Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Lors du procédé d’absorption atomique l’énergie fournie à l’atome provient d’une source lumineuse
appelée lampe à cathode creuse. L’atome dans son état de base absorbe l’énergie lumineuse à une
longueur d’onde spécifique et passe à un état d’excitation. Un détecteur mesure la quantité de lumière
absorbée et un signal électronique est produit en fonction de l’intensité lumineuse. Ce signal est traité
et la quantité d’analyte dans l’échantillon est déterminée en fonction de l’absorbance mesurée.
Le contact entre les atomes et la source lumineuse est assuré par la cellule d’absorption.
La cellule d’absorption est en fait une flamme générée par la combustion d’acétylène en présence
d’oxygène. L’échantillon à analyser est aspiré par l’appareil et transformé en aérosol. La flamme atomise
ensuite les éléments contenus dans l’aérosol et les place en travers du faisceau de la lampe à cathode
creuse.
La lampe à cathode creuse émet le spectre lumineux spécifique à l’élément analysé. La cathode et
l’anode de la lampe sont composées uniquement de l’élément dont le spectre lumineux doit être
produit. Un potentiel électrique est appliqué entre l’anode et la cathode, ce qui a pour effet d’ioniser le
gaz contenu dans la lampe. Les ions de gaz vont ensuite entrer en collision avec la cathode, ce qui
déloge des atomes métallique. Ces atomes vont aussi entrer en collision avec les ions de gaz ce qui les
fait passer à un état d’excitation. Ils retournent aussitôt à leur état de base ce qui produit l’énergie
lumineuse désirée.
2- Appuyer sur AA-BG pour choisir la méthode d’analyse par absorption atomique avec correction
automatique du bruit de fond.
3- Choisir la cathode creuse correspondant à l’analyte qui est dosé et l’installer dans le compartiment à
la droite de l’appareil.
4- Appuyer sur Param Entry. À Lamp Current écrire la valeur du courant indiquée sur la lampe et
appuyer sur Enter.
8- À l’aide des vis d’ajustements de la cathode creuse, ajuster cette dernière de manière à avoir le
maximum d’énergie.
2- À l’aide des deux vis d’ajustement (translation horizontale et rotation) situées sous le brûleur, ajuster
la fente du brûleur de manière parallèle avec le faisceau de la cathode.
2- Ouvrir les valves du cylindre d’acétylène et ajuster la pression à la sortie du cylindre à 14 lbs/po2
4- À l’aide des vis situées sous les manomètres, ajuster le débit d’acétylène, Fuel à 2,5 (sous la bille), et
le débit d’air, Oxidant à 4.
1- Appuyer sur Cont et faire aspirer de l’eau déionisée. Appuyer sur A/Z.
3- Ajuster le brûleur pour avoir le maximum d’absorbance. Prendre garde de ne pas obstruer le faisceau
de la lampe avec le brûleur.
6- Faire aspirer l’étalon le plus dilué et appuyer sur Read. Noter l’absorbance et l’écart-type.
À partir des lectures d’absorbance pour les étalons, tracer un graphique nuage de points (utiliser un
chiffrier ex. EXCEL) de l’absorbance en fonction de la concentration. Tracer la courbe de régression
linéaire et obtenir l’équation de la régression ainsi que le coefficient de détermination. L’équation de
régression représente la courbe de calibration de l’appareil.
Exprimer les résultats obtenus en mg/kg selon la relation suivante : mg/kg = (mg/L x dilution primaire x
dilution secondaire)/masse (g)
2. CHROMATOGRAPHIE IONIQUE
Les ions contenus dans l’échantillon sont séparés parce qu’ils se déplacent à différentes vitesses dans la
colonne, tout dépendant de leur affinité pour la résine échangeuse d’ions. La séparation des ions est
fonction de leur charge et de leur taille. Plus les ions sont petits, moins ils seront retenus (F- < Cl- < Br- <
I-). Plus les ions sont chargés, plus ils seront retenus (HPO4-2 > NO3-).
L’éluant et l’échantillon passe à travers un supresseur, un module permettant d’augmenter la sensibilité
du détecteur en soustrayant la conductivité électrique spécifique à l’éluant et en diminuant les bruits de
fond.
Un détecteur mesure la conductivité électrique de chaque ion séparé contenu dans l’échantillon et un
signal est envoyé à l’ordinateur. Les ions des solutions électrolytiques ont des conductivités électriques
spécifiques qui peuvent être quantifiées. Le dosage est possible en comparant le signal obtenu pour un
échantillon avec le signal d’une solution de concentration connue. L’identification des ions est possible
grâce à leur temps de rétention particulier, obtenus préalablement lors de la préparation des courbes de
calibration tracées à partir de solutions témoins.
5- Récupérer le surnageant
7- Conserver les échantillons non-dilués au congélateur s’ils ne sont pas analysés dans les 24 heures. Ne
contenant aucun agent de conservation, les bactéries potentiellement présentes pourraient proliférer et
détériorer la colonne échangeuse d’ions
5- Mettre en fonction la pompe et ajuster le débit à 2 ml/min, laisser la pression se stabiliser durant 20
min entre 1300 et 1400 lbs/po2
5- Appuyer sur “ AUTO OFFSET ” trois secondes pour ramener la ligne de base à zéro
7- Injecter 1 ml de l’échantillon le plus dilué en prenant soins d’enlever l’air contenu dans la seringue.
Les échantillons contenant de la matière en suspension doivent être filtrés à l’aide d’un filtre de 0.2 µm
adaptable aux seringues afin de ne pas obstruer le système
2- Calculer la valeur de la concentration (mg/l) correspondant à l’aire sous la courbe donnée par
le chromatographe ionique
3.2 Appareillage
Une colonne chromatographique capillaire d'une longueur de 30 m * 0,25 mm d.i., de type PE-5 dont la
phase est d'une épaisseur de 0,25 um.
Il est possible d'acheter commercialement sous forme de mélange les HAP. Sinon, il faut des produits
d'une pureté acceptable c'est-à-dire 98% et plus. En ce qui concerne les standards internes, le
chromatographe n'étant pas couplé à un MS, il n'est pas nécessaire d'acheter du hexachlorobenzène-
C13 et du p-Terpényl-d14.Du simple hexachlorobenzène et p-Terpényl sont parfaits et beaucoup moins
chère.
1- Pour débuter, on doit connaitre le temps de rétention de chaque HAP. Donc on prépare une solution
d'environ 100ug/ml pour chaque HAP. Suite à l'injection au GC de ces différentes solutions, on
détermine le temps de rétention de ces HAP. Prendre en note que toutes modifications concernants les
conditions chromatographiques et la colonne peuvent amener des variations au niveau des temps de
rétention. Noter aussi que la plupart des HAP sont considérés des produit potentiellement cancérigènes
donc pour des raisons évidentes de sécurité ils doivent être manipulés sous la hotte.
HAP Temps de rétention(min)
fluorène 19.30
phénanthrène 22.90
anthracène 23.10
fluoranthène 28.03
chrysène 35.18
benzo(a)pyrène 41.90
benzo(g,h,i)pérylène 49.11
1- Solution mère
a) Peser environ 40 mg de chaque HAP (utiliser un vial de 40 ml avec large goulot - il est important de
noter très précisément la masse de chacun des HAP)
b) Ajouter 20 ml de dichlorométhane. Vous obtenez ainsi une solution mère d'une concentration
d'environ 2 mg/ml.