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Mémoire
Présenté au département d’Électrotechnique
Faculté de Technologie
Option Commande électrique
Pour obtenir le diplôme de
Master
Par
MOSBAH Aflah
Thème
DEDICACE
Dédié
ma Famille
et
mes Amis
U.F.A.SETIF 2011 ii
Sommaire
Table des Matières
NOTATIONS ET ABREVIATIONS….……………...………………………………… x
INTRODUCTION GENERALE……………..………………………………….……... 1
II.11.1. Simulation lors du démarrage à vide suivi d’une application d’un couple de
charge ………………………………………………………………………………… 28
II.11.2. Simulation lors du l’inversion de sens de vitesse……………………………. 29
II.11.3 Test de robustesse…………………………………………..………………… 30
U.F.A.SETIF 2011 iv
Table des Matières
II.12. Conclusion…………………………………………………………………………... 32
III.5.1. Fuzzification………………………………………………………...………….. 41
III.5.3. Défuzzification……………………………...…………………………………. 43
U.F.A.SETIF 2011 v
Table des Matières
III.6. Structure d’un réglage de vitesse de la machine asynchrone à flux rotorique oriente
base sur la technique vectorielle par un régulateur flou…………………………..……..… 44
III.7.1. Simulation lors du démarrage à vide suivi d’une application d’un couple de
charge……………………………………………...………………………………….… 45
III.8. Conclusion…………………...………………………………………………….…... 48
CONCLUSION GENERALE………………………………………………………...…. 50
BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………….................................. 51
ANNEXE………………………………………………..…...................................................... 52
U.F.A.SETIF 2011 vi
Liste des Figures
NOTATIONS ET ABREVIATIONS
U.F.A.SETIF 2011 x
Introduction
Générale
Introduction Générale
INTRODUCTION GENERALE
La machine asynchrone occupe un domaine très important dans l'industrie, grâce à sa
robustesse, son faible coût d'achat et sa facilité d'entretien. L’absence de découplage naturel
entre l’inducteur et l’induit, donne à la machine asynchrone un modèle dynamique non
linéaire qui est à l’opposé de la simplicité de sa structure, de ce fait sa commande reste de
plus en plus complexe comparativement à celle de la machine à courant continu [1].
Depuis une trentaine d'années, des commandes assez laborieuses ont été mises au point
pour pouvoir réaliser un contrôle découplé de la machine asynchrone par l'utilisation des
repères appropriés. Elles sont appelées commandes vectorielles, celles-ci assurent des
performances dynamiques équivalentes à celles obtenues par la machine à courant continu à
excitation séparée. [2].
Dans le domaine de la commande, plusieurs techniques ont été établies pour assurer un
réglage désiré. Ces techniques sont élaborées afin de rendre le système insensible aux
perturbations extérieures et aux variations paramétriques. Les techniques de commande
classique de type PI ou PID couvrent une large gamme dans les applications industrielles.
Sauf que le remplaçant de ces techniques classiques est le souci de plusieurs chercheurs. Car
ce dernier implique un compromis entre la robustesse d’un côté et le coût d’un autre côté .Elle
est basée sur l’utilisation de l’intelligence artificielle qui permet de reproduire le raisonnement
humain la logique floue [3].
Dans les deux dernières décennies, un essor appréciable aux commandes robustes de la
machine asynchrone a été développé, tel que la commande par la logique floue qui consiste à
exploiter des descriptions linguistiques, des caractéristiques dynamiques du système à régler
établies par l’expertise humaine pour générer une loi de commande, cette approche a été
introduit dans ce travail dans le but de surmonter une certaine sensibilité liée aux variations
paramétriques présentée par la commande vectorielle [3].
L'objectif principal de ce mémoire est de synthétiser une commande par un régulateur
Régulateur floue robuste et efficace notamment lors de la variation de la charge, l’inversion
de sens de rotation et la déviation paramétrique de la machine.
Pour cela, nous avons structuré notre travail comme suit :
Le premier chapitre, aborde des notions générales sur la machine asynchrone et
l'onduleur. Nous présenterons, dans ce cadre, la modélisation de la machine asynchrone en
utilisant des nombres complexes, ainsi que la représentation des équations sur le repère de
Park. Ensuite les deux types d’onduleurs, à savoir l’onduleur à pleine onde et l’onduleur à
MLI. A la fin de ce chapitre, une simulation des deux cas, MAS avec onduleur et MAS sans
onduleur a été présenté.
Le deuxième chapitre, présente l'étude de la commande vectorielle par l’orientation du
flux rotorique. Nous allons présenter aussi les calcules des paramètres de différentes
régulateurs tel que le régulateur de courant, le régulateur de flux et le régulateur de vitesse.
Finalement les performances seront montrées par des résultats de simulation.
Le troisième chapitre, présente le remplacement du régulateur classique de vitesse, au
sein de la commande vectorielle par un régulateur flou. Nous commençons par les définitions
et les explications de la terminologie utilisée en logique floue, la théorie des ensembles flous
et ainsi que le mode de raisonnement propre aux variables floues. Nous développons un
U.F.A.SETIF 2011 1
Introduction Générale
U.F.A.SETIF 2011 2
Chapitre I
Modélisation de
L’Ensemble
MAS-Onduleur
Chapitre I Modélisation de l’Ensemble MAS-Onduleur
I.1. Introduction :
distants entre eux d’un angle électrique égal à 2П/3.les phases de stator sont alimentées par un
réseau triphasé de tension sinusoïdales à fréquence et amplitude constante ou par un onduleur
de tension ou de courant à fréquence et a amplitude réglable [6].
A
Stato
rVA
a IA c
Rotor
Ia Ic
VB IB
Ib
IC
B
V C
C
Avec:
R S 0 0 R r 0 0
R S 0 RS 0 R r 0 Rr 0
0 0 R S 0 0 R r
Avec :
Ls Ms Ms Lr Mr Mr
L ss M s Ls M s L rr M r Lr M r
M s Ms L s M r Mr L r
4 2
cos cos cos
3 3
M sr M rs T M 0 cos cos
2 4
cos
3 3
4 2
cos
cos cos
3 3
0S
a
X u X A X A X u
X A X X A 1 X
v B B v
X o X C X C X o
Avec :
1
[A] et [A] sont des matrices de passage directe et inverse de PARK, elles sont données par :
2 4
cos obs cos obs 3 cos obs
3
2 2 4
A sin obs sin obs sin obs
3 3 3
1 1 1
2 2 2
1
cos obs sin obs
2
2 2 2 1
A1
cos obs sin obs
3 3 3 2
4 1
cos obs
4
sin obs
3 3 2
En appliquant, la transformation de PARK [A] sur les équations (I.01), (I.02) et après
simplification, on obtient les équations électriques et magnétiques dans un repère (d, q)
tournant à la vitesse S :
d
V S RS i S S j S S (I.04)
dt
d
0 R R iR R j R R (I.05)
dt
S L S iS M i R (I.06)
R L R i R M iS (I.07)
d M 1
R iS jR R (I.09)
dt TR TR
Avec :
M2
Rt RS 2 RR
LR (I.10)
Les équations mécaniques associées s’expriment alors par :
M
C em P
LR
Im i S R (I.11)
(I.12)
Cem Cr
d 1
dt Jr
Dans le cas d’un repère (α, β) fixe lié au stator, les équations électriques et
électromagnétiques sont données par :
d R M 1 1
iS t iS j R VS (I.13)
dt LS LS LR TR LS
d M 1
R iS j R (I.14)
dt TR TR
iS i Sa i Sb i Sc
Ua
b 1
Sa Sb Sc
E
i sa
2 (a
n0 ))) n
Sa Sb Sc (b
) (c
E
)
2
2 1 1
Van 3 Van0 3 Vbn0 3 Vcn 0
1 2 1
Vbn Van0 Vbn0 Vcn 0 (I.16)
3 3 3
1 1 2
Vcn 3 Van0 3 Vbn0 3 Vcn 0
Van 2 1 1 Sa
V E 1 2 1 S (I.17)
bn 3 b
Vcn 1 1 2 Sc
Tel que :
2 1 1
T 1 2 1
1
(I.18)
3
1 1 2
e
Ts + T
s 1
0
Ts
U.F.A.SETIF 2011 - 10 -
Chapitre I Modélisation de l’Ensemble MAS-Onduleur
Pour cela, le signal en dent de scie (la porteuse) qui a été choisi, va être utilisé pour
deux valeurs de f porteuse qui sont 1kHz et 2 kHz c'est à dire 20 f S et 40 f S , ( f S =50Hz).
1
Sign_ref
-1 + 1
1 0
Sign_port MLI
-1
Vm
Vmod (I.19)
Vp
Avec :
U.F.A.SETIF 2011 - 11 -
Chapitre I Modélisation de l’Ensemble MAS-Onduleur
On a :
V1 max 2 220
U dc 2 380
De (I.19), on obtient :
2 V1 max
Vmod
U dc
Donc :
2 220
Vmod 2 1.158 1.16
2 380 (I.21)
U.F.A.SETIF 2011 - 12 -
Chapitre I Modélisation de l’Ensemble MAS-Onduleur
Fig. I.6 Comparaison des caractéristiques obtenues sans et avec onduleur de tension à pleine onde
U.F.A.SETIF 2011 - 13 -
Chapitre I Modélisation de l’Ensemble MAS-Onduleur
Fig. I.7 Comparaison des caractéristiques obtenues sans et avec onduleur de tension à MLI, pour une
fréquence de 1kHz
U.F.A.SETIF 2011 - 14 -
Chapitre I Modélisation de l’Ensemble MAS-Onduleur
Fig. I.8 Comparaison des caractéristiques obtenues sans et avec onduleur de tension à MLI, pour une
fréquence de 2kHz
U.F.A.SETIF 2011 - 15 -
Chapitre I Modélisation de l’Ensemble MAS-Onduleur
I.8. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons étudié les équations électriques et mécaniques qui décrivent
le comportement dynamique de la machine asynchrone. Ensuit, nous avons fait la
modélisation et la simulation de la machine asynchrone associé à un onduleur de tension
triphasé à pleine onde et à MLI.
Les résultats obtenus par simulation montrent que l'alimentation de la MAS par un
onduleur de tension à onde rectangulaire présente des ondulations sur le courant et le couple
ce qui entraîne la saturation de la MAS, alors que l'alimentation par un onduleur à MLI
permet de réduire ces ondulations, Donc il est clair que la MLI est nettement meilleure que
l'onde rectangulaire.
U.F.A.SETIF 2011 - 16 -
Chapitre II
Commande Vectorielle
par Orientation du Flux
Rotorique
Chapitre II Commande Vectorielle par Orientation du Flux Rotorique
II.1. Introduction :
Les origines de la commande vectorielle contrairement aux idées reçues, remontent à la
fin du siècle dernier et aux travaux de Blondel sur la théorie de la réaction des deux axes.
Toutefois, compte tenu de la technologie utilisée à cette époque, il n’était pas question de
transposer cette théorie au contrôle des machines électriques. Ce n’est que vers les années
cinquante, grâce à l’utilisation dans l’Europe de l’Est, et plus particulièrement en Allemagne
et en Hongrie, de la méthode de phaseur temporel que germa l’idée de la commande
vectorielle appelée également contrôle par flux orienté. En 1969, les principes de cette
commande ont été définis par Hasse et la première publication internationale au sujet de ce
type de commande appliquée aux machines à induction est certainement celle de Blaschke en
1971. L’objectif de la commande vectorielle dite par orientation du flux, et d’obtenir de la
machine asynchrone des performances comparables à celle d’une machine à courant continu à
excitation indépendante où le découplage entre le flux et le couple existe naturellement. Cette
approche est largement répandue chez les fabricants de variateurs de vitesse depuis son
introduction par Blaschke en 1972. Elle donne des performances bien meilleures en régime
dynamique, et a permis à la commande de la machine asynchrone de connaître une véritable
révolution, car jusque là on n’utilisait que la commande scalaire. Désormais, cette commande
constitue aujourd’hui la référence universelle et industrielle en matière de contrôle de couple
électromagnétique des machines à courant alternatif [9].
La difficulté pour commander une machine asynchrone réside dans le fait que son
modèle mathématique dans la configuration de Park est non linéaire, multi variable et
fortement couplé, c.à.d. qu’il existe un couplage complexe entre les deux armatures : stator et
rotor. Les commandes qui consistent à contrôler le couple électromagnétique par la pulsation
rotorique et le flux par le rapport (tension/fréquence) n’ont pas pu répondre aux exigences des
cahiers de charge et donnent donc des performances dynamiques appréciables [9].
Dans ce chapitre, on va présenter la commande vectorielle directe à flux rotorique
orienté du moteur à induction alimentée en tension (CV-OFR).
II.2. Commande vectorielle de la machine a induction :
Différentes méthodes de commande de la machine à induction ont été proposées dans la
littérature. Cependant, la commande vectorielle reste la plus utilisée vue les performances
dynamiques élevées qu’elle offre pour une large gamme d’applications [10].
II.3. Principe de la commande vectorielle :
Dans une machine à courant alternatif, l'angle entre le champ tournant du stator et celui
du rotor varie avec la charge, il en résulte des interactions complexes et des réponses
dynamiques oscillatoires. Ce problème est introuvable dans une machine à courant continu
[10].
Les moteurs à courant continu à excitation séparé et parfaitement compensés ont une
qualité qui permet un contrôle séparé du flux et du couple. En effet, on a l’expression suivante
du couple électromagnétique :
Ce K f I a K ' I a i f (II.01)
U.F.A.SETIF 2011 - 17 -
Chapitre II Commande Vectorielle par Orientation du Flux Rotorique
Où :
f : le flux imposé par le courant d’excitation indépendant du courant d’induit
puisque la réaction d’induit est supposée parfaitement compensée.
I a : le courant absorbé par l’induit.
On peut noter qu’à flux inducteur constant, le couple peut être réglé par I a , donc la
production du couple et la réaction du flux sont indépendants. Par ailleurs, le couple
électromagnétique instantané d’une machine asynchrone résulte d’une différence de produits
de deux grandeurs scalaires, réalisés par exemple à partir des courants ids et iqs des flux φdr et
φqr. Ainsi, le simple choix du référentiel de Park formé d’axes orthogonaux crée un
découplage apparent des grandeurs (d, q) et permet de coïncider du point de vue de la
conversion, la machine asynchrone comme l’association mécanique de deux moteurs à
courant continu. Dans le premier φdr joue le rôle du flux inducteurs et iqs celui du courant
d’induit respectivement et de même pour φqr et ids dans le second [11].
L’équivalence précédente permet de mieux interpréter le problème. En effet, le réglage
du couple de l’une des deux machines de cette équivalence est réalisé par une grandeur (iqs par
exemple) agissant sur le réglage du flux de l’autre φdr (dans ce cas).
Pour cela, il faut choisir un système d’axe (d, q) adéquat et une loi de commande
assurant le découplage du couple et du flux.
Rappelons l’expression du couple électromagnétique :
Cem
3 M
P driqs qrids (II.02)
2 Lr
On peut noter que si le flux est orienté sur l’axe d, (φdr = φr) et (φqr = 0) d’un repère lié
au champ tournant, alors l’expression du couple électromagnétique devient :
3 M
Ce P dr iqs (II.03)
2 Lr
U.F.A.SETIF 2011 - 18 -
Chapitre II Commande Vectorielle par Orientation du Flux Rotorique
Dans les trois référentiels, le couple est proportionnel au produit du flux par la
composante de courant iqs, mais seul le choix du flux rotorique permet un découplage
caractérisé par une indépendance du flux et de la composante de courant en quadrature avec le
flux. Le référentiel lié au flux rotorique est choisi pour obtenir des fonctionnements de la
machine à induction comparable à ceux de la machine à courant continu. Dans la majorité des
cas, ce choix permet d’avoir un couple de démarrage important, ce qui justifie le recours à ce
type d’orientation du flux [10].
q ωs d
φr
ωr A
is
ids θgl
iqs
θs θr
a
U.F.A.SETIF 2011 - 19 -
Chapitre II Commande Vectorielle par Orientation du Flux Rotorique
d
VS R S iS dt S
(II.08)
0 R i d j
R R
dt
R R
d
En régime permanent, jS ce qui donne :
dt
VS R S iS j S S
(II.09)
0 R R i R j g S R
U.F.A.SETIF 2011 - 20 -
Chapitre II Commande Vectorielle par Orientation du Flux Rotorique
qR L R i qR M i qS 0
Impose :
M
i qR i qS (II.12)
LR
Le couple est donc réglable par action sur i qS lorsque le flux R est maintenu constant
( qR 0 et dR R = constante)
Une commande vectorielle par orientation du flux rotorique est définie par :
qR 0 , dR R = constante (II.13)
Entraînent :
i dR 0 (II.14)
Et donc
dR R M i dS (II.15)
M i qS
R
TR R (II.17)
Sachant que :
U.F.A.SETIF 2011 - 21 -
Chapitre II Commande Vectorielle par Orientation du Flux Rotorique
R dR L R i dR M i dS (II.18)
S S dt (II.20)
Cette fonction est réalisée à partir d’une mesure de la vitesse, mesure qui doit être
précise car R est souvent très petit par rapport à , surtout à grande vitesse. L’addition des
pulsations est, en générale, assurée en numérique ou avec des trains d’impulsions.Cet
autopilotage peut se faire aussi par composition d’angles.
En résume, le module et la pulsation du flux peuvent être évalués comme suit :
d R
TR dt R M i dS
(II.21)
d S P M qS
i
dt TR R
di qS M
*
VqS R S i qS L S S L S i dS dR (II.23)
dt L
R
Terme de couplage
U.F.A.SETIF 2011 - 22 -
Chapitre II Commande Vectorielle par Orientation du Flux Rotorique
M i qS
ˆR (II.24)
TR R
Pour contrôler le couple tout en maintenant le flux constant, l’idée serait d’agir de façon
instantanée sur la phase (donc la pulsation) et l’amplitude de la tension statorique VS . Dans
ces conditions, le flux est maintenu constant comme dans la machine à courant continu et
l’évolution du couple ne dépend plus que d’une seule grandeur.
En utilisant l’équation (II.12), la condition (II.13) de la CV-OFR. Les composantes du
flux statorique dS et qS peuvent s’écrire en fonction des courants i qS et i dS comme suit :
M
dS L S i dS R (II.25)
LR
qS L S i qS (II.26)
d M d R
VdS R S L S i dS L S S i qS (II.27)
dt L
R dt
Uds ed
d M
VqS R S L S i qS S R L S i dS (II.28)
dt L
R
UqS eq
Les équations (II.27) et (II.28) présentent des couplages entre les actions sur les axes d
et q. le flux et le couple, dépendent simultanément des tensions VdS et VqS . En effet, la tension
VdS influe à la fois sur les courants i dS et i qS , donc sur le flux et le couple. Il en est de même
pour VqS . Le découplage est réalisé par termes de compensations, cette méthode consiste à
U.F.A.SETIF 2011 - 23 -
Chapitre II Commande Vectorielle par Orientation du Flux Rotorique
U dS VdS e d
(II.29)
U qS VqS e q
Alors, les équations des tensions statoriques débrident sur les fonctions de transferts suivants :
i dS s
Fd S
1
(II.30)
U dS s R S L S S
i qS s
Fq S
1
(II.31)
U qS s R S LS S
U dS
i dSRe f + VdS
- Cd
Fd i dS
+ +
- +
ê d ed ed
S
ê q
eq eq
i qSRe f - + i qS
+ Cq + + Fq
VqS
- U qS
Correcteur
Découplage Processus
Découplage
Fig. II.2 Schéma fonctionnel de découplage du couple et du flux
U.F.A.SETIF 2011 - 24 -
Chapitre II Commande Vectorielle par Orientation du Flux Rotorique
Capteur de R
~
*R + idS- +
C dq 2 Onduleur
- Cd 3
-
S abc
MAS
Correcteur PI
Classique Découplage
d
~e i qS q
+ i dS
* + + q
- ~
Estimateur de
CV Cq S R
Ω ~
i qS R +
P
S +
Autopilotag
e
Fig. II.3. Organisation de la commande vectorielle à flux rotorique orienté
ref dR
+ C s i dS M
1 s TR
-
ki s zi ki
C k p kp ; zi (II.33)
s s kp
U.F.A.SETIF 2011 - 25 -
Chapitre II Commande Vectorielle par Orientation du Flux Rotorique
dR s z i M TR
T(s) kp (II.34)
ref s s 1 TR
kp M
T(s) (II.35)
s TR
TR 1 1 1
kp , ki (II.37)
M M
i Sd réf + i Sd
ki 1
kp
s R S LS S
-
Régulateur PI
RS
Compensons le pôle ( s z i ) par ( s ), la fonction de transfert en boucle ouvert devient :
LS
kp
F (II.39)
LS S
U.F.A.SETIF 2011 - 26 -
Chapitre II Commande Vectorielle par Orientation du Flux Rotorique
1 1 (II.40)
G
LS 1 S
1 S
kp
LS
Nous obtenons une réponse de type 1er ordre de constante de temps
kp
LS
kp
Donc : (II.41)
k S R
i
LS
k p
Alors : (II.42)
k R S
i
Cr
C em -
réf 1
+ k 1
1 s kp i
s + jsf
-
Filtre Régulateur PI
La fonction de transfert du système en boucle ouvert avec un couple résistant nul est donnée
par l’équation suivante :
kp s ki
(II.43)
réf sJ s f
On trouve :
U.F.A.SETIF 2011 - 27 -
Chapitre II Commande Vectorielle par Orientation du Flux Rotorique
1 s kp
G ; (II.45)
1 2 f ki
s s 1
ki ki
Cette fonction de transfert possède une dynamique de 2 eme ordre, dont la forme canonique :
* 1
G (II.46)
J 2
2
s
2
s 1
wn wn
k i J w n
2
(II.47)
k p 2 J w n f
Pour supprimer le dépassement sur la réponse de la FTBF, on filtré la référence par un filtre
du premier ordre donné par : (figure II.6)
1
C comp (II.48)
1 .s
U.F.A.SETIF 2011 - 28 -
Chapitre II Commande Vectorielle par Orientation du Flux Rotorique
Fig. II.7 Résultats de simulation de la CV lors du démarrage à vide suivi d’une application d’un
couple de charge
II.11.2. Simulation lors du l’inversion de sens de vitesse :
Les résultats de simulation obtenus pour la variation de la vitesse de la figure (II.8)
montre que cette variation entraîne une variation de la fréquence statorique ce qui influe sur
les courants, les flux, et le couple électromagnétique.
U.F.A.SETIF 2011 - 29 -
Chapitre II Commande Vectorielle par Orientation du Flux Rotorique
U.F.A.SETIF 2011 - 30 -
Chapitre II Commande Vectorielle par Orientation du Flux Rotorique
de 25% des inductances propres et mutuelle (Lr, Ls et M) introduite à (t = 2s). Les figures
(II.9) illustrent les résultats du test de simulation.
A partir des résultats obtenus, nous pouvons conclure que la commande par le
régulateur PI présente une faible robustesse dans le cas de variations paramétriques de la
machine (voir le cercle dans la vitesse). La dynamique de poursuite de la consigne est affectée
par la variation paramétrique introduite sur le système.
U.F.A.SETIF 2011 - 31 -
Chapitre II Commande Vectorielle par Orientation du Flux Rotorique
II.12. Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons présenté la commande vectorielle directe par orientation du
flux rotorique.
A travers ce qui présenté dans ce chapitre, nous pouvons dire que la commande
vectorielle par orientation du flux rotorique permet de traiter la machine asynchrone de façon
semblable à celle du courant continu. En effet, celle-ci nous permet non seulement de
simplifier le modèle de la machine mais aussi de découpler la régulation du couple et celle du
flux.
Le régulateur PI ne permet pas dans tous les cas de maîtriser les régimes transitoires, et
en générale, les variations paramétriques de la machine.
U.F.A.SETIF 2011 - 32 -
Chapitre III
Commande par la
Logique Floue de
la Vitesse de la MAS
Chapitre III Commande par la Logique Floue de la Vitesse de la MAS
III.1. Introduction :
Parmi les récents développements des techniques de commande, l’introduction de
nouvelles techniques telles que la logique floue, a suscité un intérêt sans cesse croissant
depuis les quelques dernières décennies. Il suffit de voir les nombreuses applications
industrielles qui en découlent et de consulter l’abondante littérature sur le sujet pour s’en
convaincre. L’intérêt de la logique floue réside dans sa capacité à traiter l’imprécis
l’incertitude et le vague. Elle est issue de la capacité de l’homme à décider et agir de façon
pertinente malgré le flou des connaissances disponibles [10].
Les systèmes industriels étant de plus en plus complexes notamment les machines
électriques, il est souvent difficile, voire impossible d’en avoir un modèle mathématique
rigoureux permettant de mettre en œuvre une commande suffisamment robuste. Pour
surmonter ce problème, plusieurs techniques de commande sont développées pendant ces
dernières décades, ces techniques dites robuste sont capables de remédier les problèmes
confrontés par les techniques de régulation classique. Parmi ces techniques de commande, on
trouve la logique floue qui est de plus en plus utilisée dans plusieurs applications industrielle
et gestionnaires. La logique floue a été introduite dans le but d’approcher le raisonnement
humain à l’aide d’une représentation adéquate des connaissances. Aussi, le succès de la
commande floue trouve en grande capacité à traduire une stratégie de contrôle d’un opérateur
qualifié en un ensemble des règles linguistiques « si … alors » facilement interprétables [10].
L’utilisation de la commande floue est particulièrement intéressante lorsqu’on ne
dispose pas de modèle mathématique précis du processus à commander ou lorsque ce dernier
présente de trop fortes non linéarités ou imprécisions [7].
Dans ce chapitre, on présentera quelques aspects théoriques de la logique floue ainsi
que son application pour la commande de la vitesse de la machine asynchrone à flux rotorique
orienté. L’efficacité de ce réglage sera montrée par des résultats de simulation.
III.2. Principe de la logique floue :
Le principe du réglage par logique floue part du constat suivant : dans les problèmes de
régulation auxquels il est confronté, l’homme ne suit pas, à l’image de ses inventions, un
modèle mathématique fait des valeurs numériques et d’équations. Au contraire il utilise des
termes tels que « un peu trop chaud, aller beaucoup plus vite, freiner à fond, etc... » ainsi que
ses propres connaissances qu’il a dans le domaine. Celles-ci sont, le plus souvent, acquises de
façon empirique. Le principe du réglage par la logique floue s’approche de la démarche
humaine dans le sens que les variables traitées ne sont pas des variables logiques (au sens de
la logique binaire ou boolienne) mais des variables linguistiques, proches du langage humain
de tous les jours. De plus, ces variables linguistiques sont traitées à l’aide de règles qui font
référence à une certaine connaissance du comportement du système à régler [4].
U.F.A.SETIF 2011 - 33 -
Chapitre III Commande par la Logique Floue de la Vitesse de la MAS
0.2
0 15 25 0 15 25
40 T (°C) 40 T (°C)
U.F.A.SETIF 2011 - 34 -
Chapitre III Commande par la Logique Floue de la Vitesse de la MAS
x x x x
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Chapitre III Commande par la Logique Floue de la Vitesse de la MAS
Mécanisme
d’inférence
Processus à régler
U.F.A.SETIF 2011 - 36 -
Chapitre III Commande par la Logique Floue de la Vitesse de la MAS
III.4.1. Fuzzification :
Les opérateurs utilisés dans la commande floue agissent sur des sous-ensembles flous.
Par conséquent, il est nécessaire de transformer les variables non floues provenant du monde
extérieur en des sous-ensembles flous. Pour se faire, on utilise un opérateur dit de
fuzzification qui associe à une mesure de la variable x une fonction d'appartenance
particulière µx(x).
La fuzzification ou définition des fonctions d’appartenance des variables d’entrées et de
sorties consiste à fixer à chaque variable les valeurs linguistiques ainsi que la forme des
fonctions d’appartenance et le degré d’appartenance à différents états que l’on doit définir
[19].
III.4.2. Base des règles :
Une fois la partition des univers de discours est réalisée, il est possible de définir la base
de règle. Généralement, cette base est composée de l’ensemble des informations et des
renseignements qu’on possède sur le processus à régler à partir d’une analyse empirique du
système, et qui permet d’établir l’ensemble des fonctions et des règles floues du régulateur
flou. Permet aussi de déterminer la décision où l'action à la sortie du régulateur flou, ou
exprimant qualitativement la relation qui existe entre les variables d'entrées et les variables de
sorties [16].
III.4.3. Inférences floues :
L’inférence floue ou la logique de prise de décision est le noyau du régulateur flou, elle
lie les variables floues des entrées qui sont transformées par la fuzzification, et les règles
d’inférence pour crée et déterminer les variables floues de sortie, en se basant sur d’une part,
de l’expertise et le savoir humain du processus à commander, et autre part sur les opérateurs
flous dans une inférence [7,22].
Dans les inférences de régulateur par logique floue interviennent les opérateurs ET,
ALORS et OU. L'opérateur ET et ALORS s'appliquent aux variables à l'intérieur d'une règle,
tandis que l'opérateur OU lie les différentes règles.
Plusieurs approches sont proposées pour le traitement numérique des règles d’inférence
à savoir [16,18,22] :
Méthode d’inférence Max-min.
Méthode d’inférence Max-produit.
Méthode d’inférence Somme-produit.
Le choix de méthode d’inférence dépend à l’application, dans notre cas, on adopte la
méthode Max-min.
Si on suppose que les entrées du régulateur sont (x1, x2) et sa sortie est xr alors l’action de
chaque règle est donnée par [16,22] :
U.F.A.SETIF 2011 - 37 -
Chapitre III Commande par la Logique Floue de la Vitesse de la MAS
Ri ( xr ) ( x1 ) ( x2 )oi ( xr ) (III.1)
= ci . oi ( xr ) (III.2)
res ( xr ) [ R1 ( xr ) R 2 ( xr ) Rm ( xr )] / m (III.3)
Tel que :
m : Le nombre des règles intervenant dans l’inférence.
III.4.4. Défuzzification :
La défuzzification est la dernière étape dans la commande floue. Elle consiste à
transformer les informations floues établies par le mécanisme d'inférence en une grandeur
physique ou numérique pour définir la loi de commande du processus. Plusieurs méthodes ont
été proposées dans la littérature mais, en pratique on utilise surtout les deux méthodes
suivantes [4,16,19,22]:
- Défuzzification par calcul du maximum.
- Défuzzification par calcul du centre de gravité.
III.4.4.a. Défuzzification par calcul du maximum :
Il s’agit de la façon la plus simple, au point de vue du volume de calcul, pour effectuer
la défuzzification. La façon de procéder diffère cependant fondamentalement du cas général.
En effet, la grandeur de sortie est déterminée par l’abscisse du maximum de la fonction
d’appartenance résultante issue de l’inférence floue [4,18].
On constate que cette méthode est simple à appliquer, mais étant basée sur l’opérateur
maximum, elle présente un certain inconvénient si la fonction d’appartenance résultante a
plusieurs maximums [16,19,21,22].
µ (x)
U.F.A.SETIF 2011 - 38 -
Chapitre III Commande par la Logique Floue de la Vitesse de la MAS
Le calcul du centre de gravité permet d’obtenir une seule valeur pour la grandeur de
sortie. Son calcul est cependant relativement complexe puisqu’il nécessite le calcul d’une
intégrale, qui peut être déterminée à l’aide de la relation suivante [10,19] :
1
x r res ( xr )dxr
xGr 1
1 (III.4)
1
res ( xr )dxr
Ce calcul est notablement simplifié si res ( xr ) est déterminé par la méthode d’inférence
Somme-produit [10,19].
III.4.4.c. Méthode du centre de gravité associée à la méthode d’inférence
Somme produit :
Dans le cas d’une méthode d’inférence somme-produit, l’expression de l’abscisse du
centre de gravité peut être déterminée comme suit [18] :
Selon la relation (III.3) et d’une façon condensée res ( xr ) est donnée par :
1 m
res ( xr ) ci oi ( xr ) (III.5)
m i 1
Remplaçons res ( xr ) par son expression (III.5) dans le dénominateur de (III.4) :
1 1
1 m 1 m
1 res ( xr )dxr m
i 1
ci oi ( xr )dxr ci Si
1
m i 1 (III.6)
Telle que :
1
Si oi ( xr )dxr (III.7)
1
U.F.A.SETIF 2011 - 39 -
Chapitre III Commande par la Logique Floue de la Vitesse de la MAS
Tel que :
1
1
xGi
Si x
1
r oi ( xr )dxr (III.9)
ci xGi S i
xGr i 1
m (III.10)
ci S i
i 1
U.F.A.SETIF 2011 - 40 -
Chapitre III Commande par la Logique Floue de la Vitesse de la MAS
e en
G1 Isq
G3
∆en
Ωref
+- G2
III.5.1. Fuzzification :
Cette étape permet de convertir les trois variables physiques (en, Δen, isq) du régulateur
flou en variables linguistiques. Il s’agit de choix des formes des fonctions d’appartenance, et
leur répartition sur l’univers de discours. Dans notre cas, on a choisi de travailler à un univers
de discours normalisé [-1,1], partitionnés en sept classes (sous ensemble flous) pour les
entrées et pour la sortie. On utilise des fonctions d’appartenances triangulaires. La figure
(III.7) montre les fonctions d’appartenance utilisées dans ce travail.
NG NM NP EZ PP PM NG NM NP EZ PP PM
PG PG
-1 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4 0.6 1 -1 -0.6 -0.4 -0.2 0 0.2 0.4 0.6
μ(e) 1 μ(e)
NG NM NP EZ PP PM PG
U.F.A.SETIF 2011 - 41 -
Chapitre III Commande par la Logique Floue de la Vitesse de la MAS
Les sous ensembles d’appartenance des entrées et la sortie du régulateur flou ont été
notées comme suit :
NG : Négatif Grand. PG : Positif Grand.
NM: Négatif Moyen. PM : Positif Moyen.
NP : Négatif Petit. PP : Positif Petit.
EZ : Environ Zéro.
III.5.2. Moteur d’inférence :
Sur la base de la description du système à régler avec des variables linguistiques et de la
définition des fonctions d’appartenance pour les variables d’entrée et de sortie, on peut établir
les règles d’inférence [19].
Cette étape permet de déterminer la variable de sortie du régulateur en fonction des
variables d’entrées, la table suivante représente la matrice d’inférence retenue dans notre
étude.
Tableau.III.1. Matrice d’inférence
en
Δen NG NM NP EZ PP PM PG
NG NG NG NG NG NM NP EZ
NM NG NG NG NM NP EZ PP
NP NG NG NM NP EZ PP PM
EZ NG NM NP EZ PP PM PG
PP NM NP EZ PP PM PG PG
PM NP EZ PP PM PG PG PG
PG EZ PP PM PG PG PG PG
Ou :
U.F.A.SETIF 2011 - 42 -
Chapitre III Commande par la Logique Floue de la Vitesse de la MAS
Elle indique que si la vitesse est trop petite par rapport à sa référence (en est PG) alors
il faut un appel de couple grand (∆isq est PG) pour ramener la vitesse à sa référence. Et si la
vitesse atteint sa référence, et s’établit (en est EZ et Δen est EZ) alors garder le même couple
(∆isq est EZ), ….etc.
III.5.3. Défuzzification :
Pour la défuzzification, on a adopté la méthode du centre de gravité présentée
précédemment. Donc l’action de commande générée est donnée par l’expression suivante :
25
x Si
ci Gi
isq i 1
25
(III.13)
ci Si
i 1
U.F.A.SETIF 2011 - 43 -
Chapitre III Commande par la Logique Floue de la Vitesse de la MAS
Capteur de R
~
*R + idS- +
dq 2
C Cd Onduleur
- 3
-
S abc
MAS
Correcteur Découplage
flou dq
+ ~e i qS i dS
* + + - q
~
Estimateur de
CV Cq S R
- ~
i qS R +
P
S +
Autopilotage
Fig. III.8 Structure de réglage de vitesse de la machine asynchrone à flux rotorique orienté par un
régulateur flou
U.F.A.SETIF 2011 - 44 -
Chapitre III Commande par la Logique Floue de la Vitesse de la MAS
(0.9 Wb) tandis que, le flux en quadrature fait un pic de (0.8 Wb) puis s’annule pratiquement
en régime établit.
U.F.A.SETIF 2011 - 45 -
Chapitre III Commande par la Logique Floue de la Vitesse de la MAS
Fig. III.10 Réponse dynamique de la machine asynchrone à flux rotorique orienté avec un
régulateur flou lors de l’inversion du sens de rotation
U.F.A.SETIF 2011 - 46 -
Chapitre III Commande par la Logique Floue de la Vitesse de la MAS
supériorité du régulateur flou utilisé par rapport au régulateur PI. La figure ci-après illustre les
résultats du test de simulation.
U.F.A.SETIF 2011 - 47 -
Chapitre III Commande par la Logique Floue de la Vitesse de la MAS
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons introduit les éléments de base de la logique floue. Alors
nous pouvons dire que la logique floue ouvre des possibilités remarquables de codification
des connaissances des experts. Cependant, l’intérêt majeur de la logique floue en commande
réside dans sa capacité à traduire une stratégie de contrôle d’un opérateur qualifié en un
ensemble des règles linguistiques facilement interprétables.
Les résultats de simulation montrent une forte robustesse de régulateur flou par rapport
au régulateur PI classique notamment lors de la variation de la charge, et les paramètres de la
machine.
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Conclusion
Générale
Conclusion Générale
CONCLUSION GENERALE
Dans le deuxième chapitre, nous avons assuré le découplage entre le flux et le couple par
une commande vectorielle directe à flux rotorique orienté. Ce découplage est prouvé par une
série de simulation de la machine asynchrone. Les tests de robustesse ont prouvés que la
commande vectorielle est moins robuste vis-à-vis des variations paramétriques de la machine en
conséquence.
PERSPECTIVES
Proposition des applications sur des cas réels (expérimentalement), pour vérifier et
exploiter les essais des simulations présentés dans ce mémoire.
U.F.A.SETIF 2011 - 49 -
Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE
[1] H.TAMRABET, « Robustesse d’un contrôle vectoriel de structure minimale d’une
machine asynchrone ». Mémoire de Magistère, Université de Batna, 2006.
U.F.A.SETIF 2011 - 50 -
Bibliographie
[17] S. ZAIDI, « Commande non linière d’un moteur à induction», Mémoire de Magister,
Université de Batna.
U.F.A.SETIF 2011 - 51 -
Annexe
Annexe
Annexe
Tension 220 V.
U.F.A.SETIF 2011 - 52 -
Résumé :
Abstract:
This paper presents the control of asynchronous machine by fuzzy logic. After
presenting the state of the art of the whole ASM-Inverter and their applications, we
addressed the vector control of the ASM rotor field -oriented control. We are interested in
classical PI controller for speed control and the impact of substituting a fuzzy controller;
several cases were treated (Unloaded start, introducing a couple of laod, reversal of
rotation and parametric variation). The simulation results showed that the proposed speed
control manifest satisfactory static and dynamic performance and robustness interesting
overlooked to external perturbations and parametric variation.