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Les méthodes d’analyse minérale sont généralement de deux types : les méthodes classiques
dont l’élément à doser est transformé sous forme d’une substance dont on connait (la couleur)
et les méthodes physico-chimiques qui utilisent les propriétés physiques et chimiques des
particules. Les plus utilisées sont : les méthodes électrochimiques, les méthodes spectrales et
les méthodes thermiques, en dehors de ces méthodes citées il y a les méthodes de séparation
telle que : l’extraction liquide-liquide, la chromatographie et la cémentation.
La plupart de ces méthodes sont en effet fondées sur des doubles décompositions
salines donnant lieu à des phénomènes d’équilibre entre deux états opposée. Comme
l’avait si justement Pressenti Berthollet, il y a un siècle et comme l’ont définitivement
établit les expériences des chimistes norvégiens (GULDBERG et WAAGE, W.
OSTWALD) et des plusieurs autres auteurs, ainsi que les recherches thermochimique
de THOMSON et de M. BERTHELOT guidés par les conceptions théoriques de H.
Saint-Claire Deville, VAN’T HOFF et H. LECHATELIER montré que la loi à
laquelle obéissent les doubles décompositions salines peut être déduite des principes
de la thermodynamique appliqués aux équilibres chimiques.
C’est une technique d’analyse très utilisée pour les substances minérales et
organiques. Le spectromètre mesure l’absorbance (reliée a la quantité de lumière
absorbée) d’une solution contenant l’échantillon avant et après que la solution a réagi
avec un réactif colorant. La diminution de la transparence de la solution est
proportionnelle à la concentration du constituant analysé.
Elle est efficaces pour l’analyse organique car les liaisons des groupes fonctionnels
différents ont des énergies trés différentes et absorbent par conséquent un
rayonnement infrarouge à fréquences distinctes. Le spectre d’absorption correspondant
est constitué de pics.
La molécule étudiée est placée dans un champ magnétique. Il se produit une transition
de spin nucléaire lors de l’absorption de l’énergie électromagnétique par la molécule.
Le spectre RMN d’un composé est constitué des pics, la position des pics et leur
intensité relative permettent d’accéder à la structure moléculaire.
Ces sont les méthodes dont l’élément à doser est transformé sous forme d’une
substance insoluble ou une substance dont on connait les propriétés. Elles utilisent un
matériel simple (burette, pipette, bécher, étuve …) et moins couteux telle que la
volumétrie, la gravimétrie et la gazométrie. Ces trois méthodes constituent les
méthodes classiques d’analyse. En dehors des méthodes classiques il y a aussi les
méthodes fondées sur les réactions chimiques et les méthodes de mesures
électrochimiques.
III.1.1. LA GRAVIMETRIE
C’est une méthode d’analyse pondérale qui consiste à juger la quantité de l’élément à
doser par le poids des produits des réactions et la réaction utilisé : c’est la préparation
sélective. Elle est aussi une méthode précise mais longue, délicate et nécessite de
nombreuses étapes de séparation préalables.
III.1.2. VOLUMETRIE
Cette méthode est basée sur la mesure exacte du volume de la solution des réactifs, de
concentration exactement connue, qui a été utilisé pour effectuer la réaction. Les
réactions impliquées sont des réactions acido-basiques, d’oxydoréduction et des
complexations. Ces réactions doivent être rapides et sans effets secondaires, qui
fausseront le résultat, cette condition est plus souvent satisfaite avec les réactions en
chimie minérale qu’avec les groupes fonctionnels organiques.
III.1.3. GAZOMETRIE
C’est une méthode d’analyse chimique qui consiste à déterminer des volumes de
diverses composantes du mélange gazeux analysé en se servant de l’absorption par tel
ou tel autre réactif.
Plusieurs études et expériences récentes ont été menées par les chimistes américain G.
HULCH, et W. OSTWALD. Ces études ont démontré l’influence de la finesse des
grains sur la solubilité d’un corps solide dans un solvant ne dépend pas seulement de
la température, mais aussi en rapport avec la dimension des particules solides qui sont
en contact avec la solution. Elle est plus grande pour les particules extrêmement fines
que pour les grains dépassant une grosseur déterminée. La découverte de ce
phénomène à été l’étude comparative des oxydes rouge et jaune de mercure en vue de
déterminer si ces oxydes sont dimorphiques ou non.
Les deux variétés d’oxyde de mercure sont identiques, non seulement au point de vue
chimique comme tendaient déjà à le faire croire les études calorimétriques de R.
Varet, montrant que la transformation d’une variété dans l’autre ne produit aucun effet
thermique, mais encore au point de vue physique et ne diffère que par la grosseur des
particules.
Par la voie chimique, on peut s’adresser soit à des réactions irrésistibles telles que les
phénomènes d’oxydation, de décomposition pyrogène de sels, soit à des réactions
réversibles par double décomposition saline, choisies parmi celles à l’équilibre peut
être obtenu dans le sens d’une réactions pratiquement complete. Ces deux categories
des rections reposent sur des principes distincts. Il convient d’étudier successivement
les méthodes fondées sur chacune d’elles. Les deux méthodes comportent le même
discussion dans les conditions nécessaires pour obtenir un précipité à l’état pur.
Elles mettent en jeux des réactions électrochimiques telles que l’électrolyse. Les
électrodes sont placées dans une solution contenant des ions et une différence de
potentiel est appliquée entre les électrodes. Il en résulte le passage d’un courant
électrique : les cations (ions chargés positivement) se déplacent vers l’électrode
négative (cathode) et les anions (ions chargés négativement) sont attirés vers
l’électrode positive. L’intensité du courant la différence de potentiel, la concentration
du corps électrolysé et le temps de la réaction sont reliés par une expression
mathématique simple, qui permet de déterminer la concentration des ions dans la
solution de départ.
a) Potentiomètre
C’est une méthode de mesure électrochimique qui consiste à mesurer le potentiel
des électrodes à courant constant c’est à dire E=F(c) avec E le potentiel entre
l’électrode indicatrice et l’électrode de référence. Une mesure potentiométriques se
fait a courant nul de (10ˉ12 et 10-13A) et sous courant non nul rarement utilisé
mais beaucoup utilisé dans le titrage où il y a saut de potentiel.
b) L’ampèromètrie
elle consiste à mesurer l’intensité du courant à potentiel constant, a imposer un
potentiel entre deux électrodes un potentiel et a mesurer le courant en fonction du
volume ajouté.
c) La polarographie
C’est une méthode électrochimique qui juge la quantité de la particule à doser dans
la solution étudiée par interprétation de la courbe tension-courant (ou du
polarogramme) qui est obtenu lors de l’électrolyse de la solution étudiée dans un
appareil spécial appelé polarographie.
d) L’electrogravimétrie
CONCLUSION
Le but que doit poursuivre l’analyse minérale ne consiste pas seulement à accroitre le nombre
des méthodes en allongeant la liste des principes insolubles, mais aussi et surtout à augmenter
la rigueur de celles déjà connues en recherchant a la lumière des théories physico-chimiques
récentes.
Les conditions qui rendent les réactions complètes que possibles, le moment semble venu
pour elle d’entrer dans cette voie, sous l’impulsion des exigences de l’industrie, qui s’efforce
de plus en plus de varier les qualités des métaux usuels par l’introduction d’éléments
étrangers en qualité infinitésimale, très exactement dosée.
TABLE DE MATIERE
INTRODUCTION………………………………………………………………3
II.2.1 Introduction
III.1.1 Gravimétrie
III.1.2Volumétrie
III.1.3 Gazométrie
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE