Vous êtes sur la page 1sur 8

PROGRAM

ME

ATELIER D‘ARCHITECTURE _ Q3 _ ARCH2220_1 _COMPOSITION: UN LOGEMENT


URBAIN 2022 – 2023
Guillaume BECKER - Jörn Aram BIHAIN - Yves DELINCE - Gérald DUPAGNE - Sibrine DURNEZ
Marina FRISENNA - Justine GLOESENER - Mathilde JUNGER - Stéphane KERVYN
Bernard KORMOSS - Emeric MARCHAL - Pascal NOE - Michel PREGARDIEN - Margarida SERRAO
Benoît VANDENBULCKE – Philippe VANDER MAREN - Karel WUYTACK
07_09_22

“LA MAISON BRULEE DANS LA GRANDE RUE”


EXERCICE EN DEUX MOUVEMENTS DE CONCEPTION D’UNE PETITE HABITATION (1/50)
Inspirée d’une ou de plusieurs références architecturales thématiques


l’exercice est présenté sous forme d’une fiction.

Dans un premier mouvement, les étudiants se voient confier un exercice de représentation et d’analyse d’une famille thématique de trois
références architecturales.

Ensuite un drame survient :
- Les bâtiments remarquables brûlent !
- Tous les plans d’origine brûlent !
- Toutes les maquettes brûlent !
- Toutes les archives brûlent !
- Toutes les publications brûlent !

Au monde entier, seuls subsistent les documents produits par les étudiants Bloc2 Faculté d’Architecture ULiège, et ce dans le cadre du
mouvement 1, exercice de dessins et de maquettes du premier quadrimestre de la promotion 2022-2023.

Dans un second mouvement, les étudiants se voient ainsi confier la commande suivante :
Les descendants du maître-d’ouvrage du projet remarquable désirent reconstruire exactement le même projet.
- Ils désignent dès lors les étudiants Bloc2 Faculté d’Architecture ULiège comme auteurs de projets et leur font part : de l’acquisition
d’une parcelle sur base d’une maquette de promotion immobilière qui, malheureusement, n’a pas exactement les mêmes
caractéristiques que le terrain d’origine.
- Ils leur font part d’un programme d’une habitation adapté à leur nouveau mode de vie.
- Ils imposent un mode constructif simple : façade porteuse en briques ou blocs de terre cuite.

S’inspirer de l’intelligence des choses :

A contrario d’une démarche architecturale du 20eme siècle qui s’est souvent caractérisée par une logique de rupture (la table rase, la page
vierge, la réinvention du neuf, l’émancipation de la signature…le résolument contemporain), l’exercice prétend explorer une démarche dans
le prolongement de réflexion et d’expérience issue de l’histoire de l’architecture et du monde du vernaculaire.
L’instant zéro du projet n’est dès lors plus une feuille immaculée en attente du geste libérateur, mais une feuille noire, saturée
d’informations et de désirs, en attente d’une nouvelle synthèse pour une proposition.
Il ne s’agit pas de faire « à la manière de » mais de s’inspirer pour fabriquer des lieux qui offrent du possible qualitatif et non stylistique.


Construire simplement et l’enjeu climatique.

Il souffle un vent d’apocalypse : changement climatique, crise énergétique, guerres, réfugiés économiques, migration climatique, pandémie,
sur-digitalisation, etc… alors crise ou opportunité ?
L’architecture du 20ème siècle n’a pu se faire qu’en s’appuyant sur l’abondance des énergies fossiles et l’exploitation des ressources
planétaires. Elle est une anomalie dans l’histoire de l’architecture. Le secteur de la construction (architecte inclus) porte une lourde
responsabilité.
Il ne nous semble plus possible de produire une architecture qui s’appuie uniquement sur une ambition stylistique, un concept artistique ou
la loi du marché. Corriger les inconforts d’une conception par la technique (chauffage, refroidissement etc..) est absurde.
Il y a urgence à se réapproprier l’intelligence d’une architecture vernaculaire et de l’histoire de l’architecture pour explorer des nouvelles
pistes créatives pour un construction durable.

Construire simplement en partant de la matière sans grand artifice, tirer parti des éléments du contexte (orientations, vent) pour offrir une
organisation intérieure intelligente au service de la qualité, ceci est le premier pas. C’est un pragmatisme de bon sens.
L’exercice, assume ici pleinement son rôle « d’entraînement » pédagogique en explorant le potentiel d’une technique déjà éprouvée.
Il en existe d’autres.

1

A. ENONCE




MOUVEMENT 1 :

Objectif : représenter et analyser l’intelligence et la sensibilité d’une référence architecturale

En équipe de 3, représenter et analyser une famille thématique de références architecturales en faisant ressortir une ou plusieurs de ses
caractéristiques.

Attendus : à adapter selon les spécificités des références.
En accord avec votre titulaire, parmi une famille de références, vous en choisissez trois, dont une au moins par rubrique (histoire, 20ème,
locale/briques).

1. Pour les 3 références : une documentation photographique.
Vous présenterez une sélection de photos par référence
Vous devrez réfléchir à la mise en page des documents photographiques.
En lien avec votre intention, vous choisirez de présenter les photos en NB ou en couleur.
Une farde avec un reportage photographique de la référence viendra en appui de votre recherche.

2. Pour les 3 références : une documentation de représentations graphiques afin de présenter la référence architecturale
dans son contexte (architectural, artistique, social, politique, géographique, la commande etc.)

3. Une des 3 références sera appuyée dans sa représentation :
- choisir soit la « référence locale / briques» soit une autre, en accord avec votre titulaire
- produire une maquette et les dessins techniques en vous basant sur la documentation existante ou en
spéculant et en respectant les conventions de dessin au 1/50 :

Au moins un plan
Au moins une coupe
Une élévation
Une maquette

4. Pour les 2 autres références : une présentation davantage schématique, qui expriment les grandes lignes du thème :
- une maquette au 1/100 (ou 1/200- suivant la grandeur du bâtiment)
- un beau document graphique significatif (qui peut être une reproduction bien mise en page)



Jury : présentation du projet à travers les documents produits. La présentation orale démontrera la compréhension de l’intelligence de la
référence

Ambitions : Maîtrise des codes de dessins
Soin et qualité de la maquette
Compréhension d’une référence





MOUVEMENT 2 :

Objectif : Construire la référence dans un nouveau contexte à l’échelle 1/50 avec une matière imposée (la brique en façade porteuse).

Vous concevrez une habitation inspirée des références mais transposée à sur un nouveau site qui reprend les caractéristiques d’une
grande rue bordée de maisons à « quatre façades ». Cette rue, pure fiction, est une confrontation d’un parcellaire arbitraire (15m
de large pour 30 m de profond) avec un collage de plusieurs paysages. Une grande maquette, composée des parcelles de chacun,
deviendra un objet fédérateur de 2,14 m de large sur 27,30 m de long.

2
Le mode constructif et les matériaux sont imposés :
1. Façade porteuse en brique ou bloc de terre cuite (19 cm), isolation bioressource en vrac (20cm), bloc porteur (19cm)
2. Façade porteuse en brique (20cm) et complexe structurel isolation intérieur en ossature bois (+- 30cm)
3. Murs massifs en bloc de terre cuite isolante (2 x 40cm)
4. Joint à la chaux
5. Plancher en gîtage ou à poutrains claveaux
6. Hors fondation : +- 2m³ de béton coulé, 30 mct poutrelles d’acier.
7. Usage limité d’éléments préfabriqués en béton (seuil, couvre mur)
8. Intégration des protections solaires extérieures (pas de store intérieur) tel que volet
9. Peu de produit pétrolier (étanchéité)
10. Ventilation naturelle

Pour ce travail, vous devrez faire preuve de votre appropriation des références, de la compréhension du nouveau contexte urbain et
de la transcription sensible de vos objectifs à travers la matière et la construction

Attendus : à adapter selon la spécificité du projet

1. Une maquette à l’échelle du 1/50 du projet sur sa parcelle et le prolongement de celle-ci
2. Plusieurs coupe(s), plan(s) et élévation(s), avec la réalité constructive à l’échelle 1/50. Les matériaux et leurs
calepinages sont représentés.
3. Un document visuel qui exprime la spécificité du projet selon sa perception extérieure.
4. Un document visuel qui exprime la spécificité du projet selon sa perception intérieure.
5. Schémas explicatifs ou zoom sur une particularité du projet

Jury : présentation du projet à travers les documents produits, en vis-à-vis de la maquette de la référence. La présentation orale
démontrera la pertinence et le caractère de la proposition inscrite dans son contexte. Cette présentation mettra également en
scène la genèse et les tournants clefs du processus de conception.

Ambitions : Manipulation critique d’une référence
Compréhension d’un contexte local
Maîtrise du dimensionnement
Synthèse architecturale d’une habitation
Projet étudié dans sa matérialité construite et sensible
Argumentation claire et engagée
Présentation soignée et personnelle


Critères d’évaluation :

- RAPPORT AU CONTEXTE / IMPLANTATION
o Sur base de la lecture du contexte et d’une attitude contextuelle de la référence, comment déterminer une implantation,
des gabarits et des façades qui font sens. (Urbanité)

- RAPPORT AU PROGRAMME / FONCTIONNALITE
o Comment déterminer une organisation qui fait sens avec le programme et soit un écho à la référence (organisation)

- ERGONOMIE, DIMENSIONNEMENT, SPATIALITE
o Comment dimensionner et articuler les lieux pour générer des qualités de vies et d’espaces

- ECRITURE ARCHITECTURALE :
o Comment, par l’usage de la matière et de la construction, développer une expression sensible, des atmosphères.
o Comment dessiner avec finesse et précision les façades intérieures et extérieures

- COMMUNICATION, QUALITE DES DOCUMENTS :
- Rigueur et respect des codes de représentation
- Qualité expressive des documents graphiques
- Qualité d’exécution et d’expression des maquettes
- Clarté de la présentation (dessinée, écrite, racontée)

SYNTHESE : comment incarner le projet par ses modes d’implantation, fonctionnels, expressifs, constructifs pour générer une
synthèse cohérente. Comment prendre position au travers d’une réponse architecturale adéquate : analyse, réflexions, discours.


3
B. LE SITE

(Voir plan et documents en annexe)

Le site est fictif, il est un “collage” de paysages et d'accidents, inspirés de contextes concrets.

Il est constitué d’une nouvelle rue sans fin, orientée nord-sud, avec un nouveau parcellaire traversant ces paysages contrastés.
Cette configuration n'a pas de “valeur morale”. Elle n’est ni bonne ni mauvaise.
Elle propose pragmatiquement les mêmes dispositions à chacun : un accès, un terrain, un gabarit, un jardin et un paysage à l’arrière.
(Quand rien n'est dessiné sur le plan, il s’agit de champs ou de prairies).
Un règlement d'urbanisme a été conçu pour assurer une cohérence dans les implantations.
Il y a 180 parcelles.

La rue fait 7 mètres de large.
Il n'y a pas de trottoir car les gens ici roulent doucement et tous dans le même sens (il s’agit d’un sens unique). La route est minérale.
Les corniches des maisons sont fixées à 11m de haut et se font face. La proportion est presque urbaine et entre les maisons, on
perçoit toujours de magnifiques paysages. La rue est donc un espace public où l'on peut facilement se promener pour aller plus loin
ou simplement rendre visite à son voisin.

Conditions climatiques : le climat est tempéré avec des saisons très affirmées avec un dérèglement climatique.

10 SEQUENCES :

1) la lagune :

La rue traverse une lagune qui rappelle les lagunes de Venise
• L’eau n'est pas potable car il s'agit d'eau de mer
• La rue forme un pont sur pilotis en béton, le tablier est de 80 cm d’épaisseur, l’entraxe des pilotis est de 5 m, le niveau du plan d'eau est
2 m plus bas que la route.
• Des voiliers peuvent accoster d'un côté mais il leur est impossible de passer sous la rue. Seuls peuvent passer des canoës sous le tablier
de la route.
• Les berges sont sauvages, avec des plantes lacustres et des rochers
• Une île émerge
• Le niveau de l'eau est soumis aux marées, et peut donc monter.
• En son angle, on retrouve une copie des pylônes du temple d’Edfou (Egypte). Un ancien mausolée pour un aristocrate excentrique.

2) les prairies :

La rue traverse des prairies
• Tout est y très plat et vert quand il pleut. Des buffles broutent paisiblement et produisent un lait très spécifique pour un fromage à la
saveur unique.
• Les prairies sont délimitées par des fosses de drainage, bordées de joncs.
• Quelques peupliers sauvages

3) le château de Moulinsart :

La rue traverse le parc à la française devant le château de Moulinsart, qui se trouve en très mauvais état.
• Le château est habité par les descendants de la famille Hergé. La fondation y a son siège ainsi qu'un musée.
• Le parc symétrique est composé de parterres fleuris, de buis taillés, d'un étang avec une fontaine, de chemins en dolomie, et de bancs
moulurés en calcaire.
• Le parc est bordé de grands tilleuls bicentenaires de 24 m de haut.

4) les tombes celtiques et autres accidents

La rue traverse un paysage plat comme une lande avec quelques rochers graniteux et des modifications artificielles de terrain :
• Un ravin avec des arbres (ancienne mine de sable)
• Des tumulus celtiques (tombes composées de talus sphériques) qu'on ne peut pas dénaturer
• Des remblais
• Des roches graniteuses
• Des tilleuls et des chênes (max 25 m de haut)
• Il y a souvent du brouillard et des légendes


4
5) le grand étang

La rue contourne un étang d’Ixelles
• L’étang est un peu en contre-bas, avec des carpes, des canards et des pêcheurs le WE.
• Il est bordé par des flancs en pelouse et un chemin au niveau de la route en dolomie.
• Les arbres sont des saules pleureurs
• Une ancienne usine en brique avec sa servitude donne sur la rue. La toiture est en sheds industriels.
• L’usine est désaffectée mais accueille régulièrement des activités avant-gardiste temporaires.

6) la vallée

La rue traverse une vallée
• La vallée est encaissée, il est possible d'y faire des terrasses et d'architecturer le paysage
• Le creux de la vallée est traversé par un canal (l’eau y est propre) avec un Ravel de 1.5 m
• De nombreux arbres fruitiers profitent de l’ensoleillement optimal du flanc sud

7) la grande rue historique

La rue est traversée par une route historique empruntée en haute saison par des pèlerins venus du monde entier.
• Cette nationale est similaire a la Via romaine
• Elle est bordée d’un temple romain et d’une vieille tour de guet qui ressemble à la tour de Bologne
• Les murs de clôture sont des anciennes murailles romaines en ruine d’une hauteur de 3m

8) la forêt classée

La rue longe une forêt classée, ainsi qu’une rivière bucolique
• La forêt est composée de très vieux arbres, des chênes et des hêtres d'une hauteur exceptionnelle
• Il est formellement interdit d'abattre ou de déplacer ces arbres.
• La forêt se meurt dans une prairie humide et grasse avec des saules nains taillés et une rivière paresseuse.
• Un vieille forteresse, copie du château « Claypotts Castle » (Scotland), émerge des arbres

9) la rivière encaissée

La rue traverse une rivière
• La déclivité augmentant, la rivière devient nerveuse et tumultueuse, pour se jeter plus loin en cascade
• Le lit de la rivière est rocheux avec de grands galets
• L’eau est claire et froide
• Il est impossible de modifier le cours de la rivière.
• La rue devient un pont avec une hauteur d'homme sous celle-ci

10) colline et vallée

La rue longe le flanc d’une colline rocheuse et une vallée
• Le flanc nord est humide et vert avec de la broussaille
• Les autres flancs sont secs et rocheux avec du blé sauvage
• Il y a une grande falaise rouge et plusieurs plus petites falaises
• Une clairière naturelle
• Le fond de la vallée est désertique

PS : les bouts de site

La rue se termine abruptement de part et d’autre.
• Rien n'est déterminé après
• Peut-on parler du “bout du monde” ?
• Ou une porte vers une autre paysage.

5
C. LE PROGRAMME

A priori une habitation

L’auteur de projet est libre de proposer son programme tant qu’il y a une composante d’habitation.

• l’habitation est conçue en s’inspirant des références
• c’est une habitation avec au minimum de 3 à 4 chambres qui peuvent avoir une petite ou très grande spécificité (activité professionnelle,
publique, économique, infrastructurelle)
• Le programme n'est pas défini en termes de surfaces ou de pièces mais en termes d'usages et de besoins
• on vit, on se repose, on lit, on se distrait, on se détend, dans une certaine quiétude, on écoute de la musique, on s’isole ...
• on cuisine, on mange,
• on s’ouvre sur le monde, on accueille, on reçoit, on s’amuse entre amis, parfois on fait du bruit dans le voisinage...
• la nuit, on dort, on rêve,
• on se lave, on nettoie sa maison, on lave son linge, et puis on range :
• quand il fait beau, on s’étend au dehors, pour manger, discuter, se détendre ou lire...
• pour rejoindre son logement, on se déplace : à pied, à vélo, en voiture
• On cultive son jardin, on fait des semis dans une serre, on élève des lapins ou des poules
• On récupère l’eau : grande citerne, bassin, etc.
• On se chauffe au bois (ou pellets) : prévoir une cheminée et stockage…
• On se déplace en véhicule « alternatif » (véhicule hybride, trottinettes, vélos…). Il faut donc prévoir un emplacement abrité intégré à
l’architecture sur le terrain de la construction, dans la limite de la profondeur bâtissable maximale (15m)

D. REGLEMENTATIONS D'URBANISME

1) volume de base : l x L x H = 15 x 5 X 11 m
• Terrain : 15 x 30m (sauf exceptions)
• Clôture mitoyenne : chacun gère son mitoyen sud. L’auteur de projet est libre sur sa composition (mur, clôture, haie, terrasse, etc. / H
max = 2,5 m) mais il reste attentif au bon voisinage, recevant lui-même la proposition de son voisin sur le mitoyen nord.
• Implantation du volume principal : au centre du terrain, à front de rue, libérant latéralement 5 m de part et d'autre de la construction
• Profondeur maximale : 15m
• Largeur du bâtiment à rue : 5 m, une flexibilité de 1.5m est tolérée de chaque côté.
• Recul de la façade par rapport à l'alignement à rue : interdit
• La hauteur maximale de 11m à front de rue se mesure à partir du milieu de la largeur de la parcelle
• La hauteur sous corniche de 11m doit être maintenue a rue.

2) variations de gabarit
• Les variations en hauteur arrière sont autorisées, mais restent attentives au bon voisinage.
• Typologie et matériaux de toiture : sans spécification

3) extension latérale supérieure ou inférieure au volume de base
• En largeur, ce type d’extension ne peut venir à moins de 1,9 m du mitoyen, ce qui lui permet de prendre des vues vers ce mitoyen, tout
en sauvegardant une certaine lumière chez le voisin
• Ce type d’extension sur toute hauteur du gabarit de base, n’est autorisée que sur un seul des deux côtés latéraux, afin de préserver au
moins une vue de l’autre côté vers le paysage arrière

4) extension latérale mitoyenne limitée au rez-de-chaussée
• Une extension en largeur jusqu’au mur mitoyen est autorisée mais uniquement sur le rez-de-chaussée
• Avec recul minimum sur la rue de 5 m (sauf cas 2 ci-dessous).
• Des prises de vues et de lumières sont strictement interdites dans ce mur mitoyen
• Hauteur maximale de l’extension : 4 m
• Cas 1: ce type d’extension est autorisé sur toute la longueur sur un seul des 2 côtés du volume principal (au choix)
• Cas 2 : ce type d’extension est autorisé sur les 2 côtés du volume principal sur 6m de profondeur maximum (avec recul de 5m sur la rue)

5) déplacement latéral de l'implantation
• Il est toléré de faire glisser latéralement l’ensemble du gabarit ainsi obtenu, sur une distance de 1.5 maximum, vers l’un ou l’autre
mitoyen.

6) Dérogations aux présentes règlementations :
• Possible avec une argumentation au service du paysage, de la collectivité et de la qualité
• Deux voisins peuvent choisir de construire deux bâtiments mitoyens
• Sous la responsabilité pédagogique du binôme d’enseignant.e.s

6
E. LA GRANDE MAQUETTE 2,14 m de large x 27,30 m de long

Attributions de parcelles : par tirage au sort

La grande maquette sera le lieu de visualisation de l'ensemble des projets.
Elle fera l’objet d'une exposition.
Tous les projets seront exposés dans le cadre de la grande rue comme un reflet d'une diversité.

Ps: les auteurs de projets déclarant forfait sont priés de réaliser leur socle, pour en assurer la continuité.

REALISATION : échelle 1/50 (2cm/m)

Le socle
• la grande maquette est constituée de l'addition de toute les parcelles
• chaque auteur de projet est responsable de son socle, à savoir un bout de la rue, son terrain et le paysage arrière. Les socles seront
solides et renforcés (pas de planche en bois)
• la hauteur moyenne du socle est de 30cm (15m en réalité). Celui-ci peut être composé de deux éléments, pour des raisons
d’encombrement.
• la surface horizontale supérieure du socle est dominante et en parfaite continuité avec les surfaces voisines.
• les surfaces verticales visibles des flancs latéraux de la grande maquette sont dominantes sur les tranches verticales cachées afin d'offrir
un plan parfaitement lisse.
• les courbes de niveaux sont représentées en plan avec une variation de hauteur de 20cm réels (4mm au 1/50) Les déclivités seront
réalisées par superposition soigneuse de couches de carton gris en maquette. Du moment que la logique des pentes soient respectées
(point minimale et maximale), les courbes peuvent être recalculées et dessinées afin d’assurer un dénivelé doux.
• matériaux : carton gris
• exécution : très soigneuse, légère, solide et transportable.
• Les aménagements communs d’une séquence doivent être homogènes entre étudiant.e.s.


L’édifice contextuel
• matériaux : carton gris
• exécution : très soigneuse, légère et solide selon plan et 3D

Les arbres
• matériaux : carton blanc et gris, branche naturelle ou tige peinte en blanc
• exécution : expressive, les dimensions seront fidèles à la taille réelle. Les feuillages seront composés de surfaces de carton fin coupé
selon les frondaisons des espèces et embrochées sur la tige. Pas de papier chiffonné.

Le projet
• l'extérieur du projet :
- Pour la maquette : tous matériaux entre le blanc, gris (texturé, lisse etc.) avec des possibilités de teintes pastels.
- Cette unité dans la maquette doit être le reflet d’une volonté d’homogénéiser l’ensemble par la seule couleur (gamme de
blancs, beiges, gris, pastels). Le choix de matières et de systèmes constructifs de maquettes reste libre.
- Les textures, mise en œuvre et couleurs des matériaux seront exprimés dans les dessins, par le rendu graphique
- Fenêtres avec division de châssis
- Les aménagements extérieurs sont représentés

• l'intérieur du projet :
- Les matériaux sont laissés au libre choix de l'auteur de projet.





F. REFERENCES: cf Annexes

G. PLANNING: cf Annexes

7
8
-"*__"*"
§{[V{w
----§
!
:È;
I
I
t
t :\

:r(§
I "4':'
,
-&#,
i
ïâ
it
?
_"__*"___*
-"__q_"%_,
id_
'oà§\4
.F $CIr.§18§
I t
>L t
i
q
,
t t
i
/'
.t
I
*'
l§Y[ {0 ft€ 'lesa
ll,{fl1 0À +
.\
!
:l-,
R --:r'\.'.
* d
§ ô#*
È\
I
/ R ,(
T""
-r/i' \
\
È
//."
ltlruvd

Vous aimerez peut-être aussi