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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université de Larbi Tébessi–Tébessa-
Faculté des Sciences Exactes et des Sciences de la Nature et de la Vie
Département de biologie appliqué
Domaine de la science de la nature et de la vie
Sciences biologiques
Biologie moléculaire

Expose sur :

Le rayonnement non ionisant

Module :

Risque et sécurité au laboratoire

Réalisé par : Professeure :

 Khalfallah Doursaf - Hamiri


 Ktir meriem

2022/2023
Plan de travail :
Introduction

Définition

1-Sources de rayonnement non ionisant

1-1- Exemple :

La lumière du soleil

Téléphones et pylônes haute tension

2-Risque pour la santé

2-1 Le cancer

2-2- La reproduction et la grossesse

2-3- L’évaluation des risques

3-Risque pour l’environnement

4-Protéction contre les rayonnements non ionisants

Conclusion

Introduction : (3)
Les champs électromagnétiques dans la gamme nti- des rayonnements non ionisants
sont partout présents dans notre environnement. Ils sont soit d'origine naturelle,
comme le champ magné tique terrestre, soit artificielle, comme les 1, la champs
créés par les appareils électriques. À l'exception du champ magnétique terrestre, qui
est statique, leur polarité change du positif au une négatif à une fréquence
prédéterminée Plus la de fréquence de l'onde électromagnétique est élevée, plus
l'énergie véhiculée est importante Pour les rayonnements non ionisants de haute
fréquence, comme les micro-ondes, l'énergie est absorbée par les tissus biologiques
et peut produire de la chaleur À l'inverse, les champs électromagnétiques
d'extrêmement basses fréquences (EBF) ne permettent qu'un transfert minimum
d'énergie aux objets conducteurs comme le corps humain (Levallois et coll et 1991)
Nous traitons ici des rayonnements non ionisants à l'exception des rayonnements
ultra violets qui ont déja été décrits dans la section précédente.

Définition : (3)

Le spectre de fréquence des radiations non ionisantes avec les sources


correspondantes est présenté au tableau 16.6. Pour les fréquences entre 300 MHz et
300 GHz (plage des micro ondes), le niveau d'exposition aux radiations
électromagnétiques est exprimé en densité de puissance, c'est-à-dire en watts par
mètre carré (W/m²). Pour les plus grandes longueurs d'onde et particulièrement
pour les EBF (< 300 Hz), on distingue le champ électrique, mesuré en volt par mètre
(V/m) et le champ magnétique, mesuré en ampère par mètre (A/m), en tesla (T) ou
gauss (G)** (WHO, 1993).

Les champs électriques et magnétiques émis par les lignes de transport et de


distribution de l'électricité font partie de la bande des EBF (tableau 16.6), et ont été
particulièrement étudiés au cours des 20 dernières années. Leur fréquence est de 50
Hz en Europe et de 60 Hz en Amérique du Nord. Le champ électrique est fonction du
voltage des lignes, tandis que le champ magnétique est produit par la circulation du
courant électrique. Ainsi, une lampe branchée sur la prise de courant, mais éteinte,
produit un champ électrique. Le champ magné tique quant à lui n'apparaît que
lorsque la lampe est allumée. Une des particularités du champ magnétique est de
passer librement à travers la plupart des structures, contrairement au champ
électrique qui peut être considérablement réduit par les objets conducteurs (arbres,
édifices, corps humain). Pour le champ magnétique, il existe donc une relation
directe entre la proximité des lignes électriques et l'exposition à l'intérieur d'une
habitation. C'est ce dernier qui a plus particulièrement fait l'objet de la plupart des
études épidémiologiques, et dont il sera surtout question ici. Les radiofréquences,
les infrarouges et la lumière visible seront traités plus brièvement.

1-Sources de rayonnement non ionisant : (4)

Le rayonnement non ionisant peut être d'origine naturelle ou artificielle.

Parmi les sources naturelles de rayonnement non ionisant, on compte :


 la foudre
 la lumière et la chaleur du soleil
 les champs électriques et magnétiques naturels de la Terre

Les sources artificielles de rayonnement non ionisant comprennent des choses


communes, comme :

 les lits de bronzage


 les fours à micro-ondes
 des appareils sans fil, comme :
o les téléphones cellulaires
o les stations cellulaires
o l'équipement Wi-Fi
o les antennes de radiodiffusion et de télédiffusion
 des produits d'éclairage, comme :
o les lumières à DEL
o les ampoules à incandescence
o les ampoules fluorescentes compactes
 les lignes électriques et le câblage domestique
 les lasers portatifs et les pointeurs laser

1-1-Exemples :

-La lumière du soleil :

Le soleil émet de la lumière visible. Cette lumière est dotée d’une énergie moyenne,
sans danger. Mais l'astre du jour nous envoie aussi des rayons ultraviolets (UV)
invisibles. Plus énergétiques, les UV peuvent occasionner des dégâts à la peau ou aux
yeux. C’est pourquoi il est important de ne pas trop s’exposer au soleil et de bien se
protéger. Un excès de rayonnement UV peut provoquer des brûlures et augmente le
risque de cancer de la peau. Vous trouverez des informations complètes à ce sujet
dans les pages consacrées au soleil.
-Téléphones et pylônes haute tension :

Les téléphones mobiles, les pylônes haute tension, les fours à micro-ondes et les
antennes gsm émettent des rayons non ionisants. Le rayonnement issu de ces
équipements ne possède pas assez d’énergie pour modifier la structure de l’ADN.
S'il n'y a, actuellement, aucune évidence scientifique d'un risque lié aux pylônes à
haute tension ou aux fours à micro-ondes, par contre un doute subsiste quant au
risque de cancer en cas d'utilisation intensive du GSM. C'est pourquoi des conseils
de prudence (usage raisonnable) s'imposent en ce qui concerne les téléphones
mobiles.

2-Risque pour la santé : (2)

2-1-Le cancer :

Les études épidémiologiques sur la relation entre la leucémie infantile et l’exposition


résidentielle due aux lignes de transport d’électricité semblent révéler une légère
augmentation du risque. De plus, on signale un risque excédentaire de leucémie et
de tumeurs au cerveau dans les professions ayant rapport avec l’électricité. De
récentes études, basées sur des techniques améliorées d’évaluation de l’exposition,
ont généralement confirmé qu’il pourrait y avoir une association. On ne comprend
cependant pas encore assez bien le rôle des caractéristiques de l’exposition (par
exemple, fréquence du champ magnétique et exposition non continue) et on sait
très peu de choses sur les éventuels facteurs parasites ou modificateurs. Par ailleurs,
la plupart des études faites en milieu de travail ont mis en cause une forme
particulière de la maladie, la leucémie myéloïde aiguë. Les quelques études
oncologiques réalisées sur des animaux de laboratoire n’ont pas permis de mieux
évaluer les risques et, malgré la multiplicité des études expérimentales sur les
cellules, aucun mécanisme plausible et compréhensible n’a été présenté pour
expliquer d’éventuels effets cancérogènes.
2-2-La reproduction et la grossesse :

Les études épidémiologiques ont fait état de cas de grossesse à issue défavorable et
de cancer infantile après une exposition de la mère ou du père à des champs
magnétiques, avec une relation apparente entre l’exposition paternelle et un effet
génotoxique. Les efforts que d’autres équipes de recherche ont déployés pour
reproduire de tels résultats positifs n’ont cependant pas réussi. Les études
épidémiologiques faites sur des opérateurs de terminaux à écran de visualisation,
qui sont exposés aux champs électriques et magnétiques émis par leur écran, ont
donné des résultats essentiellement négatifs et les études tératogéniques sur
animaux de laboratoire exposés à des champs semblables à ceux des écrans de
visualisation ont abouti à des résultats trop contradictoires pour qu’il soit possible
d’en tirer des conclusions fiables.

2-3-L’évaluation des risques :

Des études scandinaves sur l’exposition résidentielle indiquent un doublement du


risque de leucémie au-dessus de 0,2 µT, niveau d’exposition qui correspond aux
valeurs typiques à une distance de 50 à 100 m d’une ligne de transmission aérienne.
On observe cependant peu de cas de leucémie infantile à proximité de lignes de
transport électriques. Par conséquent, le risque est faible comparé aux autres
risques environnementaux. On a calculé qu’il y a chaque année deux cas de leucémie
chez des enfants vivant au-dessous ou à proximité de ces lignes. Un de ces deux cas,
au plus, pourrait être attribuable au champ magnétique.

L’exposition professionnelle aux champs magnétiques est en général plus importante


que l’exposition résidentielle. En effet, le calcul du risque de leucémie et de tumeurs
au cerveau donne des valeurs plus élevées dans le cas des travailleurs exposés que
dans celui des enfants vivant à proximité de lignes de transmission. D’après une
étude suédoise du risque attribuable, les champs magnétiques pourraient causer
chaque année une vingtaine de cas de leucémie et une vingtaine de cas de tumeurs
au cerveau. Signalons, pour fins de comparaison, que 40 000 cas de cancer sont
diagnostiqués tous les ans en Suède et que, d’après les calculs, 800 d’entre eux
auraient une origine professionnelle.

3-Risque pour l’environnement: (1)

De nombreuses études ont utilisé le modèle animal, impliquant que dans la nature
de nombreuses espèces puissent être concernées.

En 2011, le gouvernement indien a estimé que les effets néfastes des rayonnements
électromagnétiques des téléphones portables et des tours de communication sur la
santé des êtres humains ainsi que sur la faune (oiseaux et abeilles notamment) sont
aujourd'hui bien documentés62 justifiant que le pays renforce ses limites
d'exposition.

4-Protéction contre les rayonnements non ionisants : (2)

Les pouvoirs publics se fondent généralement sur différents systèmes de protection


pour établir des règlements, des lignes directrices et des politiques. Le plus souvent,
c’est le système fondé sur les critères de santé qu’ils choisissent: dans ce système,
un effet dommageable précis correspond à un certain niveau d’exposition, que
l’exposition soit chimique ou physique. Le deuxième système se base sur
l’optimisation d’un risque connu et accepté, sans qu’il existe un seuil en deçà duquel
le risque est absent. Les rayonnements ionisants constituent un exemple
d’exposition qui tombe dans cette catégorie. Un troisième système couvre les
dangers ou risques pour lesquels on n’a pas établi avec certitude l’existence d’une
relation causale entre l’exposition et l’effet, mais qui suscitent des préoccupations
générales. Ce dernier système de protection se fonde sur le principe de précaution ,
qui se résume ainsi: en l’absence de certitude scientifique, il vaut mieux éviter toute
exposition inutile future, sans pour autant engager de dépenses excessives. C’est
dans cette perspective que la question de l’exposition aux champs électriques et
magnétiques a été abordée et que des stratégies systématiques ont été mises au
point, pour concevoir, par exemple, des lignes de transport électrique, des lieux de
travail et des appareils électroménagers qui minimisent l’exposition.
Il est clair que le système fondé sur l’optimisation ne peut pas s’appliquer aux
champs électriques et magnétiques simplement parce qu’ils ne sont pas connus et
acceptés comme risques. Toutefois, les deux autres systèmes mentionnés restent à
l’examen actuellement.
Conclusion :

Nous avons présenté dans cet article un résumé, fondé sur les connaissances
actuelles, des effets sur la santé des champs électriques et magnétiques, ainsi qu’un
aperçu des domaines qu’il reste nécessaire d’étudier. Sans recommander une
politique particulière, nous avons proposé un certain nombre de systèmes facultatifs
de protection. Les seuls effets avérés des champs électromagnétiques sur la santé
sont liés à des expositions très élevées, qui sont peu fréquentes. À l'inverse, les
niveaux d'exposition habituels des champs électromagnétiques rencontrés dans la
population sont associés à des effets sur la santé incertains ou mal documentés La
prévalence très élevée des expositions à certains types de radiations, est cependant
susceptible a priori d'avoir un impact important pour la santé publique.
Actuellement, les études en cours concernent davantage l'exposition aux
radiofréquences liées à l'utilisation du téléphone mobile, dont les risques pour la
santé ont été moins étudiés, et qui entraînent une exposition non négligeable dans
la population Ces études permettront à brève échéance de compléter les
connaissances sur les effets des radiations non ionisantes.
Bibliographie :

1.Effets_biologiques_et_environnementaux_des_champs_%C3%A9lectromagn
%C3%A9tiques. [En ligne]

2. https://www.ilocis.org/fr/documents/ilo049.htm. [En ligne]

3. MJ Suess, DA Benwell-Morison - 1991 - euro.who.int. [En ligne]

4 _sujet_du_rayonnement_Sources_de_rayonnement,_rayonnement_ionisant
(1).mhtml. [En ligne]

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