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Canada

1. Présentation du pays

Le Canada est en Amérique du Nord. Sa capitale est Ottawa et ses trois plus grandes
régions métropolitaines sont Toronto, Montréal et Vancouver. Ses pays limitrophes sont
les État-Unis, l’Alaska et le Danemark. Le Canada est encerclé par l’océan Arctique au
nord, Pacifique à l’ouest et Atlantique à l’est. Couvrant une superficie de 9,98 millions de
kilomètres carrés, il est le deuxième plus grand pays du monde en superficie juste après
la Russie. La densité de population du canada est estimée à 39 566 248 personnes en
janvier 2023 (d’après le site de statistique du canada)¹. Les langues officielles du pays
sont l'anglais et le français. Le Canada est une monarchie constitutionnelle
parlementaire fédérale. La plupart des Canadiens vivent dans le sud de l’Ontario et du
Québec ainsi que dans le sud-ouest de la Colombie-Britannique et en Alberta. Par
conséquent, la grande majorité des régions nordiques sont très faiblement habitées en
raison principalement du climat froid.

2. Son climat

Le climat du Canada est de type continental, océanique et subarctique. Avec


majoritairement un climat continental humide, le Canada est soumis à des écarts de
température importants entre les saisons. Des hivers rudes et neigeux avec des
températures pouvant descendre jusqu’à -20°C en janvier et des étés chauds avec un
thermomètre qui peut grimper jusqu’à 30°C en août. On distingue quatre saisons
différentes au Canada.

L’hiver dure environ six mois pour commencer en novembre et prendre fin en avril. C’est
du côté pacifique que l’hiver est le plus doux avec des températures qui restent la
plupart du temps positives. Alors que du côté atlantique, les températures maximales
n’éxedent pas les 2°c. Les températures au Québec sont négatives à partir de novembre
et redeviennent positives en avril. Les températures les plus froides sont enregistrées
dans le nord-ouest du pays et dans le Nunavut.

L’été débute en juin avec des températures douces qui peuvent devenir très chaudes en
juillet pour s’arrêter, environ, en septembre. Au Québec, le thermomètre peut grimper
jusqu’à 30°C en journée. Dans le sud de l’Ontario et du Québec, le temps peut être très
humide. Les températures commencent à baisser à partir d’août partout au Canada.

L’automne et le printemps sont des saisons de transition durant lesquelles le temps se


rafraîchit ou se réchauffe, et où les précipitations sont plus nombreuses. En automne,
les journées sont presque aussi ensoleillées qu’en été. Les soirées commencent

¹ Estimations démographiques (statcan.gc.ca)


cependant à se rafraîchir. Au Québec et à Vancouver, les températures maximales
frôlent les 20°C.
Le printemps, lui, débute en avril et ne dure que quelques semaines pour vite laisser
place à l’été. C’est une période où la nature commence à s’éveiller, les températures se
radoucissent.

3. Le réchauffement climatique au Canada

Les données scientifiques sont claires. L’activité humaine entraîne des changements
climatiques sans précédent sur la Terre et pose des risques importants pour la santé et
le bien-être des Canadiens, des collectivités et de l’économie. Les énoncés descriptifs
suivants présentent un aperçu des changements climatiques au Canada à la lumière des
conclusions du présent rapport :

● Le climat du Canada s’est réchauffé et se réchauffera davantage à l’avenir sous


l’influence humaine.
● Le réchauffement passé et futur au Canada est, en moyenne, environ le double
de l’ampleur du réchauffement mondial.
● Les océans qui bordent le Canada se sont réchauffés, sont devenus plus acides et
moins oxygénés, ce qui correspond aux changements observés dans les océans
mondiaux au cours du dernier siècle.
● Les effets du réchauffement généralisé sont évidents dans de nombreuses
régions du Canada et il est prévu qu’ils s’intensifieront dans le futur.
● Une augmentation des précipitations est prévue pour la majorité du Canada, en
moyenne, bien que les précipitations estivales puissent diminuer dans certaines
régions.
● La disponibilité saisonnière de l’eau douce est en train de changer vers un risque
accru de pénuries d’eau en été.
● Un climat plus chaud intensifiera certaines conditions météorologiques extrêmes
dans le futur.
● La durée et l’étendue des absences de glace marine dans les régions canadiennes
des océans Arctique et Atlantique s’accro¹issent.
● Les inondations côtières devraient augmenter dans de nombreuses régions du
Canada en raison de l’élévation locale du niveau de la mer.
● Le taux et l’ampleur des changements climatiques dans le cas d’un scénario
d’émissions élevées par rapport à un scénario de faibles émissions prévoient
deux avenirs très différents pour le Canada. (D’après le “Rapport sur le climat
changeant du Canada”)¹

¹ Le climat changeant du Canada - Canada.ca


4. Réaction du Canada face au réchauffement climatique

Il faut savoir que le Canada est membre actif du GIEC depuis sa création et apporte
d’importantes contributions scientifiques aux rapports d’évaluation du GIEC. Le Canada
est d’avis que l’information scientifiquement robuste, exhaustive et pertinente pour les
politiques, fournie par le GIEC, est essentielle pour faciliter la prise de mesures
mondiales sensées visant l’atténuation des changements climatiques et l’adaptation à
ceux-ci. Le Canada offre également un appui financier constant au GIEC (300 000
$/année) et se classe parmi les dix principaux contributeurs au fonds d’affectation
spéciale du GIEC. De plus, en tant que membre fondateur de l’ONU, le Canada s'engage
à suivre les orientations de la Charte des Nations Unies pour le maintien de la paix et de
la sécurité internationale, le développement de relations amicales entre les nations et la
réalisation de la coopération internationale dans le but de résoudre les problèmes
internationaux à caractère économique, social, culturel et humanitaire, ainsi que pour
promouvoir et encourager le respect des droits de la personne.

Le Canada a mis plusieures choses en place pour lutter contre le réchauffement


climatique:

1. La tarification du carbone

L’expérience canadienne et internationale montre que la tarification de la pollution par


le carbone est un outil efficace pour lutter contre les changements climatiques. Le
premier ministre Trudeau a insisté sur la réussite de l’approche de tarification du
carbone du Canada, qui aide les Canadiens à atteindre leurs objectifs environnementaux
et à réaliser leurs ambitions économiques. Il a également fait remarquer que seulement
un peu plus de 20% des émissions mondiales sont actuellement soumises à une forme
ou à une autre de tarification du carbone, et a proposé de tripler cette couverture d’ici
2030 comme étape importante vers la tarification du carbone à l’échelle mondiale et
l’atteinte de la carboneutralité d’ici 2050.

2. L’élimination progressive du charbon

Le charbon est la source d’électricité la plus polluante, et l’élimination progressive de


l’électricité produite à partir du charbon est l’une des étapes importantes pour faire face
à l’urgence climatique. Le Canada s’appuie sur les mesures existantes pour éliminer
progressivement le charbon au pays et dans le monde. Ces efforts comprennent
l’adoption de règlements visant à accélérer l’élimination progressive de la production
d’électricité à partir du charbon au Canada d’ici 2030, des investissements pour appuyer
une transition équitable pour les travailleurs du charbon et leurs collectivités, et des
efforts conjoints avec le Royaume-Uni en vue de faire progresser la planète, en
délaissant le charbon, par l’entremise de l’Alliance : Énergiser au-delà du charbon .
3. La réduction des émissions de l’industrie pétrolière et gazière

Le premier ministre Trudeau a fait une déclaration nationale dans laquelle il s’est engagé
à imposer un plafond sur les émissions de pétrole et de gaz du Canada au rythme et à
l’échelle nécessaires pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050, faisant du Canada le
premier grand pays producteur de pétrole à prendre un tel engagement.

4. La réduction des émissions de méthane

Le premier ministre Trudeau s’est joint à d’autres dirigeants mondiaux pour signer
officiellement l’engagement mondial sur le méthane . Il a réitéré l’engagement du
Canada à réduire les émissions de méthane provenant du pétrole et du gaz d’au moins
75% par rapport aux niveaux de 2012 d’ici 2030. Le Canada joue aussi un rôle de premier
plan dans les initiatives mondiales visant à réduire les émissions de méthane,
notamment en tant que partenaire fondateur de la Coalition pour le climat et l’air pur.

5. La mobilisation du financement privé

Le Canada soutient et participe à la mobilisation du financement aux fins de la


transition climatique qui est un objectif clé de la COP26 et représente une occasion sans
précédent. Des institutions financières privées détenant plus de 130 mille milliards de
dollars américains en actifs se sont réunies autour d’un objectif commun à la COP26
pour accélérer les progrès vers un avenir carboneutre.

6. Le fait d’ accroître les mesures relatives aux océans, aux forêts et aux
solutions fondées sur la nature
La réalisation de progrès en ce qui concerne les mesures intégrées sur les changements
climatiques, l’appauvrissement de la biodiversité et la conservation de la nature était
une grande priorité de la COP26 et un élément clé de la participation du Canada à la
COP26. Le Canada s’est joint à un certain nombre de pays pour appuyer plusieurs
engagements pris par les chefs d’État visant à mettre fin à la déforestation et à
promouvoir l’utilisation durable des terres, notamment :

● la déclaration des dirigeants de Glasgow sur les forêts et l’utilisation des


terres, au titre de laquelle les chefs d’État s’engagent à collaborer pour
arrêter et renverser la déforestation et la dégradation des terres d’ici 2030
● l’engagement mondial sur le financement de la lutte contre la
déforestation, qui a annoncé l’intention du Canada, ainsi que celle de onze
autres pays donateurs, de fournir collectivement 12 milliards de dollars
américains pour le financement de la lutte contre les changements
climatiques lié aux forêts entre 2021 et 2025
● une déclaration commune qui prévoit la poursuite du dialogue sur les
forêts, l’agriculture et le commerce des produits de base (FACT) entre les
pays producteurs et les pays consommateurs.

7. La création de transports terrestres, maritimes et aériens plus propres

Dans le but de réduire les émissions provenant du secteur des transports, le Canada
s’est joint à d’autres pays et s’est engagé, lors de la COP26, à établir des couloirs de
transport maritime écologiques , à renforcer la collaboration internationale pour
réduire les émissions produites par l’aviation et à prendre des mesures pour accélérer la
croissance de tous les types de véhicules zéro émission.

Sources: Le territoire et le climat - Canada.ca


Canada — Wikipédia (wikipedia.org)
Climat du Canada — Wikipédia (wikipedia.org)
Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat - Canada.ca
Le Canada et les Nations Unies (international.gc.ca)
Les réalisations du Canada à la COP26 - Canada.ca

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