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ODD 1 : Pas de pauvreté
Il est constaté qu’il y a depuis des années une certaine volonté de l’Etat à lutter contre la pauvreté, les
discriminations, les inégalités sociales et une tendance à satisfaire les besoins des personnes
vulnérables :
ménages pauvres : selon le RNU, 542956 ménages inscrits sur la base de donnée avec un taux de
couverture de 29,0%.
Les personnes handicapées et les jeunes sont pris en compte dans beaucoup de projets et programmes
pour facilités leurs insertions; (37,35% des personne en situation de handicap ont leur CEC)
L’Etat a mis en place beaucoup de programmes entre autres les Bourses de Sécurité Familiales et la CMU
(PNBSF : 50,21% de la population sont enrôlées en 2029; CMU: 45,39% de la population sont
bénéficient en 2019)
Les jeunes sont laissés un peu en rade dans l’octroi des financements de la
DER/FJ;
Il existe aussi une loi SR mais le décret d’application constitue un véritable problème.
A cela s’ajoute le dossier d’investissement et GFF comme instrument de financement de la santé du nouveau
née, de la mère des adolescents et des jeunes.
Existence des projets fort pour le futur et Power to Youth qui travaillent sur la santé des adolescents et des
jeunes avec d’importantes réalisations ( CCA, unité mobile sanitaire, espaces ados dans la région de Thiès),
ENDA-Santé qui travail pour l’accès à la santé, au plus grand nombre de la population.
Certains programmes sont développés pour lutter contre le VIH, le Paludisme et la toxicomanie.
Faiblesse
La pandémie du COVID 19 qui concerne tout le monde démontre de manière criarde que la santé publique est un bien
commun, partagé, et que de la santé des uns dépend la santé des autres. Si une partie de la population n’a pas accès à
l’eau et à l’hygiène, c’est toute la société qui est vulnérable.
Certaines maladies et fléaux affectent le bien-être des ados/jeunes (IST, drogue, alcool, tabac, délinquance juvénile etc.)
IST/VIH SIDA : 27,9% 15-24 ans nouvelle infection Spectrum ONUSIDA (2018)
TABAC : 20 % chez les garçons et 10% chez les filles 15-19 ans TV5 MONDE
Une implication très timide des jeunes dans l’enrôlement et le suivi des bénéficiaires;
Les communes des villes n’ont pas planifiés des activités importantes dans le POCT avec des ressources
conséquentes;
Diligenter les factures de prestations des structures de santé dans les meilleures délais;
Mettre plus de ressources sur la SRAJ, la nutrition, la formation et l’emplois des jeunes;
Faire un plaidoyer pour que Thiès soit éligible dans les futur scénario du GFF ;
Planifier des activités importantes dans le POCT avec des ressources conséquentes au niveau des
Beaucoup de projet contribue à l’amélioration de l’accès à la qualité et au maintien surtout des filles à
l’école.
Le leadership des parents d’élève constitue une composante essentielle de ce dispositif pour une école pour
la communauté et par la communauté.
Il est constaté des plans d’actions volontaristes portés par les enseignants, les parents et la communauté de
façon générale dans une perspective de mobiliser des ressources pour améliorer le cadre scolaire.
Les jeunes à travers leurs mouvements de jeunesses développent des activités d’éducation populaire pour
C’est à ce titre que nous notons l’installation de camaraderie, l’organisation de centre aérien
de patronage de camp de vacances pour participer à la socialisation et l’épanouissement des
enfants. Sous ce même logique, le projet FPF a renforcé le leadership des jeunes par une
série de formation portant sur le plaidoyer, la communication et cela a permis une meilleure
implication de cette cible dans les consultations citoyennes et dans les réunions techniques.
Ce projet a renforcé la culture associative et l’engagement des jeunes à développer des
actions citoyennes pour le bien-être des personnes et surtout d’impulser un processus de
développement durable des terroirs (don de sang ; désherbage ; consultation médicale).
Les jeunes ont apporté leur concours auprès du maire Talla Sylla, dans l’organisation du
marmite communautaire ‘’wagnou daara’’ pour magnifier une solidarité agissante au profil
des écoles coraniques en général et des talibés en particulier.
Faiblesses
La plus part des écoles ne disposent pas de blocs séparés garçon et fille en quantité suffisante et les conditions
d’hygiènes ne sont pas les meilleures
De plus en plus les cas de violences sévices dans les établissements scolaires entre parents, élèves et enseignants.
L’UNFPA a répertorié 1971 cas de grossesses en milieu scolaire en 2020 dont 6% pour la région de thiès entre 12 à
19 ans.
54,43% des filles tombées enceintes abandonnent leur scolarité (UNFPA).
Peu de ressources investies pour l’écoles coranique et un nombre limité de daara moderne
les infirmeries d’écoles sont insuffisamment installées et beaucoup d’école ne dispose pas d’assistance sociale
La gestion des menstrues pose problème et beaucoup de fille n’ont pas les moyens d’acheter des serviettes
hygiéniques et cela est cause d’abandon ou de déperdition
L’absence de cantines scolaires sont aussi des difficultés pour certains élèves issues des familles vulnérables.
Les élèves et jeunes handicapés faute de matériels pédagogiques approprier et d’aménagement de rampe pour
faciliter leur mobilité finissent par abandonner.
Les grèves répétitives des enseignants déteint sur le quantum scolaire et favorisent de mauvaises résultats
RECOMMANDATION
Améliorer le cadre d’apprentissage par la mobilisation de ressources importantes pour
des enseignements de qualité (eau, électricité, bloc sanitaire séparés, salle de classe,
intrants, etc.)
Le RESOPOPDEV développe un projet pour les jeunes (JAPALE MA) dans le cadre de l’entreprenariat,
création d’entreprise et compte accompagner 450 jeunes porteurs de projet et/ou idée de projet pour
contribuer à leur insertion socio-économique et professionnelle.
Faiblesses :
CHÖMAGE : Près de 6 chômeurs sur 10 (62,8 %) sont âgés de 15 à 34 ans, soit un taux de chômage de 16,7 %
(ANSD 2016).
Des fonds importants dédiés aux ODD ne sont pas encore mobilisés, ni par l’Etat (gouvernement, collectivités
territoriales), ni par la société civile ou le secteur privé.
Les données sectorielles, thématiques actuelles et suffisantes, les données désagrégées et décentralisées ne sont pas encore
disponibles pour bien renseigner les indicateurs et mieux prendre en charge le principe « ne laisser personne en rade ».
Les projets et programmes en cours de lutte contre les inégalités sociales et l‘iniquité territoriale ne touchent pas le grand
nombre, sont limités dans le temps et ne donnent pas entièrement satisfaction (cas CMU, Programme des cartes d’égalité
des chances…).
Les dimensions des discriminations, des inégalités sociales et de l’iniquité territoriale sont mal appréhendées à travers les
approches développées : bien des catégories de personnes vulnérables sont laissées en rade ou sont mal identifiées et
localisées dans des secteurs et domaines d’activités.
Faiblesses:
La stratégie nationale pour bien prendre en charge le principe « ne laisser personne en rade » à travers des
politiques, programmes et projets plus pertinents et soutenus n’est pas encore élaborée de façon concertée
ces jeunes n’ont pas souvent d’emploi et n’ont pas une assurance maladie et ne bénéficient pas
d’une attention particulière du gouvernement, des collectivités territoriales et même des agents
du système de santé. Cela contribue à creuser davantage les inégalités, à renforcer l’iniquité et la
paupérisation de ces groupes.
Bannir le cloisonnement;
Amener l’Etat à disposer d’une stratégie nationale sur le principe « ne laisser
personne en rade;
Auditionner les candidats pour apprécier le niveau de prise en compte des besoins des jeunes dans les projets
politiques
Signer la charte de non violence pour des élections apaisés
Faire le processus du monitoring électoral pour prévenir des conflits, traquer des incidents et faire de la médiation
aux besoins
Mettre en place un réseau des jeunes pour la paix en Casamance.
YMCA dans le cadre de son programme ‘’justice juvénile’’ accompagne les jeunes qui sont en conflit avec la loi et
prépare leur réinsertion sociale.
Faiblesses:
Ils constatent :
Les pratiques d’accaparement des terres aux détriments des espaces verts ;