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DEPARTEMENT DE CHIMIE
Méthodes spectroscopiques
d’analyse
Cours et exercices
3ème année chimie analytique
2017/2018
TABLE DES MATIERES
Introduction 01
Chapitre I 03
Spectroscopie ultraviolet-visible
Série d’exercice n°1 09
Chapitre II 10
Spectroscopie Infrarouge
Série d’exercice n°2 18
Chapitre III 20
La résonance magnétique nucléaire
Série d’exercice n°3 32
Chapitre IV 33
La spectroscopie de masse
Série d’exercice n°4 46
Références 47
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Introduction :
Le rayonnement électromagnétique est l'une des nombreuses formes sous lesquelles
l'énergie se propage dans l'espace. La chaleur d'un feu, la lumière du soleil, les rayons
X utilisés en médecine, ainsi que l'énergie utilisée pour cuire les aliments dans un four
à micro-ondes sont toutes des formes de rayonnement électromagnétique. Bien que
ces sources d'énergie semblent très différentes les unes des autres, elles ont toutes en
commun le fait de se comporter comme des ondes.
E=hν où :
E : l’énergie de l’onde électromagnétique
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Le spectre électromagnétique
1. Spectroscopie Ultraviolet-Visible
2. Spectroscopie Infrarouge
3. La Résonance Magnétique Nucléaire
4. La spectrométrie de masse
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Chapitre I
Spectroscopie ultraviolette et visible
Introduction :
La spectroscopie ultraviolet-visible ou spectrométrie ultraviolet-visible est une
technique de spectroscopie mettant en jeu les photons dont les longueurs d'onde sont
dans le domaine de l'ultraviolet. Elle est basée sur la propriété des molécules
d’absorber des radiations lumineuses de longueurs d’onde déterminée.
Principe:
Lorsque les deux électrons d’une liaison simple sont situés dans l’orbitale liante, on
dit de la molécule qu’elle est dans son état fondamental. Le transfert d’un de ces
atomes vers une orbitale antiliante grâce à l’énergie d’une radiation incidente amène
la molécule à un état excité. Cette excitation électronique est la base de la
spectroscopie ultraviolette et visible. La longueur d’onde de la lumière absorbée
dépend de la différence d’énergie entre les deux états ; cette différence dépend à son
tour de celle existant entre les orbitales moléculaires occupées et inoccupées.
Transition σ σ*
Elle apparait dans le domaine UV lointain. Cette transition demande beaucoup
d’énergie. C’est pour ça que les molécules qui ne présentent que des liaisons
de ce type sont transparentes dans le proche UV.
Exemple : hexane (λmax=135 nm, ξ= 10 000)
Transition n σ*
Le saut d’un électron d’un doublet n des atomes O, N, S, Cl.. dans une OM s*
conduit à une transition d’intensité moyenne qui se situe vers 180 nm pour les
alcools, vers 190 nm pour les éthers ou les dérivés halogénés et vers 220 nm
pour les amines.
Exemple : éthylamine (λmax=210 nm, ξ= 800)
Transition n π*
Cette transition peu intense résulte du passage d’un électron d’une OM non
liante de type n à une OM antiliante π*. On la rencontre pour les molécules
comportant un hétéroatome porteur de doublets électroniques libres et
appartenant à un système insaturé. La plus connue est celle qui correspond à la
bande carbonyles, facilement observable, située entre 270 et 295 nm. Le
coefficient d’extinction molaire est faible.
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Loi de BEER-LAMBERT
La transmission T= I/I0
Absorbance = -log T
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Cette loi est utilisée pour de nombreux dosages d'espèces chimiques colorés. Pour des
composés incolores, il est parfois possible de fabriquer des complexes colorés. Cette
loi n’est valable que pour les faibles concentrations est en général pour des
absorbances inférieures à 1.
La loi de Beer-Lambert est également utilisée dans certains détecteurs comme ceux
utilisés en HPLC.
Dosage spectrophotométrique :
Pour doser une solution par spectrophotométrie, il est nécessaire de connaître un ordre
de grandeur de la concentration à déterminer
Le spectrophotomètre doit être réglé à une longueur d'onde fixe pour le dosage. Il est
intéressant de choisir une longueur d'onde λ pour laquelle le coefficient d'absorption
molaire ξ de l'espèce à doser est le plus élevé possible donc l’absorbance A la plus
grande possible.
Détermination de la concentration
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Terminologie :
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Effet de la substitution
Effet de la conjugaison
Effet de solvant
- carbonylés α,β-insaturés
- diènes conjugués
- carbonyles aromatiques
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Série d’exercices N° 1
I/ Identifier la transition électronique dont la longueur est la plus grande dans chacune
des espèces suivantes :
a) CH4
b) N2
c) H2O
d) Benzène
e) Formaldéhyde
f) Cation propène-2-yle
IV/ La formule développée de l'aniline C6H7N et son spectre UV-visible sont les
suivants :
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Chapitre II
Spectroscopie Infrarouge
Introduction :
Comme dans les autres spectroscopies, les niveaux d’énergie sont quantifiés, les
liaisons ne peuvent pas vibrer à n’importe quelle fréquence.
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La spectrométrie IR, permet par interprétation des spectres obtenus, de déceler les
groupements fonctionnels contenus dans une molécule: alcool, aldéhyde, cétone,
acide..., ainsi que les liaisons entre les carbones d'une chaîne (chaîne saturée,
insaturée, caractère aromatique d'une molécule)....
Un spectre I.R:
* A 3600 cm-1ou à 3200 cm-1 toute l’énergie (100%) du rayonnement a été transmise.
On utilise une table donnant les nombres d'ondes des vibrations de valence (vibrations
se produisant le long des liaisons) ou de déformation des principales fonctions
chimiques et l'on essaie:
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1500
Amines primaires N-H 1640-1560 déformation cisaillement forte à
moyenne
Amines N-H 1580-1490 déformation très faible
secondaires
Amides primaires N-H 1650-1590 déformation moyenne
Amides N-H 1570-1510 déformation
secondaires
-CH2- C-H 1470 déformation cisaillement moyenne
-CH3 (alcanes) C-H 1460 déformation asymétrique moyenne
balancement n>4
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Les absorptions typiques de l’élongation C-H des alcanes se situent dans la fourchette
2840-3000 cm-1. Trois autres bandes dues à des mouvements de déformation
angulaire, apparaissent aux alentours de 1460, 1380 et 730 cm-1. Tous les
hydrocarbures saturés (y compris les cycloalcanes) présentent des absorptions
similaires.
Les alcènes :
Un trait caractéristique des alcènes par comparaison avec les alcanes (figure suivante),
est la présence d’une liaison Csp2-H, plus forte qui devrait, dès lors, se traduire par un
pic plus énergétique dans le spectre IR. Effectivement, comme la figure l’indique, il
y’a un pic pointu à 3080 cm-1, dû à ce mode d’élongation, situé à un nombre d’onde
légèrement supérieur aux autres absorptions d’élongation C-H. D’après le tableau des
différentes vibrations IR en dessus, la bande d’élongation C=C devrait apparaitre
entre 1620 et 1680 cm-1, le spectre du pentène en dessous, montre une bande
relativement intense et aigue à 1640 cm-1 traduisant ce type de vibration. Les autres
pics intenses résultent de mouvements de déformation angulaire. Ainsi, les deux
signaux à 915 et 995 cm-1 sont typiques d’un alcène terminal.
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Les alcynes :
Les bandes d’élongation en IR les plus caractéristiques des alcynes sont dues à
l’hydrogène alcynique (3260-3330 cm-1) et à la triple liaison C-C (2100-2260 cm-1).
Toutes deux apparaissent à des nombres d’ondes supérieurs à ceux des vibrations
correspondantes dans les alcènes. Un pic large, dû à la déformation angulaire Csp-H,
émerge vers 640 cm-1.
Les alcools :
L’absorption d’élongation O-H est la bande la plus caractéristique dans les spectres IR
des alcools, apparaissant sous forme d’un large pic dans une zone assez étendue
(3200-3650 cm-1). La largeur de ce pic est due à des liaisons hydrogène avec d’autres
molécules d’alcool ou avec de l’eau (O-H associé). Les alcools anhydres et en
solution diluée donnent lieu à des bandes plus effilées dans une fourchette plus étroite
(3620-3650 cm-1) (O-H libre).
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Le groupe carboxyle est constitué d’un groupe carbonyle auquel est lié un substituant
hydroxyle. Par voie de conséquence, les deux absorptions caractéristiques dues aux
vibrations d’élongation de ces deux entités sont observées dans le spectre infrarouge.
La liaison O-H donne lieu à une large bande à un nombre d’ondes moins élevé (2500-
3300 cm-1) que celui qui est observé avec les alcools, à cause des fortes liaisons
hydrogène. Le spectre infrarouge de l’acide pentanoique est présenté dans la figure en
dessous ; il est instructif de le comparer avec le spectre du pentanol et de la pentan-3-
one, où on relève plus précisément la différence et la ressemblance entre les 3
spectres.
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Série d’exercices N° 2
I/ Vérifier en utilisant les tables IR, le nombre d’ondes ainsi que la transmittance de
chaque bande caractéristique des trois spectres suivants :
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III/ Relever la différence entre ces deux spectres IR. L’un est C7H6O, l’autre est
C7H8O
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Chapitre III
La RMN est une méthode spectroscopique qui étudie les structures des molécules
inconnues. Elle est basée sur l’étude d’échange d’énergie entre la molécule et la
lumière (spectre d’absorption-émission).
Principe :
Cette technique est basée sur le magnétisme du noyau, en d’autre terme le spin du
noyau. Tout noyau porte une charge, chez certains d’entre eux, cette charge génère un
dipôle magnétique le long de cet axe. (Figure suivante)
Le moment angulaire de cette charge peut être décrit en termes de nombre de spin I.
ces nombres ont comme valeurs : 0, ½, 1, 3/2, 2 et ainsi de suite (I=0 veut dire qu’il
n’y a pas de spin I. la grandeur intrinsèque du dipôle généré est exprimée en termes de
moment magnétique nucléaire, µ.
Le nombre de spin I, peut être déterminé à partir des masses atomiques et des
nombres atomiques comme suit :
Plusieurs noyaux (par exemple : 11H, 13H, 613C, 715N, 919F, 1531P….) ont un nombre de
spin I de ½ et une distribution de charge sphérique uniforme. Parmi eux, ceux que
l’on utilise le plus, et de loin, en spectroscopie RMN sont le 1H et le 13C.
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Tous les éléments chimiques ont au moins un isotope magnétiquement actif. La RMN
peut donc les étudier tous. Mais la RMN la plus utilisée est la RMN 1H
La RMN 1H
Avec le proton dont le nombre de spin I vaut ½, il existe deux niveaux d’énergie, avec
un léger excès de population sur le niveau d’énergie le plus bas
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La répartition des noyaux entre les deux niveaux suit la loi de Boltzmann.
Pour avoir une transition (absorption) (β α ), il nous faut un photon, une lumière
ΔE = γ.h. B0
γ = µcinétique/µmagnétique
h : Constante de Planck
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Le spectromètre
Aimant
L’échantillon
L’échantillon doit être en solution dans un solvant inerte (ne contient pas
d’hydrogène) comme le CCl4 et le CS2, ou des solvants deutérés : C6D6, D2O, CDCl3,
CD3COCD3, CD3OD.
Le tube RMN en verre en rotation rapide ce qui donne une meilleure résolution et des
pics plus fins.
Le spectre RMN
1) Nombre de signaux
2) Position du signal
3) Intensité des signaux
4) Nature du signal
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1) Nombre de signaux
ΔE = γ.h. Beff
La fréquence ν nous donne la position du signal dans le spectre.
Le déplacement chimique est une grandeur relative mesurée par rapport à une
substance de référence le TMS (12 H) : Si (CH3)4.
Exemple :
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CH2
CH
Degrés de substutution :
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3) Intensité du signal
Dans l’exemple
CH3-CH2-CH (CH3)2
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a) C2H4Cl2 (1 raie)
b) C9H12 (2 signaux dans le rapport 1/3)
c) C4H10O2 (2signaux dans le rapport 2/3)
L’intensité des signaux est mesurée par intégration des signaux du spectre, par
exemple pour la molécule HCOOCH3, les hauteurs nous donnent les surfaces relatives
des signaux.
On divise chaque surface par la plus petite pour avoir le rapport vrai
4) Nature du signal
Couplage spin-spin :
Interaction entre le spin des noyaux voisins et le spin du proton en question. Cette
interaction s’interprète avec un couplage de pics.
Exemple :
Dans le (1,1,3-trichloroéthane)
CH2Cl-CHCl2 , nous avons deux signaux dans le rapport 1 :2, δCH > δCH2
Et le signal CH2 va s’affecté par le spin du proton de CH, Et le signal CH2 va donner
un doublet.
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Exercice d’application :
Heff A= H0 (1-σA) ± HB
HA : est inspiré par deux fréquences νA, ce qui est traduit par la présence de deux pics
presque identiques.
3 valeurs ce qui donne 3 fréquences ce qui est traduit par l’apparition de trois pics
dans le rapport (1 :2 :1)
Règle générale
Le signal d’un proton x, voisin d’un n proton y équivalents, aura une multiplicité
(n+1)
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En général la multiplicité des signaux avec leurs intensités relatives, est représentée
par le triangle de Pascal :
Le proton mobile
Par abus de langage, on dit souvent "le couplage ne passe pas à travers les
hétéroatomes". En fait ceci est réducteur et même faux dans certaines conditions.
Examinons le cas du propanol CH3-CH2-CH2-OH
Le proton alcoolique n'est pas couplé alors qu'il existe deux hydrogènes en position
béta. En remplaçant l'oxygène par un carbone, nous savons qu'un couplageserait
observé. Que se passe-t-il donc pour que le couplage à travers l'oxygène ne soit pas
observé ? C'est ce que nous allons voir maintenant
Cet hydrogène mobile voit des environnements divers et de ce fait, le domaine des
champs qui induisent sa résonance est plus important ce qui explique la largeur du
signal observé pour les protons alcooliques. Pour des raisons similaires, un signal
large sera souvent observé pour les protons attachés à l'azote.
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Cette mobilité peut être accélérée avec l'adjonction d'une trace d'acide, alors que la
présence d'un solvant très basique va stabiliser l'hydrogène grâce à une liaison
hydrogène plus forte.
C'est ce qui se passe quand on ajoute du Diméthyle sulfoxyde DMSO. Cet ajout
bloque les échanges protoniques et dans ces conditions, il devient possible de voir le
couplage du proton alcoolique. Voyons cela en détails :
Dès que l'on ajoute du diméthyle sulfoxyde (DMSO) à un alcool, il se crée des
liaisons hydrogènes avec l'oxygène du DMSO. Cela a pour effet d'entraver la mobilité
de l'hydrogène alcoolique et provoque l'observation du couplage à travers
l'hétéroatome. Ceci est un moyen de déterminer la classe d'un alcool.
On observera
Constante de couplage
La distance des pics d’un même signal est une constante caractéristique (Ja-b) appelée
constante de couplage.
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Exemple d’application
Exercice d’application
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Série d’exercices N° 3
I/Dessiner le spectre théorique des molécules suivantes :
CH3-CH2-CH(CH3)-CO-CH3
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Chapitre IV
La spectrométrie de masse
Introduction :
Le spectrographe de masse
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L’échantillon est introduit dans une chambre d’admission où il est volatilisé (sauf si
c’est déjà un gaz). Puis, une petite quantité de cet échantillon à l’état gazeux pénètre
dans la chambre du spectrographe qui est sous vide poussé. A ce moment, les
molécules neutres (M) sont bombardées par un faisceau d’électrons accélérés. Sous
l’impact de ces électrons, les molécules voient leur contenu énergétique augmenter, ce
.
qui a pour conséquence l’éjection d’un électron. Un cation radicalaire (M+ ) est formé,
que l’on appelle aussi l’ion moléculaire.
.
M + e- M+ . + 2e-
1) Haute résolution
Exemple: d'après le Tableau I, les masses atomiques exactes des isotopes suivants
sont:12C = 12,0000 ; 1H = 1,0078 ; 14N = 14,0031 ; 16O = 15,9949
C2H5NO = 59,0370
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La plupart des éléments naturels ne sont pas isotopiquement purs (cf. Tableau
II). Dans le cas des halogènes:35Cl/37Cl = 100/32 et 79Br/81Br = 100/97,5. Dans le cas
du carbone, 12C/13C = 100/1,1. On peut utiliser cette caractéristique pour déterminer le
nombre d'atomes de carbone dans un fragment de masse m: l'abondance de l'ion de
masse m + 1 sera 0,011 n fois celle de l'ion de masse m. S'il y a possibilité de
présence dans l'ion d'autres éléments dont certains isotopes existent à l'état naturel en
quantité non négligeable, il faudra, bien sûr, en tenir compte.
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Les alcanes :
Dans les alcanes linéaires, la fragmentation se manifeste par la perte d'un méthyle; ce
qui donne des fragments de m/e = masse molaire - 15.
En général les fragments correspondent à m/e = 29, 43, 57, 71... (ou masse molaire -
15 - 14 x n). Il peut aussi y avoir formation d'une molécule neutre d'éthène.
Voici les spectres de masse du butane et du 2-méthylpropane, des isomères dont les
masses molaires = 58 g/mol.
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Les alcènes
Les alcènes donnent très souvent par ionisation un fragment de m/e = 41 qui
correspond au carbocation allylique.
Les aromatiques
Ils présentent habituellement un pic d’ion moléculaire intense car le noyau aromatique
est très stable et difficilement fragmentable comme le montre le spectre de masse du
benzène C6H6 dont la masse molaire = 78 g/mol.
Les alcools
Le pic de l’ion moléculaire des alcools est presque inexistant car ils perdent une
molécule d’eau très facilement. Cette perte peut même se produire sous l’effet de la
chaleur avant la fragmentation. Dans ce cas particulier l’allure du spectre ressemblera
plutôt à celui d’un alcène. Le fragment le plus courant est:
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Les éthers
La fragmentation des éthers se fait un peu de la même façon que celle des alcools.
a) Rupture en α du méthoxybutane.
Les amines
Les amines se comportent comme les alcools et les amines secondaires comme les
éthers. Par exemple la fragmentation de la N-méthyl-isopropylamine donne
principalement:
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Les aldéhydes
a)
b) Rupture de la liaison en β
c) Rupture de la liaison en α
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Les cétones
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Les acides :
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Les esters :
La fragmentation des esters s'apparente à celle des acides dont voici quelques
différences.
Les amides :
a) Le propanamide
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b) Le benzamide
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Série d’exercices N° 4
I/ Les composés saturés qui contiennent C, H et O ont des masses moléculaires paires,
ceux qui contiennent C, H, O et un nombre impair d’atomes de N ont des masses
moléculaires impaires, mais pour ceux qui contiennent un nombre pair d’atomes de N,
la masse moléculaire est à nouveau paire. Expliquer.
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Références :
1) Comprendre la spectroscopie infrarouge : principes et mise en œuvre, Laurent
Servant, Gwenaëlle le Bourdon, Thierry Buffeteau Université Bordeaux
Institut des sciences moléculaires Groupe de spectroscopie moléculaire
2) http://www.rocler.qc.ca/pdubreui/masse/Ms2/spectro_masse2.html.
3) Vollhardt, traité de chimie organique, W. H. FREEMAN AND COMPANY,
New-York ansd Oxford. 1987.
4) Didier R, Grécias P, Exercices et problèmes de chimie organique, 3ème édition,
LAVOISIER- Tec and doc, 1996.
5) Roberts J D, Caserio M C, Chimie organique moderne, Paris, EDISCIENCE,
1968.
6) Rouessac F, Rouessac A, Analyse Chimique : méthodes et techniques
instrumentales modernes, 6ème édition, DUNOD, 2004.
7) Silversrein R M, Basler G C, Morill T C, Identification spectrométrique de
composés organiques, 5 ème édition, de boeck. 1ère édition 1963.
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