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MEMOIRE
Sous la direction de :
Soutenu le : 14/07/2021
2020/2021
Dédicace
Avec l’expression de ma reconnaissance, je dédie ce modeste travail à
ceux qui, quels que soient les termes embarrassés, je n’arriverais
jamais à leur exprimer mon amour sincère,
A la femme qui a souffert sans me laisser souffrir, qui n’a jamais dit
non et n’a épargné aucun pour me rendre heureuse : mon adorable
mère, Aïcha.
A ma grande- mère, mes oncles et mes tantes. Que Dieu leur donne une
longue et joyeuse vie.
A toutes mes cousines, les voisins et les amis que j’ai connu jusqu’à
maintenant. Merci pour leurs amours et leurs encouragements.
Je leurs dédie ce projet qui est le fruit de mes efforts durant toutes les
années de mon parcours éducatif.
LOUAAR Sara
Dédicace
C’est avec une très grande émotion et un immense plaisir que je dédie
ce modeste travail :
A ceux qui sont la source de mon inspiration et mon courage afin que
je puisse accomplir toute mes années d’étude.
HADJADJ Houda
Remerciements
Nous remercions en premier lieu ALLAH le tout puissant de nous avoir illuminé et
ouvert les portes de savoir, et de nous avoir donné la volonté et le courage et la
patience pour faire ce modeste travail.
Nos plus grands remerciements vont aussi à notre professeur et notre encadreur Dr.
ABABSA Zine El Abidine pour son aide, ses judicieux conseils toute au long de
notre parcours universitaire, ses orientations et ses disponibilités.
Profonde reconnaissance avec le remerciement les plus respectueux à notre co-
encadreur Mr. YAZID Abdelaziz le responsable des investissements de l’entreprise
SAIDAL- Constantine1, pour nous avoir suivi et consacré son temps précieux à
l’élaboration de ce mémoire et pour sa patience, ses disponibilités et surtout ses
judicieux conseils.
Notre sincère considération et remerciements sont également exprimés aux membres
du jury :
Pr. GHERRAF Noureddine pour nous avoir fait l’honneur et le plaisir
De présider ce jury.
Mme. SAOULI Saliha d’avoir acceptée de consacrer leur temps
Pour examiner et juger ce travail.
Nous tenons à remercier tout le personnel du groupe SAIDAL- Constantine 1 : toute
l'équipe de production en tête : Hicham, Imad et Soufiane.
Et toute l'équipe de laboratoire physico-chimique et microbiologique en tête :
AGUIS Hadjer, Zakaria et Toufik.
Nous tenons à remercier également tous nos enseignants de la faculté des sciences de
la matière-Université de L’arbi BEN M’HIDI- Oum El Bouaghi, durant notre cycle
d’étude.
Ainsi à toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce
travail.
Sommaire
SOMMAIRE
Sommaire
Introduction générale…………………………………………………………………..1
PARTIE THEORIQUE
Préambule …………………………………………………………………………….4
I. Évolution de l’industrie pharmaceutique en Algérie………………………………...4
Ⅱ. Présentation du groupe SAIDAL …………………………………………………..5
II.1. Historique ………………………………………………………………………...5
Ⅱ.2. Organisation ……………………………………………………………………...6
A/ Les Sites de Production …………………………………………………………….6
B/ Les centres de distribution……………………………………………………… ….6
Ⅱ.3. Présentation de l’unité de Constantine 1………………………………………….7
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉ SUR LE MÉDICAMENT
Ⅰ.1. Le médicament…………………………………………………………………….9
Ⅰ.2. Composition d’un médicament……………………………………………………9
Ⅰ.2.1. Le principe actif…………………………………………………………………9
Ⅰ.2.2. L’excipient……………………………………………………………………..12
Ⅰ.3. Classification des Médicaments………………………………………………….14
Ⅰ.4. Les types des médicaments………………………………………………………14
Ⅰ.4.1. Médicament princeps…………………………………………………………..14
Ⅰ.4.2. Médicament générique…………………………………………………………15
Ⅰ.4.3. La différence entre le princeps et le générique…………………………………15
Ⅰ.5. Les voies d’administration des médicaments……………………………………..15
Ⅰ.5.1. La voie orale ou buccale (per os) ………………………………………………15
Ⅰ.5.2. La voie parentérale ou voie injectable………………………………………….16
Ⅰ.5.3. Les voies transmuqueuses………………………………………………………16
Ⅰ.5.4. La voie pulmonaire……………………………………………………………..16
Ⅰ.5.5. Les voies cutanée et percutanée………………………………………………..16
Ⅰ.6. Le devenir des médicaments dans l’organisme…………………………………..17
Ⅰ.6.1. L’absorption……………………………………………………………………17
Ⅰ.6.2. La distribution………………………………………………………………….17
SOMMAIRE
Ⅰ.6.3. Le métabolisme………………………………………………………………...17
Ⅰ.6.4. L’élimination…………………………………………………………………..17
Ⅰ.7. Les formes pharmaceutiques des médicaments………………………………….18
Ⅰ.7.1. Les formes solides ……………………………………………………………..18
Ⅰ.7.2. Les formes semi- solides (pâteuses) ……………………………………………19
Ⅰ.7.3. Les formes liquides……………………………………………………………..19
Ⅰ.8. Procédé de fabrication d’un sirop…………………………………………………21
Ⅰ.8.1. Introduction…………………………………………………………………….21
Ⅰ.8.2. Les étapes de fabrication d’un sirop……………………………………………22
a. La réception de la MP et les AC……………………………………………………22
b. Ordonnancement…………………………………………………………………...24
c. La production……………………………………………………………………....24
c.1. La pesée…………………………………………………………………………24
c.2. Formulation (préparation du mélange) ………………………………………….25
c.3. Filtration………………………………………………………………………....25
c.4. Remplissage……………………………………………………………………..25
c.5. Conditionnement………………………………………………………………...25
c.5.1. Définition………………………………………………………………… …...25
c.5.2. Types de conditionnement……………………………………………………..26
c.5.3. Les articles de conditionnement……………………………………………….26
c.5.4. Les étapes de conditionnement………………………………………………..26
CHAPITRE II : LE CONTRÔLE DE QUALITÉ
Ⅱ.1. La qualité………………………………………………………………………..29
Ⅱ.2. La qualité pharmaceutique………………………………………………………29
Ⅱ.2.1. Définition……………………………………………………………………...29
Ⅱ.2.2. Le bût de la qualité pharmaceutique…………………………………………..29
Ⅱ.3. Le contrôle de qualité des médicaments (CQ) …………………………………29
Ⅱ.3.1. Définition……………………………………………………………………...29
Ⅱ.3.2. Le bût de contrôle qualité……………………………………………………..30
Ⅱ.3.3. Les types de contrôle qualité…………………………………………… …….30
SOMMAIRE
Ⅱ.4. L’assurance qualité (AQ) ……………………………………………………….31
Ⅱ.5. Les stratégies de contrôle qualité………………………………………………..31
Ⅱ.6. Les bonnes pratiques de fabrication (BPF) ……………………………………...31
Ⅱ.6.1. Définition……………………………………………………………………...31
Ⅱ.6.2. Les objectifs des bonnes pratiques de fabrication……………………………..32
Ⅱ.7. Les bonnes pratiques de laboratoire (BPL) ……………………………………..32
Ⅱ.7.1. Définition……………………………………………………………………...32
Ⅱ.7.2. Processus des inspections bonnes pratiques de laboratoires…………………..32
Ⅱ.8. Les références de la qualité des médicaments……………………………………32
Ⅱ.8.1. La pharmacopée européenne (Ph. Eur) ………………………………………..32
Ⅱ.8.2. L’autorisation de la mise sur le marché (AMM)………………………………33
PARTIE PRATIQUE
CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODES
I.1. Fiche technique du produit……………………………………………………….36
I.1.1. Présentation du SULPUREN® 0,5% ………………………………………….36
Ⅰ.1.2. Composition …………………………………………………………………...36
I.2. Procédé de fabrication du SULPUREN® 0,5% …………………………………42
I.2.1. La vérification …………………………………………………………………42
I.2.2. La préparation du SULPUREN………………………………………………...42
I.2.3. La filtration …………………………………………………………………….45
I.2.4. Le conditionnement…………………………………………………………….45
Ⅰ.3. Le contrôle de qualité ……………………………………………………………48
I.3.1. Matériels et méthodes…………………………………………………………..48
I.3.1.1. Analyses qualitatives pour l’identification des matières premières………….48
A. Les analyses physico-chimiques et microbiologiques de l’eau purifiée…………..48
B. Les analyses physico-chimiques du principe actif (Sulpiride) et de quelques
excipients …………………………………………………………………………….52
B.1. Les analyses physico-chimiques de principe actif (Sulpiride) …………………..52
B.2. Les analyses physico-chimiques des excipients, Parabène de méthyle (Nipagine®)
Parabène de propyle (Nipasol®), et l’acide sorbique ………………………………..55
SOMMAIRE
I.3.1.2. Contrôles physico- chimiques et microbiologiques du produit fini (SULUREN
0,5%) …………………………………………………………………………………57
I.3.1.2.1. Contrôles physico-chimiques du produit fini………………………………57
I.3.1.2.2. Contrôles microbiologiques du produit fini………………………………...62
CHAPITRE Ⅱ : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
II.1. Introduction……………………………………………………………………...68
II.2. Résultats d’analyses qualitatives pour l’identification des matières premières …68
II.2.1. Résultats d’analyses physico-chimiques et microbiologiques de l'eau purifiée..68
II.2.2. Résultats d’analyses physico-chimiques du principe actif (Sulpiride) et de
quelques excipients…………………………………………………………………...69
A. L’interprétation des résultats d’identification du PA par spectrophotométrie
d’absorption dans IR………………………………………………………………….69
B. Résultats d’identification des excipients par IR…………………………………..72
II.3. Résultats d’analyses physico-chimiques et microbiologique du produit fini «
SULPEREN® 0,5% » ……………………………………………………………….79
II.3.1. Résultats des paramètres physico-chimiques et organoleptiques du produit
fini……………………………………………………………………………………79
II.3.2. Résultats d’identification et dosage du principe actif Sulpiride par UV/Vis dans
le produit fini…………………………………………………………………………79
II.3.3. Résultats du dosage des excipients par HPLC dans le produit fini……………82
II.4. Les résultats d’analyses microbiologiques du produit fini………………………85
II.5. Conclusion………………………………………………………………………86
Conclusion générale………………………………………………………………… 88
Références bibliographiques
Résumé
Abstract
ملخص
Annexes
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES ABREVIATIONS
Liste des abréviations :
PCA : Pharmacie Centrale Algérienne.
SNIC : Société Nationale des Industries Chimiques.
Exp : Exemple.
PA : Principe Actif.
pH : Potentiel d’Hydrogène.
ADN : Acide Désoxyribonucléique.
DCI : Dénomination International Commune.
OMS : Organisation Mondiale de la Santé.
IV : Intra-Veineuse.
IM : Intra- Musculaire.
SC : Sous- Cutanée.
ORL : Oto- Rhino- Laryngologie.
MP : Matière Première.
AC : Article de Conditionnement.
BPF : Bonnes Pratiques de Fabrication.
BPL : Bonnes Pratiques de Laboratoire.
CIP : Contrôle In Process.
ISO : International Organisation for Standardisation.
AFNOR : Association Française de Normalisation.
CQ : Contrôle de Qualité.
HPLC: High Performance Liquid Chromatography.
AQ : Assurance Qualité.
ICH: International Council for Harmonisation of Technical Requirements for
Pharmaceuticals for Human Use.
Ph. Eur : Pharmacopée Européenne.
AMM : Autorisation de la Mise sur le Marché.
CTD : Common Technical Document.
°C : Degré Celsius.
μm : Micromètre.
Q.S.P : Quantité Suffisante Pour.
SNC : Système Nerveux Centrale.
DDF : Date de Fabrication.
DDP : Date de Péremption.
M : Molaire.
LISTE DES ABREVIATIONS
SCR : Substance Chimique de Référence.
N : Normalité.
nm : nanomètre.
UFC : Unité Formant colonie.
μS : Micro-Semence.
LISTE DES FIGURES
LISTE DES FIGURES
Introduction générale :
Avant, les remèdes utilisés par l’être humain étaient les plantes, les minéraux ou les
glandes animales. Ces substances naturelles avec l’apparition des maladies graves sont
devenues inefficaces ce qui a poussé les différents spécialistes de plusieurs domaines
(chimistes, économiciens, botanistes, des informaticiens, médecins, etc) à se collaborer
pour créer la recherche et le développement, Ce qui a favorisé l’évolution de nouveaux
médicaments d’origine, de formes et de spécificités différentes.
Tout dossier doit être déposé auprès de l’un des différents organismes
internationaux habilités à affranchir l’AMM (autorisation de mise sur le marché), afin
de pouvoir commercialiser le médicament.
Ces dernières étapes font l’objet d’un dépôt de brevet valable pendant 20 ans pour
protéger l’innovation liée à ces molécules.
1
INTRODUCTION GÉNÉRALE
En Algérie, l’industrie pharmaceutique est une branche particulièrement sensible de
l’économie. Elle connait actuellement de profondes évolutions. On considère que le
premier fabricant « SAIDAL » a conquis le marché algérien par ses médicaments de
différentes formes pharmaceutiques (solide, semi-solide et liquide).
Dans ce contexte, l’objectif de ce travail est consisté sur le suivi des différentes
étapes de fabrication d’un sirop à usage médical « SULPUREN ® 0,5% », avec les tests
de contrôle de qualité physico-chimique et microbiologique qui assure la conformité de
ce produit.
La partie théorique consiste à une étude bibliographique, elle comporte deux chapitres :
Chapitre Ⅰ : Présente une fiche technique sur le sirop « SULPUREN® 0,5% », leur
composition, le procédé de leur fabrication, et les différents matériels et méthodes
nécessaires utilisées pour le contrôle de qualité.
2
PARTIE THÉORIQUE
PRÉAMBULE :
ÉVOLUTION DE L’INDUSTRIE
PHARMACEUTIQUE EN
ALGERIE ET PRESENTATION
DU GROUPE SAIDAL
Évolution de l’industrie pharmaceutique en Algérie et présentation du
groupe SAIDAL
Préambule :
I. Évolution de l’industrie pharmaceutique en Algérie :
L’industrie pharmaceutique est dans le monde entier, un élément important des systèmes
de santé. Elle comprend de nombreux services et entreprises, publics ou privés, qui découvrent,
mettent au point, fabriquent et commercialisent des médicaments au service de la santé humaine
et animale.
Comme toutes les entreprises industrielles importantes qui existent de la part du monde,
SAIDAL a connu plusieurs restructurations pendant son existence. Ces transformations
multiples ont été décidées par le centre, et ont donné lieu à des modes d’organisation de
l’entreprise correspondant au modèle adéquat du moment [4].
4
Évolution de l’industrie Pharmaceutique en Algérie et Présentation du
groupe SAIDAL
II. Présentation du groupe SAIDAL :
SAIDAL est l’une des plus grandes entreprises Algériennes par action avec un
capital de 2.500.000 DA, sa mission principale est de développer, produire et
commercialiser des produits pharmaceutiques à usage humain et vétérinaire. Le groupe
SAIDAL a pour objectif stratégique de consolider sa position de leader dans la
production des médicaments génériques et de contribuer, ce faisant, à la concrétisation
de la politique nationale du médicament mise en œuvre par les pouvoirs publics.
5
Évolution de l’industrie Pharmaceutique en Algérie et Présentation du
groupe SAIDAL
II.2. Organisation :
Le groupe SAIDAL se présente par ses entités centrales de gestion, d’un centre de
recherche et de développement, d’une direction marketing et information médicale,
plusieurs unités de production, et trois centres de distribution (commercialisation).
6
Évolution de l’industrie Pharmaceutique en Algérie et Présentation du
groupe SAIDAL
• Centre de Distribution Est :
Crée en 1999 à Batna, ce centre assure la commercialisation des produits SAIDAL dans
la région de l’Est.
• Centre de Distribution Ouest :
Crée en 2000 à Oran afin d’assurer une meilleure distribution dans la région de l’Ouest.
7
CHAPITRE Ⅰ :
GÉNÉRALITÉS SUR LE
MÉDICAMENT
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE MÉDICAMENT
« On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des
propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que
toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l’Homme ou chez l’animal ou
pouvant être administrée en vue d’établir un diagnostic médical ou de restauré, corriger ou
modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique,
immunologiques ou métaboliques » [1].
Un médicament comprend une partie responsable de ses effets sur l’organisme humain qui est
le principe actif, et une partie inactive faite d’un ou plusieurs excipients [2].
• Origines naturelles :
1-Origine végétale :
La plupart des espèces végétales qui poussent dans le monde entier possèdent des vertus
thérapeutiques, car elles contiennent des principes actifs. On les utilise notamment en
phytothérapie [3].
La phytothérapie : Désigne le traitement thérapeutique fondé sur les extraits de plantes et les
principes actifs naturels, dans le but de guérir, soulager ou prévenir une maladie [3].
On distingue 3 principaux modes d’utilisation des végétaux en thérapie :
• Plantes entières ou parties de plantes : Ayant subi le minimum de manipulation et de
transformation avant utilisation, exp : Menthe.
• Préparations à bases de plantes : Produits obtenue en traitant les plantes de façon à réunir
les constituants actifs sous un volume réduit de liquide (solvant).
9
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE MÉDICAMENT
• Substances chimiques pures isolées des plantes : Obtenues par extraction et purification,
exp : Morphine [4].
2-Origine animale :
L’administration médicamenteuse de substances provenant de l’organisme animal appelée
« L’organothérapie ou L’opothérapie » est aussi ancienne, elle est utilisée pour traiter des
insuffisances physiologiques.
Exemples :
• Foie pour traiter les anémies ;
• Moelle osseuse fraîche pour les asthénies [5].
3-Origine microbiologique :
La microbiologie est un domaine des sciences appliquées qui a pour objet l’étude des
microorganismes et les activités qui les caractérisent.
Voici quelques exemples de micro-organismes :
• Les levures
• Les bactéries
• Les virus
Parmi les produits élaborés par les microorganismes cultivés en milieu liquide :
• Pénicilline : Antibiotique.
• Streptomycine : Pour le traitement de la tuberculose.
• Chloramphénicol : Pour le traitement des infections urinaires.
• Ciclosporine : Immunodépresseur isolé en 1970 et utilisé depuis 1983 lors de greffes
pour éviter un rejet chez le receveur [5].
4-Origine minérale :
10
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE MÉDICAMENT
• Origine synthétique :
C’est la principale source de production des médicaments modernes.
1-Hémisynthèse :
Une hémisynthèse est la synthèse chimique d’une molécule réalisée à partir de composés
naturels possédant déjà une partie de la molécule visée que l’on modifié pour améliorer ses
performances thérapeutiques, exp : certaines pénicillines [4].
2- Synthèse totale :
L’obtention par synthèse totale d’un principe actif naturel est envisagée dans un des cas
suivants :
• Origine biotechnologique :
11
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE MÉDICAMENT
• Propriétés chimiques :
Modification du pH, Teneur en principe actif, Taux des conservateurs, Taux de produits
de dégradations.
Les propriétés chimiques sont essentielles pour l’étude de la stabilité : il faut savoir
comment le principe actif résiste aux variations de température et de l’humidité et quelle peut
être l’influence sur lui de l’oxygène de l’air et de la lumière. Il faut s’efforcer de connaitre les
produits de dégradation afin de pouvoir les identifier après les épreuves de stabilité du
médicament terminé [7].
D/ Les formes de principe actif :
Le principe actif peut exister sous plusieurs formes cristallines ou sous la forme de
dérivés tels que sels, hydrates… Le choix se fait en fonction du mode d’administration et de
considérations de stabilité, de solubilité et de biodisponibilité [7].
I.2.2. L’excipient :
A/ Définition :
La pharmacopée européenne définit un excipient comme : « Tout composant autre que
le(s) principe(s) actif(s), qui est présent dans un médicament ou utilisé pour sa fabrication. »
La fonction d’un excipient est de servir un vecteur aux principe(s) actif(s) ou d’entrer
dans la composition de vecteur, contribuant ainsi à certaines propriétés de produits telles que la
stabilité, le profile biopharmaceutique, l’aspect et l’acceptabilité pour le patient, la facilité de
fabrication [7].
Les excipients sont classés selon leurs fonctions en [8] [9] :
• Diluants : Poudres généralement inertes, ils jouent un rôle de remplissage lorsque la quantité
de principe actif est insuffisante pour obtenir la masse voulue.
Exemple : Les sucres (lactose, mannitol, saccharose), les sels (phosphate dicalcique,
tricalcique, sulfate de calcium, carbonate de calcium, etc.).
• Lubrifiants : Ils sont un triple rôle :
Pouvoir glissant, pouvoir antiadhérent, pouvoir anti friction.
Exemple : Stéarate de magnésium, l’acide stéarique, la paraffine solide.
• Agglutinants ou liants : Leurs rôle est de lier entres-elles les particules qui ne peuvent pas
l’être sous la seule action de la pression.
Exemple : Gomme arabique, gélatine, sorbitol en solution, etc.
• Substances tampons : Ont pour rôle de protéger les principes actifs contre les variations de
pH au cours de la conservation.
Exemple : Le citrate ou phosphate de calcium.
12
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE MÉDICAMENT
13
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE MÉDICAMENT
14
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE MÉDICAMENT
molécule active, et qui prend ensuite la nomination autre que princeps, « médicament générique
» [12].
I.4.2. Médicament générique :
Un médicament « générique » peut être défini comme : « La copie d’un médicament
original, dont la production et la commercialisation sont rendues possibles par l’expiration de
la protection conférée par le brevet couvrant le principe actif original, le médicament générique
est fabriqué par un laboratoire pharmaceutique agréé par les pouvoirs publics. Il doit répondre
aux mêmes critères de qualité, efficacité et sécurité que le produit de référence et il fait l’objet
de contrôle identiques par l’agence du médicament du pays concerné. Le générique n’est pas
nécessairement copie conforme du princeps en termes de forme, excipient, couleur ou taille »
[14].
I.4.3. La différence entre le princeps et le générique :
La principale différence qui existe entre les médicaments génériques et les princeps est
d’ordre budgétaire. En effet, les princeps coûtent plus cher car, pour les mettre au point, des
recherches, des études et des essais cliniques extrêmement onéreux ont dû être mis en place.
Inversement, les médicaments génériques sont bien meilleur marché car après 10 à 15 ans
d'exploitation du princeps par un laboratoire, le brevet devient public. Les autres laboratoires
peuvent donc à leur tour le produire sous forme de médicament générique et ainsi faire jouer la
concurrence afin de baisser les prix. Cela faire des économies aux patients et aux organismes
de santé publique [15].
15
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE MÉDICAMENT
Cette voie est utilisée pour faire absorber les gaz (oxygène, chloroforme, éther, etc…).
On peut administrés un grand nombre de médicaments grâce aux aérosols, qui sont des
brouillards de fines particules médicamenteuses. Les aérosols sont administrés sous forme de
sprays, par des nébuliseurs ou encore par des inhalateurs dans le cas de poudre sèche [17].
16
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE MÉDICAMENT
17
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE MÉDICAMENT
Les principales voies d’élimination sont l’élimination rénale (urine) et l’élimination hépatique
(la bile) [3].
A/ L’élimination rénale :
Les reins sont les principaux organes d’élimination de l’organisme et la plupart des
molécules sont éliminées dans les urines, soit sous formes inchangée, soit sous forme de
produits de dégradation.
B/ L’élimination hépatique :
Le foie, est le principal organe de métabolisation, est également impliqué dans
l’élimination de certains médicaments. En effet, après une administration par voie orale, les
médicaments absorbés par le tube digestif circulent par la veine porte en direction du foie, où
ils peuvent être métabolisés. Soit, ils rejoignent la circulation générale, soit ils sont excrétés
dans la bile, pour être éliminés dans les selles.
I.7.Les formes pharmaceutiques des médicaments :
On appelle « formes pharmaceutiques » ou « formes galéniques », les présentations
pratiques des médicaments qui permettent leur administration. La nature de ces formes dépend
de la voie d’administration possible ou choisie, mais plusieurs formes sont utilisables par la
même voie. Un principe actif (un médicament) peut être présenté sous diverses formes [18].
Voies Formes principales
Orale Comprimés, gélules, solutions ou suspensions aqueuses.
Parentéral Solutions aqueuses.
Rectale Suppositoires.
Vaginale Comprimés, solutions aqueuses.
Ophtalmique Solutions aqueuses.
ORL Solutions aqueuses pulvérisés ou non.
Percutanée Pommades et solutions.
Tableau 1 : Les formes galéniques les plus courantes [7].
I.7.1. Les formes solides :
Les formes solides constituent 55% des médicaments, leur principal avantage est la
conservation du principe actif est le meilleur possible dans les produits secs. Parmi ces formes
on distingue :
▪ Les gélules.
▪ Les comprimés ;
✓ Les comprimés enrobés ;
✓ Les comprimés non enrobés ;
✓ Les comprimés effervescents ;
✓ Les comprimés solubles (dispersibles) ;
18
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE MÉDICAMENT
✓ Les comprimés gastro- résistants ;
✓ Les comprimés à libération prolongée ;
✓ Les comprimés à utiliser dans la cavité buccale [7].
▪ Les sachets.
▪ Les granulés.
▪ Les capsules molles.
I.7.2.Les formes semi- solides (pâteuses) :
Ce sont des préparations de consistance semi- solide ou pâteuse destinées à être
appliquées sur la peau ou certaines muqueuses afin d’exercer une action locale ou
transdermique [7].
Classification des préparations semi- solides pour application cutanée :
▪ Les pommade.
On distingue trois types :
✓ Pommades hydrophobes ;
✓ Pommades hydrophiles ;
✓ Pommades absorbant l’eau.
▪ Les crèmes.
▪ Les gels.
▪ Les pâtes [7].
I.7.3.Les formes liquides :
A/ Définition :
Les formes pharmaceutiques liquides pour usage orale sont habituellement des solutions,
émulsions ou suspensions contenant un ou plusieurs principes actifs dans un véhicule approprié.
Les liquides pour usage orale sont le plus souvent édulcorées et destinés à être avalés.
On distingue d’une part celles qui sont préparés à l’avance, et celles qui sont préparés au
moment de l’emploi, d’autre part celles qui sont délivrées en dose unitaires (formes divisées),
et celles qui le sont en récipients multidoses (formes à diviser, en gouttes ou cuillères). Elles
sont conditionnées en récipients multi doses ou uni doses, et peuvent contenir des conservateurs
anti microbiens appropriés, des anti- oxygènes et d’autre substances auxiliaires telles que, des
substances épaississantes, des aromatisants, des édulcorants, et des matières colorantes
autorisées [19].
B/ Les avantages et les inconvénients des formes liquides :
a) Les avantages :
▪ Plus facile à avaler que les comprimés ou les gélules ;
▪ Adapté aux enfants ;
19
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE MÉDICAMENT
▪ Le principe actif est plus rapidement libéré que dans le cas des formes solides car les liquides
n’ont pas besoin de se déliter ou de se dissoudre ;
▪ Leur couleur, odeur et goût rend les formes liquides plus acceptable par les malades
(enfants).
b) Inconvénients :
▪ Les préparations liquides sont des préparations nécessitant un conditionnement
encombrant et souvent fragile et lourd ;
▪ Elle nécessite l’utilisation de conservateurs pour éviter la prolifération de microorganismes;
▪ Certaine préparation ne peut être conservé que pour une courte durée [19].
C/ Les différentes formes liquides :
a) Les solutions buvables :
Les solutions buvables sont des préparations liquides homogènes, obtenue par
dissolution d’une ou de plusieurs substances médicamenteuses dans un solvant approprie. Elles
sont présentées soit en ampoule (forme unitaire), soit en flacon (forme multidose). Dans ce cas-
là, peut être joint un système de mesure : compte-gouttes, seringue- doseuse, cuillère à mesure,
etc [16].
b) Les suspensions et les émulsions :
Sont des préparations aqueuses, à quelque exception près (huiles voire alcool), elles sont
souvent à préparer par le malade à partir de poudres, sachets ou comprimés.
b.1) La forme suspension :
Est un système à 2 phase constitué par la dispersion d’une poudre insoluble dans un
liquide. Cette présentation peut être à reconstituer au moment de l’utilisation.
b.2) La forme émulsion :
Correspond à un mélange de 2 liquides non miscibles (type huile/eau) dont l’un est
finement divisé en gouttelettes dans l’autre. La stabilité du mélange est due à la présence
d’agent émulsionnants [16].
c) Les tisanes :
Constituent la forme habituelle d’utilisation des plantes en phytothérapie ; elles sont
préparées et édulcorées extemporanément (elle ne se conserve pas) à partir d’eau potable par
macération, infusion, digestion ou décoction [18].
d) Les sirops (l’objet de notre thème) :
d.1) Définition :
Selon la pharmacopée européenne, un sirop « est une forme galénique liquide qui contient
au moins un principe actif administré par voie orale » [8].
20
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE MÉDICAMENT
Les sirops sont des préparations aqueuses sucrées et de consistance visqueuse. Ils sont
généralement préparés avec du saccharose, à une concentration voisine de 65 %.
Ce n’est qu’à partir de la concentration de 45 % qu’une solution de saccharose est appelée
sirop. Les sirops peuvent contenir un ou plusieurs principes actifs et aussi des substances
auxiliaires telles que colorants, aromatisants et agents antimicrobiens.
Pour la conservation, il est conseillé de mettre les sirops en flacons bien bouchés dans des
endroits frais [7].
d.2) Les avantages et les inconvénients des sirops :
✓ Les avantages :
▪ Formes multidoses homogènes ;
▪ Concentration déterminée ;
▪ Principes actifs mieux tolérés (en raison de leur dilution), mieux absorbés et actifs plus
rapidement ;
▪ Saveur agréable et bonne acceptabilité, en particulier par les enfants.
✓ Inconvénients :
▪ Altération rapide, car ils sont en solution ;
▪ Conditionnement particulier qui peut être encombrant, lourd et fragile ;
▪ Précision et exactitude de la dose administrée dépendent du patient ;
▪ Déconseillé pour les patients diabétiques [20].
I.8. Procédé de fabrication d’un sirop :
I.8.1. Introduction :
La fabrication du sirop à usage médical est le plus souvent réalisée sur des lignes de
production pharmaceutique automatisée. Les sirops sont préparés à base d’eau et d’une petite
quantité de principe actif à choisi en fonction de l’infection ou de la maladie à traiter. Des
excipients sont ensuite ajoutés, parfois complétés par des arômes et des colorants.
La fabrication de sirop comprend également l’étape de conditionnement, qui permettent
de conduire le produit d’un état semi fini (vrac) à un état comme produit fini administrable par
le patient [21].
21
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE MÉDICAMENT
Réception des MP et AC
Contrôle in process
La pesé
Conditionnement Ⅰ air
Contrôle de qualité des AC
et Ⅱ air
22
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE MÉDICAMENT
devront être respectées et suivies, des échantillons (MP et AC) vont être prélevés et soumis à
des analyses afin de décider leurs conformités [22] :
23
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE MÉDICAMENT
L’ordonnancement est une structure qui coordonne entre l’ensemble des interfaces pour
la production d’un sirop. (Les appros, le magasin de stockage, laboratoire, l’assurance qualité,
la maintenance, la production…).
Une fois toutes les conditions réunis, l’ordre de production est délivré (feuille de route)
par conséquent la production peut démarrer.
c. La production :
c.1. La pesée :
La salle de pesée est la porte d’entrée de la fabrication et un important point de transition
pour les matériaux arrivant d’un entrepôt et entrant dans la zone de transformation. La
manipulation à ce stade de la procédure est le point crucial pour assurer la fabrication en continu
[23].
La pesée est réalisée dans un local spécifique répondant aux normes de pesage (humidité,
température, étalonnage et qualification, …), et par un professionnel, qui doit porter tout
habillement nécessaire pour sa protection (Blouse, bavette, charlotte, sur chaussures…), pour
éviter toutes contaminations des matières premières.
Lorsque les quantités des MP sont précises :
▪ Un certificat est rempli par les informations suivantes : « Ordre de pesée - Salle de pesée -
Equipement - Quantité du produit - N° d’analyse - N° de lot -Nom et signature de la personne
- Date de pesée » ;
▪ Réception de la MP par le chef d’équipe de production ;
24
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE MÉDICAMENT
▪ Entreposer la MP à peser dans des sacs en doubles pour éviter toute contamination avec le
milieu extérieure éventuellement la contamination croisée ;
▪ Peser la MP par un personnel qualifié (BPF) ;
▪ Etiqueter les sacs ;
▪ Intervention du C.I.P pour conformité.
c.2. Formulation (préparation du mélange) :
La formulation est une opération qui consiste à préparer une solution aqueuse sirop
composée d’eau, principe actif et excipients dans deux cuves différentes se déroulant en
plusieurs étapes à savoir :
- Mélanger l’eau et le sucre dans la première cuve (sirop simple).
- Préparation de la solution active (excipient + principe actif) dans la deuxième cuve moins
volumineuse.
- Mélanger les deux solutions dans la première cuve.
- Intervention du C.I.P pour conformité [22].
c.3. Filtration :
C’est une opération pharmaceutique permet de purifier les solutions en éliminant toutes les
particules solides du mélange, Elle permet également de vérifier la bonne dissolution d'un
principe actif en constatant l’absence de particule sur le filtre. En peut aussi utiliser la filtration
dans un but inverse c’est-à-dire pour récupérer ce qui reste sur le filtre quand ces substances
sont intéressantes ou qu’elles forment un précipité.
c.4. Le remplissage :
Consiste à remplir la solution (sirop) de la cuve tampon vers les flacons par un robinet qui
s’ouvre et se ferme d’une manière automatique selon la dose demandée, une fois les
équipements sont réglés et calibrés par les services spécialisés (la maintenance). Pour cela il ne
faut pas négliger une étape très importante appelée, soufflage des flacons (par une souffleuse
adéquate) en utilisant l’air traité, dont le but est d’éliminer tous résidus de verre, de poussière
et tous produits indésirables, capable de contaminer notre médicament.
c.5. Le conditionnement :
c.5.1. Définition :
Le conditionnement appliqué au médicament se définit comme :
1) Ensemble des opérations (y compris le remplissage et l’étiquetage) que doit subir un produit
en vrac ou une forme galénique avant de devenir un produit fini [24].
2) Ensemble des éléments assurant la présentation d’un médicament terminé avant sa remise
au public à l’exclusion de l’emballage prévu pour le transport et l’expédition [25].
25
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE MÉDICAMENT
c.5.2. Types de conditionnement :
Dans le monde du médicament, on différencie le conditionnement en contact avec le
médicament et le conditionnement qui n’est pas en contact avec le médicament et qui complète
le premier.
▪ Conditionnement primaire (Remplissage) :
Il désigne le contenant avec lequel le médicament se trouve en contact direct (exp : flacon).
▪ Conditionnement secondaire :
Il désigne l’emballage externe, qui est également appelé conditionnement extérieur, et
correspond à l'emballage dans lequel est placé le conditionnement primaire. Ces éléments ne
sont pas directement en contact avec le médicament (exp : étui).
▪ Conditionnement unitaire :
Il correspond à la présentation appropriée d’une unité déterminée de ce médicament dans un
récipient unidose, destinée à l’administration au patient [25].
c.5.3. Les articles de conditionnement :
Ils correspondent à tout élément utilisé lors du conditionnement d’un médicament, excepté
l’emballage pour le transport. On distingue ;
▪ Les étuis : Il correspond à la boîte, le plus souvent en carton, à ouverture facile ou à rabat
qui contient le médicament. L’étui constitue très souvent le conditionnement secondaire.
▪ Les notices : Document d’information destiné à l’utilisateur et qui accompagne le
médicament.
▪ Les dispositifs d’administration : Dispositifs permettant de préparer le produit en lui-
même (exp : poudre à diluer) ou la quantité de substance à administrer à partir d’une forme
pharmaceutique multidose ou permettant tout simplement l’administration du médicament
(exp : seringue préremplie).
c.5.4. Les étapes de conditionnement :
Le conditionnement des sirops concerne les étapes suivantes :
✓ Soufflage des flacons.
✓ Remplissage.
✓ Bouchage.
✓ Sertissage.
✓ Etiquetage.
✓ Mise en étui (flacon et notice).
✓ Vignettage.
✓ Mise en carton.
✓ Emballage.
26
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LE MÉDICAMENT
✓ Contrôle de conformité du produit fini.
✓ Stockage [22].
27
CHAPITRE II :
LE CONTRÔLE DE
QUALITÉ
CHAPITRE II : LE CONTRÔLE DE QUALITÉ
II.1. La qualité :
Définition :
Selon l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO), la qualité est « L’ensemble
des propriétés et caractéristiques d’un produit, processus ou service qui lui confèrent son
aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites » [1].
Et selon l’Association Française de Normalisation (AFNOR), la qualité est « L’aptitude
d’un produit ou d’un service à satisfaire les besoins des utilisateurs peuvent être des particuliers,
des entreprises, des services publics et sont généralement représentés par le client » [2].
II.2. La qualité pharmaceutique :
II.2.1. Définition :
La qualité pharmaceutique est équivalue à l’ensemble des facteurs qui contribuent
directement ou indirectement à la sécurité, l’efficacité et l’acceptabilité des médicaments [3].
II.8. Le bût de la qualité pharmaceutique :
Chaque industrie pharmaceutique doit concevoir et mettre en œuvre une politique de
qualité visant à garantir que les médicaments fabriqués présentent la qualité requise. Afin
d’atteindre cet objectif, la maîtrise de la qualité passe par l’observance de la règle dite des 5M
qui vise à garantir la qualité, la sécurité et l’efficacité du produit :
- Milieu : Les locaux doivent être adaptés. L’environnement doit être maitrisé selon sa
criticité.
- Main d’œuvre : Le personnel doit être qualifier, motiver et formé.
- Méthodes : Elles doivent être décrites avec précision d’où l’importance d’un système
documentaire adéquat.
- Matériel : Les moyens matériels doivent être adaptés, réglés, étalonnés et listés afin de
convenir à l’usage prévu. La maintenance et le nettoyage de tous les appareils sont très
importants et la qualification va prouver et démontrer que l’équipement a été bien installé,
fonctionne correctement et conduit aux résultats attendus.
- Matières : Elles doivent être définies, analysées et conformes aux normes [3].
II.3. Le contrôle de qualité des médicaments (CQ) :
II.3.1. Définition :
Le contrôle de qualité des médicaments est l’ensemble de mesures qui permet de savoir
si les médicaments fabriqués ou vendus par une entreprise sont conformes ;
• Aux exigences du marché ;
29
CHAPITRE II : LE CONTRÔLE DE QUALITÉ
• A la demande du client ;
• Aux législations en vigueur ;
• Au cahier des charges de l'entreprise [5].
II.3.2. Le bût de contrôle qualité :
Le contrôle des produits pharmaceutiques, consiste à vérifier le fonctionnement des
appareils, la manipulation ainsi que la précision et l’exactitude d’une technique et vérifier s’il
répond aux spécifications exigées dans le dossier pharmaceutique, ces spécifications concernent
notamment la couleur, la forme, la composition et d’autres paramètres. Le laboratoire de
contrôle qualité concerne, l’échantillonnage, l’établissement de spécifications et l’analyse ainsi
que l’organisation des documents et des procédures de libération qui garantissent que les essais
nécessaires et appropriés ont été bien effectuées, et que les matières premières, les articles de
conditionnement, les produits finis ne sont pas libérés pour l’utilisation, pour la vente ou
l’approvisionnement, avant que leur qualité n’ait été jugée satisfaisante [6].
II.3.3. Les types de contrôle qualité :
En industrie pharmaceutique, un contrôle qualité (CQ) rigoureux est requis à toutes les
étapes de développement et de fabrication d’un médicament dès l’approvisionnement de
matière premières jusqu’à la libération de produits finis.
Ce contrôle qualité concerne le contrôle physicochimique et le contrôle microbiologique [7].
a- Les tests physicochimiques :
La conformité du médicament aux normes et sa validité sont examinées par plusieurs
méthodes analytiques qualitatives et quantitatives, telles que ;
• Les dosages volumétriques ;
• L’absorbance par spectrophotométrie UV/Visible ;
• L’analyse par spectrophotométrie infrarouge ;
• L’analyse par la méthode de chromatographie liquide à haute performance (HPLC), etc
[8].
b- Les tests microbiologiques :
Les contrôles microbiologiques doivent permettre de garantir une bonne qualité
hygiénique et marchande du produit fabriqué, et minimisent les pertes dues aux mauvaises
conditions de fabrication et donc d’avoir le moins possible de produits non conformes et de
garantir un bon rendement [9].
Parmi les tests qui doivent comporte un médicament [5] ;
30
CHAPITRE II : LE CONTRÔLE DE QUALITÉ
✓ Le dénombrement des germes aérobies viable totaux :
Recherche des :
- Bactéries viable totales ;
- Levures et moisissures.
✓ La recherche des micro-organismes spécifique :
Recherche des :
- Entérobactéries ;
- Escherichia Coli ;
- Staphylococcus aureus ;
- P. aeruginosa.
II.4. L’assurance qualité (AQ) :
Définition :
Dans l’industrie pharmaceutique, on appelle « Assurance qualité » un ensemble de
mesures prises pour garantir qu’un médicament est sûr, efficace, de bonne qualité et acceptable
pour le patient (depuis l’étape de sa mise au point jusqu’à son utilisation par le patient) [4].
31
CHAPITRE II : LE CONTRÔLE DE QUALITÉ
II.6.2. Les objectifs des bonnes pratiques de fabrication :
Les BPF ont pour objectif de :
- Limiter les risques de contamination des produits par un autre produit, ou un contaminant
externe ou interne ;
- Limiter les risques de confusion notamment au niveau des étiquetages et de l’identification
des composants ;
- Insistent également sur les pratiques d’hygiène et d’organisation à mettre en place [13].
II.7. Les bonnes pratiques de laboratoire (BPL) :
II.7.1. Définition :
Les bonnes pratiques de laboratoire sont un ensemble de règles à respecter concernant le
mode d’organisation des essais non cliniques (pré-clinique), et les conditions dans lesquelles
ces essais sont planifiés, réalisés, contrôlés, diffusés, et archivés, afin de garantir l’intégrité, la
qualité, et la reproductibilité des résultats obtenus [14].
II.7.2. Processus des inspections bonnes pratiques de laboratoires :
Des inspections sont réalisées de façon régulière, en principe tous les deux ans, pour
constituer et tenir à jour les documents sur le respect des BPL des installations d’essai :
• Entrée dans le programme d’inspection ;
• Notification d’inspection ;
• Inspection sur site ;
• Rapport d’inspection ;
• Conclusion de l’inspection sur le respect des BPL [15].
II.8. Les références de la qualité des médicaments :
II.8.1. La pharmacopée européenne (Ph. Eur) :
La Pharmacopée européenne est un ouvrage réglementaire destiné à être utilisé par les
professionnels de la santé et constitue un outil unique dans le domaine de la qualité et du
contrôle des médicaments en Europe. Les normes de la Pharmacopée européenne s'appliquent
réglementairement à l'ensemble des états membres signataires de la Convention pour
l'élaboration de la Pharmacopée européenne (35 états).
La Pharmacopée européenne définit notamment les critères de pureté des matières
premières ou des préparations entrant dans la fabrication des médicaments (à usage humain et
vétérinaire) et les méthodes d'analyses à utiliser pour en assurer leur contrôle.
L'ensemble des critères permettant d'assurer une qualité optimale est regroupé et publié
sous forme de monographies.
32
CHAPITRE II : LE CONTRÔLE DE QUALITÉ
Le rôle de la Pharmacopée est de participer à la protection de la santé publique en
élaborant des spécifications communes et reconnues pour les matières premières à usage
pharmaceutique [16].
II.8.2. L’autorisation de la mise sur le marché (AMM) :
Une AMM, ou autorisation de mise sur le marché, est une autorisation nationale ou
européenne délivrée à un titulaire responsable de la commercialisation d'une spécialité
pharmaceutique après son évaluation. Ce document officiel est constitué d'une décision et
d'annexes dont le résumé des caractéristiques du produit, la notice et l'étiquetage [17].
Le médicament « candidat » à l’obtention d’une AMM est examiné à partir d’un dossier
de demande d’autorisation de mise sur le marché. Aujourd’hui ce dossier est rédigé dans un
format standardisé : le format CTD « Common technical document » [18].
Dans le format CTD, les informations sont organisées en cinq parties :
• Module 1 : Informations administratives ;
• Module 2 : « Résumés » des modules 3,4 et 5 ;
• Module 3 : Document sur les propriétés chimiques (et/ou biologique) du médicament, sa
fabrication et son contrôle (stabilité, etc.)
• Module 4 : Les informations non-cliniques, c’est-à-dire chez l’animal ;
• Module 5 : Les informations cliniques, c’est-à-dire chez l’Homme.
33
PARTIE PRATIQUE
CHAPITRE I :
MATÉRIELS ET
MÉTHODES
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
36
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
Formule
C15H23N3O4S
chimique
Masse
341.427 g/mol
moléculaire
Rôle Agent thérapeutique
Structure
chimique
Parahydroxybenzoate 0.08
Conservateur
de méthyle
Parahydroxybenzoate
0.02 Conservateur
de propyle
Acide citrique 0.5 Correcteur du gout et du pH
Arome de citron 0.3 Aromatisant
Ethanol à 96% 1.67 Solubilisant
Acide chlorhydrique q.s.p pH≈2.85 Agent acidifiant
Eau purifiée q.s.p 100% Solvant
Tableau 3 : Les excipients du produit SULPURN® [2].
37
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
Parmi les excipients que nous allons voir dans notre étude sont les conservateurs :
Parahydroxybenzoate de méthyle (Nipagine), Parahydroxybenzoate de propyle (Nipasol), et
l’acide sorbique, plus l’eau purifiée.
b.1. Parahydroxybenzoate de méthyle :
Il est sous forme de poudre ou cristaux sans couleur ou
blanc cristallin, inodore ou presque inodore et une
Description
légère sensation piquante.
Nom commercial Nipagine®, Parabène de méthyle.
Nom chimique Methyl-4-hydroxybenzoate.
Masse moléculaire 152.15 g/mol.
Formule chimique C8H8O3
Rôle Conservateur antimicrobien.
Structure chimique
Structure chimique
38
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
Structure chimique
39
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
Mais selon la pharmacopée Européenne (en Algérie) elle peut arriver jusqu'à 4,3 μS/cm à 25°C
[5].
B/ Eau hautement purifiée (EHP) :
L'eau hautement purifiée est destinée à être utilisée dans la préparation de médicaments
lorsqu'une eau de qualité biologique élevée est nécessaire, sauf dans le cas où l’emploi d'eau
pour préparations injectables est requis.
Il est obtenu par des procédés appropriés à partir d’une eau destinée à la consommation
humaine [6].
C/ Eau pour préparations injectables (EPPI) :
L’EPPI est destinée à la préparation de médicaments pour administration parentérale à
véhicules aqueux (EPPI en vrac), soit à la dissolution ou la dilution de substances (eau stérilisée
pour préparations injectables) [7].
b.4.2 Processus de purification de l’eau purifié [8] :
A/ Le prétraitement :
Après l’arrivée de l’eau de ville à la station de purification, elle est stockée dans une bâche
à eau de 70 𝑚3 , puis elle passe par un préfiltre de 25µm qui va éliminer les grosses molécules,
on remarque un petit changement de couleur à la sortie du filtre. Ensuite, elle passe dans un
filtre à sable, à l’aide du gravier et du sable qui sont positionnés verticalement en couches, et
une crépine de très petits pores, les particules solides sont retenues. Puis, l’eau va passer par un
filtre à charbon actif pour faire adsorber le chlore.
L’eau passe par un autre préfiltre de 25 µm, et par un dernier filtre à charbon actif de 10
µm, avant d’atteindre à la cuve de stockage d’eau prétraitée de 2000 litres de type « Veolia ».
B/ Le traitement :
Après l’étape de prétraitement, l’eau prétraitée doit passer par la déionisation, qui va
réguler sa conductivité à l’aide d’une résine de cations et une résine d’anions. Puis, un
traitement microbiologique doit s’effectuer par une lampe UV avant de venir à la cuve de
stockage de l’eau purifiée.
C/ La distribution :
Avant que l’eau purifiée soit distribuée, un prélèvement d’eau traitée a été effectué dans
des conditions d’asepsie rigoureuse pour assurer leur conformité dans un laboratoire d’analyses
physico-chimiques et microbiologiques. Si tous les résultats sont conformes aux normes, l’eau
purifiée est distribuée aux quatre points d’épuisement : Atelier de fabrication du sirop,
distillateurs, salle de blanchissement des vêtements et générateur de vapeur.
40
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
41
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
42
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
- Agitateur mobile.
- Pompe de transfert mobile.
- Cuve de stockage 6000 litres.
B/ Les matières premières utilisé :
- Sulpiride.
- Hydroxyethyl cellulose (Natrosol®).
- Cyclamate de Sodium.
- Acide citrique.
- Arome de Citron.
- Acide sorbique.
- Parahydroxybenzoate de méthyl (Parabène de méthyl, Nipagine®).
- Parahydroxybenzoate de propyl (Parabène de propyl, Nipasol®).
- Acide chlorhydrique.
- Ethanol 96%.
- L’eau purifiée.
C/ Préparation :
• Tarer la cuve de préparation de 6000 litres.
• Tarer la cuve de stockage 6000 litres.
• Toutes les étapes de production se font sous barbotage d’azote pour prévenir contre toute
oxydation du mélange.
❖ Étape 01 : Préparation de la solution épaississante dans la cuve de préparation 6000
litres
• Introduire 1300 litres d’eau purifiée.
• Introduire la quantité pesée de l’Hydroxyethyl cellulose.
• Laisser sous agitation jusqu’à dissolution complète.
❖ Étape 02 : Préparation du mélange Conservateur + Acide Sorbique + Arome de
Citron
➢ Dans un conge :
• Introduire la quantité pesée de l’alcool.
• Introduire ensuite la quantité pesée du parahydroxybenzoate de méthyle.
• Introduire ensuite la quantité pesée du parahydroxybenzoate de propyle.
➢ Le mélange se fait jusqu’à parfaite dissolution (temps estimé 10 minutes).
• Introduire la quantité pesée de l’acide sorbique.
➢ Le mélange se fait jusqu’à parfaite dissolution (temps estimé 10 minutes).
43
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
44
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
à cartouche en polyéthylène, les Particules solides ou liquides du mélange, en le filtrant sur une
chambre filtrante de porosité de 25 μm.
45
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
2. Le remplissage : une remplisseuse de douze becs qui font couler le sirop dans les flacons
selon la quantité demandé.
3. Le sertissage : une sertisseuse de huit têtes qui font serrer les bouchons des flacons.
Avant de passer au conditionnement secondaire, 9 flacons sont pris pour calculer leurs volumes
(V max et V min).
Etiquette
Flacon
▪ La 2ème étape :
- Vérification du numéro de lot, DDF et DDP.
- Encartonneuse 01 : Fait la mise en étui avec la notice, caractères (DDF, DDP, N° de lot en
noir) et la vignette.
46
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
Caractères
(DDF, DDP,
N° lot)
Vignette
47
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
Pour cela, plusieurs tests sont obligatoirement réalisés selon le dossier technique du sirop
considéré.
Les matières premières qui font l’objet de nos études sont : L’eau purifiée, le principe actif
« Sulpiride », et les excipients « Parahydroxybenzoate de méthyle (Nipagine®),
Parahydroxybenzoate de propyle (Nipasol®), et l’acide sorbique ».
A. Les analyses physico-chimiques et microbiologiques de l’eau purifiée :
➢ Méthode de prélèvement de l’eau purifiée :
Le prélèvement de l’eau purifiée a été effectué dans des conditions d’asepsie rigoureuse,
dans un flacon muni d’un bouchon. Il a été réalisé de la manière suivante :
• Rincer les mains à l’alcool.
• Remplir le flacon destiné au prélèvement puis le fermer par un bouchon.
• Sur le flacon, mentionner tous les renseignements concernant l’eau prélevée (la date de
prélèvement et la quantité prélevée).
• Le délai qui sépare le prélèvement et l’analyse ne dépasse pas 8 heures.
48
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
- Tubes à essai.
- Acide sulfurique.
- Permanganate de potassium 0,02 M.
- Chlorure de potassium.
- Diphénylamine.
➢ Les paramètres physico-chimiques :
❖ Caractères organoleptiques :
- Aspect : L’aspect et la couleur sont déterminés à l’œil nu et la saveur par dégustation
❖ Détermination de pH :
1. Principe :
La mesure de pH s’effectue grâce à un pH-mètre où l’électrode, est introduite dans un
bêcher contenant l’eau purifiée, il indique la valeur de pH sur un écran afficheur.
Figure 18 : pH mètre.
2. Mode opératoire :
- Rincer l’électrode du pH- mètre à l’eau purifiée ;
- Plonger l’électrode dans un bécher contenant l’eau purifiée à analyser ;
- Lire la valeur de pH.
Norme : La valeur du pH est comprise entre [5 à 7]
❖ Conductivité :
1. Principe :
La conductivité électrique traduit la capacité d’une solution aqueuse à conduire le courant
électrique, elle permet d’évaluer rapidement la minéralisation globale de l’eau, Elle est
mesurée à l’aide d’un conductimètre.
49
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
Figure 19 : Conductimètre.
2. Mode opératoire :
- Rincer l’électrode de verre à l’eau purifiée ;
- Plonger l’électrode dans l’eau purifiée à analyser ;
- Lire la valeur de conductivité.
Norme : La valeur est ≤ 4,3 μS/cm
❖ Substances oxydables :
1. Mode opératoire :
- Chauffer à ébullition pendant 5min un mélange de 100 ml de l’eau purifiée en vrac ;
- Ajouter au mélange 10 ml de l’acide sulfurique dilué ;
- Puis rajouter 0,1 ml de permanganate de potassium 0,02 M.
Norme : La solution reste légèrement rose.
❖ Les nitrates :
1. Mode opératoire :
a) Préparation de l’essai :
- Dans un tube à essai placé dans de l’eau glacée, introduire 5ml d’eau purifiée en vrac ;
- Ajouter 0,4 ml d’une solution de chlorure de potassium à 100g/l, et 0,1 d’une solution de
diphénylamine ;
- Puis ajouter goutte à goutte en agitant 5 ml d’acide sulfurique exempt d’azote.
b) Préparation du témoin :
Le témoin contient 4.5ml d’eau distillée, 0.5 ml de solution à 2ppm de nitrate, 0.4 ml d’une
solution de chlorure de potassium à 100g/l et 0.1 ml de solution de diphénylamine (1g et on
complète à 100 ml avec acide sulfurique de 95%-97%).
Norme : Apparition d’une coloration bleue de l’essai n’est pas plus intense que la solution
témoin.
50
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
L’eau purifiée pénètre dans la préparation des milieux de culture aussi dans le nettoyage
du matériel de production et de laboratoire c’est pour cette raison que son contrôle
microbiologique est très important car elle peut contenir des micro-organismes pathogène (des
virus, des bactéries, des parasites) dont le potentiel de danger sur la santé humaine varie pour
chaque germe. Des prélèvements d’eau purifiée ont été réalisés chaque jour au niveau de l’unité
de traitement de l’eau de robinet.
Est un milieu de culture développée afin de cultiver des bactéries qui vivent
habituellement dans l’eau potable (Germes totaux, P. aeruginosa, levures et moisissures).
Matériel :
Rampe de
filtration
51
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
➢ Déposer la membrane en la déroulant pour tenir un contact étroit avec la gélose (La
présence de bulles d’air est signalée par des taches blanches)
➢ Inscrire sur la boite de pétri le numéro de l’échantillon et la date de filtration.
➢ Placer les boites de pétri en position inverse une durée spécifique pour chaque germe.
➢ Flambage du dispositif par le bec bunsen après chaque échantillon filtré, afin d’éviter toute
contamination possible.
B. Les analyses physico- chimiques du principe actif (Sulpiride) et de quelques excipients :
➢ Méthode de prélèvement des matières premières solides :
Dans des conditions expérimentales, les échantillons à analyser ont été prélevé de la
manière suivante :
• Travailler dans des hottes à flux laminaire.
• Préparer le matériel (balance, etc.), étiquettes, ainsi que les protections nécessaires.
• Laver plusieurs fois le matériel de prélèvement avec de l’eau purifiée, rincer avec de l’alcool
puis le faire sécher.
• Vérifier les étiquettes et l’état des emballages des produits destinés au prélèvement.
• Ouvrir l’emballage puis introduire la sonde horizontalement vers le bas du sac ou du fût,
mettre le contenu dans son flacon.
• Le prélèvement se fait à différent endroit du sac ou du fût à la surface, au milieu et au fond.
• Fermer et étiqueter les flacons.
B.1. Les analyses physico-chimiques du principe actif (Sulpiride) :
➢ Ce contrôle physico- chimique comporte les analyses qui sont résumés dans le tableau ci-
dessous :
Analyses Spécifications
52
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
53
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
• Nettoyer bien l’appareil IR avec l’acétone pour éviter tout type de contamination.
• Placer la pastille dans le porte échantillon entre la source et le monochromateur.
• Lire par spectrophotomètre d’absorption dans IR le résultat.
54
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
Analyses Spécifications
Caractères organoleptiques : Poudre cristalline blanche ou
➢ Aspect sensiblement blanche.
Solubilité :
55
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
Analyses Spécifications
Caractères organoleptiques : Poudre cristalline blanche ou
➢ Aspect sensiblement blanche.
Solubilité :
➢ Eau Peu soluble
➢ Ethanol à 96 % Facilement soluble
Identification :
1ère identification : A, C
2ème identification : A, B, D
A : point de fusion (°C) 132 à 136
B : Spectrophotométrie d’absorption dans Identique à celui de l’acide sorbique
UV/V SCR
56
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
57
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
❖ Potentiel d’hydrogène pH :
1. Principe :
La mesure de pH s’effectue grâce à un pH-mètre où l’électrode est introduite dans un
bêcher contenant un échantillon du sirop, il indique la valeur de pH sur un écran afficheur.
2. Mode opératoire :
- Rincer l’électrode du pH- mètre à l’eau purifiée ;
- Plonger l’électrode dans un bécher contenant le produit fini ;
- Lire la valeur de pH.
Norme : La valeur du pH est comprise entre [2,50 à 3,20] à 20°C.
❖ La densité :
1. Principe :
La mesure de densité s’effectue soit à l’aide d’un densimètre ou avec un pycnomètre, où
l’électrode est introduite dans un bêcher contenant un échantillon du sirop, il indique la valeur
de densité sur un écran afficheur.
Norme : La densité est comprise entre [0,98 – 1,20] à 20°C.
Figure 23 : Densimètre.
❖ Le volume moyen (ml) :
1. Mode opératoire :
La détermination du volume moyen est effectuée à l’aide d’une éprouvette bien stérile, à partir
d’un volume de 9 flacons du produit fini.
Norme : Le volume moyen est entre [175 ml – 185 ml].
B/ Identification et dosage du PA (Sulpiride) par spectrophotométrie d’absorption
UV/Vis :
➢ Principe du spectrophotomètre UV-visible :
La spectroscopie UV-Visible est une méthode analytique quantitative qui consiste à
mesurer l'absorbance ou la densité optique d'une substance chimique donnée, généralement en
solution. Plus l'échantillon est concentré, plus il absorbe la lumière dans les limites de
proportionnalité. La densité optique des échantillons est déterminée par un spectrophotomètre
58
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
59
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
𝑨𝒃𝒔 𝒎𝒐𝒚(𝒆𝒔𝒔𝒂𝒊)×𝑷(𝒔𝒕𝒅)×𝑻(𝒔𝒕𝒅)×𝟓𝟎
Teneur en principe actif (%) =
𝑨𝒃𝒔 𝒎𝒐𝒚(𝒔𝒕𝒅)×𝟐𝟎
Avec :
Abs moy (essai) : Absorbance moyenne de la solution essai.
Abs moy (std) : Absorbance moyenne de la solution standard.
P (std) : Prise standard du PA.
T (std) : Teneur standard du PA.
➢ Spécification :
- L’absorption du PA sulpiride dans le produit fini par UV/Vis : [250 à 300 nm].
- Dosage du PA (Sulpiride) dans le produit fini par UV/Vis (%) : Entre [90 à 110].
C/ Dosage des conservateurs par chromatographie liquide à haute performance (HPLC) :
➢ La Chromatographie Liquide à Haute Performance (HPLC) :
La Chromatographie Liquide à Haute Performance (CLHP) au (HPLC) en anglais),
initialement chromatographie liquide haute pression, est basée sur les mêmes principes que la
chromatographie classique sur colonne. Cette technique permet de séparer les composants d’un
mélange afin de les identifier et de les quantifier. Elle emploie des détecteurs dont le message
est enregistré puis exploité par un ordinateur relié au système. Il est souvent difficile de trouver
rapidement les conditions opératoires qui mèneront à une bonne séparation en raison des
interactions du soluté avec la phase stationnaire et la phase mobile [14].
60
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
➢ Conditions opératoires :
- Régime isocratique
- La phase mobile : (40ml de l’acétonitrile et 60 ml de l’eau purifiée)
Mélanger et filtrer la phase mobile sur un filtre membrane à 0, 45 μm de diamètre ensuite
dégazer pendant 10 min.
- Colonne (25cm)
- Longueur d’onde : 254 nm
- Volume d’injection : 10 μl
- Débit : 1 ml/min
- Température de la colonne : 25°C
- Température des solutions : 25°C
➢ Mode opératoire :
1. Solution standard :
Il s’agit de préparer une solution standard à partir de 3 solution standard mères.
a) Solution 1 (solution d’acide sorbique) :
- Introduire dans une fiole jaugée de 100ml ;
- Une prise d’essai exactement pesée de 25 mg d’acide sorbique. La dissoudre dans 50 ml de
la phase mobile ;
- Compléter au volume avec le même solvant ;
- Bien agiter.
b) Solution 2 (solution de Nipagine) :
- Introduire dans une fiole de 100ml ;
- Une prise d’essai exactement pesée de 25 mg de parabène de méthyle. La dissoudre dans
50 ml de la phase mobile ;
- Compléter au volume avec le mémo solvant ;
- Bien agiter.
c) Solution 3 (solution de Nipasol) :
- Introduire dans une fiole de 100 ml ;
- Une prise d’essai exactement pesée de 25 mg de parabène de propyle. La dissoudre dans 50
ml de la phase mobile ;
- Puis compléter au volume avec le mémo solvant ;
- Bien agiter.
2. La solution à injecter :
- Introduire 4 ml de la solution 1 ;
- 4 ml de la solution 2 ;
61
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
62
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
C. Méthode :
C.1. Equipements :
- Hotte à flux laminaire /bec bunsen.
- Etuve 30-35°C.
- Etuve 20-25°C.
- Etuve 42-44°C.
- Compteur de colonies.
- Bain marie.
- Système de filtration.
C.2. Consommables :
- Pipettes pasteur stériles.
- Pipettes graduées de 1ml et 10 ml stériles.
- Boites de Pétri préalablement gélosée.
- Flacon stériles et/ou erlenmeyer stériles de 100 ml.
- Membranes de filtration 0.45 µm.
- Gants, bavette et calot.
- Désinfectant.
C.3. Solution et milieux de culture :
- Solution tampon peptonés au chlorure de sodium pH7.
- Milieu liquide aux peptones de caséine et de soja (TSA).
- Milieu gélosée aux peptones de caséine et de soja.
- Milieu Sabourauddextrosé gélosée.
- Milieu liquide de MacConkey.
- Milieu gélosée de MacConkey.
C.4. Préparation de l’échantillon :
➢ Préparer le poste de travail.
➢ Mettre les gants, bavette et calot.
➢ Désinfecter les mains gantées (avant chaque manipulation).
➢ Désinfecter la surface externe des 5 flacons du produit fini.
➢ Effectuer un mélange moyen à partir des 5 flacons du produit fini environ 5ml de chaque
flacon dans un erlenmeyer stérile (homogénéiser chaque flacon avant utilisation).
➢ Introduire 10ml du produit dans un erlenmeyer ou un flacon de 100ml.
➢ Ajouter 90ml de la solution tampon peptonée au chlorure de sodium pH 7. Pour obtenir un
rapport de dilution de 1/10.
➢ Homogénéiser cette solution, c’est la solution de travail.
63
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
D. Examen de l’échantillon :
D.1. Ensemencement en profondeur :
➢ Introduire aseptiquement dans la boite de pétrie 2ml de la solution au 1/10 pour le
dénombrement des germes aérobies totaux et introduire dans la même solution pour le
dénombrement des levures totales.
➢ Ajouter 15 à 20 ml du milieu gélosé liquifié (Milieu gélosé aux peptones de caséines et de
soja) pour le dénombrement des leveurs et moisissures totales à une température ne
dépassent pas 45°C.
➢ Homogénéiser avec des mouvements de va et viens et circulaires.
➢ Laisser les boites gélosées sur la paillasse jusqu’à solidification.
➢ Inscrire sur le dos des boites gélosées : le N° de lot du produit : SU010521 et la date
d’analyse : 04/05/2021.
➢ Incuber des boites destinées au dénombrement des germes aérobie totaux à 30-35°C pendant
3-5 jours.
➢ Incuber les boites destinées au dénombrement des levures et moisissures totales à 20 à 25°C
pendant 5 à 7 jours.
D.2. Ensemencement en surface :
➢ Introduire en aseptiquement 0,1ml de la solution préparée au 1/10 dans une boite de pétrie
contenant le milieu gélosé aux pipetons de caséine et de soja pour le dénombrement des
germes totaux.
➢ Introduire en aseptiquement 0,1 ml de solution préparée au 1/10 dans une boite de pétrie
contenant le milieu Sabourauddextrosé gélosée pour le dénombrement des levures et
moisissures totales.
➢ Inscrire sur le dos des boites gélosées : le N° de lot du produit : SU010521 et la date
d’analyse : 04/05/2021.
➢ Incuber la boite destinée au dénombrement des germes aérobies totaux à 30ºC-35ºC
pendant 3-5jours.
➢ Incuber la boite destinée au dénombrement des levures et moisissures totales à 20ºC-25ºC
pendant 5 à 7 jours.
64
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
65
CHAPITRE Ⅰ : MATERIELS ET METHODES
66
CHAPITRE II :
RÉSULTATS ET
DISCUSSIONS
CHAPITRE II : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
II.1. Introduction :
Ce chapitre contient tous les résultats des différents contrôles effectués sur notre produit
fini SULUPEN® 0,5% (lot N° SU010521) et leurs matières premières.
Le contrôle se fait par des méthodes physico-chimiques, spectrophotométriques et
chromatographiques. L’objectif de ces tests est de confirmer l’identité d’une substance par une
comparaison avec les normes.
II.2. Résultats d’analyses qualitatives pour l’identification des matières
premières :
II.2.1. Résultats d’analyses physico-chimiques et microbiologiques de l’eau
purifiée :
A. Résultats d’analyses physico-chimiques :
Les paramètres physico-
La norme Résultats Interprétation
chimiques
Caractères Liquide limpide, Liquide limpide,
organoleptiques : incolore, incolore,
➢ Aspect inodore et inodore et Conforme
insipide. insipide.
Le pH 5à7 6,64 Conforme
La conductivité ≤ 4,3 μS/cm 0,41 μS/cm Conforme
La solution reste Solution
Substances oxydables Conforme
légèrement rose légèrement rose
Après 15
minutes, on
retire les tubes
du Bain-marie.
On remarque
que le témoin
La solution
est de couleur
examinée est
bleue plus
Les nitrates bleue et pas plus
intense que celle Conforme
instance que la
de la solution à
solution témoin
examiner. Cela
signifie que
l’eau examinée
ne contient pas
un taux élevé de
nitrate.
Tableau 11 : Les résultats physico - chimiques de l’eau purifiée.
68
CHAPITRE II : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
B. Résultats d’analyses microbiologiques :
Tous les résultats d’analyses microbiologiques de l’eau purifiée sont résumés dans le tableau
suivant :
Les germes recherchés Norme (UFC/g) Résultats (UFC/g) Interprétation
Bactéries aérobies
≤ 100 00 Conforme
viables totaux
Levures et moisissures ≤ 10 00 Conforme
Escherichia coli Absence Absence Conforme
Staphylococcus aureus Absence Absence Conforme
Pseudomonas aeruginosa Absence Absence Conforme
Tableau 12 : Les résultats microbiologiques de l’eau purifiée.
Tous les résultats physico-chimiques et microbiologiques de l’eau purifiée sont conformes
aux normes de la pharmacopée européenne, ce qui signifié qu’elle est prête pour la
distribution dans les différents points d’épuisement.
II.2.2. Les résultats physico- chimiques du principe actif (Sulpiride) et de
quelques excipients :
A. L’interprétation des résultats d’identification du PA par spectrophotométrie
d’absorption dans IR :
69
CHAPITRE II : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
Nombre d’onde (cm-1) Les groupements fonctionnels correspondants
[3212-3385 cm-1] Amine secondaire (NH2)
Près de 1939 cm-1 Groupement (S=O)
1646 cm-1 Cétone (C=O)
[1548-1592 cm-1] Amine primaire (NH)
[1090- 1171 cm-1] (C-O)
827 cm-1 Cycle benzène
Tableau 13 : Les groupement caractéristiques du Sulpiride.
Le spectre IR relatif au principe actif Sulpiride, présent des allures similaires avec celui
de la substance chimique de référence (SCR), figure (28).
D’après la figure (28), la bande d’absorption observée à 1646 cm-1, représente le groupement
fonctionnel carbonyle (C=O), les bandes observées dans l’intervalle [3212-3385 cm-1],
indiquent la présence du groupement fonctionnel amine primaire (NH2). La bande près de 1939
cm-1, correspond à la présence du groupement Sulfamide (S=O), les bandes observées dans
l’intervalle [1548-1592 cm-1], représentent le groupement amine secondaire (NH). La bande
près de 827 cm-1 indique la présence du cycle benzène, les bandes situées dans l’intervalle
[1090- 1171 cm-1] indiquent la présence du groupement (C-O).
A partir de ces résultats, la molécule du Sulpiride est déduite :
70
CHAPITRE II : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
Analyse Résultat Normes Interprétation
Poudre cristalline,
Poudre blanche
Aspect blanche ou sensiblement
cristalline Conforme
blanche
Solubilité dans :
• L’eau
Insoluble
• Méthanol Pratiquement insoluble
Assez soluble
• Ethanol à 96% et Assez soluble Conforme
Peu soluble
dans le chlorure de Peu soluble
méthylène
Identification :
Identique au
• Spectrophotométrie Identique au spectre de
spectre de
d’absorption par IR référence SCR Conforme
référence SCR
On a obtenu
La tâche principale du
quatre taches
chromatogramme
nettement
obtenue avec la solution
séparées dont
à examiner (b) est
l’une d’elles est
semblable quant à sa
• (CCM) semblable quant
position et sa dimension
à sa position et
à la tâche principale du
ses dimensions à
chromatogramme Conforme
la tâche
obtenue avec la solution
principale du
témoin (a)
témoin
• Point de fusion °C 178 °C 177 à 181 Conforme
Essai :
Solution limpide
Solution limpide et
et n’est pas
• Aspect de la n’est pas forcément
forcément
solution colorée que la solution
colorée que la
témoin
solution témoin
• Perte à la
0,099 ≤ 0,5 Conforme
dessication (%) :
71
CHAPITRE II : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
Dosage (%) :
• Teneur en C12H23N3O4S
calculé par apport à la 100,10% [98,5 à 101] Conforme
substance desséchée.
Tableau 14 : Résultats des paramètres physicochimiques du PA Sulpiride.
B. Résultats d’identification des excipients par IR :
B.1. Interprétation des résultats du para-hydroxybenzoate de méthyle (Nipagine®) :
72
CHAPITRE II : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
D’après la figure (30), la bande d’absorption observée à 3312 cm-1, représente le
groupement fonctionnel alcool (OH), les bandes observées dans l’intervalle [1193 -1233cm-
1], indiquent la présence du groupement fonctionnel (C-O). La bande près de 1315 cm-1,
corresponde la présence du groupement (C-O) des esters, la bande observée à 1682 cm-1
indique la présence du groupement (C=O) des esters. La bande près de 2963 cm-1 représente
le groupement méthyle (CH3). La bande située dans 849 cm-1 indiquent la présence du cycle
benzène.
A partir de ces résultats, la molécule de Nipagine est déduite :
73
CHAPITRE II : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
coloré que la
solution témoin
Le virage de l’indicateur ne
nécessite pas plus de 0,1ml
• Acidité 0,05 d’hydroxyde de sodium Conforme
0,1N
La tâche
principale du
chromatogramme
obtenue avec la
La tâche principale du
solution à
chromatogramme obtenue
examiner (b) est
avec la solution à examiner
• Substances semblable quant
(b) est semblable quant à sa
apparentées à sa position et sa
position et sa dimension à la
(CCM) dimension à la
tâche principale du Conforme
tâche principale
chromatogramme obtenue
du
avec la solution témoin (a)
chromatogramme
obtenue avec la
solution témoin
(a)
• Cendre
sulfurique (%) 0,03 ≤ 0,1 Conforme
74
CHAPITRE II : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
75
CHAPITRE II : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
76
CHAPITRE II : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
B.3. L’interprétation des résultats de l’acide sorbique par IR :
77
CHAPITRE II : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
78
CHAPITRE II : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
79
CHAPITRE II : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
➢ Le dosage du Sulpiride dans le produit fini consiste à déterminé la teneur en principe actif
présent dans chaque flacon de SULPUREN, il est calculé par la formule suivante :
𝑨𝒃𝒔 𝒎𝒐𝒚(𝒆𝒔𝒔𝒂𝒊)×𝑷(𝒔𝒕𝒅)×𝑻(𝒔𝒕𝒅)×𝟓𝟎
Teneur en principe actif (%) =
𝑨𝒃𝒔 𝒎𝒐𝒚(𝒔𝒕𝒅)×𝟐𝟎
Avec :
Abs moy (essai) : Absorbance moyenne de la solution essai.
Abs moy (std) : Absorbance moyenne de la solution standard.
P (std) : Prise standard du PA.
T (std) : Teneur standard du PA.
80
CHAPITRE II : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
➢ L’absorbance moyenne de la solution essai et standard est calculé par la moyenne des
lectures suivants :
𝟎,𝟕𝟑𝟏𝟕+𝟎,𝟕𝟑𝟏𝟔+𝟎,𝟕𝟑𝟏𝟔
▪ Abs moy (std) = = 0,7316.
𝟑
𝟎,𝟕𝟐𝟑𝟏+𝟎,𝟕𝟐𝟐𝟑+𝟎,𝟕𝟐𝟐𝟎
▪ Abs moy (essai) = = 0,7224.
𝟑
Donc :
▪ Abs moy (essai) : 0,7224.
▪ Abs moy (std) : 0,7316.
▪ P (std) : 0,2 g.
▪ T (std) : 99,6% = 0,996 g /100 ml.
𝟎,𝟕𝟐𝟐𝟒×𝟎,𝟐×𝟎,𝟗𝟗𝟔×𝟓𝟎
T (%) = = 0,4917 g/100 ml.
𝟎,𝟕𝟑𝟏𝟔 ×𝟐𝟎
On a :
0,5g /100 ml du PA 100 %
0,4917 g/ 100ml x?
𝟎,𝟒𝟗𝟏𝟕 ×𝟏𝟎𝟎
T= = 98,34 %.
𝟎,𝟓
Norme : La teneur du PA dans le produit fini est entre : [90 % à 110 %].
➢ La teneur en principe actif 98,34%, est répondue à la norme du dossier technique donc le
résultat est conforme.
81
CHAPITRE II : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
II.3.3. Résultats du dosage des excipients par HPLC dans le produit fini :
Ce contrôle consiste à doser chaque excipient présent dans chaque flacon de
SULPUREN.
➢ Le dosage des conservateurs est calculé par la formule suivante :
𝑺𝒆 𝑷𝒔𝒕𝒅 𝟒
- Titre du conservateur (%) = × × 𝒅 × 𝑻 × 𝟓𝟎 (Pour l’acide sorbique et
𝑺𝒔𝒕𝒅 𝑷𝒆
le Nipagine).
𝑺𝒆 𝑷𝒔𝒕𝒅 𝟏
- Titre du conservateur (%) = × × 𝒅 × 𝑻 × 𝟓𝟎 (Pour le Nipasol).
𝑺𝒔𝒕𝒅 𝑷𝒆
Avec :
Se : Surface du pic dans la solution à examiner
S std : Surface du pic dans la solution standard.
P std : Prise d’essai du conservateur dans la solution standard, en g
d : La densité.
Pe : Prise d’essai du conservateur dans la solution à examiner, en g.
T : Teneur standard du conservateur.
➢ Pour l’acide sorbique :
Se = moyenne des trois surfaces des pics de la solution examiner :
𝟒𝟗𝟑𝟏𝟏𝟎𝟎+𝟒𝟗𝟐𝟗𝟓𝟖𝟒+𝟒𝟗𝟏𝟑𝟕𝟕𝟒
Se = = 4924819.
𝟑
S std = moyenne des trois surfaces des pics de la solution standard :
𝟓𝟏𝟕𝟑𝟒𝟔𝟔+𝟓𝟏𝟔𝟔𝟑𝟖𝟐+𝟓𝟏𝟔𝟗𝟓𝟖𝟓
S std = = 5169811.
𝟑
d = 1,014
P std = 0,025 g
P e = 2g.
T (Acide sorbique) = 100, 64 %
• Norme : Dosage de l’acide sorbique par HPLC (%) : [0,090 à 0,11]
• Le résultat :
4924819 0,025 4
T= × × × 1,014 × 100,64 = 0,097 %.
5169811 2 50
• Interprétation :
L’intervalle d’acceptation selon le dossier pharmaceutique est : [0.090 à 0.11] donc le
résultat obtenu 0,097 % est acceptable aux normes.
➢ Pour le Nipagine :
82
CHAPITRE II : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
𝟏𝟗𝟎𝟐𝟏𝟗𝟓+𝟏𝟗𝟎𝟐𝟏𝟗𝟓+𝟏𝟖𝟗𝟕𝟓𝟎𝟗
Se = = 1901021.
𝟑
𝟐𝟒𝟑𝟗𝟗𝟔𝟖+𝟐𝟒𝟑𝟕𝟖𝟔𝟐+𝟐𝟒𝟒𝟏𝟒𝟕𝟒
S std = = 2439768.
𝟑
d = 1,014
P std = 0,025 g
P e = 2g.
T (Nipagine) = 99,37 %
• Norme : Dosage du parahydroxybenzoate de méthyle (Nipagine®) par HPLC (%) : [0,072
à 0,088].
• Le résultat :
1901021 0,025 4
T= × × × 1,014 × 99,37 = 0,079 %.
2439768 2 50
• Interprétation :
L’intervalle d’acceptation selon le dossier pharmaceutique est : [0.072 à 0.088] donc le résultat
obtenu 0,079% est acceptable aux normes.
➢ Pour le Nipasol :
𝟒𝟎𝟕𝟒𝟕𝟏+𝟒𝟎𝟕𝟐𝟑𝟐+𝟒𝟎𝟔𝟗𝟐𝟐
Se = = 4064922.
𝟑
𝟓𝟑𝟓𝟓𝟒𝟗+𝟓𝟑𝟓𝟓𝟓𝟗+𝟓𝟑𝟓𝟐𝟔𝟒
S std = = 535458.
𝟑
d= 1,014
P std = 0,025 g
P e = 2g.
T (Nipasol) = 99,46 %
• Norme : Dosage du parahydroxybenzoate de propyle (Nipasol®) par HPLC (%) : [0,018
à 0,022].
• Le résultat :
406922 0,025 1
T= × × × 1,014 × 99,46 = 0,019 %.
535458 2 50
• Interprétation :
L’intervalle d’acceptation selon le dossier pharmaceutique est : [0.018 à 0.022] donc le
résultat obtenu 0,019% est acceptable aux normes.
Les figure 38 et 39 représente les temps de rétentions et surface des pics pour les trois
conservateurs, Acide sorbique, Nipagine, Nipasol (analysés et standards) lors des dosages
par HPLC qui sont identifiés comme suivant :
83
CHAPITRE II : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
84
CHAPITRE II : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
- Nipasol : [Tr (min) : 19,048]
85
CHAPITRE II : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
Les résultats du contrôle microbiologique de produit fini SULPUREN® 0,5% sont
récapitulés dans le tableau ci-dessous :
Tests Spécification Résultats
≤ 5× 103 𝑈𝐹𝐶/
−3
Dénombrement des germes aérobies totaux 10 𝟎𝟎 𝑼𝑭𝑪/𝒎𝒍
𝑚𝑙
Dénombrement des levures et moisissures ≤ 5× 102 𝑈𝐹𝐶/
𝟎𝟎 𝑼𝑭𝑪/𝒎𝒍
totales10−2 𝑚𝑙
≤ 5× 103 𝑈𝐹𝐶/
Dénombrement des germes aérobies totaux 10−2 𝟎𝟎 𝑼𝑭𝑪/𝒎𝒍
𝑚𝑙
Recherche d’Escherichia Coli Absence Absence
Témoin négatif Absence Absence
Date d’analyse : 09 / 06 / 2021. Interprétation : Résultats
N° de lot : SU01052021 conformes aux normes
86
CONCLUSION
GÉNÉRALE
CONCLUSION GÉNÉRALE
Conclusion générale :
La maîtrise des risques de la qualité est l'un des objectifs majeurs des entreprises quel
que soit leur secteur d'activité. Lorsqu’il s'agit d'une entreprise pharmaceutique cela revue une
plus grande importance dans la mesure où le produit commercialisé est un médicament ce qui
est par conséquent toujours un élément essentiel dans le domaine de la santé publique.
Le stage de fin d'études que nous avons effectué au niveau de l'unité « SAIDAL-
Constantine 1 » nous a permis de découvrir et de prendre des bonnes connaissances dans le
domaine de l'industrie pharmaceutique. Pour évaluer la qualité du sirop « SULPUREN®
0,5% », on se réfère à toutes les méthodes physico-chimiques et microbiologiques préconisées
par la Pharmacopée Européenne.
Tous les résultats des contrôles effectués sur les matières premières et le produit fini
« SULPUREN® 0,5 % » ont montré une conformité aux normes exigées par la pharmacopée-
européenne.
Ce qui résume essentiellement que le produit était conforme aux normes tout au long de
son processus de fabrication, à partir des matières premières et articles de conditionnement
jusqu’au produit fini, défini comme étant prêt à la consommation pour le plus grand bien des
patients.
88
Références bibliographique
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
PARTIE THEORIQUE
Préambule :
Ⅰ. Evolution de l’industrie pharmaceutique en Algérie :
PARTIE PRATIQUE
CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODES.
[1]. BOUKHAOUA T, AGOUNI A, « Etude de la dégradation d’un Conservateur
Antimicrobien Acide sorbique dans une solution buvable SULPUREN® 0,5% et Moyen de
Lutte », Mémoire de Master, Université A. Mira- Bejaïa- Algérie, 2012/2013.
[2]. Handbook of pharmaceutical excipients 6th edition.
[3]. Quality of Water for Pharmaceutical use, CPMP/QWP/158/01, 2002.
[4]. Pharmacopée Européenne, Monographie "Eau purifiée" (01/2009 :0008).
[5]. Pharmacopée Européenne, Monographie "Eau hautement purifiée" (01/2009 :1927).
[6]. Pharmacopée Européenne, Monographie "Eau pour préparations injectables" (01/2009
:0169).
[7]. BEUTLER M, KROPF A, STEINER S, « Production et stockage d'eau purifiée a
l'officine » AKA éd, Journal suisse de pharmacie, Suisse, 2003.
[8]. BOUCENANE K, « Etude de processus de fabrication et de contrôle qualité d’une forme
liquide, sirop antitussif Eupnex », Mémoire de Master, Université Frères Mentouri
Constantine 1- Algérie, 2017/2018.
Un médicament est un produit pas comme les autres dont sa composition possède des propriétés
curatives et préventives à l’égard des maladies, Il ne peut être mis en circulation qu’à l’issue de contrôles
de la qualité portant sur toute la chaine de production.
L’objectif de cette étude consiste à suivre les étapes de production du sirop « SULPUREN ® »,
fabriqué par l’entreprise pharmaceutique SAIDAL Constantine1. Et, de suivre également le contrôle
qualité physico-chimique et microbiologique du sirop.
Toutes les analyses physico-chimiques effectuées sur chacun des paramètres des matières
premières et du produit fini, ont donné des valeurs conformes aux normes de références.
L’analyse microbiologique a révélé l’absence d'E. Coli dans le produit fini. Le produit fini «
SULPUREN ® 0,5% » est donc considéré de bonne qualité pharmaceutique.
Mots clés : Fabrication, Contrôle de la qualité, SULPUREN®, SAIDAL, Procédé, qualité, Physico-
chimique, Microbiologique, principe actif.
Abstract:
A drug is a product unlike any other whose composition has curative and disease-preventive
properties. It can only be put into circulation after quality controls covering the entire production chain.
The objective of this study is to follow the production stages of « SULPUREN ® » syrup,
manufactured by the pharmaceutical company SAIDAL Constantine1. And, to also follow the physico-
chemical and microbiological quality control of the syrup.
All the physico-chemical analyses carried out on each of the parameters of the raw materials
and of the finished product, gave values in accordance with the reference standards.
The identification of the molecules of the active principle and of preservative by infrared
spectroscopy shows that the product is compliant. The UV/Visible assay of the active principle and the
HPLC assay on the preservatives gave consistent results.
Microbiological analysis revealed the absence of E. coli in the finished product. The finished
product « SULPUREN ® 0,5% » is therefore considered to be of good pharmaceutical quality.
Key words: Manufacturing, Quality control, SULPUREN®, SAIDAL, Process, Quality,
Physicochemical, Microbiological, Active principle.
:ملخص
وال يمكن تداوله إال بعد ضوابط الجودة،الدواء هو منتج ال يشبه أي منتج اخر له خصائص عالجية ووقائية ضد األمراض
الهدف من هذه الدراسة هو متابعة مراحل إنتاج شراب" سولبيران ®" المصنع من قبل شركة.التي تغطي سلسلة اإلنتاج بأكملها
. وكذلك متابعة مراقبة الجودة الكيميائية والفيزيائية والميكرو بيولوجية للشراب النهائي.1 - قسنطينة-صيدال
.أعطت جميع التحاليل الفيزيائية والكيميائية التي أجريت على كل من المواد األولية والمنتج النهائي قيما موافقة للمعايير المرجعية
.التعرف على جزيئات المادة الفعالة والمواد الحافظة بواسطة التحليل الطيفي باألشعة تحت الحمراء اعطى قيما مطابقة للمعايير
ونتائج معايرة المواد الحافظة بالكروماتوغرافيا السائلة العالية،أعطت كذلك نتائج معايرة المادة الفعالة باألشعة المرئية الفوق بنفسجية
." نتائجا موافقة%0,5® األداء في شراب "سولبيران
. اذن يعتبر شراب "سولبيران® " ذو جودة دوائية جيدة. القولون-اظهر التحليل الميكرو بيولوجي للمنتج النهائي غياب بكتيريا اشريشيا
. مادة فعالة، مكروبيولوجية، فيزيائية كيميائية، جودة، عملية، صيدال،" ® " سولبيران، مراقبة الجودة، تصنيع:الكلمات المفتاحية
Résumé
ANNEXES
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