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Introduction :

Le jeudi 16 novembre 2023, une sortie pédagogique a été encadre par nos professeurs
Mme medboua et Mme.Bachiri et Mme. Djenadi au plateau scientifique De recherche de
l'université de Béjaïa tharga ouzemour et au laboratoire de l’histologie de département de
médecine de l’Université aboudaou .

Développement :
La visite a commencé par
une présentation générale de
centre de recherche
scientifique et technique en
analyse physico chimique
par un guide. Dont on a
appris comment se fait le
fonctionnement de
différentes machines dans
différents laboratoires ainsi
que leur importance dans
notre domaine pédagogique.

 Les différents instruments qu’on a vus sont


situés comme suit :

1)- Spectromètre UV a réflexion diffus :


Le spectrophotomètre UV est utilisé pour déterminer
l’absorption d’une solution pour une longueur d’onde
donnée ou pour une plage de longueurs d’ondes

judicieusement choisie.
 Le principe de la technique de
spectrophotométrie est basée sur la propriété de
la matière, et plus particulièrement de certaines
molécules, d’absorber certaines longueurs
d’ondes du spectre UV-visible. Elle permet de
réaliser des dosages grâce à la loi de Beer-
Lambert (A= ε l C), qui montre une relation de
proportionnalité entre l’absorbance et la
concentration, aussi bien qu’une étude structurale
des complexes par l’étude des spectres
d’absorption.
2)- Le spectre Infra-rouge ft-it :
La spectroscopie infrarouge est une classe de
spectroscopie qui traite de la région infrarouge du
spectre électromagnétique.
 Le principe de la spectroscopie infrarouge ne
sert plus qu'à la détermination des
fonctionnalités présentes dans la molécule, la
structure ou les différents fragments de
structures, étant principalement déterminée par
RMN.

3)-spectrométrie d'absorption
atomique : (Atomic absorption spectroscopy en
anglais ou SAA) est une technique de spectroscopie
atomique servant à déterminer la concentration des
éléments métalliques (métaux alcalins, alcalino-
terreux, métaux de transition) ainsi que les
métalloïdes dans un échantillon. Ceux-ci sont
atomisés à l'aide d'une flamme alimentée d'un
mélange de gaz ou d'un four électromagnétique

3)-Le lyophilisateur :
Est une machine permettant de dérouler un
processus de lyophilisation. Elle est composée au
minimum d'une enceinte frigorifique pouvant être
tirée au vide et d'une surface plus froide faisant
office de piège frigorifique.
 Principe d’utilisation : pour des applications
peu exigeantes techniquement (lyophilisation
de plantes, de papiers humides, séchage de
vestiges archéologiques...)
4)-La chromatographie en
phase liquide à haute
pression :
Connue sous le nom de
chromatographie en phase liquide
à haute performance (HPLC), est
une technique chromatographique
utilisée afin d'identifier, de
quantifier, de séparer et de purifier
les composés individuels présents
dans un mélange
 Principe de
fonctionnement de la
HPLC :
Un instrument de HPLC comporte quatre composants principaux :
une pompe pour délivrer la phase mobile, un échantillonneur automatique pour injecter
l'échantillon, une colonne de phase stationnaire pour séparer les composés de l'échantillon et
un détecteur pour mesurer les composés.

5)-La HPLC-MS : chromatographie en phase


liquide à haute performance (HPLC) couplée à la
Spectrométrie de Masse (MS) .
 Son principe consiste a 'analyse qui
combine les performances de la
chromatographie en phase liquide et de la
spectrométrie de masse afin d'identifier
et/ou de quantifier précisément de
nombreuses substances.
Permet d’identifier et de quantifier des substances
organiques non-volatiles dans diverses matrices.

6)-La chromatographie en phase gazeuse


(CPG)
Est une technique de séparation de différents types
de mélanges gazeux ou vaporisés dans un four à une température contrôlée.
 Son principe se base sur la diffusion des composants d'un mélange
entre une phase mobile
(gaz porteur) et une
phase stationnaire
(colonne
chromatographique).
7)-Le rhéomètre :
est un appareil de laboratoire capable de faire des
mesures relatives à la rhéologie d’un fluide. Il
applique un cisaillement à l’échantillon.
Généralement de faible dimension caractéristique.
Un rhéomètre est plus sophistiqué et plus cher
qu'un viscosimètre
Son principe : Il permet de connaître les grandeurs
fondamentales taux de cisaillement contrainte de
cisaillement et viscosité. Les mesures qu'il donne
peuvent être comparées avec celles obtenues par
d'autres techniques.

8)-La microscopie
électronique à balayage
(MEB) :
Est une technique de microscopie
électronique capable de produire
des images en haute résolution de
la surface d’un échantillon en
utilisant le principe des
interactions électrons-matière.
Ce microscope électronique
utilise un faisceau d'électrons ponctuel pour « éclairer » l'échantillon. Les caractéristiques des
électrons lui permettent d'obtenir des grossissements élevés allant jusqu'à 200'000x avec une
netteté excellente

9) -le viscosimètre :
C’est un appareil qui permet de déterminer la
viscosité d'un produit .
tout d'abord on doit assurer qu'il est bien fixé au
trépied et qu'il est correctement de niveau.
puis on va Sélectionner une combinaison
mobile/vitesse et fixer le mobile sur le
viscosimètre.vers la fin on va Activer la rotation du
mobile et on laisse tourner jusqu'à ce qu'une mesure
constante se stabilise à l’affichage.
10) Microscope à force atomique AFM :
Vu de très près, la surface d’un matériau est un vrai champ de forces. Les atomes « crochus » s’attirent
et ceux qui sont déjà liés à d’autres repoussent les intrus. Entre deux atomes, l’attraction, qui met en jeu
les forces de Van der Waals, permet de former des molécules ou des cristaux tandis que leurs nuages
électroniques se repoussent mutuellement. Puisque ces forces sont très faibles, il faut rester à des distances
très petites pour les sentir.

Son principe : Lorsque la pointe du microscope AFM se


déplace sur la surface, elle fait ployer son support, le
micro levier ou « cantilever » fait le plus souvent de
silicium.
Il y a trois façons d’utiliser la pointe de l'AFM :
 Dans le mode contact, la pointe appuie sur la
surface. Les cortèges électroniques des atomes se
repoussent. Le levier est dévié.
 Dans le mode contact intermittent (tapping), de
loin le plus utilisé, le levier vibre à une centaine de
kHz. Lorsque la pointe interagit avec la surface,
l'amplitude de la vibration décroît parce que la
fréquence s’éloigne de la résonance.
 Dans le mode non-contact, la pointe est attirée. Les forces attractives étant très faibles, il faut
travailler au froid et sous vide pour éviter l’humidité et l’agitation thermique.

11) Le microscope optique ou microscope


photonique : Est un instrument d'optique muni d'un
objectif et d'un oculaire

 son principe : il permet de grossir l'image d'un


objet de petites dimensions (ce qui caractérise sa
puissance optique) et de séparer les détails de
cette image (et son pouvoir de résolution) afin
qu'il soit observable par l'œil humain. Il est utilisé
en biologie, pour observer les cellules, les tissus,
en pétrographie pour reconnaître les roches, en
métallurgie et en métallographie pour examiner
la structure d'un métal ou d'un alliage
12) Analyseur thermique ATG/ATD L’analyse
thermique est l’ensemble des techniques qui permet de
mesurer la chaleur échangée ou la masse d’un échantillon
soumis à un profil de température. Globalement, les
principales techniques sont la, l’ATD, l’ATG,. Qu’ona vus

 le principe : D'abord, la DSC (Differential


Scanning Calorimeter ou Calorimètre à
balayage de température) est une des techniques
de base de l'analyse thermique. Elle permet de mesurer des échanges de chaleur
lors d'une transition. Les calorimètres à balayage de température sont une
technique différentielle. Pour cela, on soustrait l'effet thermique mesuré sur
l'échantillon à une référence. Il existe en fonction des températures de travail
différents modèles de DSCs principales techniques sont la DSC , l’ATD, l’ATG,
la STA et la thermogravimétrie hautes pression

 l'ATG (analyse thermogravimétrique) permet


d'évaluer la prise ou la perte de masse de votre
échantillon en fonction d'un programme de
température défini. De plus, elle permet d'évaluer
le type de transition de phase que vous pourriez
observer (évaporation par exemple). Alors,
l'analyse thermo-gravimétrique est une technique
utile aussi bien pour les matériaux organiques
qu'inorganiques.

 Puis, l'ATD (Analyse thermo-différentielle) est


une technique d'évaluation des effets
thermiques d'un échantillon soumis à une
programmation en température. Tout comme la
DSC. Bien que la différence majeure est que
l'analyse thermo-différentielle n'est pas
quantitative. Toutefois, à haute température elle donne des informations plus
pertinentes.

Calorimètre à balayage d’analyseur thermique DATG et ATD


Partie 02 : Correspond à la visite de
laboratoire de l’histologie de faculté de
médecine :

 Ou on a appris les différentes étapes pour


prendre une observation microscopique d’un
tissu
La préparation d’un tissu histologique implique
plusieurs étapes pour prendre une observation
microscopique détaillée ; ils sont cites comme suit :
1-fixation :
Le tissu est fixée dès sa récolte or le préserver et éviter la dégradation des structures
cellulaire le tissu est immergé dans un formule a 10% pendant plusieurs heures ou jours en
fonction de sa taille et on note ces caractères morphologiques (l’aspect la couleur le genre de
l’organisme le lieu de prélèvement de l’échantillon et la date de prélèvement
2- la déshydratation :
Après la fixation le tissus doit être mis dans
l’automate cette étape correspond à une séries de
manipulation qui s’agit de transférer le tissu d’un
solvant a un autre avec une agitation continuelle
Cet appareil est constitué d’un ensemble de 12
bains
8 bais d’éthanol
2 bains de xylène
2 bains de paraffine
L’intérêt de cette étape que elle permet de
remplacer l’eau cellulaire avec de la paraffine qui
donne une résistance aux tissu
 Il faut savoir que le tissu doit être mis dans
le bain d’éthanol pendant 45 minutes pour
chaque bain. (08)
 Xylène (02 bains) 1h,30 min pour chaque
bain
 Paraffine (02bains) 1h,30 min pour chaque bain.
La durée de l'ensemble des étapes est presque 10 heures

4. l’enrobage :
une fois le tissu est déshydrater il doit être infiltrer avec un milieu de paraffine fondue qui
pénètre dans les tissus pour le retenir et le rendre plus facile à manipuler lors de la coup de
l’échantillon ensuit est placer sur une plaque réfrigérant pour que la paraffine soit solidifier
NB : l’enrobage est régler a 70C°
5- les coupes :
Une fois que le paraffine est durcie le tissu est découper
en tranches minces appelés coupes histologiques cela se
fait généralement a laide d’un microtome, qui utilise une
lame tranchante pour couper les tranches de tissus en
manière précise, les coupes sont ensuite recueillir sur
des lames de verre

6- déparaffinage :
Les coupes de tissu sont ensuite déparaffiner pour éliminer le paraffine a une température
supérieure de 56C° pendant une heure minimum
Apres le déparaffinage les coupes de tissu sont ensuite réhydrater en utilisant une série
d’alcools de concentration décroissante pour les préparer à la coloration
7- coloration :
Les coupes histologique sont
ensuite colorées ; il existe de
nombreux méthodes de coloration
dont la plus couramment utiliser
sont hématoxyline –éosine qui
colore les noyaux en bleu tandis
que l’éosine colore le cytoplasme
en rose
8- Montage : une fois colorée
les coupes histologiques sont
montrer sur les lames de verre à
l’aide d’un milieu de montage ce
milieu protège les coupes et
facilite leur observation au
microscope.

Conclusion :
La sortie pédagogique effectuée dans le cadre de notre formation visait satisfaire nos
besoins et combler nos lacunes en matière d’exploitation de notre domaine
qu’il s’agit d’un exercice à réussir dans nos futures établissements,

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