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Universités des Antilles campus Schœlcher, Martinique Institut

Caribéen d’Études Francophones et Interculturelles

Master 1ère année S8

Apprentissage –interculturel en classe de langue étrangère


Session 1 (2022-2023)

Akhnoukh Mona
Numéro étudiant 22205174

Dossier à rendre pour le compte de la matière:


Apprentissage –interculturel en classe de langue étrangère

1
Les chansons francophones dans un cours de FLE
Qu’est-ce que la francophonie ?

Dans les manuels de FLE, la notion de Francophonie fait partie de l’apprentissage du français dès le début.
Quand on commence à apprendre le français, on est imprégné dans l’océan de la francophonie. Ainsi, dans le
contexte indien, tout au début des livres, il y a une carte qui montre les pays où on parle français. Concernant le
terme francophonie, il est apparu la première fois vers 1880, lorsqu’un géographe français, Onésime Reclus,
l’utilise pour désigner l’ensemble des personnes et des pays parlant le français. Ainsi, la francophonie comprend
des personnes et des institutions qui utilisent le français comme langue maternelle, langue d'usage, langue
administrative, langue d'enseignement ou langue choisie. On parle désormais de francophonie avec un « f »
minuscule pour désigner les locuteurs de français et de Francophonie avec un « F » majuscule pour figurer le
dispositif institutionnel organisant les relations entre les pays francophones.
Malheureusement, cette francophonie immense est souvent uniquement signalée à l’aide d’une carte dans les
livres de FLE et n’est pas suffisamment abordée dans les manuels La conséquence de cela est que, la plupart
du temps, les étudiants connaissent seulement les noms des pays francophones. Pour ce qui est de la diversité
linguistique et culturelle, cela reste un défi plus tard pour les apprenants. Au fur et à mesure, ils deviennent
forts en français standard parlé en France tandis que les notions de la francophonie liées à la culture, à la
prononciation, au lexique etc. leur posent des problèmes à une étape ultérieure. Les manuels ne proposent pas
assez de ressources pour traiter la notion de la francophonie de manière satisfaisante.C’est ce manque qui m’a
conduit à utiliser les chansons pour inculquer la dimension francophone aux apprenants. Pour que les élèves
s’imprègnent dès le commencement de l’aspect de la francophonie. Cela devient impératif pour le prof de les
exposer de temps en temps au monde francophone.

Comment la chanson permet-elle aux élèves d'observer la diversité des pays francophones ?
A travers les chansons :
Dans toute société, les chansons reflètent beaucoup leur origine, leur évolution, leur développement et leur
fonction. Avec des chansons qui s'adressent à tous, à tout âge, tout en gardant un niveau pédagogique, on
peut se pencher sur la valeur linguistique et culturelle du français dans ces pays francophones. A l'aide de
chansons françaises, nous pouvons découvrir la diversité de la langue française. Cela nous permet
d'apprendre une autre culture, un vocabulaire différent, une prononciation et un accent différents, de
nouvelles expressions et une ouverture aux autres

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Les 4 pays francophones choisis avec un chanteur/une chanteuse et sa chanson

Prépaation de l’activité :Déroulement de l’activité :

 Demander aux élèves leurs connaissances sur les pays francophones et les chanteurs francophones
 Introduire la notion de stéréotypes et demander aux élèves de raconter les stéréotypes indiens et les
stéréotypes français

Nous proposons ci-dessous un travail portant à la fois sur les stéréotypes relatifs aux Français puis aux
francophones et sur ceux que les Français et les francophones peuvent avoir sur la culture des
apprenants. Les activités, très simples, conviennent à des apprenants de tous niveaux. Elles doivent être
menées sur un rythme dynamique, sans pour autant brider l’expression des idées. Bien entendu, il est
possible ––voire recommandé– de modifier la séquence en fonction du niveau de langue du groupe
et des objectifs visés par chaque enseignant.

I. «« Y’a pas que les Français… » : élargissement de la réflexion au domaine francophone

a) Demandez au groupe dans quels autres pays on parle le français. Choisissez en accord avec la
classe cinq des nationalités correspondantes puis attribuez à chacune d’entre elles un signe graphique
particulier (par exemple, un astérisque pour les Belges, une croix pour les Québécois, un cercle pour
les Algériens, etc.).

b) Invitez les apprenants à désigner, parmi les propositions préalablement affichées au tableau, celles
qui peuvent aussi s’appliquer à l’une ou plusieurs des nouvelles nationalités choisies, en indiquant leur
choix grâce au signe convenu. Éventuellement, demandez aux apprenants de justifier brièvement leur
choix.

c) Proposez aux apprenants de chercher à construire oralement quelques phrases à partir des
caractéristiques non partagées par deux nationalités différentes, sur le modèle suivant :

« On dit que les [nationalité] sont/aiment/savent/etc., par contre les [nationalité] sont/aiment/savent/etc.
», soit par exemple « On dit que les Québécois prennent un petit déjeuner très copieux, par contre, les
Français mangent léger le matin. »

d) Reprenez l’activité précédente, en comparant cette fois les différentes nationalités à celle(s) des
apprenants : « On dit que les Suisses sont très ponctuels ; par contre, les [nationalité] avons la
3
réputation d’arriver souvent en retard. »

e) Discutez de l’importance de commencer par « On dit que… », « Il semblerait que » et autres


modalisations du même type : les stéréotypes sont-ils toujours vrais ou toujours faux ? En quoi une
croyance sur l’Autre modifie mon rapport à lui (et son rapport à moi)? Les stéréotypes sont-ils à sens
unique ? Pouvons-nous définir quelqu’un par sa seule appartenance culturelle ou y a-t-il d’autres
identités à prendre en compte chez un individu ?

II. Ah, ces Français ! » : exploration collective des représentations sur les Français

a) Demandez aux apprenants de citer quelques traits marquants pour caractériser les Français qu’ils
connaissent. Comment sont-ils ? Que mangent-ils ? Que boivent-ils ? Comment s’expriment-ils ?
Comment vivent-ils ? Comment pensent-ils ? Vous pouvez modifier cette liste de questions en
fonction des aspects que vous souhaitez développer plus particulièrement. Ce premier échange
d’impressions ne doit pas durer plus de deux ou trois minutes.

b) Répartissez la classe en un nombre pair (de 4 à 10) de groupes de 2 à 4 personnes, en fournissant à


chacune d’entre elles 10 demies feuilles contenant les dix amorces suivantes, ainsi que 5 demies feuilles
blanches :

1. Les Français sont…

2. Les Français ne sont pas…

3. Les Français ont…

4. Les Français n’ont pas…

5. Les Français aiment…

6. Les Français n’aiment p


7. Les Français utilisent…

8. Les Français n’utilisent pas…

9. Les Français savent…

10. Les Français ne savent pas…

Demandez à chaque équipe de compléter chacune des amorces ; si les participants le souhaitent ils
peuvent aussi imaginer de nouvelles phrases en utilisant une demie feuille blanche pour chacune d’entre
elles. Dès qu’une équipe a complété les dix amorces proposées, on passe à l’étape suivante.

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c) Demandez aux équipes de mettre en commun ses propositions de phrases avec une autre équipe, afin de
procéder à une intercorrection linguistique. Puis invitez-les à trouver des catégories pour classer les
différentes idées exprimées. Par exemple : habitudes alimentaires / habitudes vestimentaires / langue /
tempérament, etc. ; ou encore : idées positives / idées négatives / idées neutres…

d) En grand groupe, choisissez les catégories les plus pertinentes puis mettez en commun et classez les
phrases produites par les équipes, en affichant au tableau les demies feuilles pour ne pas avoir à
tout réécrire et pour faire corriger par la classe les erreurs linguistiques qui pourraient avoir persisté lors
de la phase précédente d’intercorrection. Éventuellement, attribuez un point par idée originale (n’ayant
été trouvée par aucune autre équipe) et désignez des gagnants.

e) Demandez au groupe de commenter brièvement (et éventuellement de compléter le corpus produit,


surtout en cas de déséquilibre trop flagrant).

III. « Les maudits Français » : découverte d’un point de vue québécois sur les Français

« Les maudits Français »


C'était une façon au Québec d'appeler les immigrants Français, qui était utilisée dans les années 70 et 80,
et parfois encore aujourd'hui. Ça pouvait être pris aussi bien de façon légèrement négative (pour se
plaindre du comportement parfois 'pédant' et supérieur du Français sur le Québécois), ou alors qu'il y avait
incompréhension sur certains comportements ou alors de façon affectueuse, pour signifier à un de nos
cousins qu'il était un peu chiant parfois, mais qu'on l'aimait bien (un peu comme on peut dire 'maudit fou'
à quelqu'un qui vient de faire un mauvais coup, mais qui nous fait bien rigoler). On rencontre encore
parfois le 'maudit Français' au Québec, i.e. hors de son habitat naturel Parisien, souvent sur le Plateau
Mont-Royal, mais en général on côtoie des centaines de Français au travail ou dans nos loisirs, et nous en
sommes bien heureux, pas besoin de leur coller une étiquette.

La fiches pédagogique :

1. Les maudits français par la chanteuse Lynda Lemay : Lynda Lemay, née le 25 juillet 1966 à
Portneuf Canada, est une auteur-compositeur-interprète québéquoise. Ses chansons parlent des
problèmes de la société, des blessures d’amour d’enfance et elle essaie de surprendre le public
par les surprises cachées dans ses paroles.
2. « Les maudits Français » sans vidéo (http://musique.ados.fr/Lynda-Lemay/Les-Maudits-
Francais-t59577.html)

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Les clichés d’un pays
     Artiste : Lynda Lemay
    Album : Du Coq à L'âme
 Auteur : Lynda Lemay  
 Compositeur : Lynda Lemay
    Durée : 2'55''
 Support : Un lecteur DVD, des papiers avec les paroles imprimées. Matériel Chanson « Les
maudits Français » (paroles et musique par Linda Lemay), téléchargeable sur Internet pour un coût
d’environ 0,99 €. Documents fournis dans la fiche.
 Niveau de Niveau CECR : A2/B1
  Public : Grands adolescents / Adultes
 Temps: 6 heures
 Modalité : Toute la classe participe

 Contenus: But de l’activité :


Objectifs pédagogiques :
Composante pragmatique :
 Décrire les habitudes de quelqu’un

Composante sociolinguistique et socioculturelle :


 Faire découvrir les expressions québécoises

Composante linguistique :

 Faire découvrir les mots différents en français existant au Québec et la prononciation québécoise.

« Les maudits Français »


Objectifs

 Interculturel : réflexion sur les stéréotypes et sur les marqueurs d’identité tels que la langue, les
habitudes alimentaires, les manières en société, le regard porté sur l’Autre, etc. Faire connaitre les
habitudes et stéréotypes français à travers un regard extérieur et en même temps comprendre la vie
quotidienne québécoise

 Expression orale : prise de parole en interaction.

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 Expression écrite : production de phrases courtes à partir d’un canevas, puis écriture d’un texte
bref ou des paroles d’une chanson.

 Compréhension orale : recherche d’informations dans une chanson

 Actes de parole privilégiés : caractérisation physique et morale ; expression des goûts et des
préférences.
Contenus :
Compétences culturelles: l’interculturel de la chanson: les représentations culturelles; le Canada; le
Québec;
Compétences sémantico-lexicales: synonymie; antonymie; expressions figées; registres de langue;
troncation;
Compétences linguistiques: l’adjectif qualificatif: le féminin, le pluriel, la place de l’adjectif qualificatif
dans le groupe nominal, les degrés de comparaison;
Compétences pragmatico-discursives: décrire et comparer;
Compétences communicatives: parler des objets, des habitudes et des pratiques culturels.

IV. Allez, je vous laisse avec la définition qui vient de Wikipédia, qui en vaut bien une autre.

a) Présentez Linda Lemay aux apprenants (voir doc. 1 ; plus d’info sur le site officiel de la chanteuse,
http://www.lyndalemay.com/ ou sur des sites de fans tel http://teemix.aufeminin.com/w/star/f1042/fan-
club/Linda-Lemay.htm

Rendez-vous sur le site http://fr.wikipedia.org, tapez Lynda Lemay et lisez le chapeau (die Kopfzeile) de la
biographie!
- De quelle nationalité est la chanteuse?
- Quel âge a-t-elle aujourd'hui?
- A votre avis, qu'est-ce qu'une "chanson à histoires"?
- Connaissant maintenant sa nationalité et son genre musical (chanson à histoires), quelles hypothèses
pouvez-vous faire concernant la langue et les paroles de ses chansons?
 Doc. 1. Biographie de Linda Lemay

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 Linda Lemay, chanteuse québécoise, est née le 25 juillet 1966 à Portneuf, près du fleuve Saint-
Laurent au Canada. Passionnée de l’écriture, le chant et la guitare, elle a écrit à l’âge de 9 ans sa
première chanson. Elle a ensuite décidé d’entreprendre des études littéraires. Elle a fait ses débuts
dans le métier en chantant et en jouant de la guitare dans les cafés. En 1989, elle a décroché un
prix d’auteur-compositeur-interprète. En 1991, elle a sorti son premier album « Nos rêves ». Dès
son second opus, en 1994, elle a obtenu un disque d’or. Depuis, elle a enregistré de plusieurs
disques, a été distinguée à diverses reprises (dont le prix de révélation féminine aux Victoires de la
musique, en 2000), et surtout séduit de nombreux fans avec des chansons simples et bien écrite
 Auteur, compositeur et interprète québécoise, Lynda Lemay (née le 25 juillet 1966, à Porteneuf, une
petite ville près du fleuve Saint - Laurent, à seulement quelques kilomètres distance de la capitale
Québec) jouit d’une notoriété et d’un succès remarquables, non seulement en France ou dans son pays
d’origine, mais dans le monde entier, à en juger d’après le nombre d’albums vendus jusqu’à présent: 13
albums sortis en un peu plus de 20 ans de carrière, et vendus en près de quatre millions d’exemplaires
sur le marché musical international. Parmi ces albums, citons: « Lynda Lemay » (1998), enregistré en
France, « Live » (1999), « Du coq à l’âme » (2000), sorti simultanément en France et au Québec, « Les
lettres rouges » (2002), devenu à l’époque le numéro 1 des ventes en France, « Les secrets des
oiseaux » (2003), « Un paradis quelque part » (2005), « Ma signature » (2006), « Allô, c’est moi »
(2008), « Best of » (2011).
 Ses chansons parlent de la vie quotidienne, de l’amour, de la famille ou des relations interhumaines,
tantôt avec émotion et tendresse, tantôt avec humour et ironie.En France, Lynda Lemay s’est fait
connaître en 1995, avec une chanson qui dénonçait l’hypocrisie des réunions de famille: « La Visite ».
Dès lors, sa carrière connaît une ascension constante dans l’Hexagone.Parmi ses plus grands
admirateurs, on compte le légendaire Charles Aznavour. C’est lui qui a remis à Lynda Lemay
l’insigne de Chevalier des Arts et des Lettres, le 30 janvier 2012, lors du 51e passage à l’Olympia de
Paris de l’artiste québécoise.
 La chanson « Les maudits Français », qui fait partie de l’album « Du coq à l’âme », met en miroir
deux civilisations francophones: les Français et les Québécois. Son titre joue sur une ambiguïté
linguistique, car l’adjectif « maudit » a deux acceptions opposées dans le français du Québec, pouvant
s’employer soit comme insulte, soit comme terme d’affection, sur le modèle de « sacré » ou « bougre
de… ».
Source des informations: http://fr.wikipedia.org & http://www.lyndalemay.com
Source des photos: http://www.lynda-lemay.net

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b) En partant du titre de la chanson et des
données sur Linda Lemay, demandez aux
apprenants de formuler à voix
haute leurs hypothèses sur le contenu de la chanson.

Préparation de l’activité :Déroulement de l’activité :


2. Le Québec
- Qu'est-ce que vous savez du Québec? Notez tout ce que vous savez ou informez-vous sur Internet
sur les langues, l'histoire commune avec la France, le climat hivernal, la cuisine, quelques coutumes,
etc.

 Ce n'est pas la peine d'entrer beaucoup dans le détail!

Comprehension orale , comprehension globale

Acivite premiere ecoute


3. Le titre
- Que pensez-vous du titre de la chanson "Les maudits Français"? A votre avis, est-ce une insultue
aux Français?
4. La chanson
Écoutez la chanson une première fois!
- Quel est le language utilisé dans la chanson ou le discours de la chanson ?
- Quel est votre première impression? Avez-vous déjà une idée de qui et de quoi traite la chanson?

 Faire écouter la chanson aux élèves sans distribuer les paroles et demander de repérer les mots
qu’ils connaissent sur la vie française.
 Déclencher une discussion sur leurs réponses pour les guider et mettre sur la bonne route de
compréhension

c) Faites écouter les couplets 1 à 8 de la chanson, en demandant au préalable aux apprenants


d’identifier les opinions sur les Français que la chanteuse partage avec le groupe / pu dites 5 choses qui
caracterisent la vie francaise , d’après les productions préalables . Organisez une courte mise en
commun.
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d) Faites réécouter une ou deux fois les couplets 1 à 8 et invitez les apprenants à dresser une liste
des autres traits attribués par Linda Lemay aux Français. Les apprenants partagent-ils le point de vue de
la chanteuse ?

e) En faisant écouter la chanson complète, et en fournissant éventuellement les paroles (doc. 2)


demandez au groupe de préciser en quoi la deuxième partie contribue à modifier le discours de la
chanteuse et à quelle conclusion elle parvient.

Activité 1: Cochez Vrai ou Faux:

A. Dans sa chanson, Linda Lemay dit que les Français.


Vrai Faux
1. parlent vite.  
2. passent beaucoup de temps à table.  
3. sont gros.  
4. ont des taxis fous.  
5. veulent aller au Québec en été.  
6. fument beaucoup.  
7. ont du café fort.  
8. ont le même petit-déjeuner que les Québécois.  
9. ne mangent que des bons plats.  
10. mangent des fromages qui puent.  
Activité 2: Ecoutez la chanson et cochez les sentiments qui y sont exprimés à l’égard des Français:

Amitié Bienveillance
Haine Antipathie
Respect Solidarité
Mépris Indignation
Indifférence Sympathie
Xénophobie Hostilité
Ironie Humour

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 Faire écouter la chanson une deuxième fois avec les paroles et demander de souligner les mots liés
à la culture québécoise

 Quelles différences à partir de la chanson pouvez-vous identifier entre les français et les
québécois sur les habitudes alimentaires, vestimentaires, la vie quotidienne etc.

La vie québécoise La vie française

Acivites langagieres

1- Trouvez dans les paroles les expressions québécoises équivalentes aux expressions françaises:

 Faire la bise……………………………………………………………………………………………………

 Dîner………………………………………………………………………………………………………………

 Tomber amoureux de……………………………………………………………………………………

 Les toilettes………………………………………………………………………………………………….

B. Quelques mots québécois.

Le français du Québec a quelques différences avec le français de France. Les mots de la chanson
suivis d’une astérisque (*) sont des mots utilisés seulement au Québec. Retrouve leur sens : relie chaque
mot à sa signification.
une tuque   juron utilisé quand on est en colère (káromkodás)
un Kanuk   l’endroit où l’on fabrique le sirop d’érable
une cabane à sucre   un bonnet
tomber en amour   fèves (lóbab) au lard (szalonna)
Tabarnak   bière
la Molson   un manteau d’hiver
les plats de binnes   tomber amoureux

Découverte du lexique québéquois


- bis  = bise (baiser sur la joue)
- manifs = manifestations

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- ski-doo = motoneige
- tuque = bonnet
- kanuk = blouson
- cabane à sucre = fabrique de sirop d’érable
- Tabarnak = « Mon Dieu ! »
- caribou = boisson alcoolisée
- Molson = bière
- binne = haricot
- cheddar = fromage fait à partir de lait de vache
- becs = bises
VOCABULAIRE
Vous avez remarqué que Lynda Lemay utilise un vocabulaire assez particulier. Ici vous trouvez
l'explication de quelques expressions canadiennes:
1er couplet
se donner des bis: se faire la bise, s'embrasser sur les joues
3e couplet
rouler en fous: rouler comme un fou
coller au cul: suivre de très près
4e couplet
ski-doo: motoski
6e couplet
le plancher: le sol
7e couplet
souper: les Québécois soupent (le souper du soir), quand les Français dînent (le dîner) en soirée.
déjeuner: les Québécois déjeunent le matin et les Français déjeunent à midi. Le matin les Français 
prennent le petit déjeuner.
11e couplet
une tuque: un bonnet en laine
un Kanuk: nom d'une marque de mantaux chauds et légers.
une cabane à sucre: un restaurant ouvert durant la période où l'on collecte la sève des érables pour en faire
du sirop.
12e couplet
tomber en amour: tomber amoureux
Tarbanac: juron comme putain! ou bordel!

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13e couplet
caribou: mélange de vin et d'alcool fort que l'on boit surtout en hiver lors du carnaval du Québec.
La Molson: marque d'une bière québecoise
un plat d'binnes: un plat de haricots cuits avec du sel, du lard gras et de la cassonade
14e couplet
un café batard: un café sans gout et sans saveur

Activité 4: Vérifiez votre compréhension de la chanson, ensuite interprétez-la vous-mêmes; consultez


l’adresse: http://www.youtube.com/watch?v=Dt5Xg-FZ5es.
Activité 5: Relevez les représentations qu’ont les Québécois sur la France et les Français et, inversement,
les représentations qu’ont les Français sur le Québec et les Québécois. Ces représentations sont – elles
positives ou négatives ? Peut-on parler de visions stéréotypées ? Faites-en un court commentaire !‫ق‬
Activité 6: Quel(s) effet(s) poursuit-on avec ce jeu des représentations ?

Activité 7: Qu’exprime la dernière strophe de la chanson ?

Activité 8: Lequel / lesquels des adjectifs ci-dessous emploieriez-vous pour décrire le dénouement de la
rencontre franco - québécoise ? 

bizarre décevant amusant


ironique émouvant bouleversant
compréhensible triste surprenant
incompréhensible heureux naturel
attendrissant attendu sympa
humoristique inattendu fantaisiste

Justifiez votre choix !


Activité 9: Quel est le sens de l’expression qui constitue le titre de la chanson?
Activité 10: Quel est le registre de langue dominant de la chanson? Citez des mots et des structures du
texte qui appartiennent à ce registre.
- A quel(s) mot(s) se réfère le mot "Y" (ce n'est pas le pronom y, remplaçant un CDI avec la préposition
"à"!)?
- A qui se refère le mot qui se cache sous "Y"?
- A qui se réfèrent les pronoms "nous" ou "notre", en revanche?
- La chanson est pleine de descriptions des habitudes des Français et/ou des Québecois. Dans vos couplets
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respectifs, relévez ces habitudes et commentez-les.
6. Interprétation

- En regardant le tableau, que remarquez-vous?


- Qu'est-ce que Lynda Lemay décrit avec sa chanson?
- Trouvez-vous qu'il y ait une compréhension réelle des Français vis-à-vis des Québecois et des Québécois
vis-à-vis des Français?
- A votre avis, d'où viennent ces différences entre les deux pays, bienqu'on y parle la même langue?
7. Les deux derniers couplets
Ecoutez encore une fois la chanson et faites particulièrement attention aux deux derniers couplets.
- A votre avis, qu'est-ce que la chanteuse veut dire par la phrase "On réalise qu'on leur ressemble"?`
- Expliquez le paradoxe établi dans les lignes: "Y a comme un trou dans le Québec / Quand ils partent les
maudits Français".

A quatre, discutez les questions suivantes:


- Partagez-vous quelques stéréotypes sur les Français qui sont listés dans la chanson?
- Trouvez-vous quelques habitudes dans lesquelles les Allemands ressemblent aux Français?
5. Avec les paroles
Rendez-vous sur le site www.paroles.net. Tapez "Les maudits Français" (et cliquez sur "Titre").
Ecoutez la chanson avec les paroles sous les yeux
 Production écrite
Activité 11: Dans une rédaction d’environ 15 lignes, parlez d’un voyage que vous avez fait dans une autre
région de votre pays ou dans un pays étranger. Décrivez les objets, les pratiques et les habitudes culturels
que vous y avez remarqués et qui vous ont surpris.
Exercice 1: Remplacez le mot bout par le synonyme convenable. Choisissez dans la liste suivante: fin,
direction, limite, sortie, pointe, extrémité, terminus, morceau. Faites les modifications qui s’imposent.
a. Ils s’étaient assis chacun à un bout de la table.
b.On ne voit pas clair le bout de cette démarche.
c. Je vous préviens: ma patience est à bout !
d.Je n’ai mangé qu’un bout de gâteau.
e. Elle a un grain de beauté sur le bout du nez.
f. Les nouvelles se sont répandues aux quatre bouts de la régions.
g. Voilà, on est arrivés au bout du voyage.
h. Au bout de l’adolescence, il était déjà un jeune homme responsable.

Exercice 2: Faites correspondre l’expression à son explication:


1. à tout bout de champ a. par coeur
2. au bout du compte b. sans appétit

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3. savoir qqch. sur le bout du doigt c. sans cesse
4. manger du bout des dents d. ensemble
5. mettre bout à bout e. après tout

Activité: Ecoutez encore une fois la chanson, tout en complétant les espaces libres pour reconstituer le
texte :

« Y parlent avec des mots précis Puis, y nous prennent pour un martien
Puis y prononcent …………………. Quand on commande ……………………..
À tout bout d'champ, y s'donnent des bis Ou quand on demande :
Y passent leurs grandes journées …………………………
………………… Est à quelle place, S.V.P ?

Y ont des menus qu'on comprend pas Et quand ils arrivent chez nous
Y ……………… comme si c'était d'l'eau Y s'prennent une tuque et un Kanuk
Y mangent ……………… pis ……………… Se mettent à chercher ………………….
En trouvant l'moyen d'pas être gros Finissent dans une cabane à sucre

Y ……………… aux quart d'heure Y tombent en amour sur le coup


À tous les maudits coins d'rue Avec nos forêts et nos lacs
Tous les taxis ont des chauffeurs Et y s'mettent à …………………….
……………….. , qui collent au cul Apprennent à dire : Tabarnak

Et quand y parlent de venir chez nous Et bien saoulés au caribou


………………… ou les indiens À la Molson et au gros gin
Les longues promenades en Ski-doo Y s'extasient sur …………………….
Ou encore .................... D'pattes de cochon et nos plats d'binnes

......................................... Vu qu'on n'a pas d'…………………. qui puent


Et des immenses cendriers Y s'accommodent d'un vieux cheddar
Y font du vrai café d'adulte Et y se plaignent pas trop non plus
Ils avalent ça ……………… De notre …………………………

On trouve leurs gros bergers allemands Quand leur séjour tire à sa fin
Et leurs petits …………………… Ils ont compris qu'ils ont plus l'droit
Sur les planchers des restaurants …………………………………..
Des épiceries, des pharmacies Alors que l'on est Québécois`

Y disent qu'y ………………… Y disent au revoir, les yeux tout trempés


Et y est deux heures quand y déjeunent L'……………………… plein les bagages
Au petit matin, ça sent l'yaourt On réalise qu'on leur ……………………..
Y connaissent pas …………………….. On leur souhaite bon voyage

En fin d'soirée, …………………… On s’est rendu qu'on donne des becs

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Magret d'canard ou escargots Comme si on l'avait toujours fait
Tout s'déroule bien jusqu'à c'qu'on goûte Y a comme …………………… dans le
À leur putain de …………………….. Québec
………………………………………………. »
Un bout d'paupière, un bout d'gencive
Un bout d'oreille, un bout d'museau
Pour des papilles gustatives
De québécois, …………………..

 Demander aux élèves de rédiger un couplet pour allonger la chanson

Doc. 2. Paroles de la chanson Les


maudits Français
Paroles et musique: Lynda Lemay (« Du coq à l’âme », 2000)

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Y parlent avec des mots précis
Un bout d’paupière, un bout d’gencive
Puis y prononcent toutes leurs syllabes
Un bout d’oreille, un bout d’museau
À tout bout d’champ, y s’donnent des bis
Pour des papilles gustatives
Y passent leurs grandes journées à table
De québécois, c’est un peu trop

Y ont des menus qu’on comprend pas


Puis, y nous prennent pour un martien
Y boivent du vin comme si c’était d’l’eau
Quand on commande un verre de lait
Y mangent du pain pis du foie gras
Ou quand on demande : La salle de bain
En trouvant l’moyen d’pas être gros
Est à quelle place, S.V.P ?

Y font des manifs au quart d’heure


Et quand ils arrivent chez nous
À tous les maudits coins d’rue
Y s’prennent une tuque et un Kanuk
Tous les taxis ont des chauffeurs
Se mettent à chercher des igloos
Qui roulent en fous, qui collent au cul
Finissent dans une cabane à sucre
Y tombent en amour sur le coup
Et quand y parlent de venir chez nous Avec nos forêts et nos lacs
C’est pour l’hiver ou les indiens
Et y s’mettent à parler comme nous
Les longues promenades en Ski-doo
Apprennent à dire : Tabarnak
Ou encore en traîneau à chiens
Et bien saoulés au caribou
Ils ont des tasses minuscules
À la Molson et au gros gin
Et des immenses cendriers
Y s’extasient sur nos ragoûts
Y font du vrai café d’adulte
D’pattes de cochon et nos plats d’binnes
Ils avalent ça en deux gorgées
Vu qu’on n’a pas d’fromages qui puent
On trouve leurs gros bergers allemands
Y s’accommodent d’un vieux cheddar
Et leurs petits caniches chéris
Et y se plaignent pas trop non plus
Sur les planchers des restaurants
De notre petit café bâtard
Des épiceries, des pharmacies
Quand leur séjour tire à sa fin
Y disent qu’y dînent quand y soupent
Ils ont compris qu’ils ont plus l’droit
Et y est deux heures quand y déjeunent
De nous appeler les Canadiens
Au petit matin, ça sent l’yaourt
Alors que l’on est québécois
Y connaissent pas les œufs-bacon
Y disent au revoir, les yeux tout trempés
L’sirop d’érable plein les bagages
En fin d’soirée, c’est plus choucroute
On réalise qu’on leur ressemble
Magret d’canard ou escargots
On leur souhaite bon voyage
Tout s’déroule bien jusqu’à c’qu’on goûte
À leur putain de tête de veau
On est rendu qu’on donne des becs
Comme si on l’avait toujours fait
Y a comme un trou dans le Québec
Quand partent les maudits Franç

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V. « Les francophones et moi » : retour vers la culture des apprenants

a) Demandez aux apprenants de constituer trois files qui vous font face. Chacune des files constitue une
équipe, représentée par le premier joueur de la file. Proposez aux trois joueurs en tête de file une
catégorie de la liste fournie dans le doc. 3 ; le premier à pouvoir fournir –éventuellement à l’aide
de son équipe rangée derrière lui– une phrase portant sur les stéréotypes que peut susciter la culture
de l’apprenant chez les francophones (par exemple, « Les Français pensent que les [nationalité]
sommes… ») remporte un point, tandis que les deux autres font une révérence. Les trois joueurs vont
à la queue pour céder leur place à trois nouveaux joueurs. Une fois les items de la liste épuisés,
l’équipe ayant remporté davantage de points a gagné.

Doc. 3. Quelques aspects interculturels (d’après de Cadre européen commun de référence, 5.1.1.2)
 Vie quotidienne : Nourriture et boisson, heures des repas, manières de table
 Vie quotidienne : Horaires et habitudes de travail
 Vie quotidienne : Activités de loisir.
 Conditions de vie : Niveaux de vie.

 Conditions de vie : Conditions de logement


 Conditions de vie : Couverture sociale
 Relations interpersonnelles : Les relations entre les sexes
 Relations interpersonnelles : La structure et les relations familiales

 Relations interpersonnelles : Les relations au travail


 Valeurs, croyances et comportements en relation à la fortune
 Valeurs, croyances et comportements en relation à la sécurité
 Valeurs, croyances et comportements en relation à l’identité nationale
 Conventions relatives à la ponctualité
 Conventions relatives aux cadeaux
 Conventions relatives aux vêtements

 Langage du corps
 Comportements rituels autour de la naissance, le mariage, la mort

VI. Pour clore la séquence : réinvestissement des acquis

Proposez aux apprenants de réinvestir les éléments de réflexion dégagés pendant la séquence, soit
individuellement, soit par petits groupes, à partir de l’une des activités suivantes :

1. En reprenant la structure mélodique de la chanson de Linda Lemay, réécrivez les paroles de la


chanson pour y exprimer votre rapport aux Français et aux francophones.

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2. Écrivez une courte lettre à un ami francophone souhaitant visiter votre pays afin de le mettre en garde
contre certains stéréotypes culturels pouvant mener à des malentendus.

3. Faites une recherche sur les sites électroniques en langue française consacrés à votre pays ; dépistez,
listez et organisez les stéréotypes qui y sont utilisés et présentez à l’oral les résultats de votre travail au
groupe.

4. Préparez à trois un jeu de rôles mettant en scène un jeune homme ou une jeune femme francophone
qui souhaite se marier avec un non-francophone de votre pays. Il ou elle rencontre l’opposition de l’un
de ses parents, imprégné de tous les clichés imaginables, tandis que l’autre parent sait relativiser les
choses et plaide en faveur du projet nuptial.

5. Repérez sur Internet un blogue francophone portant sur votre pays et postez un message présentant
et discutant les stéréotypes mutuels, en l’accompagnant éventuellement d’images et de documents
divers

Conclusion :

Le français qui est une langue importante non seulement engloutit complètement la
francophonie mais aussi permet aux gens de comprendre un monde francophone tellement
diverse mais si bien enchainé par la langue. Pour avoir un accès libre et simple dans ce
monde à la francophonie et à l’acculturation, cette connaissance profonde joue un rôle décisif
chez les apprenants. La francophonie est le vecteur de coexistence de plusieurs grandes
cultures, un facteur de liberté, de diversité. Les chansons francophones pourraient servir
comme un support fondamental dans l’enseignement du français. A travers ces chansons non
seulement la motivation pourrait être maintenue chez les apprenants mais aussi
l’apprentissage pourrait être effectué d’une manière divertissante. Les chansons qui nous
bercent depuis notre naissance nous sont les outils très efficaces pour s’immerger dans
l’océan de la francophonie et pour avoir une occasion de penser à l’humanité.

Bibliographie:

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Demari, J. (2001) Chansons en classe, mode d’emploi, le français dans le


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DUMONT, Pierre [en collaboration avec Renaud Dumont], (1998). Le français


par la chanson. Nouvelles approches de l’enseignement de la langue et de la
civilisation françaises à travers la chanson populaire contemporaine. Paris :
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Kohlhaver, M. (2000) Quand chanter c’est traduire, le français dans le


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Kwa, S.N. (1999) Musiques francophones en arabe, en berbère, en créole, le


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Lenoble, M. (2009) La cave à chansons, le français dans le monde, N.365 pp 38-40

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Varrod, D., Demari, J.(2002) Les milles visages de la chanson francophone,


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Vigner, G. (2004) Etre francophone c’est être au moins bilingue, le français dans le monde,
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http://rapgenius.com/Stromae-papaoutai-lyrics (Consulté le 29 avril 2014)

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Lynda_Lemay (Consulté le 28 avril 2014)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Maudits_Français (Consulté le 27 avril 2014)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Amadou_et_Mariam (Consulté le 30 avril 2014)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dimanche_à_Bamako (Consulté le 30 avril 2014)

http://www.paroles.net/tiken-jah-fakoly/paroles-le-pays-va-mal (Consulté le 29 avril 2014)

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