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Il s’établit 4 liaisons covalentes du type donneur- accepteur (liaisons datives entre les ions
CN- (bases de Lewis) et l’ion Ni2+ (acide de Lewis). Plus précisément il se forme un
regroupement des 8 électrons d en 4 doublets dans 4 cases quantiques 3d. Les 4 doublets non
liants des 4 CN- se place comme suit :
Chapitre II (partie1)
Atome Ni(Z=28)
Ion Ni2+
Structure tétraédrique
Atome Ni(Z=28)
Complexe [NiCl4]2-
Remarque:
Les complexes de configuration d 8 tétracoordinés peuvent être carrés plans
(diamagnétiques) ou tétraédriques (paramagnétiques).
Structure octaédrique
Ion complexe [Co(NH3)6]3+
En prenant l’exemple de l’ion complexe [Co(NH3)6]3+ (d6), Sidgwick (1927) établit
l’hypothèse suivante :
Chapitre II (partie1)
complexe [Co(NH3)6]3+
Il faut réaliser 6 orbitales atomiques hybridées d2sp3 par combinaison linéaire des orbitales
atomiques s, p et d du métal.
Pauling remarque que cette hypothèse rendait bien compte du diamagnétisme du complexe.
Par ailleurs, il remarque aussi que l’hybridation d2sp3 des 6 orbitales contenant les électrons
de liaison est en bonne accord avec la structure octaédrique du complexe.
D’après Sidgwick l’apport de 12 électrons des 6 molécules de NH3 permet de porter le
nombre d’électrons total autour de Co3+ de 24 à 36, soit celui de Kr d’où stabilisation du
complexe. Cette sorte d’extension de la règle de l’octet est appelée règle du nombre atomique
effectif. Cependant, cette dernière souffre de nombreuses exceptions.
[Co(NH3)6]3+
Principe d’électroneutralité
Chapitre II (partie1)
L’une des difficultés présentées par l’hypothèse de la liaison de valence selon laquelle les
ligands donnent des électrons au métal est l’accumulation d’une charge formelle sur le
métal.
Selon Pauling, les atomes donneurs sont en général électronégatifs (O, N, halogènes) ; dans
les liaisons qu’ils forment avec le métal, les électrons ne sont pas partagés équitablement. Il a
suggérés que les complexes les plus stables sont ceux où l’électronégativité des ligands est
telle que le métal parvienne à une charge résultante nulle. Cette tendance des atomes à avoir
des charges nulles ou faible est une règle empirique appelée principe d’électroneutralité.
Exemple : [Al(NH3)6]3+
Dans cet ion complexe, l’atome d’azote n’est pas assez électronégatif pour empêcher
l’accumulation de la densité électronique sur Al3+. Conséquence, le complexe est instable.
Cas de [Al(H2O)6]3+
Dans ce complexe, l’atome d’oxygène est suffisamment électronégatif pour attirer vers lui la
densité électronique excessive sur le métal. Conséquence, le complexe est stable.
Magnétisme des ions de métaux de transition et leurs complexes
La présence d’électrons célibataires dans la couche de valence d’un atome ou d’un ion
est responsable du paramagnétisme de cette espèce. Une substance paramagnétique est
attirée par un champ magnétique, ce qui permet la détermination de sa susceptibilité
magnétique.
La présence d’électrons appariés sur la couche de valence d’un atome ou d’un ion
caractérise le diamagnétisme d’une espèce.
Moment magnétique
Si un atome ou un ion possède n électrons célibataires, le calcul du moment magnétique se
fait par la relation :
µ = √ n(n+ 2) MB avec :
- n : nombre d’électron célibataire
- MB : magnéton de Bohr. Il est défini à partir des constantes fondamentales par la
relation : eh/4πm
MB = 9,274.10-24 A.m2