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Akhnoukh Mona
Numéro étudiant 22205174
Dans les manuels de FLE, la notion de Francophonie fait partie de l’apprentissage du français dès le
début. Quand on commence à apprendre le français, on est imprégné dans l’océan de la francophonie.
Ainsi, dans le contexte indien, tout au début des livres, il y a une carte qui montre les pays où on parle
français. Concernant le terme francophonie, il est apparu la première fois vers 1880, lorsqu’un
géographe français, Onésime Reclus, l’utilise pour désigner l’ensemble des personnes et des pays
parlant le français. Ainsi, la francophonie comprend des personnes et des institutions qui utilisent le
français comme langue maternelle, langue d'usage, langue administrative, langue d'enseignement ou
langue choisie. On parle désormais de francophonie avec un « f » minuscule pour désigner les
locuteurs de français et de Francophonie avec un « F » majuscule pour figurer le dispositif
institutionnel organisant les relations entre les pays francophones.
Malheureusement, cette francophonie immense est souvent uniquement signalée à l’aide d’une carte
dans les livres de FLE et n’est pas suffisamment abordée dans les manuels La conséquence de cela est que,
la plupart du temps, les étudiants connaissent seulement les noms des pays francophones. Pour ce qui
est de la diversité linguistique et culturelle, cela reste un défi plus tard pour les apprenants. Au fur et à
mesure, ils deviennent forts en français standard parlé en France tandis que les notions de la
francophonie liées à la culture, à la prononciation, au lexique etc. leur posent des problèmes à une
étape ultérieure. Les manuels ne proposent pas assez de ressources pour traiter la notion de la
francophonie de manière satisfaisante.
C’est ce manque qui m’a conduit à utiliser les chansons pour inculquer la dimension francophone aux
apprenants. Pour que les élèves s’imprègnent dès le commencement de l’aspect de la francophonie.
Cela devient impératif pour le prof de les exposer de temps entemps au monde francophone.
Dans toute société, les chansons reflètent beaucoup sur son origine, son évolution, son
développement et son fonctionnement. Les chansons plaisent à tout le monde, à tout âge et tout en
restant sur un plan pédagogique d’enseignement, on peut se pencher sur les valeurs linguistiques et
culturelles du français dans ces pays francophones. A l’aide des chansons francophones, on peut
découvrir la diversité francophone. Cela nous permet de connaître une autre culture, un lexique
varié, une prononciation et un accent différents, de nouvelles expressions et une ouverture à l’autre.
(http://musique.ados.fr/Lynda-Lemay/Les-Maudits-Francais-t59577.html)
Modalité :
Public visé :
tout
Niveau de compétence :
A2/B1
But de l’activité :
Les maudits Français
Contenus:
Artiste : Lynda Lemay compétences culturelles: l’interculturel de
Album : Du Coq à L'âme la chanson: les représentations culturelles;
Auteur : Lynda Lemay le Canada; le Québec;
Compositeur : Lynda Lemay compétences sémantico‐
Durée : 2'55'' lexicales: synonymie; antonymie;
expressions figées; registres de langue;
troncation;
compétences linguistiques: l’adjectif
qualificatif: le féminin, le pluriel, la place
de l’adjectif qualificatif dans le groupe
nominal, les degrés de comparaison;
compétences pragmatico‐
discursives: décrire et comparer;
compétences communicatives: parler des
objets, des habitudes et des pratiques
culturels.
Niveau CECR: A2
Temps: 6 heures
Public : Grands adolescents / Adultes
Rejean Gagne
Allez, je vous laisse avec la définition qui vient de wikipedia, qui en vaut bien une autre.
Maudits Français — Wikipédia
Préparation de l’activité :
Déroulement de l’activité :
Demander aux élèves leurs connaissances sur les pays francophones et les
chanteursfrancophones
Introduire la notion de stéréotypes et demander aux élèves de raconter les
stéréotypesindiens et les stéréotypes français
Faire écouter la chanson aux élèves sans distribuer les paroles et demander de
repérerles mots qu’ils connaissent sur la vie française.
Déclencher une discussion sur leurs réponses pour les guider et mettre sur la
bonneroute de compréhension
Faire écouter la chanson une deuxième fois avec les paroles et demander de
soulignerles mots liés à la culture québécoise
Demander aux élèves de rédiger un couplet pour allonger la chanson
Objectifs pédagogiques :
Composante pragmatique :
Composante linguistique :
B. Vrai ou faux ?
Dans sa chanson, Linda Lemay dit que les Français...
Vrai Faux
1. parlent vite.
2. passent beaucoup de temps à table.
3. sont gros.
4. ont des taxis fous.
5. veulent aller au Québec en été.
6. fument beaucoup.
7. ont du café fort.
8. ont le même petit-déjeuner que les Québécois.
9. ne mangent que des bons plats.
10. mangent des fromages qui puent.
2
la Molson un manteau d’hiver
les plats de binnes tomber amoureux
D. Le sens de la chanson.
Quel est le discours de la chanteuse ? Que pense-t-elle des Français au début et à la fin de la chanson ?
Objectifs
Interculturel : réflexion sur les stéréotypes et sur les marqueurs d’identité tels que la langue, leshabitudes
alimentaires, les manières en société, le regard porté sur l’Autre, etc.
Expression orale : prise de parole en interaction.
Expression écrite : production de phrases courtes à partir d’un canevas, puis écriture d’un textebref ou des paroles
d’une chanson.
Compréhension orale : recherche d’informations dans une chanson.
Actes de parole privilégiés : caractérisation physique et morale ; expression des goûts et despréférences.
Public A1 et plus. Grands adolescents et adultes.
Matériel Chanson « Les maudits Français » (paroles et musique par Linda Lemay), téléchargeable surInternet pour un
coût d’environ 0,99 €. Documents fournis dans la fiche.
Nous proposons ci-dessous un travail portant à la fois sur les stéréotypes relatifs aux Français puis aux francophones et sur
ceux que les Français et les francophones peuvent avoir sur la culture des apprenants. Les activités, très simples, conviennent
à des apprenants de tous niveaux. Elles doivent être menées sur un rythme dynamique, sans pour autant brider l’expression
des idées. Bien entendu, il est possible ––voire recommandé– de modifier la séquence en fonction du niveau de langue du
groupe et des objectifs visés par chaque enseignant.
I. « Ah, ces Français ! » : exploration collective des représentations sur les Français
3
a) Demandez aux apprenants de citer quelques traits marquants pour caractériser les Français qu’ils connaissent. Comment
sont‐ils ? Que mangent‐ils ? Que boivent‐ils ? Comment s’expriment‐ils ? Comment vivent‐ils ? Comment pensent‐ils ?
Vous pouvez modifier cette liste de questions en fonction des aspects que vous souhaitez développer plus
particulièrement. Ce premier échange d’impressions ne doit pas durer plus de deux ou trois minutes.
b) Répartissez la classe en un nombre pair (de 4 à 10) de groupes de 2 à 4 personnes, en fournissant à chacune d’entre elles
10 demies feuilles contenant les dix amorces suivantes, ainsi que 5 demies feuilles blanches :
1. Les Français sont…
2. Les Français ne sont pas…
3. Les Français ont…
4. Les Français n’ont pas…
5. Les Français aiment…
6. Les Français n’aiment p
4
7. Les Français utilisent…
8. Les Français n’utilisent pas…
9. Les Français savent…
10. Les Français ne savent pas…
Demandez à chaque équipe de compléter chacune des amorces ; si les participants le souhaitent ils peuvent
aussi imaginer de nouvelles phrases en utilisant une demie feuille blanche pour chacune d’entre elles.
Dès qu’une équipe a complété les dix amorces proposées, on passe à l’étape suivante.
c) Demandez aux équipes de mettre en commun ses propositions de phrases avec une autre équipe, afin de
procéder à une intercorrection linguistique. Puis invitez‐les à trouver des catégories pour classer les
différentes idées exprimées. Par exemple : habitudes alimentaires / habitudes vestimentaires / langue /
tempérament, etc. ; ou encore : idées positives / idées négatives / idées neutres…
d) En grand groupe, choisissez les catégories les plus pertinentes puis mettez en commun et classez les
phrases produites par les équipes, en affichant au tableau les demies feuilles pour ne pas avoir à tout
réécrire et pour faire corriger par la classe les erreurs linguistiques qui pourraient avoir persisté lors de la
phase précédente d’intercorrection. Éventuellement, attribuez un point par idée originale (n’ayant été
trouvée par aucune autre équipe) et désignez des gagnants.
e) Demandez au groupe de commenter brièvement (et éventuellement de compléter le corpus produit,
surtout en cas de déséquilibre trop flagrant).
II. « Y’a pas que les Français… » : élargissement de la réflexion au domaine francophone
a) Demandez au groupe dans quels autres pays on parle le français. Choisissez en accord avec la classe
cinq des nationalités correspondantes puis attribuez à chacune d’entre elles un signe graphique particulier (par
exemple, un astérisque pour les Belges, une croix pour les Québécois, un cercle pour les Algériens, etc.).
b) Invitez les apprenants à désigner, parmi les propositions préalablement affichées au tableau, celles qui
peuvent aussi s’appliquer à l’une ou plusieurs des nouvelles nationalités choisies, en indiquant leur choix grâce
au signe convenu. Éventuellement, demandez aux apprenants de justifier brièvement leur choix.
c) Proposez aux apprenants de chercher à construire oralement quelques phrases à partir des
caractéristiques non partagées par deux nationalités différentes, sur le modèle suivant :
« On dit que les [nationalité] sont/aiment/savent/etc., par contre les [nationalité] sont/aiment/savent/etc. », soit
par exemple « On dit que les Québécois prennent un petit déjeuner très copieux, par contre, les Français
mangent léger le matin. »
d) Reprenez l’activité précédente, en comparant cette fois les différentes nationalités à celle(s) des apprenants
: « On dit que les Suisses sont très ponctuels ; par contre, les [nationalité] avons la réputation d’arriver souvent
en retard. »
e) Discutez de l’importance de commencer par « On dit que… », « Il semblerait que » et autres modalisations
du même type : les stéréotypes sont‐ils toujours vrais ou toujours faux ? En quoi une croyance sur l’Autre
modifie mon rapport à lui (et son rapport à moi)? Les stéréotypes sont‐ils à sens unique ? Pouvons‐nous
définir quelqu’un par sa seule appartenance culturelle ou y a‐t‐il d’autres identités à prendre en compte chez
un individu ?
III. « Les maudits Français » : découverte d’un point de vue québécois sur les Français
a) Présentez Linda Lemay aux apprenants (voir doc. 1 ; plus d’info sur le site officiel de la chanteuse,
http://www.lyndalemay.com/ ou sur des sites de fans tel http://teemix.aufeminin.com/w/star/f1042/fan‐
club/Linda‐Lemay.html).
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b) En partant du titre de la chanson et des données sur Linda Lemay, demandez aux apprenants de
formuler à voix haute leurs hypothèses sur le contenu de la chanson.
c) Faites écouter les couplets 1 à 8 de la chanson, en demandant au préalable aux apprenants
d’identifier les opinions sur les Français que la chanteuse partage avec le groupe, d’après les productions
préalables (voir étape I de cette fiche). Organisez une courte mise en commun.
d) Faites réécouter une ou deux fois les couplets 1 à 8 et invitez les apprenants à dresser une liste
des autres traits attribués par Linda Lemay aux Français. Les apprenants partagent‐ils le point de vue de la
chanteuse ?
e) En faisant écouter la chanson complète, et en fournissant éventuellement les paroles (doc. 2)
demandez au groupe de préciser en quoi la deuxième partie contribue à modifier le discours de la
chanteuse et à quelle conclusion elle parvient.
IV. « Les francophones et moi » : retour vers la culture des apprenants
a) Demandez aux apprenants de constituer trois files qui vous font face. Chacune des files constitue une
équipe, représentée par le premier joueur de la file. Proposez aux trois joueurs en tête de file une catégorie
de la liste fournie dans le doc. 3 ; le premier à pouvoir fournir –éventuellement à l’aide de son équipe
rangée derrière lui– une phrase portant sur les stéréotypes que peut susciter la culture de l’apprenant chez
les francophones (par exemple, « Les Français pensent que les [nationalité] sommes… ») remporte un
point, tandis que les deux autres font une révérence. Les trois joueurs vont à la queue pour céder leur place
à trois nouveaux joueurs.
Une fois les items de la liste épuisés, l’équipe ayant remporté davantage de points a gagné.
V. Pour clore la séquence : réinvestissement des acquis
Proposez aux apprenants de réinvestir les éléments de réflexion dégagés pendant la séquence, soit
individuellement, soit par petits groupes, à partir de l’une des activités suivantes :
1. En reprenant la structure mélodique de la chanson de Linda Lemay, réécrivez les paroles de la
chanson pour y exprimer votre rapport aux Français et aux francophones.
2. Écrivez une courte lettre à un ami francophone souhaitant visiter votre pays afin de le mettre en
garde contre certains stéréotypes culturels pouvant mener à des malentendus.
3. Faites une recherche sur les sites électroniques en langue française consacrés à votre pays ;
dépistez, listez et organisez les stéréotypes qui y sont utilisés et présentez à l’oral les résultats de
votre travail au groupe.
4. Préparez à trois un jeu de rôles mettant en scène un jeune homme ou une jeune femme
francophone qui souhaite se marier avec un non‐francophone de votre pays. Il ou elle rencontre
l’opposition de l’un de ses parents, imprégné de tous les clichés imaginables, tandis que l’autre
parent sait relativiser les choses et plaide en faveur du projet nuptial.
5. Repérez sur Internet un blogue francophone portant sur votre pays et postez un message
présentant et discutant les stéréotypes mutuels, en l’accompagnant éventuellement d’images et
de documents divers.
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Doc. 1. Biographie de Linda Lemay
Linda Lemay, chanteuse québécoise, est née le 25 juillet 1966 à Portneuf, près du fleuve Saint-Laurent au
Canada. Passionée de l’écriture, le chant et la guitare, elle a écrit à l’âge de 9 ans sa première chanson.
Elle a ensuite décidé d’entreprendre des études littéraires. Elle a fait ses débuts dans le métier en chantant
et en jouant de la guitare dans les cafés. En 1989, elle a décroché un prix d’auteur-compositeur-interprète.
En 1991, elle a sorti son premier album « Nos rêves ». Dès son second opus, en 1994, elle a obtenu un
disque d’or. Depuis, elle a enregistré de plusieurs disques, a été distinguée à diverses reprises (dont le prix
de révélation féminine aux Victoires de la musique, en 2000), et surtout séduit de nombreux fans avec des
chansons simples et bien écrites.
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Doc. 2. Paroles de la chanson
Les maudits Français
Paroles et musique: Lynda Lemay (« Du coq à l’âme », 2000)
Y parlent avec des mots précis Un bout d’paupière, un bout d’gencive
Puis y prononcent toutes leurs syllabes Un bout d’oreille, un bout d’museau
À tout bout d’champ, y s’donnent des bis Pour des papilles gustatives
Y passent leurs grandes journées à table De québécois, c’est un peu trop
Y ont des menus qu’on comprend pas Puis, y nous prennent pour un martien
Y boivent du vin comme si c’était d’l’eau Quand on commande un verre de lait
Y mangent du pain pis du foie gras Ou quand on demande : La salle de bain
En trouvant l’moyen d’pas être gros Est à quelle place, S.V.P ?
Y font des manifs au quart d’heure Et quand ils arrivent chez nous
À tous les maudits coins d’rue Y s’prennent une tuque et un Kanuk
Tous les taxis ont des chauffeurs Se mettent à chercher des igloos
Qui roulent en fous, qui collent au cul Finissent dans une cabane à sucre
Y tombent en amour sur le coup
Et quand y parlent de venir chez nous Avec nos forêts et nos lacs
C’est pour l’hiver ou les indiens Et y s’mettent à parler comme nous
Les longues promenades en Ski-doo Apprennent à dire : Tabarnak
Ou encore en traîneau à chiens
Et bien saoulés au caribou
Ils ont des tasses minuscules À la Molson et au gros gin
Et des immenses cendriers Y s’extasient sur nos ragoûts
Y font du vrai café d’adulte D’pattes de cochon et nos plats d’binnes
Ils avalent ça en deux gorgées
Vu qu’on n’a pas d’fromages qui puent
On trouve leurs gros bergers allemands Y s’accommodent d’un vieux cheddar
Et leurs petits caniches chéris Et y se plaignent pas trop non plus
Sur les planchers des restaurants De notre petit café bâtard
Des épiceries, des pharmacies
Quand leur séjour tire à sa fin
Y disent qu’y dînent quand y soupent Ils ont compris qu’ils ont plus l’droit
Et y est deux heures quand y déjeunent De nous appeler les Canadiens
Au petit matin, ça sent l’yaourt Alors que l’on est québécois
Y connaissent pas les œufs-bacon Y disent au revoir, les yeux tout trempés
L’sirop d’érable plein les bagages
En fin d’soirée, c’est plus choucroute On réalise qu’on leur ressemble
Magret d’canard ou escargots On leur souhaite bon voyage
Tout s’déroule bien jusqu’à c’qu’on goûte
À leur putain de tête de veau On est rendu qu’on donne des becs
Comme si on l’avait toujours fait
Y a comme un trou dans le Québec
Quand partent les maudits Français
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Doc. 3. Quelques aspects interculturels (d’après de Cadre européen commun de référence, 5.1.1.2)
Vie quotidienne : Nourriture et boisson, heures des repas, manières de table
Vie quotidienne : Horaires et habitudes de travail
Vie quotidienne : Activités de loisir.
Conditions de vie : Niveaux de vie.
Conditions de vie : Conditions de logement
Conditions de vie : Couverture sociale
Relations interpersonnelles : Les relations entre les sexes
Relations interpersonnelles : La structure et les relations familiales
Relations interpersonnelles : Les relations au travail
Valeurs, croyances et comportements en relation à la fortune
Valeurs, croyances et comportements en relation à la sécurité
Valeurs, croyances et comportements en relation à l’identité nationale
Conventions relatives à la ponctualité
Conventions relatives aux cadeaux
Conventions relatives aux vêtements
Langage du corps
Comportements rituels autour de la naissance, le mariage, la mort
Conclusion :
Le français qui est une langue importante non seulement engloutit complètement la
francophonie mais aussi permet aux gens de comprendre un monde francophone tellement
diverse mais si bien enchainé par la langue. Pour avoir un accès libre et simple dans ce monde
à la francophonie et à l’acculturation, cette connaissance profonde joue un rôle décisif chez
les apprenants. La francophonie est le vecteur de coexistence de plusieurs grandes cultures, un
facteur de liberté, de diversité. Les chansons francophones pourraient servir comme un
support fondamental dans l’enseignement du français. A travers ces chansons non seulement
la motivation pourrait être maintenue chez les apprenants mais aussi l’apprentissage pourrait
être effectué d’une manière divertissante. Les chansons qui nous bercent depuis notre
naissance nous sont les outils très efficaces pour s’immerger dans l’océan de la francophonie
et pour avoir une occasion de penser à l’humanité.
Bibliographie:
Calvet, Louis-Jean, (1980) La chanson dans la classe de français, langue étrangère, Paris :
CLE-International
Chaves, R.M, Favier, L., Pélissier, S. (2012), L’interculturelle en classe, les outils malins du
FLE. Grenoble: PUG
Demari, J. (2001) Chansons en classe, mode d’emploi, le français dans le monde, N.318 pp
55-58
DUMONT, Pierre [en collaboration avec Renaud Dumont], (1998). Le français par la
chanson. Nouvelles approches de l’enseignement de la langue et de la civilisation françaises
à travers la chanson populaire contemporaine. Paris : L’Harmattan.
9
DUVERGER, J. (dir.) (2000), “ Actualité de l’enseignement bilingue ”,
Le français dans lemonde. Recherches et applications. Numéro spécial
Fioux, P. (2004) Outre-mer le français insulaire, le français dans le
Vigner, G. (2004) Etre francophone c’est être au moins bilingue, le français dans le monde,
N.333 pp 44-47
Sitographie :
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/lf/Tous-les-dossiers-et-les-
publications-LF/Les- expressions-imagees-quebecoises/Expressions-
imagees-quebecoises/p-9288-Pogner-les- nerfs.htm (Consulté le 30 avril
2014)
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Lynda Lemay – Les maudits Français
Contenus :
Compétences culturelles: l’interculturel de la chanson: les représentations culturelles;
le Canada; le Québec;
Compétences sémantico-lexicales: synonymie; antonymie; expressions figées;
registres de langue; troncation;
Compétences linguistiques: l’adjectif qualificatif: le féminin, le pluriel, la place de
l’adjectif qualificatif dans le groupe nominal, les degrés de comparaison;
Compétences pragmatico-discursives: décrire et comparer;
Compétences communicatives: parler des objets, des habitudes et des pratiques
culturels.
Niveau CECR : A2
Temps : 6 heures
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Le Canada
Avec une superficie de 9 984 670 km2, le
Canada est le deuxième pays du monde, après la
Russie. Il occupe la partie Nord du continent nord
américain, et s’étend de l’est à l’ouest de l’océan
Atlantique à l’océan Pacifique et du nord au sud
de l’océan Arctique aux Etats-Unis. D’ailleurs, le
Canada partage avec les Etats-Unis deux
frontières: au sud et au nord-ouest (Alaska).
Découvert par l’explorateur français
Jacques Cartier en 1534, le Canada se constitua
en tant que colonie française sur le territoire actuel
de la ville de Québec, fondée par Samuel de
Champlain en 1608 sur les rives du fleuve Saint-
Laurent. En 1763, les Britanniques prirent
possession des terres de la Nouvelle-France.
Commença alors l’ère de la domination
britannique. Le pays a obtenu son indépendance
du Rauyaume-Uni au bout d’un long processus
pacifique, achevé en 1982.
A présent, le Canada est une fédération formée de 10 provinces (l'Alberta, la Colombie-
Britannique, l'Île-du-Prince-Édouard, le Manitoba, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse,
l'Ontario, le Québec, la Saskatchewan, et Terre-Neuve-et-Labrador) et de 3 territoires (les
Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut, le Yukon).
Le Canada est une monarchie constitutionnelle à régime parlementaire. Il reconnaît
Elisabeth II comme reine. En absence de la reine, le gouverneur général du Canada, nommé par
sa Majesté, est le représentant de la souveraineté sur le territoire canadien. Depuis octobre 2010,
c’est David Lloyd Johnston qui occupe cette charge. Le pouvoir législatif est représenté par le
Parlement; celui-ci est formé par la reine, le Sénat et la Chambre des Communes. Le monarque
canadien, la plupart du temps représenté par le gouverneur général, le Conseil privé, le Cabinet,
ainsi que l’administration, composent le gouvernement canadien. Le gouvernement du Canada
représente le pouvoir exécutif, au niveau fédéral, pour tout le du territoire canadien. Le chef du
gouvernement est le premier ministre du Canada. L'actuel premier ministre est Stephen Harper,
chef du Parti conservateur.
Chacune des 10 provinces constitue un Etat possédant des compétences législatives et
des pouvoirs souverains: chacune a son parlement, son gouvernement, son budget et ses
institutions propres, indépendamment du gouvernement du Canada . Les 3 territoires sont des
divisions administratives qui se trouvent sous la juridiction du gouvernement du Canada.
Le pays se caractérise par le multiculturalisme, le bilinguisme (français et anglais), la
haute industrialisation, une techologie avancée et une économie puissante.
Le Québec est la seule province dont le français constitue l’unique langue officielle , le
Nouveau Brunswick, la seule province officiellement bilingue (on y parle français et anglais), tandis
que le reste des provinces ont l’anglais comme langue officielle. Le territoire du Yukon est
officiellement bilingue (français et anglais), tandis que les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut
comptent 11 langues officielles, dont le français, l’anglais et plusieurs langues inuits.
Le climat canadien diffère d’une région à l’autre. L’hiver est généralement rude (la
température la plus froide jamais enregistrée au Canada est de –63°C au Yukon), et l’été
chaleureux, les températures pouvant atteindre 35°C, voire 40°C.
Toronto, capitale de la province de l’Ontario, est la plus grande ville du Canada avec 2, 5
millions d’habitants. C’est en même temps la principale place financière et économique du Canada.
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Toronto Montréal
Québec
- l’hymne national - Ô Canada – qui connaît une version française, aussi bien qu’une
version anglaise, plus récente;
Ô Canada!
« O Canada! Terre de nos aïeux,
Ton front est ceint de fleurons glorieux!
Car ton bras sait porter l'épée,
Il sait porter la croix!
Ton histoire est une épopée
Des plus brillants exploits.
Et ta valeur, de foi trempée,
Protégera nos foyers et nos droits.
Protégera nos foyers et nos droits. »
- l’érable;
- le castor;
- le hockey sur glace.
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Le Québec
Le Québec constitue une province
francophone du Canada et, en même temps, un État
fédéré dont la capitale est la ville de Québec. Situé
au nord – est de l’Amérique du Nord, le Québec
s’étend sur 1 667 441 km2, étant, de par sa superficie,
la plus grande province canadienne. Il partage sa
frontière Sud avec les États-Unis et il est relié à
l’océan Atlantique par le fleuve Saint – Laurent, qui le
traverse d’un bout à l’autre. Il compte presque 8
millions d’habitants. Il s’agit d’une population
hétérogène, composée de divers groupes
linguistiques et socioculturels, dont onze nations
autochtones.
Le français représente la langue officielle,
comprise et parlée par la majorité de la population.
Ayant une langue, une culture et des institutions
propres, le Québec forme une nation. Le statut
politique du Québec est établi par la constitution
canadienne. La province a le pouvoir de légiférer
seul dans plusieurs domaines: administration, justice,
santé, éducation.
C’est à l’explorateur européen Jacques Cartier qu’on doit sa découverte. En 1534, Jacques
Cartier, envoyé par François 1er, roi de France, débarque et prend possession, au nom de la
France, d’un territoire habité depuis des millénaires par les Amérindiens et les Inuits. Les Anglais,
eux, s’emparent d’un territoire situé plus au sud. Plus tard, en 1608, Samuel de Champlain aborde
sur la rive Nord du fleuve Saint – Laurent, dans un endroit appelé Kébec par les Indiens
autochtones, et où sera fondée l’actuelle ville de Québec. En 1642, Paul Chomedey de
Maisonneuve fonde une mission d’évangélisation appelée Ville-Marie, qui deviendra Montréal à la
fin du XVIIIe siècle. A présent, Montréal est la métropole du Québec, sa population s’élevant à
1.620.693 habitants. De 1534 à 1763, le Québec était appelé Canada, et il représentait la région
la plus développée de la colonie française de la Nouvelle-France. Suite à une guerre franco-
anglaise qui dura sept ans, le Québec est devenu une colonie de l’Empire Britannique en 1763. En
1791, on établit officiellement deux provinces: le Haut - Canada (l’Ontario), constituée
majoritairement par des anglophones, et le Bas – Canada (le Québec), à majorité francophone.
Fêtes de la Nouvelle-France, important événement annuel à caractère historique et culturel au Québec, qui
se déroule depuis 1997 dans la Basse-Ville de Québec, du premier mercredi d'août au dimanche suivant.
Si jusqu’au début du XXe siècle, la vie économique du Québec reposait principalement sur
l’agriculture et l’industrie forestière, le XXe siècle a marqué une accélération du processus
d’urbanisation et d’industrialisation. De nos jours, le Québec se distingue par son paysage et son
climats variés, par ses richesses naturelles et énergétiques, la qualité des secteurs tels les
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transports, les télécommunications, l’aéronautique et l’aérospatiale, l’informatique, les
biotechnologies, l’industrie pharmaceutique et la recherche médicale, le génie – conseil, la
métallurgie, le tourisme et la production culturelle.
Activités et exercices
Activités
Activité 1: Cochez Vrai ou Faux:
Activité 3: Ecoutez encore une fois la chanson, tout en complétant les espaces libres pour
reconstituer le texte :
« Y parlent avec des mots précis Puis, y nous prennent pour un martien
Puis y prononcent …………………. Quand on commande ……………………..
À tout bout d'champ, y s'donnent des bis Ou quand on
Y passent leurs grandes demande : …………………………
journées ………………… Est à quelle place, S.V.P ?
Y ont des menus qu'on comprend pas Et quand ils arrivent chez nous
Y ……………… comme si c'était d'l'eau Y s'prennent une tuque et un Kanuk
Y mangent ……………… pis ……………… Se mettent à chercher ………………….
En trouvant l'moyen d'pas être gros Finissent dans une cabane à sucre
On trouve leurs gros bergers allemands Quand leur séjour tire à sa fin
Et leurs petits …………………… Ils ont compris qu'ils ont plus l'droit
Sur les planchers des restaurants …………………………………..
Des épiceries, des pharmacies Alors que l'on est Québécois`
Activité 5: Relevez les représentations qu’ont les Québécois sur la France et les Français et,
inversement, les représentations qu’ont les Français sur le Québec et les Québécois. Ces
représentations sont – elles positives ou négatives ? Peut-on parler de visions stéréotypées ?
Faites-en un court commentaire !
Activité 8: Lequel / lesquels des adjectifs ci-dessous emploieriez-vous pour décrire le dénouement
de la rencontre franco - québécoise ?
Activité 10: Quel est le registre de langue dominant de la chanson? Citez des mots et des
structures du texte qui appartiennent à ce registre.
Activité 11: Dans une rédaction d’environ 15 lignes, parlez d’un voyage que vous avez fait dans
une autre région de votre pays ou dans un pays étranger. Décrivez les objets, les pratiques et les
habitudes culturels que vous y avez remarqués et qui vous ont surpris.
Exercices
Exercice 1: Remplacez le mot bout par le synonyme convenable. Choisissez dans la liste suivante:
fin, direction, limite, sortie, pointe, extrémité, terminus, morceau. Faites les modifications qui
s’imposent.
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a. Ils s’étaient assis chacun à un bout de la table.
b. On ne voit pas clair le bout de cette démarche.
c. Je vous préviens: ma patience est à bout !
d. Je n’ai mangé qu’un bout de gâteau.
e. Elle a un grain de beauté sur le bout du nez.
f. Les nouvelles se sont répandues aux quatre bouts de la régions.
g. Voilà, on est arrivés au bout du voyage.
h. Au bout de l’adolescence, il était déjà un jeune homme responsable.
Exercice 3: Rangez les mots suivants en deux colonnes, selon qu’ils appartiennent au registre
courant ou au registre familier: pote, louper, peur, gosse, clope, fatigué, livre, manger, bécane,
travail, bouffer, cigarette, vélo, godasses, médecin, argent, fringues, travailler, moche, enfant,
bouquin, chaussures, bosser, ami, fric, flic, comprendre, vêtements, frousse, crevé, manquer,
toubib, piger, laid, policier, boulot.
Exercice 5: Dans le registre familier, on a souvent recours à la troncation, un procédé qui consiste
à créer un mot nouveau en effaçant une ou plusieurs syllabes d’un mot plus long. Par exemple,
manifestation devient manif, adolescent devient ado. Certains mots tronqués reçoivent un « o »
final: intellectuel → intello.
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