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Université de Hassan II Casablanca

Faculté des sciences de ben M’sik


Département de chimie
Master VARENAPE et MGME
Module : Techniques d’analyse 1
Année universitaire : 2020/2021

Étude par calorimétrie différentielle à


balayage (DSC) du Le fluorosilicate de sodium
Na2SiF6

Réalisé par : BAIDOU Imane


Encadré par :
Pr. M. EL Guendouzi BIKRI khawla

FARAH noura

FILALI Fatima zahra

NAIM zineb

MAJRI Mouna

Mounchid WAFAE

RHARBOUB SANAE

SOUKTANI Kat

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Plan
INTRODUCTION
I-TECHNIQUES D’ANALYSES UTILISEE DANS LE
LABORATAIRE
II-ETUDE SUR LA DSC
1. DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE UTILISÉE
2. DOMAINE D’APPLICATION
3. PRINCIPE
4.MODE OPÉRATOIRE

5.LE LOGICIEL ORIGINE

III-PARTIE EXPERIMENTALE:

 COMPOSE ETUDIE
 THERMOGRAMME OBTENU
 RÉSULTATS ET DECISION
CONCLUSION

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INTRODUCTION

Les analyses par techniques séparatives et thermiques sont des procédés utilisés
en biologie, en chimie, ou en biochimie . Comme leur nom l'indique, ils
consistent à analyser un produit.

Il existe différents types d'appareils , la distinction entre eux se fait sur la


quantité d'échantillon pouvant être mise en jeu lors de l'analyse ainsi que la
nature du matériau constituant les cellules. La multiplicité des matériaux
employés permet de mettre en évidence les interactions l'échantillon.

L'analyse thermique comprend un groupe de techniques dans lesquelles le


matériau à analyser est soumis à un programme de température contrôlée. Cela
signifie que la substance peut être étudiée à une température constante ou
soumise à des changements linéaires de température.

Dans ce rapport on vise à présenter les différentes appareils des techniques


d'analyse exploités lors de la séance des travaux pratiques, ainsi étudier le
Sodium fluorosilicate de formule chimique: Na2SiF6.

Ce dernier est chauffé sous air à certaines températures , à l'aide du logiciel


OriginPro on va analyser ses transformations.

Nous allons suivre le plan suivant :

 Differentes techniques d'analyse et leurs principes


 Mode opératoire
 Intérpretation des resultats
 Conclusion

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TECHNIQUES D’ANALYSES
La microscopie électronique à balayage:

La microscopie électronique à balayage (MEB Scanning Electron Microscopy )


est une technique de microscopie basée sur le principe des interactions
électrons-matière. Un faisceau d'électrons balaie la surface de l'échantillon à
analyser qui, en réponse, réémet certaines particules. Différents détecteurs
permettent d'analyser ces particules et de reconstruire une image de la surface.

La spectroscopie Raman:

La spectroscopie Raman est une méthode non destructive permettant de


caractériser la composition chimique moléculaire et la structure d’un matériau.
C’est une spectrométrie optique mettant en évidence les vibrations moléculaires,
elle consiste à envoyer une lumière monochromatique sur l'échantillon à étudier
et à analyser la lumière diffusée.

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Schéma du principe de la spectroscopie Raman

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Spectroscopie d’impédance:

La spectroscopie d’impédance est un terme qui recouvre les techniques de


mesure de la réponse électrique linéaire d’un matériau donné et d’analyse de
cette réponse pour produire des informations sur les propriétés physico -
chimiques du système étudié.

La spectroscopie de fluorescence X ou XRF

La spectroscopie de fluorescence X ou XRF est une technique permettant


l’analyse élémentaires plus utilise des phénomènes physiques qui ont été
découvert et développé dans le domaine de la physique quantique.

Cette technique permet de mesure des échantillons très varis cependant elle ne
peut pas mesurer les éléments légers.

Le Dépôt Physique en phase Vapeur

Le dépôt physique en phase vapeur est une technologie de dépôt sous vide. La
technique que nous utilisons est le magnétron non-balancé.
Elle permet de déposer des couches minces par la condensation d’un matériau en
phase vapeur sur différents types de surfaces.
Le procédé de revêtement implique des processus purement physiques tels que
l'évaporation.

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Spectroscopie UV-Visible proche IR

Elle permet d'enregistrer des spectres électroniques d'absorption, pour des


composés en solution (transmission) ou solides (réflexion), et d'identifier par le
nombre de bandes et leur position, la configuration électronique de l'élément
considéré s'il s'agit d'un métal, ainsi que son environnement (nombre et nature
des ligands, symétrie du complexe).

La partie proche infrarouge donne des informations complémentaires à celles


recueillies par la spectroscopie infrarouge, en termes de vibrations de liaisons
(bandes harmoniques des bandes IR, ou de combinaison).

La polarimétrie :

La polarimétrie est une technique expérimentale basée sur la mesure de la


déviation du plan de polarisation d'une lumière polarisée traversant une solution
composée d'une ou de plusieurs molécules chirales. Cette méthode n'est
applicable qu'aux molécules optiquement actives (chirales).

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Schéma du principe de la polarimétrie

Spectrométrie de masse :

La spectrométrie de masse est une technique d'analyse qui permet la


détection et l'identification de molécules d'intérêt par mesure de leur masse.
Très puissante et très sensible elle permet l'analyse qualitative et quantitative
de composés organiques solides, liquides ou gazeux.

Appareillage :

 Collecteur d’ions ou détecteur :


détecte ions sortants et les
exprime en fonction de leur
abondance relative

 
Source : lieu
d'ionisation Analyseur :
des molécules sépare les ions en
fonction de m/z
et
fragmentation 
des ions

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Schéma du principe de mesure par spectroscopie de masse

Rhéologie :

Étude de la déformation et de l'écoulement de la matière sous l'effet d'une


contrainte. La rhéologie est une extension des disciplines telles que l'élasticité et
la mécanique des fluides newtoniens, aux matériaux dont le comportement
mécanique ne peut être décrit par ces théories classiques.

La viscosimétrie :

La viscosimétrie est une technique s’utilise dans le but de déterminer la qualité


d’un produit via la mesure de sa viscosité à une vitesse constante, elle est
utilisée dans divers domaines, à savoir, l’industrie agro-alimentaire. La viscosité
dépend de la température.

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Viscosimètre :

C’est un appareil destiné à mesurer la viscosité des fluides. Il existe deux types
de viscosimètre : les viscosimètres de « process » et les viscosimètres de
laboratoire.

viscosimètre de laboratoire viscosimètre de « process »

Spectrométrie par fluorescence des rayons X :

La fluorescence X (XRF) est une technique qui permet de déterminer la


composition chimique d'une grande variété de types d'échantillons à savoir, les
solides, les liquides, les boues et les poudres libres. Cette méthode permet de la
détermination quantitative et qualitative de la composition élémentaire d’une
analyse.

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Schéma du Principe de la Spectrométrie par fluorescence des rayons X

Essai de traction :

L'essai de traction constitue l'essai mécanique le plus classique et le mieux


étudié, il consiste à exercer sur une éprouvette, une force croissante ou une
déformation constante qui va la déformer progressivement et la rompre.

Elle permet d'obtenir des informations sur le comportement élastique, le


comportement plastique et le degré de résistance à la rupture d'un matériau,
lorsqu'il est soumis à une sollicitation uniaxiale.

Principe de l’essai de traction

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Potentiométrie :

La potentiométrie est une technique d’analyse électrochimique qui permet de


relier une mesure de potentiel d’électrode à une activité d’espèce en solution.
L’électrode correspondante est appelée électrode indicatrice. L’électrode
indicatrice (de potentiel Eind), choisie en fonction de la nature du soluté à
déterminer, est incluse dans une chaîne galvanique comportant une électrode de
référence (de potentiel Eref) et un ou deux électrolytes.

S
pectrométrie d’absorption atomique :

La spectrométrie d'absorption atomique (Atomic absorption spectroscopy en


anglais ou SAA) est une technique de spectroscopie atomique permet de
déterminer la concentration des éléments métalliques (métaux alcalins, alcalino-
terreux, métaux de transition) ainsi que les métalloïdes dans un échantillon.

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Schéma du principe de Spectrométrie d’absorption atomique

La chromatographie en phase gazeuse :

La chromatographie en phase gazeuse (CPG ou GC) est une technique


analytique courante permettant de séparer et d'analyser les composés volatils ou
semi-volatils d'un mélange. C'est une méthode prisée, car elle associe vitesse,
sensibilité et pouvoir de séparation exceptionnels.

Schéma du principe de la CPG

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Théorie Brunauer, Emmett et Teller :

La théorie de Brunauer–Emmett–Teller (BET) vise à expliquer l’adsorption


physique des molécules de gaz sur une surface solide et sert de base à une
technique d'analyse importante pour la mesure de la surface spécifique des
matériaux. Les observations sont très souvent appelées adsorption physique ou
physisorption.

Modèle Brunauer, Emmett et Teller


Spectrométie Ultraviolet :

C’est une technique qui permet de mettre en jeu les photons dont les longueurs
d'onde sont dans le domaine de l'ultraviolet (100 nm - 400 nm), du visible (400
nm - 750 nm).

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Pour le principe de cette méthode, est basée sur une interaction une source
lumineuse (entre 200 et 800 nm) avec une molécule, suivant la longueur d’onde
utilisé et la nature de l’échantillon, l’énergie du rayonnement va faire passer des
électrons de valences de la molécule à d’autres niveaux énergétiques. Cette
énergie sera absorbée et le rayonnement sera en partie stoppé, on parle
d’absorbance.

Schéma du principe de l’UV

La microscopie électronique à balayage :

La microscopie électronique à balayage (MEB Scanning Electron


Microscopy ) est une technique de microscopie basée sur le principe des
interactions électrons-matière. Un faisceau d'électrons balaie la surface de
l'échantillon à analyser qui, en réponse, réémet certaines particules.

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Différents détecteurs permettent d'analyser ces particules et de reconstruire
une image de la surface.

Schéma du principe d’un microscope électronique à balayage

Microscope électronique à balayage

Le Dépôt Physique en phase Vapeur :

Le dépôt physique en phase vapeur est une technologie de dépôt sous vide. La
technique que nous utilisons est le magnétron non-balancé.
Elle permet de déposer des couches minces par la condensation d’un matériau en
phase vapeur sur différents types de surfaces.
Le procédé de revêtement implique des processus purement physiques tels que
l'évaporation.

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Schéma du principe du dépôt physique en phase vapeur

La spectroscopie d’impédance :

La spectroscopie d'impédance électrochimique (SIE) est une technique


efficace de caractérisation des systèmes électrochimiques. Au cours des
dernières années, la SIE a trouvé de nombreuses applications dans le
domaine de la caractérisation des matériaux. Elle est couramment utilisée
pour caractériser des revêtements, des batteries, des piles à combustible et

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des phénomènes de corrosion. Cette Application Note expose les principes
d'une mesure SIE.

Schéma du principe de la SIE

Spectroscopie UV visible proche IR :


Elle permet d'enregistrer des spectres électroniques d'absorption, pour des
composés en solution (transmission) ou solides (réflexion), et d'identifier par le
nombre de bandes et leur position, la configuration électronique de l'élément
considéré s'il s'agit d'un métal, ainsi que son environnement (nombre et nature
des ligands, symétrie du complexe).

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La partie proche infrarouge donne des informations complémentaires à celles
recueillies par la spectroscopie infrarouge, en termes de vibrations de liaisons
(bandes harmoniques des bandes IR, ou de combinaison).

Schéma du montage de Spectroscopie à Modulation Spatiale (proche UV-


Visible – proche IR)

Analyse Thermogravimétrie ou ATG :


C’est une technique qui a pour but de mesurer la variation de la masse d’un
échantillon en fonction de température.

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Schéma d’un analyseur thermogravimétrique
ETUDE SUR DSC:
1.Description de la technique utilisée:
 La calorimétrie différentielle à balayage ou en anglais Differential
Scanning Calorimetry en anglais (DSC) c’est une méthode d’analyse
thermique fidèle, précise, sensible et efficace qui nous permet de mesurer
les différences de flux de chaleur entre un échantillon à analyser et une
référence en fonction de la température ou de temps.

2.Domaine d’application:
 La DSC est l’une des premières méthodes physiques qui sont utilisées
pour la détection des changements de phase au cours de l’évolution d’un
système chimique par variation de la température qui nous a permis
d’étudier les propriétés physiques et chimiques d’un échantillon et aussi
déterminer les transitions de phase d’un matériau :

 La température de transition vitreuse (Tg)

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 La température de fusion (Tf)

 La température de cristallisation (Tc)

 Le taux de réticulation de certains polymères par la mesure


d’enthalpie de reaction.

 La DSC est utilisée pour analyser et étudier les solides non cristallins par
exemple : les verres, polymères ….

 La DSC nous a permis de contrôler la pureté d’un composé soumis à un


échauffement programmé

3.Principe:
 Cette technique se base sur la mesure de la différence d’échange de
chaleur entre un échantillon (Na2SiF6) et une référence inerte (alumine)
lors d’une transformation physique et le sens d’échange de la quantité de
chaleur dépend de la nature d’échantillon et le processus de transition
Exemple :
 Un solide qui va absorber plus de chaleur pour augmenter sa
température au même rythme que la référence dans ce cas on
obtient un thermogramme avec un pic endothermique

 La cristallisation c’est à dire le passage de l’état liquide vers


l’état solide c’est une transition exothermique car elle cède
de l’énergie

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Figure : Thermogramme calorimétrique

 Les analyses sont réalisées sous balayage d’un gaz inerte

(L’azote- l’argon) pour éviter toutes les réactions potentielles du matériau


avec l’atmosphère du four de la DSC
4.Mode opératoire:

Figure: Schéma d’appareillage de la DSC

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 Il y a deux capsules qui sont des creusets (alumine) sur l’un on met notre
échantillon (Na2SiF6) et l’autre de référence reste vide. Les deux creusets
doivent être parfaitement symétriques (masse) pour que l’échantillon et la
référence reçoivent la même quantité d’énergie .

 On dispose les creusets sur la canne DSC et on ferme le four pour le


chauffer à une température programmée et une vitesse bien précise
(chauffage ou refroidissement).

 Les deux capsules sont reliées à l’ordinateur par un thermocouple mesure


la différence de température entre l’échantillon et la reference.

 Le rôle de l’ordinateur est de convertir la différence de la température aux


flux de chaleur à fin d’obtenir un thermogramme.

5.Le logiciel origine :

 Origin est un logiciel de traitement et d'analyse des données scientifiques. Il


permet notamment de tracer des graphes 2D et 3D et possède des fonctions
d'analyse de pics et l’ajustement des courbes.

 On utilise le logiciel origine dans la technique de la DSC pour tracer le


thermogramme à partir de quelques étapes qui sont :

On a mis les données en Excel pour faciliter la tâche puis sélectionner


les 2 colonnes et les copier.

Ouvrir logiciel Origin et coller les 2colonnes dans les 2colonnes qui se
trouvent dans le logiciel.

Cliquer sur pigne pour tracer la courbe.

Cliquer sur screen heateor pour déterminer la temperature.

Couper la courbe et puis la coller dans un fichier Word.

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PARTIE EXPERIMENTALE:
COMPOSE ETUDIE:

 Structure de Na 2 SiF 6:

Le fluorosilicate de sodium est un composé chimique toxique de formule brute


Na2SiF6, et de masse moléculaire de 188.06 g/mol. Il a des synonymes qui sont
le silicofluorure de Sodium, fluosilicate de sodium, Hexafluorosilicate de
disodium, Hexafluorosilicate de sodium.

Ce composé est obtenu en neutralisant une solution d'hexafluorosilicate


H2SiF6 (aq) avec de la soude NaOH, du carbonate de sodium Na2CO3 ou
encore du chlorure de sodium NaCl :
H2SiF6(aq) + 2 NaCl → Na2SiF6 + 2 HCl(aq).

La réaction est effectuée sous agitation vigoureuse et contrôle strict du rapport


des réactifs pour éviter la formation simultanée de fluorure de sodium NaF par
un excès de NaOH ou Na2CO3.

 Les propriétés physiques et chimiques de Na2SiF6:

Le fluorosilicate de sodium est un solide cristallisé, se présente sous forme


d’une poudre blanche incolore, inodore et insipide avec une densité relative de
2,679 g/cm 3 .Il est hygroscopique. Il est soluble dans l’éther et insoluble dans
l’alcool. Sa solubilité dans l’acide est supérieure à celle dans l’eau. Il se
décompose en solution alcaline et produit du fluorure de sodium et du dioxyde
de silicium. Il se décompose en fluorure de sodium et en tétrafluorure de
silicium par chauffage à 300 ° C. Cette décomposition est nocive.

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 Les domaines d’applications du composé Na 2 SiF 6:

Le fluorosilicate de sodium est couramment utilisé comme:

 antiseptique dans l’industrie du bois.


 coagulant pour le latex.
 acidifiant dans l’industrie textile, dans l’industrie pharmaceutique, la
fluoration de l’eau et le traitement des surfaces.
 Agent hygroscopique du béton résistant aux acides.
 Flux dans la fusion des métaux légers.
 Opacifiant pour la fabrication d’émaux vitrifiés et de verre opalescent.

THERMOGRAMME OBTENU:

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Résultats:

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Phénomène enregistré Température Transition La quantité de
(°C) thermodynamique chaleur
correspondante en kj /kg
1 : pic endothermique 80 Evaporation de l’eau
faiblement liée

2: pic endothermique 110 Evaporation de l’eau


un peu fortement
liée
3 : pic endothermique 460 Variation
allotropique
4 : pic endothermique 580 Réaction de
décomposition de
Na2SiF6
5 : pic endothermique 690 Evaporation du gaz
produit SiF4
6 : Début 720 Fusion du composé
d’enregistrement d’un formé NaF
pic endothermique

Interprétation :

Les résultats des analyses par DSC révèlent plusieurs phénomènes

endothermiques :

Le premier pic à 80°C correspond au départ de l’eau faiblement liée (séchage).

 Le second pic à 110°C correspond au départ de l’eau un peu fortement liée


(déshydratation).

 Le troisième pic à 460°C caractérise une variation de la capacité calorifique


(variation allotropique).
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 Le quatrième pic à 580°C correspond à la décomposition du fluorosilicate de
sodium selon la réaction suivante :
Na2SiF6 (S) 2NaF (S) + SiF4 (g)

 Le cinquième pic à 690°C correspond à l’évaporation du gaz SiF4 produit


selon la réaction précitée.

 Le dernier phénomène endothermique à 720°C caractérise le début


d’enregistrement d’un pic de fusion qui correspond au changement de phase du
NaF de l’état solide à l’état liquide.

Fusion : NaF (solide) NaF (liquide)

Ce pic n’est pas complétement enregistré à cause de l’interruption ou


l’achèvement de l’essai.

Conclusion

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L’analyse par calorimétrie différentielle à balayage a permet de mettre en
évidence des transformations endothermiques de 1 er ordre comme la réaction
de décomposition de Na2SiF6 et la fusion de NaF, et des transformations
thermodynamiques de 2 ème ordre comme la déshydratation et la variation
allotropique.

Le thermogramme de cette manipulation relève un phénomène de fusion qui


commence à partir de 720°C la chose qui ne se concorde pas avec les résultats
de la littérature disponible pour un échantillon semblable analysé entre 0 et
1400°C dont Tf = 991°C. Ceci montre que l’équilibre peut être déplacer vers les
hautes ou les basses températures selon les conditions de la manipulation

(Chauffage sous air).

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