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LA SPECTROMÉTRIE

D’ABSORPTION
DE L’ULTRAVIOLET ET DU
VISIBLE

Berkouk Melissa
Zidi Meriem
SOMMAIRE
• INTRODUCTION
 Définition
 Principe

• INSTRUMUTATION
 La spectrométrie d’absorption atomique
 Les différentes configurations des spectromètres UV/VIS
 Spectromètres à optique double faisceaux
 Le principe
 L’échantillonnage
 Les constituants
 Caractéristiques

• CONCLUSION
INTRODUCTION
DÉFINITION

Connue pour être une technique de séparation rapide et non


destructive qui permet d'accédé qualitativement a des renseignements
quant a la nature des liaisons présentent au sein de l'échantillon mais
également de déterminer quantitativement la concentration d'espèces
absorbant dans ce domaine spectrale.
LE PRINCIPE

La spectrométrie d’absorption dans l’ultraviolet et le visible est


basée sur l’absorption du rayonnement par les molécules dans le
domaine allant de 190 à 800 nm qui correspond à l’ultraviolet
(190-400 nm) et au visible (400-800 nm) ou du proche
infrarouge (750 nm - 1 400 nm).
INSTRUMENTATION
LA SPECTROMÉTRIE D’ABSORPTION
ATOMIQUE

Les instruments de base pour la spectrométrie d’absorption atomique


comportent quatre parties principales:

Le faisceau lumineux issu de la source (1) traverse la chambre


d’absorption (flamme ou four) (2) dans laquelle l’élément se trouve
porté à l’état atomique, avant d’être focalisé sur la fente d’entrée d’un
monochromateur (3) qui sélectionne un intervalle très étroit de
longueurs d’onde. Le trajet optique se termine sur la fenêtre d’entrée
du détecteur (4)
LES INSTRUMENTS DE BASE POUR LA SPECTROMÉTRIE D’ABSORPTION
ATOMIQUE.
LES DIFFÉRENTES CONFIGURATIONS DES SPECTROMÈTRES UV/VIS:

Spectromètres à optique mono-faisceau, de type monocanal.

Appareils à optique inversée, de type multicanaux.

Spectromètres à optique double faisceau (type séquentiel).


SPECTROMÈTRES À OPTIQUE
DOUBLE FAISCEAUX

Structure de principe d'un spectrophotomètre bi faisceaux


LE PRINCIPE

Dans un spectrophotomètre à double faisceau, la lumière est séparée


en deux faisceaux avant d'atteindre l'échantillon.
La source passe par le monochromateur puis est partagée en 2
faisceaux: l'un dirigé vers le «blanc» c'est-à-dire le compartiment
contenant le solvant, l'autre dirigé vers le compartiment de
l'échantillon.
Le diviseur sert à séparer en deux faisceaux la lumière
monochromatique qui émerge du monochromateur afin qu’ils
traversent les compartiments de l’échantillon.
L’ÉCHANTILLONNAGE

Les composés peuvent être étudiés dans divers états physiques


(gazeux, liquide, solide…) la plupart du temps, l’étude se fait en
solution.
Pour l’étude en solution, le composé doit être dissous dans un solvant
convenablement choisi :
Il doit dissoudre l produit et être transparent (n’absorbe pas) dans la
région examinée.
LES CONSTITUANTS

 un spectrophotomètre comprend 4 parties essentielles :

 Source lumineuse 
 Monochromateur
 Cuve
 Détecteur
SOURCE DE LUMIÈRE

Elle consiste à émettre une radiation de résonance par l’élément même


qu’on veut doser.
Les sources d’émission doivent être stables dans le temps, présenter
une luminance élevée pour le spectre de l’élément avec un fond
continu faible et enfin avoir une durée de vie assez longue.
Elles sont généralement constituée de lampe à cathode creuse ou
lampe à décharge électronique.
Une lampe à cathode creuse

Elle existe pratiquement pour tous les


éléments métalliques, notamment les métaux
lourds
on a : Une émission d’électrons hautement
énergétiques à la cathode qui provoque une
ionisation du gaz de remplissage (Argon ou
Néon), les cations formé bombarderont ensuite
la cathode ce qui provoquera éjection d’un
atome de métal excité, le retour à l’état
fondamental de ce dernier s’accompagnera d’une
émission d’énergie sous forme d’une radiation
spécifique.
Les lampes à décharge électronique

• Les lampes à décharge ont été surtout utilisées pour l’analyse des
éléments alcalins et volatils.
• Elles sont remplacées, à l’heure actuelle, par les lampes à cathode
creuse ou les lampes sans électrode.
Type de lampe à décharge électronique

Une lampe à décharge au Une lampe à filament de


deutérium utilisée dans le tungstène pour la région
domaine de 190 à 400 nm avec allant de 350 à 800 nm
un maximum d'émission à
652,1nm.
Lampe à décharge au xénon utilisée dans le domaine
UV et visible
 Lampe très énergétique qui fonctionne sous forme
de flash, juste au moment de faire une mesure
MONOCHROMATEUR

L'élément de base est un prisme, un réseau ou un filtre coloré. Le rôle


du monochromateur est d'isoler le rayonnement sur lequel on fait la
mesure. Il est composé principalement d'un système dispersif, d'une
fente d'entrée et d'une fente de sortie.
LA CUVE

Elle contient soit l'échantillon soit la référence. La longueur de la cuve


est définie (1, 2, 4 ou 5cm de trajet optique).
Elle doit être transparente aux radiations d'étude. Par exemple en UV,
les cuves sont en quartz, elles ne peuvent être ni en verre ni en
plastique.
Les type de cuves

quartz pour les ultra-violets verre ou polystyrène pour le


(190 - 400 nm) visible (400 nm - 800 nm)
LE DÉTECTEUR

• Dans les méthodes physiques d'analyse, l'appareil utilisé fournit un


résultat qui sera le plus souvent un signal électrique représentatif de
la grandeur à mesurer : le détecteur est donc un "transformateur"
qui fournit un courant ou une tension à partir d'une caractéristique
physico-chimique.
• Le détecteur est relié à un enregistreur qui permet de tracer un
spectre d’absorption de l’échantillon analysé.
Les types de détecteurs

Le photomultiplicateur:

Le photomultiplicateur est un dispositif permettant la


détection de photons. Il se présente sous la forme d'un
tube électronique.
Sous l’action de la lumière, des électrons sont arrachés
d’un métal par effet photoélectrique à une photocathode,
le faible courant électrique ainsi généré est amplifié par
une série de dynodes utilisant le phénomène d'émission
secondaire pour obtenir un gain important.
 Détecteur photodiode:

C’est un composant semi-conducteur ayant la capacité de capter un


rayonnement du domaine optique et de le transformer en signal
électrique.
Comme beaucoup de diodes en électronique elle est constituée d'une
jonction PN. Cette configuration de base fut améliorée par l'introduction
d'une zone intrinsèque ( une zone qui ne contient qu'un seul composant
chimique ) pour constituer la photodiode PIN . En absence de polarisation
(appelé mode photovoltaïque) elle crée une tension. En polarisation
inverse par une alimentation externe , elle crée un courant. On repère 3
régions distinctes :
1. une zone de charge d'espace (ZCE) appelée couramment zone de
déplétion et de diffusion.
2. une région neutre de type N.
3. une région neutre de type P.
 Le détecteur UV à barrette de diodes

le détecteur UV à barrette de diodes, composée d’une multitude de


diodes miniatures sensibles à la lumière, est capable d’analyser en
simultané une large gamme de longueurs d’onde allant souvent de
190 à 400 nm.

Le rayonnement émis par une lampe se compose d’une multitude de


longueurs d’onde (polychromatique). A l’aide d’un
monochromateur, le rayonnement est décomposé et chaque diode de
la barrette recevra un rayonnement d’une longueur d’onde bien
précise.
Le rayonnement lumineux est séparé en deux, une partie traversera
l’échantillon et subira une absorption de certaines longueurs d’onde
tandis que la seconde partie ne subira aucune modification. Ainsi,
l’évaluation de l’absorption de l’échantillon se fait par soustraction de
l’intensité du signal détecté sur la barrette de diodes 1 à celui de la
barrette de diodes 2.
SPECTROSCOPIE À DOUBLE FAISCEAUX DANS LE CA D’UNE BARRETTE DE
DIODES
CARACTÉRISTIQUES

• Gamme spectrale 190 à 1100 nm, bande passante 1 nm, technologie


double
• faisceau.
• Ecran graphique, 5 vitesses balayage de spectre, détection 20 pics et
vallées
• Calcul de concentration avec facteur ou courbe d'étalonnage (1 à 10
standards)
• Mesure multi-longueurs d'onde (jusqu'à 6), suivi cinétique jusqu'à
6500 min
• Mesure multi-composants, jusqu'à 8 composants d'un échantillon
• Lecteur carte pour programmation et archivage de méthodes et
mesures
• Interface RS 232 pour transfert des données vers PC ou imprimante
CONCLUSION
La spectrophotométrie UV a de multiples avantages. Elle peut se réaliser
sur site ou en laboratoire, en continu ou par prélèvements. Elle est rapide
et peu coûteuse. Bien que cette méthode ne soit pas nouvelle.
Voici quelque exemple :
• Un large domaine d’application (chimie minérale, organique,
biochimie, ...); 90% des analyses médicales reposent sur la
spectrométrie UV-visible.
• Une grande sensibilité : les limites de détection atteignent couramment
10-4M à 10-5 M et jusqu’à 10-6 M après certaines modifications.
• Une sélectivité largement adaptable : il existe souvent une longueur
d’onde que seuls certains corps à doser absorbent.
• Une grande précision : les erreurs ne dépassent pas 5% et peuvent être
réduites à quelques dixièmes de pour-cent sous certaines précautions,
• La simplicité et la rapidité d’utilisation.

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