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Besoins en Eau Et Planification
Besoins en Eau Et Planification
1
Plan de cours
Facteurs physiologiques
activité de l’assimilation et de la synthèse de
la plante: nature du végétal, phases cruciales
du cycle (épiaison, floraison etc); durée de
la végétation, etc
Evapotranspiration:
C’est la somme des volumes d’eau utilisés par les plantes (eau de constitution, eau
de végétation) et évaporés par unité de surface du sol.
Unités: 1 m3/ha ou mm de hauteur d’eau (1mm= 1l/m2=10 m3/ha)
Comme les quantités évaporées et transpirées dépendent dans une certaine mesure
des taux d’humidité préexistants dans le sol, de type de culture et de son stade
de végétatif , ainsi que des conditions climatiques, on définit alors les concepts
suivants:
•Evapotranspiration de référence ou potentielle (ET0):
Elle correspond à la double hypothèse du maintien du taux d’humidité du sol à
une valeur très proche de sa capacité maximale de rétention et d’un
développement végétatif optimum (similaire à un couvert de gazon se développant
activement sur une grande étendue, bien alimenté en eau et indemne de maladie) .
Ainsi, pratiquement sa valeur reste dépendant des facteurs climatiques.
Méthodes expérimentales
– Evaporomètres (bac classe A, etc)
– Lysimètre
Formule de Blaney Criddle:
ET0 (mm / mois ) p (%) 0,46 * tm ( c) 8
n n
t m. max t m. min
j 1
t max j t
j 1
min j
La station agro
météorologique
Mesure de l’insolation réelle:
L’héliographe est l’instrument qui permet de mesurer la durée
d’ensoleillement ou d’insolation (n) sur un point de la surface de la
planète. Plus précisément, il enregistre la durée pendant laquelle le
rayonnement solaire est d'une intensité suffisante pour produire des
ombres distinctes. L’héliogramme est le diagramme d'enregistrement
d'un héliographe.
Formule de Thorntwaite
l= 79,666
a= 1,768
Formule de Turc:
sec humide
Mesure du rayonnement:
L’ensoleillement, aussi appelé insolation, est la mesure de la puissance de
rayonnement solaire que reçoit une surface au cours d'une période donnée,
s'exprimant en MJ/m2 (comme recommandé par l’organisation météorologique
mondiale) ou en kWh/m2 . Cette mesure divisée par le temps d'enregistrement
fournit la mesure de puissance, appelée l’irradiance, exprimé en W/m2.
Un pyranomètre est un capteur qui
convertit le rayonnement solaire global
qu'il reçoit en un signal électrique qui peut
être mesuré. Le pyranomètre mesure une
partie du spectre solaire.
Le pyranomètre doit également tenir compte
de l'angle du rayonnement solaire, on
nomme cela la réponse en cosinus. Par
exemple, 1000 W/m2 reçus Pyranomètre
perpendiculairement au capteur (soit 0° par
rapport au zénith) sont mesurés comme 1000
W/m2. Cependant, 1000 W/m2 reçus d'un
angle de 60° par rapport au zénith est mesuré
à 500 W/m2
Un rayonnement net mesure les rayonnements entrants et
sortants à ondes courtes et à ondes longues. Ces quatre
mesures font souvent partie du bilan d'énergie. Les
évaluations du bilan d'énergie nous aident à comprendre si
l'énergie solaire est stockée dans le sol ou perdue, reflétée,
émise dans l'espace ou utilisée pour évaporer l'eau. Un capteur de rayonnement net
Avec:
ET0: évapotranspiration de référence journalière (mm/j) La formule de Penman est basée sur
Rn: rayonnement net à la surface de la culture (M Joules/m2/j) les données concernant la pression
Rn= (1- albédo)* Rg
atmosphérique , les radiations,
G : flux de chaleur dans le sol par conduction en MJ/m²/j
l’ensoleillement, l‘humidité, la
1 kWh = 3,6x10^6 Joules
T: température moyenne journalière à 2 m du sol (°C) température de l'air et la vitesse du
U2: vitesse moyenne journalière du vent à 2 m du sol (m/s) vent.
es: pression de la vapeur saturante à la température t (kPa)
ea: pression réelle de la vapeur (kPa)
P: pression atmosphérique (kPa)
: pente de la courbe des pressions de vapeur (kPa/°C))
: constante psychrométrique (kPa/°C)
Formule de Penman-Monteith
900
0,408 ( Rn G ) U 2 (es ea )
ET0 t 273
(1 0,34U 2 )
4098 * esat(T )
Rn Rg * (1 a)
(T 237,3) 2
17, 27T
293 0,0065 z
5, 26
ET0 (mm / j ) Kb Eb
ET0: est l'évaporation du bac en mm/j
Kb: est le coefficient du bac qui dépend de
l'emplacement et qui reflète l'effet du climat sur l'ET0
Coefficient Kb
du bac Class
A en fonction
des conditions
environnantes
ET0 moyen pour différentes régions agro climatiques
en mm / jour
Kc : dépend de :
•l’espèce végétale, voire même le type variétal
•les dates de semis ou de plantation
•la longueur du cycle de la culture
•les stades de croissance de la plante
Mois Nov. Déc. Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct.
Nbre jours 30 31 31 28 31 30 31 30 31 31 30 31
ET0 (mm/j) 5,52 5,09 3,69 3,77 3,99 4,41 4,7 4,13 4,4 4,71 5,19 5,58
ET0 (mm/mois) 165,6 157,79 114,39 105,56 123,69 132,3 145,7 123,9 136,4 146,01 155,7 172,98
Période (j)/stade 40 60 60 40 - - - - -
Période
21 19 12 31 17 11 31 18 12 28 - - - - -
(j)/stade/mois
Me V 1
V M
H v (%) e e ; e 1 Relations entre Hp e Hv * H v H p * Da
Vt Vt M s Vt * Da Da
Hv et Hp
Application :
La masse totale d’un échantillon de sol humide et d’un récipient est de Mth =52,53 g.
Après séchage, la masse totale est de Mts= 42,43 g. La masse du récipient est de
Mr=30,50g. Le volume total de l’échantillon est Vt=14,36 cm3. Le volume de solides
est Vs= 4,26 cm3.
Au delà du point de ressuyage, le sol est saturé en eau ; la plante peut se trouver en
situation d’asphyxie. En deçà du point de flétrissement, la plante ne peut plus
absorber l’eau.
Tension (unité énergétique, potentiel hydrique)
matriciel, succions)
RU d H v.i H v. pf H p.i H p. pf Da
Réserve disponible (RUd)
C’est l’ humidité comprise ente un niveau RU d ( m3 )
H v.i H v. pf Z S
d’humidité quelconque Hi et le point de
H v.i H v. pf Z
flétrissement (Hpf)
RU d ( m m)
Exemples de calculs des réserves utiles en eau selon les couches du sol
Consommation en eau de
la plante ETM =kc*ET0
Equation du bilan hydrique: Ri Ri 1 P Ir Rc R D ETM
Si Bn 0 Pas de déficit hydrique (la plante peut touj ours utiliser l' eau du sol)
Si Bn 0 Déficit hydrique (le sol manque d' eau)
Vt
Volume d’eau délivré Vu Vt Vu
Ef p Ef r Ef g Ef p * Ef r
en tête de la parcelle Vt Vp Vp
Efp: Efficience à la parcelle (%) ; Efr: Efficience du réseau (%)
Efficience d’irrigation Efg: Efficience globale (%)
!!Paramètres d’arrosage à corriger en irrigation localisée
Valeurs de Kr selon " Keller et Karmeli "
1- ETM ET0 Kc Kr
TC Taux de couverture de sol (%)
TC (%) Kr selon
Kr: Coefficient de rationnement 10
20 0,24
30 0,35
40 0,47
50 0,59
60 0,7
70 0,82
80 0,94
90 1
100 1
Estimation : Kr=TC/0,85
D0 2
TC: Taux de couverture de la plante (%)
TC D0: diamètre ombré de la plante au zénith (m)
4 (S r * S l )
Sr* Sl: Espacements des plantes (m*m)
ALJIBURY : K r 1,34 TC
DECROIX : K r 0,1 TC
EXEMPLE DE CALCULS DES BESOINS EN EAU D'IRRIGATION (1 culture)
POUR L’ÉLABORATION D’UN PROJET D’IRRIGATION
Nov. Déc. Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Octobre
N jours 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30
P (mm/mois) 28 33 28 29 32 31 15 7 2 3 10 21
T max (°C) 21 18 18 20 22 24 32 31 36 36 32 27
T min (°C) 10 7 7 8 10 12 19.8 17 20 20 18 15
T moy (°C) 15.50 12.50 12.50 14.00 16.00 18.00 25.90 24.00 28.00 28.00 25.00 21.00
P (%) 24.00 23.00 24.00 25.00 27.00 29.00 31.00 32.00 31.00 30.00 28.00 26.00
Pe (mm/mois) 6.80 9.80 6.80 7.40 9.20 8.60 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 2.60
ET0 (mm/j) 3.63 3.16 3.30 3.61 4.15 4.72 6.17 6.09 6.47 6.26 5.46 4.59
ET0
108.94 94.88 99.00 108.30 124.42 141.64 185.20 182.78 194.18 187.92 163.80 137.75
(mm/mois)
Stade Initial Développement Mi-saison A.saison
Période 30 140 40 30
Nbre jours 15 15 15 30 30 30 30 5 25 15 15 15
• FG : En juillet,l’ETM journalière est plus importante que celle de juin (80/30 = 2,7 mm/j). A partir
du 18 juillet (G), les réserves sont pratiquement consommées (80/30 x 18 = 48 mm). En
conséquence, une troisième irrigation est à prévoir pour reconstituer les réserves.
Le même raisonnement sera suivi pour construire les tronçons : HI, JK et LM.
CALENDRIER D’IRRIGATION A DOSE CONSTANTE
B- Calendrier à intervalle constant :
• BC : C’est le jour de la première irrigation (12 mai). La réserve perdue par évapotranspiration est : 12j x
40 mm / 31 j 16 mm. Donc, la première dose d’irrigation est fixée à 16 mm. Le point B correspond
à une réserve de : 50 mm – 16 mm = 34 mm.
L'échantillon de sol est pesé frais puis pesé après séchage à l'étuve pendant 24h à
105°C. L'humidité pondérale serait: M sol humide M sol sec
H p (%)
M sol sec
Cette méthode est plus précises et sert de référence.
a- Sonde à neutron:
Tarière
vrille
Sondes
Boîtier de
lecture
d- Sonde capacitive
Une sonde capacitive la teneur en eau du sol sur plusieurs profondeurs. Il est ainsi
possible de connaître le stock d’eau (en mm) sur la profondeur de sol explorée par la
sonde.
Exemple d’évolution d’humidité du sol mesurée par sonde capacitive
Exemple d’évolution d’humidité du sol mesurée
Fixation des seuils de pilotage de l’irrigation