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Introduction

Les analyses par techniques séparatives et thermiques sont des procédés utilisés
en biologie, en chimie, ou en biochimie . Comme leur nom l'indique, ils
consistent à analyser un produit.
Il existe différents types d'appareils , la distinction entre eux se fait sur la
quantité d'échantillon pouvant être mise en jeu lors de l'analyse ainsi que la
nature du matériau constituant les cellules. La multiplicité des matériaux
employés permet de mettre en évidence les interactions l'échantillon.
L'analyse thermique comprend un groupe de techniques dans lesquelles le
matériau à analyser est soumis à un programme de température contrôlée. Cela
signifie que la substance peut être étudiée à une température constante ou
soumise à des changements linéaires de température.
Dans ce rapport on vise à présenter les différentes appareils des techniques
d'analyse exploités lors de la séance des travaux pratiques , ainsi étudier le
Sodium fluorosilicate de formule chimique : Na2SiF6.
Ce dernier est chauffé sous air à certaines températures , à l'aide du logiciel
OriginPro on va analyser ses transformations.
Nous allons suivre le plan suivant :
 Differentes techniques d'analyse et leurs principes
 Mode opératoire
 Intérpretation des resultats
 Conclusion
TECHNIQUES D’ANALYSES

La microscopie électronique à balayage :

La microscopie électronique à balayage (MEB Scanning Electron Microscopy )


est une technique de microscopie basée sur le principe des interactions
électrons-matière. Un faisceau d'électrons balaie la surface de l'échantillon à
analyser qui, en réponse, réémet certaines particules. Différents détecteurs
permettent d'analyser ces particules et de reconstruire une image de la surface.

La spectroscopie Raman :
La spectroscopie Raman est une méthode non destructive permettant de
caractériser la composition chimique moléculaire et la structure d’un matériau. C’est
une spectrométrie optique mettant en évidence les vibrations moléculaires, elle
consiste à envoyer une lumière monochromatique sur l'échantillon à
étudier et à analyser la lumière diffusée.
Spectroscopie d’impédance :
La spectroscopie d’impédance est un terme qui recouvre les techniques
de mesure de la réponse électrique linéaire d’un matériau donné et
d’analyse de cette réponse pour produire des informations sur les
propriétés physico - chimiques du système étudié.
La spectroscopie de fluorescence X ou XRF
La spectroscopie de fluorescence X ou XRF est une technique
permettant l’analyse élémentaires plus utilise des phénomènes
physiques qui ont été découvert et développé dans le domaine de la
physique quantique.
Cette technique permet de mesure des échantillons très varis cependant
elle ne peut pas mesurer les éléments légers.

Le Dépôt Physique en phase Vapeur


Le dépôt physique en phase vapeur est une technologie de dépôt sous
vide. La technique que nous utilisons est le magnétron non-balancé.
Elle permet de déposer des couches minces par la condensation d’un
matériau en phase vapeur sur différents types de surfaces.
Le procédé de revêtement implique des processus purement physiques
tels que l'évaporation.
Spectroscopie UV-Visible proche IR

Elle permet d'enregistrer des spectres électroniques


d'absorption, pour des composés en solution (transmission) ou
solides (réflexion), et d'identifier par le nombre de bandes et
leur position, la configuration électronique de l'élément
considéré s'il s'agit d'un métal, ainsi que son environnement
(nombre et nature des ligands, symétrie du complexe).
La partie proche infrarouge donne des informations complémentaires
à celles recueillies par la spectroscopie infrarouge, en termes de
vibrations de liaisons (bandes harmoniques des bandes IR, ou de
combinaison).
 La polarimétrie :
La polarimétrie est une technique expérimentale basée sur la mesure de la déviation du plan
de polarisation d'une lumière polarisée traversant une solution composée d'une ou de plusieurs
molécules chirales. Cette méthode n'est applicable qu'aux molécules optiquement actives
(chirales).

Schéma du principe de la polarimétrie


 Spectrométrie de masse :
La spectrométrie de masse est une technique d'analyse qui permet la détection et
l'identification de molécules d'intérêt par mesure de leur masse. Très puissante et très
sensible elle permet l'analyse qualitative et quantitative de composés organiques solides,
liquides ou gazeux.

Appareillage :

 Collecteur d’ions ou détecteur :


détecte ions sortants et les
exprime en fonction de leur
abondance relative

 
Source : lieu
d'ionisation Analyseur :
des molécules sépare les ions en
fonction de m/z
et
fragmentation 
des ions
Schéma du principe de mesure par spectroscopie de masse
 Rhéologie :
Étude de la déformation et de l'écoulement de la matière sous l'effet d'une contrainte. La
rhéologie est une extension des disciplines telles que l'élasticité et la mécanique des fluides
newtoniens, aux matériaux dont le comportement mécanique ne peut être décrit par ces
théories classiques.

 La viscosimétrie :
La viscosimétrie est une technique s’utilise dans le but de déterminer la qualité d’un produit
via la mesure de sa viscosité à une vitesse constante, elle est utilisée dans divers domaines, à
savoir, l’industrie agro-alimentaire. La viscosité dépend de la température.

Viscosimètre :
C’est un appareil destiné à mesurer la viscosité des fluides. Il existe deux types de
viscosimètre : les viscosimètres de « process » et les viscosimètres de laboratoire.

viscosimètre de laboratoire viscosimètre de « process »


 Spectrométrie par fluorescence des rayons X :
La fluorescence X (XRF) est une technique qui permet de déterminer la composition
chimique d'une grande variété de types d'échantillons à savoir, les solides, les liquides, les
boues et les poudres libres. Cette méthode permet de la détermination quantitative et
qualitative de la composition élémentaire d’une analyse.

Schéma du Principe de la Spectrométrie par fluorescence des rayons X

 Essai de traction :
L'essai de traction constitue l'essai mécanique le plus classique et le mieux étudié, il consiste à
exercer sur une éprouvette, une force croissante ou une déformation constante qui va la
déformer progressivement et la rompre.
Elle permet d'obtenir des informations sur le comportement élastique, le comportement
plastique et le degré de résistance à la rupture d'un matériau, lorsqu'il est soumis à une
sollicitation uniaxiale.

Principe de l’essai de traction

 Potentiométrie :
La potentiométrie est une technique d’analyse électrochimique qui permet de relier une
mesure de potentiel d’électrode à une activité d’espèce en solution. L’électrode
correspondante est appelée électrode indicatrice. L’électrode indicatrice (de potentiel E ind),
choisie en fonction de la nature du soluté à déterminer, est incluse dans une chaîne galvanique
comportant une électrode de référence (de potentiel Eref) et un ou deux électrolytes.

Schéma du principe de la mesure potentiométrique

 Spectrométrie d’absorption atomique :


La spectrométrie d'absorption atomique (Atomic absorption spectroscopy en anglais ou SAA)
est une technique de spectroscopie atomique permet de déterminer la concentration des
éléments métalliques (métaux alcalins, alcalino-terreux, métaux de transition) ainsi que les
métalloïdes dans un échantillon.
Schéma du principe de Spectrométrie d’absorption atomique

 La chromatographie en phase gazeuse :


La chromatographie en phase gazeuse (CPG ou GC) est une technique analytique courante
permettant de séparer et d'analyser les composés volatils ou semi-volatils d'un mélange. C'est
une méthode prisée, car elle associe vitesse, sensibilité et pouvoir de séparation exceptionnels.

Schéma du principe de la CPG

 Théorie Brunauer, Emmett et Teller :

La théorie de Brunauer–Emmett–Teller (BET) vise à expliquer l’adsorption physique des


molécules de gaz sur une surface solide et sert de base à une technique d'analyse importante
pour la mesure de la surface spécifique des matériaux. Les observations sont très souvent
appelées adsorption physique ou physisorption.
Modèle Brunauer, Emmett et Teller
 Spectrométrie Ultraviolet :

C’est une technique qui permet de mettre en jeu les photons dont les longueurs d'onde sont
dans le domaine de l'ultraviolet (100 nm - 400 nm), du visible (400 nm - 750 nm).
Pour le principe de cette méthode, est basée sur une interaction une source lumineuse (entre
200 et 800 nm) avec une molécule, suivant la longueur d’onde utilisé et la nature de
l’échantillon, l’énergie du rayonnement va faire passer des électrons de valences de la
molécule à d’autres niveaux énergétiques. Cette énergie sera absorbée et le rayonnement sera
en partie stoppé, on parle d’absorbance.

Schéma du principe de l’UV

 La microscopie électronique à balayage :


La microscopie électronique à balayage (MEB Scanning Electron Microscopy ) est une
technique de microscopie basée sur le principe des interactions électrons-matière. Un
faisceau d'électrons balaie la surface de l'échantillon à analyser qui, en réponse, réémet
certaines particules. Différents détecteurs permettent d'analyser ces particules et de
reconstruire une image de la surface.
Schéma du principe d’un microscope électronique à balayage

Microscope électronique à balayage

 Le Dépôt Physique en phase Vapeur :


Le dépôt physique en phase vapeur est une technologie de dépôt sous vide. La technique que
nous utilisons est le magnétron non-balancé.
Elle permet de déposer des couches minces par la condensation d’un matériau en phase
vapeur sur différents types de surfaces.
Le procédé de revêtement implique des processus purement physiques tels que l'évaporation.

Schéma du principe du dépôt physique en phase vapeur


 La spectroscopie Raman :
La spectroscopie Raman est une méthode non destructive permettant de
caractériser la composition chimique moléculaire et la structure d’un matériau. C’est
une spectrométrie optique mettant en évidence les vibrations moléculaires, elle
consiste à envoyer une lumière monochromatique sur l'échantillon à étudier et à
analyser la lumière diffusée.

Schéma du principe de la spectroscopie Raman


 La spectroscopie d’impédance :

La spectroscopie d'impédance électrochimique (SIE) est une technique efficace de caractérisation


des systèmes électrochimiques. Au cours des dernières années, la SIE a trouvé de nombreuses
applications dans le domaine de la caractérisation des matériaux. Elle est couramment utilisée
pour caractériser des revêtements, des batteries, des piles à combustible et des phénomènes de
corrosion. Cette Application Note expose les principes d'une mesure SIE.

Schéma du principe de la SIE


 Spectroscopie UV visible proche IR :

Elle permet d'enregistrer des spectres électroniques d'absorption, pour des composés en
solution (transmission) ou solides (réflexion), et d'identifier par le nombre de bandes et
leur position, la configuration électronique de l'élément considéré s'il s'agit d'un métal,
ainsi que son environnement (nombre et nature des ligands, symétrie du complexe).
La partie proche infrarouge donne des informations complémentaires à celles recueillies par la
spectroscopie infrarouge, en termes de vibrations de liaisons (bandes harmoniques des bandes
IR, ou de combinaison).

Schéma du montage de Spectroscopie à Modulation Spatiale (proche UV-Visible – proche IR)

 Analyse Thermogravimétrie ou ATG :


C’est une technique qui a pour but de mesurer la variation de la masse d’un échantillon en
fonction de température.
Schéma d’un analyseur thermogravimétrique

ETUDE SUR DSC:


1.Description de la technique utilisée :
 La calorimétrie différentielle à balayage ou en anglais
Differential Scanning Calorimetry en anglais (DSC) c’est
une méthode d’analyse thermique fidèle, précise,
sensible et efficace qui nous permet de mesurer les
différences de flux de chaleur entre un échantillon à
analyser et une référence en fonction de la température
ou de temps

a.Domaine d’application
 La DSC est l’une des premières méthodes physiques qui
sont utilisées pour la détection des changements de
phase au cours de l’évolution d’un système chimique par
variation de la température qui nous a permis d’étudier
les propriétés physiques et chimiques d’un échantillon et
aussi déterminer les transitions de phase d’un matériau :
 La température de transition vitreuse (Tg)
 La température de fusion (Tf)
 La température de cristallisation (Tc)
 Le taux de réticulation de certains polymères par
la mesure d’enthalpie de réaction
 La DSC est utilisée pour analyser et étudier les solides
non cristallins par exemple : les verres, polymères ….
 La DSC nous a permis de contrôler la pureté d’un
composé soumis à un échauffement programmé

a.Principe :

 Cette technique se base sur la mesure de la différence


d’échange de chaleur entre un échantillon (Na2SiF6) et
une référence inerte (alumine) lors d’une transformation
physique et le sens d’échange de la quantité de chaleur
dépend de la nature d’échantillon et le processus de
transition
Exemple :
 Un solide qui va absorber plus de chaleur pour
augmenter sa température au même rythme
que la référence dans ce cas on obtient un
thermogramme avec un pic endothermique
 La cristallisation c’est à dire le passage de l’état
liquide vers l’état solide c’est une transition
exothermique car elle cède de l’énergie

Figure : Thermogramme calorimétrique


 Les analyses sont réalisées sous balayage d’un gaz inerte
(L’azote- l’argon) pour éviter toutes les réactions
potentielles du matériau avec l’atmosphère du four de la
DSC
C. Mode opératoire :

Figure : Schéma d’appareillage de la DSC


 Il y a deux capsules qui sont des creusets (alumine) sur
l’un on met notre échantillon (Na2SiF6) et l’autre de
référence reste vide. Les deux creusets doivent être
parfaitement symétriques (masse) pour que l’échantillon
et la référence reçoivent la même quantité d’énergie
 On dispose les creusets sur la canne DSC et on ferme le
four pour le chauffer à une température programmée et
une vitesse bien précise (chauffage ou refroidissement)
 Les deux capsules sont reliées à l’ordinateur par un
thermocouple mesure la différence de température
entre l’échantillon et la référence
 Le rôle de l’ordinateur est de convertir la différence de la
température aux flux de chaleur à fin d’obtenir un
thermogramme

d. Le logiciel origine :
 Origin est un logiciel de traitement et d'analyse des
données scientifiques. Il permet notamment de tracer des
graphes 2D et 3D et possède des fonctions d'analyse de
pics et l’ajustement des courbes.
 On utilise le logiciel origine dans la technique de la DSC
pour tracer le thermogramme à partir de quelques étapes
qui sont :
On a mis les données en Excel pour faciliter la tâche
puis sélectionner les 2 colonnes et les copier.
Ouvrir logiciel Origin et coller les 2colonnes dans les
2colonnes qui se trouvent dans le logiciel
Cliquer sur pigne pour tracer la courbe
Cliquer sur screen heateor pour déterminer la
température
Couper la courbe et puis la coller dans un fichier Word
PARTIE EXPERIMENTALE :
COMPOSE ETUDIE :
 Structure de Na 2 SiF 6 :

Le fluorosilicate de sodium est un composé chimique toxique


de formule brute Na2SiF6, et de masse
moléculaire de 188.06 g/mol. Il a des synonymes qui sont le
silicofluorure de Sodium, fluosilicate de
sodium, Hexafluorosilicate de disodium, Hexafluorosilicate de
sodium .
Ce composé est obtenu en neutralisant une solution
d'hexafluorosilicate H2SiF6 (aq) avec de la soude
NaOH, du carbonate de sodium Na2CO3 ou encore du
chlorure de sodium NaCl :
H2SiF6(aq) + 2 NaCl → Na2SiF6 + 2 HCl(aq).
La réaction est effectuée sous agitation vigoureuse et contrôle
strict du rapport des réactifs pour
éviter la formation simultanée de fluorure de sodium NaF par
un excès de NaOH ou Na2CO3

 Les propriétés physiques et chimiques de Na 2 SiF 6:

Le fluorosilicate de sodium est un solide cristallisé, se


présente sous forme d’une poudre blanche
incolore, inodore et insipide avec une densité relative de
2,679 g/cm 3
Il est hygroscopique. Il est soluble dans l’éther et insoluble
dans l’alcool. Sa solubilité dans l’acide
est supérieure à celle dans l’eau. Il se décompose en solution
alcaline et produit du fluorure de
sodium et du dioxyde de silicium. Il se décompose en fluorure
de sodium et en tétrafluorure de
silicium par chauffage à 300 ° C. cette décomposition est
nocive.

 Les domaines d’applications du composé Na 2 SiF 6 :


Le fluorosilicate de sodium est couramment utilisé comme :
 antiseptique dans l’industrie du bois.
 coagulant pour le latex.
 acidifiant dans l’industrie textile, dans l’industrie pharmaceutique, la
fluoration de l’eau et le
 traitement des surfaces.
 Agent hygroscopique du béton résistant aux acides.
 Flux dans la fusion des métaux légers.
 Opacifiant pour la fabrication d’émaux vitrifiés et de verre opalescent.
 THERMOGRAMME OBTENU :

Résultats :

Phénomène Température Transition La quantité de


enregistré (°C) thermodynamique chaleur
correspondante en kj /kg
1 : pic 80 Evaporation de l’eau
endothermique faiblement liée

2: pic 110 Evaporation de l’eau


endothermique un peu
fortement liée
3 : pic 460 Variation
endothermique allotropique
4 : pic 580 Réaction de
endothermique décomposition de

Na2SiF6
5 : pic 690 Evaporation du gaz
endothermique produit SiF4
6 : Début 720 Fusion du composé
d’enregistrement formé NaF
d’un pic
endothermique

Interprétation :
Les résultats des analyses par DSC révèlent plusieurs phénomènes
endothermiques :
Le premier pic à 80°C correspond au départ de l’eau faiblement liée (séchage).
 Le second pic à 110°C correspond au départ de l’eau un peu fortement liée
(déshydratation).
 Le troisième pic à 460°C caractérise une variation de la capacité calorifique
(variation allotropique).
 Le quatrième pic à 580°C correspond à la décomposition du fluorosilicate de
sodium selon la réaction suivante : Na2SiF6 (S) 2NaF (S) + SiF4 (g)
 Le cinquième pic à 690°C correspond à l’évaporation du gaz SiF4 produit
selon la réaction précitée.
 Le dernier phénomène endothermique à 720°C caractérise le début
d’enregistrement d’un pic de fusion qui correspond au changement de phase
du NaF de l’état solide à l’état liquide
Fusion : NaF (solide) NaF (liquide)
Ce pic n’est pas complétement enregistré à cause de l’interruption ou
l’achèvement de l’essai.

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