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GÉNÉRAL
L'école Bermon définit, dans son projet éducatif, les orientations, les objectifs et les cibles à atteindre en vue de soutenir la réussite éducative
de ses élèves.
Encadrements légaux
Certains aspects de la démarche d'élaboration du projet éducatif découlent de dispositions stipulées dans la Loi sur l'instruction publique (LIP).
Les éléments prescrits sont les suivants :
les modalités d'élaboration, le contenu, l'échéancier des travaux, la transmission, la diffusion et l'évaluation du projet éducatif des
établissements d'enseignement.
(LIP, articles 37, 37.1, 74 et 75 pour les écoles et articles 97, 97.1, 97.2 et 109.1 pour les centres);
la cohérence entre les orientations et les objectifs établis dans le projet éducatif avec ceux du plan d'engagement vers la réussite.
les modalités visant la coordination de la démarche de planification stratégique entre les établissements d'enseignement, la
commission scolaire et le Ministère.
Mission
VISION ET VALEURS
Vision
L'école Bermon vise la mobilisation de partenaires engagés et de groupes collaboratifs dans la réussite et le développement de chacun.
Valeurs
1. RESPECT : À l'école Bermon, les élèves vouvoient les membres du personnel. Afin de modéliser cette pratique, en présence d'élèves, les
membres du personnel se vouvoient également.
2. BIENVEILLANCE : Dans notre milieu, la bienveillance se traduit par la compétence à savoir assurer une coopération entre les intervenants et
une communication maison-école faite de façon ponctuelle. L'objectif est de favoriser la progression et la réussite de chaque élève.
3. PERSÉVÉRANCE : Afin de soutenir le développement du plein potentiel de chaque élève et de favoriser leur estime de soi, les intervenants
de l'école mettent en place un ensemble de mesures: un système d'émulation, l'intervention de personnes-ressources, des activités
parascolaires, des activités midi et l'implantation de mesures d'appui et de profils.
CONTEXTE DANS LEQUEL ÉVOLUE L’ÉCOLE
Environnement externe
Les écoles du bassin Bermon sont situées sur les territoires des MRC d’Autray et de la Matawinie, dans le pôle Brandon de la région de
Lanaudière :
Sur l’ensemble du bassin Bermon, on estime une baisse de la population, sauf pour St-Gabriel qui reste stable avec une légère augmentation,
passant de 2810 citoyens en 2017 à 2865 citoyens en 2026. Au niveau des tranches d’âge 0-4 ans, 5-9 ans, 10-14 ans, on voit une constance
dans la clientèle que nous aurons.
o 420 familles ayant des enfants à la maison de recensement : 180 pour Ville St-Gabriel et 240 pour la municipalité St-Gabriel-de-Brandon.
o Taux de natalité : on passe de 55 enfants nés en 2013 à 32 nés en 2014. Après, le taux de naissance se stabilise, générant environ 2
groupes de maternelle chaque année. Malgré la tendance, le tiers des personnes a déménagé dans les 5 dernières années dans la MRC
d’Autray, ce chiffre augmente à 37% à St-Gabriel.
PARTENAIRES MUNICIPAUX :
Municipalités du petit Brandon : sur chacun de leur site, on peut consulter une liste des organismes, des loisirs et des installations sportives.
o Municipalité de Mandeville
o Municipalité de St-Didace
o Municipalité de St-Damien
o Municipalité de St-Gabriel-de-Brandon
o Ville St-Gabriel
OFFRE PUBLIQUE ET PRIVÉE DE SERVICES PÉDAGOGIQUES (primaire, secondaire, FGA, FP, enseignement supérieur) :
Lieu de concertation : Comité Défi Enfant, constitué d’acteurs en provenance du Petit Brandon, dont les objectifs sont:
Revenu médian (revenu des familles divisé en deux entre le plus riche et le plus pauvre en tenant compte de la distribution)
Ville St-Gabriel : 30 848 $
Municipalité St-Gabriel–de-Brandon : 45 645$
Moyenne des 2 milieux : 38 246$
Ce qui veut dire qu’en ville, 50% des familles vivent sous le 30 848$ et qu’en campagne, 50% des familles vivent sous 45 656$.
Le plus gros de la pauvreté de la MRC d’Autray se retrouve dans le pôle de Brandon.
Tiré de Éducation, revenu d’emploi et marché du travail dans d’Autray : quelques statistiques et enjeux pour l’avenir
1. En 2016, plus d’une adulte sur cinq (22%) est sans diplôme dans d’Autray (page 14)
1. Proportion plus importance de la population vivant sous le seuil de faible revenu après impôt dans le pôle Brandon [1]
2. Depuis 2007-2008, le taux de décrocheurs a diminué dans toutes les MRC de Lanaudière, à l’exception de celle d’Autray [2]
3. En 2016, plus d’une adulte sur cinq (22%) est sans diplôme dans d’Autray [3]
4. Une proportion bien plus faible de garçons que de filles obtiennent un diplôme ou une qualification au secondaire [4]
[1]Tiréde PAYETTE, Josée et Patrick BELLEHUMEUR. Coup d’œil sur les municipalités de la MRC d’Autray/ Coup d’œil sur les municipalités de la Matawinie – Recensement 2016, Joliette, Centre
intégré de santé et de services sociaux de Lanaudière, Direction de santé publique, Service de surveillance, recherche et évaluation, janvier 2018
[1] Idem
[1] Le revenu médian est le montant qui divise la répartition des revenus de ce groupe en moitié tiré de
Tiré de PAYETTE, Josée et Patrick BELLEHUMEUR. Coup d’œil sur les municipalités de la MRC d’Autray/ Coup d’œil sur les municipalités de la Matawinie
[1]Le seuil faible revenu est la proportion familles avec enfants dont le revenu près ou seuil de seuil de faible revenu.
[1]Indice de milieu socio-économique utilise les données utilisées : famille avec enfant, scolarité de la mère (2/3) et être sans emploi (1/3)
[1] Présentation BELHUMEUR, Patrick Quelques caractéristiques de la population des trois pôles issus du recensement canadien 2016 (présenté le 1er mai 2018) tiré et adapté de Tiré de PAYETTE,
Josée et Patrick BELLEHUMEUR. Coup d’œil sur les municipalités de la MRC d’Autray
[1] Tiré de la présentation Éducation, revenu d’emploi et marché du travail dans d’Autray : Quelques statistiques et enjeux pour l’avenir, page 8
[1] Idem page 14
[1] Idem, page 27
Environnement interne
Composition de l'équipe-école :
Direction : 1
Enseignants: 15
Professionnels: 3
Soutien: 7
Organisation scolaire
Offre pédagogique de l'établissement d'enseignement (options, profils, programmes, etc.):
L'école offre les profils ARTS et MULTISPORTS aux élèves du 1er cycle. Au 2e cycle, en 3e secondaire, les élèves doivent faire le choix de deux
options: un choix d'arts (arts plastiques ou art dramatique) et un deuxième choix en arts plastiques, art dramatique ou multisports. En 4e
secondaire viennent s'ajouter à la même offre d'options de 3e secondaire les mathématiques technico-sciences, les mathématiques Sciences
Naturelles et les mathématiques Culture Société et Technique.
Portrait de la clientèle
Diplomation
Nombre de finissants : 41
Nombre d’élèves actifs en fin d’année : 51
Nombre d’élèves en début d’année provenant de Bermon : 56
5 départs en cours d’année : 3 – Adultes, 1 – Abandon, 1 – Dispense de fréquentation
2. En deuxième lieu, il s'agit d'attaque non-verbale (violence psychologique) : par exemple, être ignoré, rejeté ou exclu, se faire dévisager.
* Notons qu'au Canada, les attaques non verbales s’avéraient la forme d’intimidation la plus commune déclarée dans l’ECTADÉ de 2016
parmi les élèves ayant indiqué avoir été intimidés.
3. Les cyberattaques (cyber intimidation) : par exemple, recevoir des messages texte méchants ou qu’on répande des rumeurs à ton sujet sur
Internet.
4. La violence matérielle: par exemple, quelqu’un t’a volé ou a endommagé tes choses.
5. La violence physique : par exemple, être battu, poussé ou frappé d'un coup de pied.
- 27% des élèves de l'école (47 élèves) ont nommé avoir intimidé d'autres élèves dans les 30 jours précédent l'enquête.
À l'école Bermon, les filles qui ont déclaré intimider d'autres élèves ont indiqué que les attaques non verbales (violence psychologique)
étaient la forme d'intimidation qu'elles utilisaient le plus souvent, tandis que les garçons intimidateurs ont plutôt indiqué que les attaques
verbales (violence verbale) était la forme d'intimidation qu'ils utilisaient le plus souvent.
SONDAGE BIEN-ÊTRE ET SÉCURITÉ (PROJET ÉDUCATIF 2018-2019):
Au printemps 2019, un sondage maison, réalisé par le comité du projet éducatif, a été complété par tous les élèves afin de préciser différents
indicateurs reliés à la violence et à l'intimidation à l'école secondaire. Les résultats obtenus démontrent que :
L'endroit où les élèves se sentent le plus en sécurité est la classe (zone de force de l'école). Les endroits moins encadrés et surveillés
représentent les endroits à l'école où les élèves se sentent moins en sécurité (zones de vulnérabilité) : par exemple, les toilettes, les vestiaires,
dans l'autobus, parfois les casiers, parfois au gymnase, à la cafétéria ainsi qu'à l'extérieur (sur le terrain de l'école).
Les élèves de sec.1 (en plus grande proportion les filles) représentent le niveau où les élèves perçoivent le plus d'endroits « à risque » de
vivre des situations de violence et d'intimidation : principalement dans l'autobus et à l'extérieur sur le terrain de l'école. Parfois au gymnase,
à la cafétéria, aux casiers et dans la classe. Le sondage, réalisé pendant la 2ième étape de l'année scolaire, nous indique qu'un sentiment
d'insécurité, face à diverses zones de l'école, persiste chez certains élèves même en cours d'année.
Les moments où les élèves ne se sentent pas en sécurité : principalement le soir et par la suite, sur l'heure du dîner. Il est possible de penser
que les situations de cyber intimidation sont plus à risque de survenir en soirée étant donné une plus grande utilisation des réseaux sociaux à
la maison qu'à l'école.
S'ils ne se sentent pas en sécurité (par exemple, s'ils sont victimes de violence ou d'intimidation), les résultats du sondage indique, de façon
significative, que les élèves en parlent en premier lieu à un ami. Cet indicateur nous amène donc à poursuivre nos interventions et nos
sensibilisations auprès des élèves « témoins » afin de les outiller sur les façons de signaler/dénoncer les situations de violence ou
d'intimidation dont ils sont témoins de façon directe ou indirecte.
Les zones de force de l'école significatives selon les élèves : principalement au niveau de l'aide disponible pour leur réussite et le lien avec
les membres du personnel de l'école. Pour les élèves de secondaire 1, les activités offertes à l'école représentent la force principale de
l'école.
FORCES ET ZONES DE VULNÉRABILITÉ
Forces
Académique
Stabilité du personnel;
- Profils offerts;
- Enrichissement/perfectionnement en français et en mathématiques;
- Enseignants-ressources en français, en mathématiques et en univers social;
- Disponibilité et accessibilité du personnel enseignant et des membres des services complémentaires;
- Suivi constant et personnalisé de notre clientèle;
- Perfectionnement régulier du personnel;
- Bon lien élèves/enseignants/personnel des services complémentaires;
- Arrimage primaire/secondaire et 4e secondaire/5e secondaire;
- Suivi rapproché en orientation;
- Activités culturelles et parascolaires diversifiées;
- 15 minutes de lecture obligatoire au début de chaque période de français;
- Ajout de 2 périodes en histoire de 4e secondaire (6 périodes).
Bien-être et sécurité
- Bonne relation entre les élèves et les membres de l'équipe-école;
- Plusieurs intervenants dans un petit milieu (beaucoup de services);
- Rapidité et équité dans les interventions;
- Local des élèves de 4e secondaire;
- Sentiment de sécurité;
- Climat agréable et bienveillant;
- Propreté des lieux;
- Bonne communication entre les membres du personnel;
- Ateliers d'habiletés sociales;
- Conférences du Réseau (prévention toxicomanie);
- Conférences CALACS;
- Collaboration avec la communauté;
- Formation Déstresse et progresse en 1re secondaire.
Zones de vulnérabilité
Académique
Bien-être et sécurité
- Les décrocheurs et autres individus qui viennent graviter à l'extérieur de l'école lors des pauses, au dîner ou en fin de journée;
- Une seule surveillante d'élèves ne suffit pas pour assurer la sécurité intérieure et extérieure de l'école;
- La banalisation de la consommation au sein des familles et des élèves;
- Besoin alimentaire non comblé chez plusieurs élèves;
- Le leadership étudiant est faible;
- Beaucoup de violence verbale (banalisation);
- Manque d'activités parascolaires qui touchent les différents intérêts des élèves (journal étudiant, club de lecture, etc.);
- Absence d'un intervenant pivot en toxicomanie et intimidation.
ENJEUX, ORIENTATIONS ET OBJECTIFS
Enjeu 1
La persévérance scolaire 1
Orientation 1
Augmenter le taux d'assiduité des élèves en valorisant Vérification du taux d'assiduité; de 8,9 % à 7,9 % D'ici juin 2022
leur présence à l'école et en classe
Réduire de 2% la proportion d'élèves à risque (60 à 69%) Proportion des élèves à risque Nombre d'élèves en D'ici juin 2022
en les identifiant et en les orientant rapidement vers le attente de service (orthopédagogie, conseillère en
soutien approprié orientation, psychoéducatrice, enseignant-
ressources, TES, etc.); Nombre d'élèves avec plan
d'intervention et outils technologiques
Assurer une communication régulière avec les parents Mémos GPI À déterminer en 19-20
par l'ensemble du personnel (excluant la première D'ici juin 2022
communication et les bulletins)
Enjeu 2
Orientation 2
Augmenter le sentiment de sécurité et de bien-être des élèves en harmonisant les Mémo GPI D’ici juin 2022
pratiques d'intervention en lien avec l'application du code de vie. Nous visons une
diminution de 5% (35% à 30%) des situations liées à l'intimidation et/ou de violence.
Notons toutefois que dans l'enquête, aucune distinction n'est effectuée entre le terme
violence et intimidation. 175 élèves de l'école ont complété le questionnaire. - 35% des
élèves de l'école secondaire (52 élèves) ont déclaré avoir été intimidés par d'autres
élèves durant les 30 jours précédant l'enquête. Suite à l'obtention de ces résultats, le
comité violence intimidation de l'école constate la difficulté, chez nos élèves, à faire la
différence entre un conflit, une situation de violence et une situation d'intimidation
Favoriser et augmenter le nombre d'actions favorisant un milieu sain, sécuritaire, Nombre d'actions qui D’ici juin 2022
bienveillant et qui développe les habiletés sociales. Puisque la cible est difficilement seront mises en place en
quantifiable, l'équipe-école a choisi une mesure qualitative. De fait, nous 19-20
augmenterons les activités midi offertes aux élèves étant donné que l'heure du dîner
est un moment où les élèves se sentent moins en sécurité à l'école (sondage maison
18-19)