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3.2.

Techniques électrochimiques
Le choix du mode de transduction des capteurs développés dans cette thèse s’est porté
sur la voltampérométrie pour sa sensibilité et sa sélectivité intrinsèque. Il existe un
certain nombre de techniques de voltampérométrie, qui se différencient par la forme
du signal imposé. Nous reprendrons plus particulièrement dans ce paragraphe les
techniques qui sont appliquées à la détection d’éléments traces, nécessitant des limites
de détection inférieures au µg/L comme l’impose la législation. Pour indication, 1
µg/L correspond à 5.10‐9 M pour le plomb et à 6.10‐9 M pour l’anthracène, qui sont
les deux micropolluants que nous considérons ici.
La majorité des mesures de voltampérométrie sont basées sur le tracé de courbes
intensité‐potentiel. Par convention, on notera l’intensité I exprimée en Ampère et le
potentiel E exprimé en Volt. Les courbes intensité‐potentiel présentent des pics
d’intensité qui sont la signature des réactions de réduction ou d’oxydation, qui se
produisent à l’électrode suite à l’imposition d’un balayage en potentiel [46]. Il existe
également des méthodes de voltampérométrie pour lesquelles un courant constant est
appliqué et le potentiel est enregistré, ou bien un potentiel constant est appliqué et
l’intensité est enregistrée. On parlera alors de chronopotentiométrie ou de
chronoampérométrie [47]. Dans ce travail de thèse nous nous concentrerons surtout
sur les méthodes I=f(E) car celles‐ci permettent de mesurer des gammes de
concentration plus faibles que la chronopotentiométrie ou la chronoampérométrie.
Le Tableau 7 reprend les principales techniques utilisées dans le cadre de la détection
d’éléments traces.
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