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Récit d'une expérience culturelle

Chopin's Waterloo de Arman.

Dans le cadre du cours de Français, j'ai dû choisir un artiste et une œuvre parmi
une longue liste. C'est Chopin's Waterloo de Arman qui a attiré mon attention.
Pourquoi ai-je choisis cette œuvre dés le premier coup d'œil et pas une autre ?
Simplement car à première vue, elle regroupe plusieurs choses qui me plaisent :
• un piano, (cela me rappelle la musique classique) ;
• le fait que celui-ci soit brisé, (j'ai tout de suite pensé à de l'implicite) ;
• l'association du bordeaux et du brun foncé, (deux couleurs qui me plaisent
énormément et qui selon moi se marient parfaitement).

Après avoir désigné cette œuvre, il me fallait donc faire quelques recherches
dessus afin d'en savoir plus, et je n'ai pas été déçue. Je vous avais parlé d'implicite,
pour moi, le fait que ce piano soit détruit voulait prouver une colère. J'avais pour
hypothèse que cette fureur soit liée au fait de dissocier l'artiste de l’œuvre. Prenons
un exemple dont on entend de plus en plus parler ces derniers temps. Celui de Pablo
Picasso.
En effet, Pablo Picasso
est connu pour son célèbre
cubisme, mais beaucoup
ignoraient ce qui se cachait
réellement derrière ces
tableaux : des femmes de tout
âge violées et agressées par le
célèbre artiste, ensuite peintes
en pleurs, représentées par
formes géométriques et puis
exposées à la vue de tous.
Après que ses actes aient été
© Adam Rzepka - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP
montrés au monde entier,
certaines personnes ne veulent plus voir une seule œuvre de Pablo Picasso et d'autres
affirment que malgré ses actes, il reste un peintre qui a marqué l'histoire de l'art. C'est
là où je voulais en venir :
J'en déduisais de cette sculpture d'Arman dénonçait ce phénomène en détruisant
un instrument de musique afin de prouver que sans ses outils, un artiste reste une
personne comme vous et moi... et biens j'avais tord. Lors de mes recherches, je suis
tombée sur un article du Centre Pompidou qui parlait de Chopin's Waterloo :

Lazzaro Giulia 6LM 26/10/2022


" Les Colères c'est presque aussi précis qu'une projection de judo. Je calcule où je vais casser ;
ce n'est pas une colère vraiment ; c'est une destruction plus ou moins prévue. "
Avec la série des Colères, entamée en 1961, Arman alterne la destruction d'objets avec la
pratique, développée depuis 1959, d'agréger en masse des objets identiques dans ses fameuses
Accumulations. Issu d'un combat en présence du public, Chopin's Waterloo pérennise la "
destruction-désarticulation " d'un piano droit. Les morceaux épars de l'instrument de musique ont
été ensuite réassemblés sur un panneau, à la façon d'un collage cubiste.

Effectivement, j'avais bien déduis la notion de colère, mais pas du tout dans ce
domaine. D'après Alice Fleury (Source : Extrait du catalogue Collection art contemporain -
La collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne , sous la direction de Sophie
Duplaix, Paris, Centre Pompidou, 2007), « Au-delà de l’aspect spectaculaire, l’artiste
recherche au travers de la destruction une dimension grandiose et épique, non sans un
certain humour ; en témoigne la connotation ironique du titre Chopin’s Waterloo. »
Pour ce faire, il a déjà détruit de nombreux objets cultes issus de la bourgeoisie
tels que des copies de meubles Henri II.

Même si je dois avouer que je ne comprends que ses œuvres à moitié, je trouve
agréable de regarder certaines de ces sculptures. J'espère vous avoir fait découvrir un
nouveau courant artistique le « Nouveau réalisme » à travers cet artiste hors du
commun, Arman Fernandez.

Lazzaro Giulia 6LM 26/10/2022

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