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TP : CHROMATO-SPECTRO

TP03 :SPECTROSCOPIQUE DE ABSORPTION ATOMIQUE

Compte rendu

NOME ghamoud

PRENOME RAID

PROFE M.HAMZA

Chimie pharmaceutique
Master 1

2023/2024

HAMZAUNIVERSITE : Ferhat abbas setif 1


FACULTE :Des sciences
Departement : de chimie
Sommaire :

1. Ι- Introduction :

2. Π- Partie théorique :

3. Ш - Partie expérimentale :

4. V- Mode opératoire

5. IV- Conclusion :

VI- Références bibliographiques :


Ι- Introduction :
L’absorption atomique est une technique de spectroscopie qui permet de mesurer la
concentration d’un élément chimique dans un échantillon. Le principe est de faire
passer un rayonnement lumineux monochromatique à travers une vapeur d’atomes
de l’élément à analyser et de mesurer l’intensité de la lumière qui en ressort. Plus la
concentration de l’élément est élevée, plus il y a d’atomes qui absorbent la lumière et
plus l’intensité est faible. La relation entre l’absorption et la concentration est donnée
par la loi de Beer-Lambert1.
Pour produire la vapeur d’atomes, il existe deux méthodes principales : la flamme et
le four graphite. La flamme consiste à pulvériser la solution de l’échantillon dans une
flamme alimentée par un mélange de gaz (air, acétylène, azote, etc.). La température
de la flamme permet de vaporiser et d’atomiser les éléments présents dans la
solution. Le four graphite est une chambre chauffée électriquement qui contient un
tube de graphite où l’on introduit une petite quantité de l’échantillon. Le four
graphite permet d’atteindre des températures plus élevées que la flamme et
d’obtenir une sensibilité plus grande2.
La source de lumière utilisée pour l’absorption atomique est généralement une lampe
à cathode creuse. Il s’agit d’une lampe à décharge électrique qui contient une
cathode en forme de cylindre creux, fabriquée à partir de l’élément à analyser. La
lampe émet un rayonnement caractéristique de l’élément, à une longueur d’onde
bien définie. Pour éviter les interférences spectrales dues à d’autres éléments ou à la
flamme, on utilise un monochromateur qui ne laisse passer que la longueur d’onde
désirée3.

L’absorption atomique est une technique très sélective, simple et documentée. Elle
permet de doser des éléments métalliques et des métalloïdes dans des échantillons
de diverses natures (solutions, solides, gaz, etc.). Elle est utilisée dans de nombreux
domaines, tels que la chimie analytique, la géologie, la biologie, la médecine,
l’environnement, etc
Figure 01 : Spectroscopie d’absorption atomique.

But de l’expérience
Le but de l'expérience d'absorption atomique est de mesurer la concentration
d'un élément chimique dans une solution. Cette expérience repose sur le principe
suivant : lorsque la lumière d'une longueur d'onde spécifique est dirigée sur une
solution contenant un élément, les atomes de cet élément peuvent absorber cette
lumière. La quantité de lumière absorbée est proportionnelle à la concentration
de l'élément dans la solution. L'expérience d'absorption atomique se déroule en
plusieurs étapes : Préparation de la solution : la solution contenant l'élément à
analyser est préparée. Atomisation : les atomes de l'élément sont atomisés, c'est-
à-dire convertis en un état gazeux. Excitation : les atomes sont excités par la
lumière d'une longueur d'onde spécifique. Mesure de l'absorption : la quantité de
lumière absorbée est mesurée. La quantité de lumière absorbée est convertie en
concentration de l'élément dans la solution à l'aide d'une équation d'étalonnage.
Cette équation est établie à partir de mesures effectuées sur des solutions de
concentration connue. L'expérience d'absorption atomique est une méthode
analytique très sensible et précise. Elle est utilisée dans de nombreux domaines,
tels que l'analyse environnementale, l'analyse alimentaire et l'analyse médicale.
Voici quelques exemples de buts spécifiques d'une expérience d'absorption
atomique : Mesurer la concentration de métaux lourds dans l'eau potable
Mesurer la concentration de pesticides dans les aliments Mesurer la
concentration de médicaments dans le sang L'expérience d'absorption atomique
est une méthode analytique très importante, et elle est utilisée dans de nombreux
domaines pour améliorer la qualité de la vie.
Π- Partie théorique :
1- LA SPECTROSCOPIE ATOMIQUE D’ABSORPTION (SAA) :

La spectrométrie d’absorption atomique (AAS) est une technique décrite pour


la 1ère fois par Walsh (1955). AAS étudie les absorptions de lumière par l'atome
libre. C’est une des principales techniques mettant en jeu la spectroscopie
atomique dans le domaine UV-visible utilisée en analyse chimique. Elle permet
de doser une soixantaine d'éléments chimiques (métaux et non-métaux). Les
applications sont nombreuses étant donné qu’on atteint couramment des
concentrations inférieures au mg/L (ppm).
2- PRINCIPE :

L’absorption atomique de flamme est une méthode qui permet de doser


essentiellement les métaux en solution. Cette méthode d’analyse élémentaire
impose que la mesure soit faite à partir d’un analyte (élément à doser)
transformé à l’état d’atomes libres. L’échantillon est porté à une température de
2000 à 3000 degrés pour que les combinaisons chimiques dans lesquelles les
éléments sont engagés soient détruites. La spectrométrie d’absorption atomique
est basée sur la théorie de la quantification de l’énergie de l’atome. Celui-ci voit
son énergie varier au cours d'un passage d'un de ses électrons d'une orbite
électronique à une autre *E=h où h est la constante de Planck et -est la fréquence
du photon absorbé. Généralement seuls les électrons externes de l'atome sont
concernés. Les photons absorbés étant caractéristiques des éléments absorbants,
et leur quantité étant proportionnelle au nombre d'atomes d'élément absorbant
selon la loi de distribution de Boltzmann, l'absorption permet de mesurer les
concentrations des éléments à doser. L’analyse par absorption atomique utilise
la loi de Beer- Lambert. S’il y a plusieurs éléments à doser, on réalise cette
manipulation pour chaque élément de l’échantillon en se plaçant à une longueur
d’onde fixée. Il faut donc à chaque manipulation choisir une source adaptée pour
éclairer l’élément que l’on cherche à exciter.
Appareillage
Tout instrument d’absorption atomique contient les mêmes éléments de base, à
savoir :
 Une source de lumière (source primaire) qui produit une radiation caractéristique de
l’élément à doser à la longueur d’onde λ
 un système pour moduler le rayonnement provenant de la source
 d’un diviseur de faisceau lumineux dans les appareils à double faisceau
 un atomiseur dont le rôle est de produire un nuage d’atomes à l’état fondamental
 un monochromateur sert à éliminer toutes les radiations autres que celle à la
longueur d’ondeλ choisie
 un détecteur couplé à un système électronique pour enregistrer et traiter les signaux.
Schéma de principe
Il existe, suivant les constructeurs et les gammes d’appareils, des spectromètres à
simple ou double faisceau.
Dans les spectromètres à simple faisceau, la lumière issue de la source traverse
l’atomiseur et le monochromateur pour aboutir directement sur le détecteur.

Schéma d’un spectromètre d’absorption atomique mono-faisceau

Soit I0 l’intensité lumineuse du rayonnement à la longueur d’onde caractéristique de


l’analyte. Le long du trajet optique, cette intensité est atténuée non seulement par l’analyte,
mais aussi éventuellement par l’air en dehors de l’atomiseur, par l’atomiseur lui-même (la
flamme surtout) et par les composants optiques. Un réglage du zéro, en faisant une mesure en
l’absence d’échantillon, permet de corriger ces atténuations indésirées à condition d’être
certain de la stabilité de l’alimentation électrique de l’installation ainsi que de la stabilité de
l’atomiseur.
Dans les spectromètres à double faisceau, le faisceau incident est divisé en deux parties, un
faisceau traversant l’atomiseur, l’autre, de référence, contournant l’atomiseur. Ce faisceau
subit les atténuations dues à l’air et aux pertes de lumière, mais pas celles dues à l’absorption
par l’atomiseur. Le faisceau de référence permet surtout de tenir compte des fluctuations de
l’émission de la source.
Les deux faisceaux sont recombinés à l’entrée du monochromateur. Le détecteur reçoit
alternativement ces deux faisceaux. L’intensité du faisceau de référence est prise
comme �0I0.
Schéma d’un spectromètre d’absorption atomique double-faisceau
Lampe à cathode creuse
Les lampes à cathode creuse (Hollow Cathode Lamps, HCL) sont certainement les lampes les
plus répandues,

Le principe de fonctionnement est toujours le même.


Les lampes sont constituées :
 d’un tube en verre d’une vingtaine de centimètres de long et de 3 à 5 cm de diamètre, fermé à
l’extrémité par une fenêtre de quartz transparente aux UV ;
 d’une anode en tungstène (W) généralement;
 d’une cathode cylindrique en forme de petit godet d’environ 1 cm de profondeur et de 3 à 5
mm de diamètre. Le fond de la cathode, qui est la partie essentielle de la lampe, est usinée en
l’élément que l’on veut doser, ou recouvert de l’élément ou d’un alliage de celui-ci.
Schéma d’une lampe à cathode creuse

Photo d’une lampe à cathode creuse

L’air a été évacué hors de la lampe et remplacé par un gaz inerte, Ne ou Ar, sous faible
pression. (0,5 à 1,3 kPa).
Une différence de potentiel comprise entre 100 et 400 V est appliquée entre l’anode et la
cathode. Une décharge va apparaître entre les deux électrodes et cette décharge sera
concentrée dans la cathode qui va émettre des électrons hautement énergétiques. Ces électrons
vont entrer en collision avec les atomes du gaz de remplissage et vont l’ioniser

3- INSTRUMENTATION DE BASE :
Figure 02 : : L’appareillage en spectrométrie d’absorption atomique

1) La source :
C’est une source lumineuse qui émet le spectre caractéristique de l’élément à
analyser. Il est important que la source émette des raies plus étroites que la raie
d’absorption. Ainsi, deux types de lampes répondent bien à cette exigence :
a) Lampe à cathode creuse :
C’est la source la plus utilisée, elle émet un spectre discontinu. Elle est
constituée d’une enveloppe de verre scellée contenant une cathode métallique
cylindrique creuse et une anode en tungstène ou en nickel. L’enveloppe est aussi
pourvue d'une fenêtre en verre ou en quartz. L'ampoule est remplie d'un gaz rare
(argon ou néon) sous une pression de quelques mmHg. Le spectre d’émission
comporte des raies intenses qui dépendent de l’élément constituant la cathode.
40 espèces métalliques sont couramment utilisées. La sélectivité élevée de la
SAA est due au fait qu'on utilise pour chaque élément une lampe particulière.
Figure 03 : une lampe à cathode creuse

En appliquant une ddp (environ 300 V) entre les deux électrodes, le gaz rare
s’ionise et bombarde la cathode. Des atomes libres et excités par chocs sont
donc arrachés. Il y a par la suite une désexcitation radiative caractéristique de
ces atomes en revenant à leur état fondamental.
b) Lampe à décharge sans électrode :
Elle est constituée d’un tube en quartz scellé contenant un gaz inerte et une
petite quantité d’une espèce métallique, où d’un de ses sels, le tout sous une
pression de quelques mmHg. L’énergie est fournie par un champ électrostatique
intense. Le gaz inerte s’ionise et les ions sont accélérés jusqu’à une énergie
nécessaire pour arracher et exciter les atomes métalliques. Il y a alors, tout
comme pour la lampe à cathode creuse, une désexcitation radiative
caractéristique.
2) L’atomiseur :

La SAA nécessite d'avoir les atomes à l'état fondamental, afin d'observer


les raies caractéristiques de l'élément. L’atomiseur doit donc fournir des atomes
libres sans les exciter. Il faut de la chaleur pour faire passer l'échantillon
généralement en solution à l’état d’un gaz atomique. Cette chaleur peut être
générée par une flamme ou par un four de graphite. La SAA de flamme analyse
seulement les solutions, tandis que la SAA de four de graphite analyse les
solutions, les boues liquides et les solides.
a) Atomiseur de flamme :
Il consiste en un nébuliseur et un brûleur. A l'orifice du nébuliseur, du fait de
l'éjection d'un gaz à grande vitesse et sous l’effet de la différence de pression, la
solution de l’analyte généralement aqueuse, est alors aspirée dans un capillaire
et à la sortie, elle est pulvérisée en un aérosol constitué de fines gouttelettes. Cet
aérosol contenant le comburant (en général le gaz à haute pression) est mélangé
au carburant. Ce mélange arrive au brûleur qui libère une large flamme
composée de quatre zones. Le solvant est éliminé dans la zone primaire. Il reste
les sels ou particules solides qui sont alors fondus, vaporisés puis atomisés.
C’est dans la région secondaire qu’a lieu la vaporisation. L’atomisation a lieu
dans la zone tertiaire. La flamme est caractérisée par sa réactivité chimique, sa
température et son spectre.
La durée du passage de l’échantillon dans la flamme est très courte donc une
portion significative n’a pas le temps d’être atomisée, ce qui limite la sensibilité
de la méthode. Cette dernière peut être améliorée en jouant sur la température
(2000- 4000 K) qui dépend du mélange combustible-comburant utilisé. Ce
mélange est choisi adéquatement en fonction de l’échantillon à analyser. De
plus, le nombre d’atomes à l’état fondamental est peu affecté par une faible
variation de température (la loi de Boltzmann). La flamme air /acétylène
(2500°C) est la plus répandue et permet de réaliser le dosage de nombreux
éléments. La flamme N2O/acétylène est utilisée pour certains éléments qui
forment des oxydes réfractaires particulièrement solides et ne sont pas atomisés
par la flamme air/acétylène. La limite de détection est typiquement de l’ordre de
ppm.

Figure 04 : L’appareillage en spectrométrie d’absorption atomique en flamme.

b) Atomiseur électrothermique :
Lorsque le seuil de détection de l’atomiseur de flamme excède la
valeur requise, l’emploi d’un atomiseur électrothermique s’avère utile.
Sa limite de détection est de l’ordre de ppb. En effet, malgré les
quelques restrictions que celui-ci présente, il permet un accroissement
de la sensibilité. Ainsi, contrairement à l’atomiseur de flamme où
seule une fraction de l’échantillon est atomisée, ici l’atomisation est
totale et rapide. En outre, le temps de séjour moyen des atomes dans le
trajet optique est relativement long.
L’atomiseur électrothermique commercial le plus approprié en SAA
est le four en graphite ; où l’atomisation se produit dans un four en
graphite cylindrique, ouvert aux deux extrémités et qui contient un
trou au centre pour la présentation des échantillons. Deux courants de
gaz inertes (argon) sont utilisés. Le courant externe empêche l’air de
rentrer dans le foyer et le courant interne garantit que les vapeurs
générées dans la matrice de l’échantillon sont rapidement éloignées du
four.
Cette atomisation se fait en trois étapes ; l’évaporation, la
décomposition et enfin l’atomisation proprement dite. Le chauffage de
l’échantillon entraîne l’évaporation et la décomposition, grâce à la
mise en contact du tube avec des pièces électriques, à travers
desquelles on fait passer un courant plus ou moins intense, ce qui a
pour effet d’élever la température (2000 à 3000 °C) et ainsi permet
d’atomiser l’échantillon en quelques millisecondes. L’élévation de
température est moins brusque et l’atomisation est retardée. Afin
d’améliorer la reproductibilité, on introduit souvent une plate-forme à
l’intérieur du tube de telle sorte que l’échantillon ne soit plus en
contact avec lui. Enfin, les spectres d’absorption sont recueillis grâce à
un dispositif d’acquisition des données à grande vitesse, cette dernière
s’avérant nécessaire car les produits d’atomisation s’échappent
rapidement du tube. Des systèmes de refroidissement et de sécurité
(flux de gaz inertes) doivent être préalablement mis en place.
Figure 05 : : L’appareillage en spectrométrie d’absorption atomique électrothermique.

3) Le monochromateur :
En général, il n’est pas nécessaire d’utiliser un monochromateur
de haute précision car la largeur de raie de la source est une
première sélection. Un simple filtre de verre est souvent adéquat
pour quelques métaux alcalins. Toutefois la plupart des instruments
de SAA sont munis d’un monochromateur. Son rôle consiste à
choisir la raie la plus intense et d’éliminer toute lumière, quelle que
soit son origine, ayant une longueur d’onde différente de celle à
laquelle on travaille (les raies du gaz de remplissage dans la source,
d’éventuelles impuretés ou de l’atomiseur).
4) Le détecteur
Le faisceau arrive ensuite sur le détecteur. Ce dernier mesure les intensités
lumineuses nécessaires au calcul des absorbances. Il est relié à un
amplificateur et un dispositif d'acquisition. On détermine : Absorbance
spécifique = Absorbance totale – Absorbance non spécifique L'absorption
spécifique est due à l'élément à doser (sur une raie). L'absorption non
spécifique est due à l'absorption continue de la matrice. Des mesures
permettent la correction des absorptions non spécifiques.

4- Perturbation physiques et chimiques :


Un élément est dosé par absorption de sa raie la plus intense. Cependant,
plusieurs facteurs peuvent affecter la position des raies donc conduire à des
dosages inexacts.
Les interférences perturbant l’analyse sont de quatre types :

 Chimique,
 D’ionisation,
 Physique,
 Spectrale.

Le but
de cette manipulation est la mesure de l’absorbance des solution fils (qui est préparer
à partir de la solution mère de 1000ppm ) dans des déférentes concentration et
désigner la courbe correspondent : la variation de l’absorbances en fonction de la
concentration A=f (C)
 Premièrement c’est la préparations des solution fils à partir de la solution mère
1000 ppm :

 Tout d’abord on doit calculer les volumes nécessaire prendre pour des
concentration donné : on utilise la loi suivant C1* V1 = C2 * V2

C1 : la concentration de la solution mère ( 1000ppm )


V1 : le volume qui on doit prendre ( la solution mère)
C2 : les concentration qui il faut devons obtenir (donné) 4/6/8/10 ppm )
V2 : le volume des fioles 50ml
D’après l’application de la loi on trouve :

V1 = 0.2ml V2 = 0.3 ml V2= 0.4ml V4 = 0.5ml

 Puis nous prenons des fioles de 100 ml ( de classe A de faible incertitude )


pour obtenir des résultats bien préciser et rincer le par l’eau distillé
- On prenons les volume suivantes et verser dans les fiole par ordre 0.2ml
/0.3ml / 0.4ml / 0.5ml
- Rempli les fioles par l’eau distillé jusqu’au trait de jauge

 Puis c’est le travaille avec le PC et la machine


1- Allumer le PC et suivie les étapes suivants :
1- Ouvrir logicielle 2- select élément 3- période table ( choisie le pb) 4-
suivant 5- Edit
6- réglage des paramètres ( nombre d’échantillon :4 / entrer les concentrations /
conc unit : ppm ) 7- ok 8- suivants 9- number of samples :1 10-
suivant 11- connected (attendre quelque minutes jusqu’à la vérification des
composants 12- cocher tous les conditions 13- lampe ON 14-
régler l’appareille ou 0.7 (l’absorbance maximal) 15-
traçage de la courbe : qui montre la valeur maximal de A 16 –
close 17- terminer

Juste on termine les étapes précédent en passe à la mesure de l’absorbance par


la machine
 on commence le passage des solutions : plongée le capillaire de
l’appareille dans les fioles préparés on commence par ordre (les faible
concentration )
 lorsque le passage de la première concentration est terminé cliquer sur le
boiton stop
 puis on doit passer les autre concentration ,après chaque fois plongée le
capillaire cliquer sur le boiton Start
(ou cours de traitement on observe le traçage de la courbe point par point)

*boton de réglage *

*Quelques applications :
La spectrophotométrie d'absorption atomique est essentiellement une méthode
d'analyse quantitative qui convient beaucoup mieux à la détermination des
traces qu'à celle des composants majeurs. La spectrométrie d'absorption
atomique permet le dosage de nombreux matériaux inorganiques (roches et
minerais, métaux et alliages...). Elle est donc très adaptée à l'étude du matériel
archéologique. Elle permet aussi de quantifier les éléments métalliques en
solutions (Gestion des déchets). Citons quelques exemples :
-l'analyse des constituants majeurs et mineurs de céramiques archéologiques
- le dosage du Ca, Sr, Zn dans les os
- l’analyse des éléments traces pour identification des pierres
- la dégradation des verres
- dosage des particules métalliques (Cu, Fe...) dans le papier
- l’analyse des eaux
- l’analyse des tissus végétaux et animaux, des liquides biologiques
- l’analyse des aliments et boissons,
- l’analyse des sols, engrais et sédiments
- l’analyse des produits industriels
*Avantages :
Haute sensibilité, grande spécificité, rapidité, faible quantité de substance
nécessaire (1 ml de la solu0tion peut suffire) et facilité de préparation des
solutions étalons.
*Inconvénients :
Nécessité d'utiliser pour chaque élément à doser une source caractéristique,
technique d'analyse destructrice, domaine d'application limité presque
exclusivement aux métaux (Cu, Zn, Pb, Cr, Fe, Cd, etc.…), nécessité d'avoir
des concentrations assez faibles.

5- Méthodes de préparation des échantillons :


Pour accéder à des atomes libres, il existe plusieurs moyens suivant l'état du
produit,
Mais il faudra de toute façon en détruire une partie. Il faudra de plus que le
nombre d’atomes obtenus soit représentatif de leur proportion dans le produit
pour pouvoir rendre un résultat quantitatif. Il existe plusieurs méthodes
d’obtention d’atomes libres à partir d’échantillons :
· chauffer l'échantillon de telle sorte que l'énergie thermique dissocie les
Particules (atomes, ions ou molécules). Dans bien des cas, il faudra un
Chauffage énergique et une température élevée pour obtenir des atomes
Isolés
· soumettre l'échantillon à un bombardement d'électrons ou d'ions: arc ou
Étincelle électrique ou pulvérisation cathodique (métaux et alliage) dans
Lesquels les atomes seront alors excités et ionisés, ce qui conduira plutôt à
Une spectrométrie d'émission.
· chauffer l'échantillon dans un four à très haute température ou l'introduire
Dans une flamme ou un plasma capable de dissocier les particules
Dans ce cas, pour des raisons techniques, il est préférable d'introduire une
solution obtenue à partir d'une dissolution de l'échantillon (introduction plus
faible et plus fidèle de l’échantillon, préparation d'étalons identiques aux
échantillons, suppression d'interactions possibles et mal connues à haute
température…).

Ш- Partie expérimentale :
*Le spectrophotomètre d’absorption atomique avec flamme :

De type SHIMADZU AA-6200 : est équipé d’un ensemble nébuliseur brûleur


air-acétylène et d’un enregistreur. Les lectures sont effectuées à la longueur
d’onde 283,3 nm grâce au détecteur UV. Elle relier par une pompe et un
réservoir de l’acétylène
Figure 06 : Le spectrophotomètre d’absorption atomique avec flamme.

*Les lampes cathodiques creuses utilisées :


Dans cette technique on utilise deux lampe cathodique l’une du plomb
(l’élément à analyser) et l’autre du déteriem pour inviter le bruit.

La lampe cathodique.
*Les micropipettes :
Les micropipettes permettent de prélever et de transférer des volumes très
faibles de liquide avec une grande précision.
Les micropipettes.

*Le logiciels :

1- On lance le logiciel
2- On choisit l’élément, où on peut sélectionner plusieurs éléments puis on
clique sur « suivant ».

3- La fenêtre d'édition des paramètres de la courbe d'étalonnage et conditions


de préparation des échantillons puis on clique sur « suivant ».

4- On peut régler le nombre de standards, ses concentrations, les conditions de


la courbe d’étalonnage et les conditions appliqués si un échantillon
automatique doit être utilisé et on clique sur « ok »

5- Le logiciel vérifie puis il donne la main

6- Il donne des instructions pour les vérifier tels que la pression restante de

l’acétylène doit être supérieur à 0.5 méga pascal

7- Vérification de la lampe : si on sélectionne que la lampe est de plomb mais

on place une autre lampe dans le spectrophotomètre, le logiciel fait un

spectre d’émission et trouve que le λ max de la lampe est différent de celle du

plomb il affiche un erreur à vérifier. Puis clique « suivant ».

8- L’énergie de la lampe : car chaque fois la lampe est utilisé, son énergie va

diminuer. Clique « suivant ».

9- Le logiciel donne un tableau de la méthode que nous avons crié :

 Nombre de standards
 Les concentrations des standards

 Les absorbances

 Les concentrations inconnues

VI – Conclusion :

Grâce au TP d’aujourd’hui, on a pu connaitre le principe de l’absorption


atomique et son fonctionnement, ses avantages et ses incontinents, et son utilité.
On a pu faire notre analyse sur le Pb à l’aide de cette technique quantitative, on
a trouvé que la manipulation était facile vue que tous les résultats sont calculés
par le logiciel, la courbe et aussi les concentrations inconnues.
Donc on peut dire à la fin que L’absorption atomique est une méthode
d’analyse quantitative qui requiert une très bonne précision quant à la
préparation des échantillons et des réglages préliminaires.
Alors, notre objectif est atteint !

VII- Références bibliographiques :

 https://facscm.univ-annaba.dz/wp-content/uploads/2020/05/
Spectroscopie-dabsorption-d%C3%A9mission-atomiques.pdf
 https://www.agilent.com/cs/library/slidepresentation/public/5991-
6593_Agilent_Atomic%20Spectroscopy_Hardware_FR.pdf
 https://fmedecine.univ-setif.dz/ProgrammeCours/La%20spectroscopie
%20atomique%20Cours%20de%20Chimie%20analytique%203eme
%20ann%C3%A9e%20pharmacie%20Dr%20ADOUANI.pdf
 https://www.gci.ulaval.ca/fileadmin/gci/documents/rgalvez/Extra
%2063617/Laboratoire.pdf
 https://chimieanalytique.com/spectrophotometrie-absorption-atomique/

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