-2033 (lire en ligne [archive], consulté le23 mai 2019).
26. ↑ (en) Howard Marraro, « Canadian and American Zouaves in the Papal Army, 1868–1870 », Canadian Catholic Historical
Association Report, vol. 12, 1944–45, p. 83-102 (lire en ligne [archive])
27. ↑ (en) Hendrick Kraay, I Die with My Country: Perspectives on the Paraguayan War, 1864-1870, University of Nebraska,
2004 Chapter 4 « Patriotic Mobilization in Brazil; The Zuavos and Other Black Companies » (ISBN 0803227620)
28. ↑ Dennis Rolland, Pour L'Histoire du Brésil : Mélanges offerts à Katia de Queiros Mattoso, L'Harmattan,
2000, p. 616 (ISBN 2738476813)
29. ↑ « U.S. Civil War Zouave Uniform Jacket » [archive], National Museum of American History, Smithsonian Institution (consulté
le 12 juin 2008)

 Encyclopédie Larousse [archive].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

La mise en forme de cette section ne suit pas les recommandations concernant la typographie, les liens
internes, etc. (juillet 2017). Découvrez comment la « wikifier ».
[réf. incomplète]

 Anthony Clayton, Histoire de l'Armée française en Afrique 1830-1962, Albin Michel, 1994
 Robert Huré, L'Armée d'Afrique: 1830-1962, Charles-Lavauzelle, 1977
 Les Africains, Historama, hors-série no 10, 1970
 Diane Audy Les Zouaves de Québec au XX siècle, Québec, Presses de l'Université Laval, 2003, 180 p.
e

 Bruno Carpentier, La Légende des Zouaves [archive], à Charleville-Mézières, Éditions SOPAIC, 2003,
220 p. (ISBN 2-912775-20-5)
 Michel Daniel, Un breton chez les Zouaves 1915 - 1918, carnets de Michel Daniel 1er régiment de
marche de Zouaves, Ed. YSEC (ISBN 2 84673 063 6).
 Jean-François Catteau, Militaria Magazine no 129 & 197, Histoire & Collection.

Voir aussi[modifier | modifier le code]


Articles connexes[modifier | modifier le code]
Sur les autres projets Wikimedia :
 Zouaves, sur Wikimedia Commons
Sur les autres projets Wikimedia :
 zouave, sur le Wiktionnaire

 Armée d'Afrique
 Les tirailleurs
 Bataillon canadien des zouaves pontificaux
 Zouave du pont de l'Alma
 Marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse
 Régiments ayant participé à la conquête de l'Algérie par la France
 Cadets zouaves américains
Liens externes[modifier | modifier le code]

 « Livre à télécharger : Les Zouaves et les Chasseurs à Pied »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté
le 26 février 2014) Duc d'Aumale, Henri d'Orléans - sous pseudonyme - M. Lévy frères - 1859 - 184 pages
 Site personnel consacrée aux zouaves, tirailleurs et coloniaux dans la grande guerre [archive]
 Site personnel consacré au 4e régiment de zouaves [archive]
 Site du Collectif France 40 et portail de l'Union Nationale des Zouaves [archive]
[afficher]

v·m

Régiments de zouaves

 Portail de l’histoire militaire


 Portail de la France
 Portail du Maghreb
 Portail de l’Empire ottoman
Catégories :

 Unité militaire de l'Empire ottoman


 Histoire de l'armée de terre française
 Troupe coloniale française
 Unité d'infanterie française dissoute
 Glossaire militaire
 Armée d'Afrique
 Zouaves
[+]
 La dernière modification de cette page a été faite le 1 octobre 2021 à 07:00.
 Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions ; d’autres
conditions peuvent s’appliquer. Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que les crédits graphiques. En cas de
réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les auteurs et mentionner la licence.
Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc., organisation de bienfaisance régie par le paragraphe 501(c)
(3) du code fiscal des États-Unis.
 Politique de confidentialité

 À propos de Wikipédia

 Avertissements

 Contact

 Version mobile

 Développeurs

 Statistiques

 Déclaration sur les témoins (cookies)

Vous aimerez peut-être aussi