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COURS DE :
Structure de la matière
&
Chimie Organique
(CHM 104)
LE PROGRAMME
Résolution :
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E) LIAISONS CHIMIQUES
Une liaison covalente peut être définie comme la mise en commun de paires d’électrons par
deux atomes. Les atomes forment des liaisons pour acquérir la configuration électronique
des gaz rares (règle de l’octet).
Pour acquérir la configuration de l’argon (un gaz rare), le chlore par exemple, a deux
solutions : soit il arrache un électron à un autre atome (par exemple le Na), soit il met en
commun son électron avec celui d’un autre atome de chlore.
Exemples :
Ammoniac + Trifluorure de bore :
Ion ammonium :
SO2 et O3 :
3) Liaisons polarisées
Définition :
Une liaison polarisée est une liaison covalente dont le centre de la densité électronique est
déplacé d’un atome dit le plus électropositif vers un autre atome dit le plus électronégatif.
Dans le cas de chlorure de méthyle (CH3Cl) par exemple, la polarité de la liaison C-Cl fait
que cette molécule est polaire ( = 1.86 D, D= Debye).
Cependant CF4 est une molécule complètement apolaire ! La géométrie de la molécule
provoque l’annulation globale des dipôles.
4) Liaison ionique
C’est une attraction électrostatique entre deux ions portant des charges de signes opposés et
dont la formation résulte d’un transfert d’électron(s) entre les atomes correspondants.
Exemples : NaCl, LiF, KCl, etc.
5) Liaison métallique
Le modèle utilisé pour représenter la liaison métallique comprend un réseau régulier d’ions
positifs, assimilables à des sphères tangentes, baignant dans le nuage de leurs électrons de
valence, délocalisés dans tout le cristal et dont l’ensemble reste constamment neutre.
Exemple : Fer et Fer (Deux variétés allotropiques de fer).
NB : La liaison métallique est moins rigide que la liaison covalente ; les métaux pourront être
déformés sous l’action des forces extérieurs, d’où leurs ductilité, malléabilité, etc.
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Exemple : Acétone
Exemple :
Liaisons hydrogène
Définition La liaison hydrogène est une liaison faible mais un peu plus
énergétique que les liaisons de Van der Waals. C’est une interaction
électrostatique qui s’établit uniquement entre une molécule qui
comporte un atome d’hydrogène lié à un autre atome A très
électronégatif et de petite taille, et un autre atome B possédant un
doublet non liant. Elle peut être intramoléculaire ou
intermoléculaire
Exemple :
La présence de liaison hydrogène entraîne des modifications
importantes des propriétés moléculaires. Par exemple, les liaisons
hydrogène augmentent les températures d’ébullition, la viscosité,
etc. (Téb(CH3CH2OH) = 78,37°C > Téb(CH3OCH3) = -23,6°C
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Chapitre II :
NOMENCLATURE CHIMIQUE
A) Introduction
- Nomenclature courante ;
- et Nomenclature systématique.
La formule brute peut être utilisée pour déterminer le nombre de sites d'insaturation ou
encore appelées Coefficient d'insaturation (C.I) correspondant à la présence de cycles,
doubles liaisons et triples liaisons.
Au sein d’une molécule, on peut distinguer différents sites d'insaturation qui peuvent être :
des liaisons multiples (double ou triple liaison) et des cycles.
- Dans le cas où C.I. = 0, cela implique que la structure moléculaire du composé est sans
cycle et sans liaison multiple (double ou triple liaison.)
- Dans le cas où C.I. = 1 (on parle d’un site d’insaturation), cela veut dire que la structure
moléculaire du composé admet soit un cycle, ou soit une double liaison (C=C ; C=O ; C=S ;
C=N ; N=O, etc.)