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INSTITUT NATIONAL SUPERIEURE DE FORMATION

PARAMEDICALE DE TIARET
2017/2018

Enseignant : Monsieur Chami/A

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION SUPERIEURE PARAMEDICALE DE MEDEA


I CONTEXTE

1 Les systèmes de santé en (Algérie)

♦ Les systèmes de santé en Algérie évoluent aujourd’hui sous diverses


pressions :
Des pressions économiques. En effet, les dépenses de santé sont essentielles
mais lourdes pour les Etats.
Des pressions sociales. Les besoins en matière de santé évoluent et la mise en
place des bonnes pratiques impose des niveaux d’équipement élevés tout en
maintenant un accès égal aux soins pour tous.

2 Des innovations nécessaires pour développer de nouvelles


approches des systèmes de santé

♦ Des approches innovantes sont nécessaires pour répondre aux nouvelles réalités
et exigences, parmi celles-ci :
Les SIS (Systèmes d’Information de Santé)
Les PACS et RIS ou SIR (Système d’information radiologique).
La Télémédecine.
La Télé radiologie.
♦ L’état algérienne soutient et encourage ces innovations ..

3 Des problèmes démographiques 

La population vieillissante augmente avec d’une part la hausse des maladies


chroniques et d’autre part les évolutions des modes de vie
Tandis que le manque de nombre médecins spécialistes et en particulier celui
des radiologues dans les 10 ans à venir.
. Un point critique sera atteint a log terme. La formation de radiologues
permettant de redresser cette situation est donc prioritaire.

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4 L’imagerie médicale, au cœur de la pratique de santé

♦ L’imagerie médicale est le domaine qui a le plus contribué au progrès


médical depuis 20 ans, s’imposant comme un pivot du développement futur de
la médecine.
♦ L’imagerie intervient à tous les niveaux du processus de soin : dépistage,
diagnostic, bilan pré-thérapeutique, aide à la décision, planification, orientation des
traitements et suivi de leur efficacité et du pronostic.
♦ Son usage optimise la prévention, l’accompagnement et le suivi d’un nombre
croissant de pathologies. Par exemple :
En cancérologie, l’IRM corps entier et le TEP sont les examens clés du
diagnostic, du bilan d’extension pré-thérapeutique et du suivi de la recherche de
récidives dans la plupart des cancers.
Pour les pathologies vasculaires et cardiovasculaires, les scanners et l’IRM
cardiaque font référence.
En neurologie, l’IRM est nécessaire pour de nombreuses pathologies,
notamment pour l’AVC et la maladie d’Alzheimer.
Dans la prise en charge des urgences, un plateau d’urgence ne peut accueillir
des patients sans un accès privilégié et dédié au scanner et à l’IRM.
♦ Les progrès technologiques en matière d’imagerie et de communication
facilitée et optimisée des images entre les différents praticiens, répondent aux
besoins de la médecine moderne.
♦ Parmi ces progrès, la numérisation des images. En effet, les images sous
forme de données numériques ont permis :
Le développement de stations et consoles de visualisation et d’interprétation sur
écran,
L’utilisation croissante des techniques de traitement et d’analyses parfois
automatisées des images.
L’acquisition des images sous forme numérique s’applique actuellement à tous
les équipements : IRM, scanner, scintigraphie, angiographie, échographie,
radiographie conventionnelle (plaques au phosphore et capteurs), mammographie,
TEP, CT…
♦ Des équipements d’informatique sont nécessaires, non seulement pour
optimiser l’usage des images mais aussi pour permettre leur bonne utilisation,
établie selon le respect des bonnes pratiques.

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5 Les réseaux d’imagerie médicale

♦ Les réseaux d’imagerie ont plusieurs objectifs :


Interconnecter les différents équipements d’imagerie médicale pour réduire les
opérations manuelles et optimiser la circulation des images, de leur production à
leur interprétation.
Transférer rapidement les images à l’intérieur et à l’extérieur des
établissements pour accélérer et optimiser les processus diagnostiques et
thérapeutiques, améliorer la qualité des soins et assurer un meilleur suivi des
patients.
Partager les images avec les différents médecins, radiologues, cliniciens, staffs
multidisciplinaires en charge du patient tout au long de sa maladie (à l’intérieur
et à l’extérieur de l’hôpital) et dans le cas de maladies chroniques au gré de sa
mobilité sociale, biologique ou thérapeutique.
Archiver de façon rationnelle et durable les images réalisées pour en disposer
de façon rapide à la demande des équipes en charge du malade.
Éviter les clichés redondants et exposition inutile aux rayons X.

6 Le partage des images médicales à l’ère numérique

♦ La révolution numérique est en marche et investit les hôpitaux. Consultation


simultanée d’images radiologiques, diagnostic assisté par ordinateur, suivi des
patients, dossier médical en ligne. C'est une des clés du dossier patient (dépistage,
soins, suivi thérapeutique).
♦ Outre les progrès technologiques considérables qu’il engendre en matière de
prévention et de soins, le numérique représente un formidable outil de gestion
des coûts financiers. Les dépenses de santé représentaient un grand budget
l état algérienne, une part qui a presque doublé depuis 1980, faisant de la maîtrise
des coûts de santé un enjeu majeur.
♦ De tous les domaines de la santé concernés par les progrès technologiques,
l’imagerie médicale est certainement celui qui connaît, avec l’avènement de la
3D et de la modélisation, les évolutions technologiques les plus fulgurantes. Mais
ces évolutions créent de nouveaux besoins liés à l’augmentation de la production

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d’images dont il faut faciliter l’archivage et la circulation, au même titre que la
lecture et l’analyse.
♦ Pivot des progrès à venir, le numérique est déjà au cœur des activités du
monde hospitalier et du secteur libéral.
♦ Mais le point nouveau et la clé de voûte du système d’informatisation, est la
mise en place et le déploiement de systèmes d’information, d’échange,
d’archivage et de partage de données numérisées, et en particulier d’images,
au sein des établissements hospitaliers et de la chaîne de prise en charge et du
suivi du patient.
♦ Ces systèmes appelés PACS (Picture Archiving and Communication System)
pour les images et RIS (Radiology Information System) pour les autres données
de l’examen d’imagerie, encore peu nombreux il y a quelques années,
commencent à se développer, bien qu’ils soient encore loin d’être en nombre
suffisant.
♦ L Algérie encore à la traîne des autres pays développer selon un rapport
d’Imagerie Santé Avenir, qui prévoit de développer les systèmes d’information
hospitaliers dans une logique de regroupement et de mutualisation.
♦ La question de la gestion des images est spécifique, elle doit être intégrée au
cadre général des systèmes d’information en santé.
♦ Enfin, le numérique représente un formidable outil de gestion des coûts
financiers. les dépenses de santé représentaient, une part qui a presque doublé
depuis 1980, faisant de la maîtrise des coûts de santé un enjeu majeur. Prévention
accrue, meilleur suivi médical du patient, réduction des coûts… les nouvelles
technologies permettent un meilleur contrôle de la qualité du processus de
diagnostic (sécurité des archives, traçage des dossiers, éviter les examens inutiles),
et donc une meilleure maîtrise des coûts. Ces technologies permettent également
à travers le codage spécifique) de mieux comprendre et donc de rationaliser les
activités et dépenses de soins.

II LE PACS
1 Définition

♦ Le PACS (Picture Archiving and communication system) est un système de


gestion informatique des images médicales avec des fonctions d’archivage, de
stockage et de communication.
2 Fonctions
♦ Le PACS permet de :

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Recevoir les images numériques acquises par les différents équipements
d'imagerie,
 Traiter et interpréter les images médicales numériques acquises par différents
équipements à l’aide de consoles spécialisées,
 Stocker et d’indexer les examens en les associant à un patient et à un examen,
 D'associer un compte rendu radiologique à chaque examen,
 Diffuser les examens (images & compte rendus) des services de radiologie vers
les différents services cliniques en fonction des nécessités,
 D’archiver les examens et leurs cycles de vie à long terme.

La fonction d’archivage assurée par le PACS est la condition pour utiliser au


mieux les images. Cette fonction garantit leur bonne conservation et leur accès
rapide pour une meilleure qualité de soins. Elle est aussi particulièrement
importante pour les programmes de dépistage, d’une part, et la prise en charge
des maladies chroniques d’autre part.
3 Rôle

♦ Le PACS participe à la construction des systèmes d’information santé dans


le domaine de l’imagerie.
Socle « naturel » de la Télé radiologie, il s’interface avec un dispositif
informatique le SIH (Système Information Hospitalier) et le RIS (Système
Information Radiologie)
♦ Le PACS a représenté l’évolution naturelle des nouvelles technologies
numériques (scanner, IRM,…) vers un environnement global, numérique où les
activités basées sur le film ont été progressivement remplacées par leur équivalent
numérique pour théoriquement aboutir à une pratique « filmless » (sans films).

4 Intérêts du PACS
♦ Intérêts médicaux
Accéder facilement et rapidement au dossier d’imagerie d’un patient.
Faire face à l’augmentation importante du nombre d’images générées par les
examens d’imagerie médicale multicoupe.
Améliorer le diagnostic par la possibilité d’accéder aux images radiologiques
antérieures mais aussi grâce au partage d’informations entre les
professionnels de santé, et favoriser leur collaboration à l’intérieur de
l’hôpital ou entre établissements de soins.

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♦ Intérêts économiques
Mutualiser et harmoniser les différentes technologies de l’imagerie
médicale et leur efficacité.
Maîtriser les coûts liés à l’archivage des images (films et CDroms) et aux
examens d’imagerie redondants.
Maîtriser les coûts dus à l’obligation de conservation des images pendant 20
ans.
Eviter les redondances.
Optimiser la gestion des ressources humaines dans le secteur de l’imagerie
et accélérer les circuits de prise en charge à l’intérieur des établissements
de santé.
♦ Intérêts environnementaux
Réduire au maximum l’utilisation des supports type films, CDroms et DVD
au profit de la dématérialisation des images. Ces différents supports ont de
fortes conséquences sur l’environnement notamment en termes de déchets.
♦ Intérêts politiques
Participer à l’amélioration des plateaux techniques et à celle du parcours
de soins en développant leur qualité.
Respecter le parcours de soin et développer la qualité des soins pour tous les
patients.
Réorganiser la territorialité pour respecter l’égalité d’accès aux soins.

5 Coûts moyens des systèmes PACS 

♦ Les PACS nécessitent un investissement élevé qui explique sans doute le


retard de leur généralisation.
Cette technologie représente aujourd’hui des coûts importants liés à l’équipement,
aux logiciels, à la maintenance et à la mise en place de l’archivage.
L’augmentation continue des volumes d’images rendra également l’archivage de
plus en plus coûteux.
6 Etat des lieux des PACS
♦ Le nombre de PACS installés est inexistant ou insuffisant
♦ Il est déséquilibré entre les établissements publics et privés :

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En effet le taux d’équipement en PACS est aujourd’hui nul
Chez certaines cliniques d’imagerie médicale privés des examens d’imagerie
médicale (IRM et scanners) sont encore gravés sur CD ou DVD.
♦ Aujourd’hui l’utilisation des PACS est très insuffisante..
♦ Le stockage des images est limité et leur archivage insuffisant.
♦ En Algérie, les systèmes d’information concernent encore, pour une majorité des
structures seulement administrative et la gestion financière.
Or tout le monde s’accorde aujourd’hui sur la nécessité de mettre en place des
systèmes d’information médicale intégrés, construits autour d’un « dossier
patient clinique» qui assurent l’échange, le partage, la traçabilité et l’archivage de
l’ensemble des données de santé.
♦ Ce développement représente la condition et l’outil indispensable à la bonne
utilisation de l’offre de soins et à la qualité des soins.
Dans ce contexte, l’imagerie médicale qui constitue dans les faits la discipline, la
technologie et le plateau technique autour desquels se créent les systèmes
d’information intra ou inter établissements, joue un rôle prépondérant et devient
un élément important et structurant de ces systèmes d’information médicaux.

7 Etat des lieux du développement des PACS en Algérie et dans le


monde
♦ En Europe : 
Différents choix de développement des PACS ont été réalisés et des exemples
réussis peuvent être décrits.
 En 2004, un
accord Européen destiné à encourager des projets de santé dans les
différents pays a été signé avec un objectif de convergence. Les systèmes
d’information santé se sont alors développés dans un certain nombre de ces
pays. Ils ont permis de partager les données et sont devenus des projets
importants.
 Des systèmes de généralisation des PACS ont été déployés avec succès dans
ces pays, grâce à la mise en place de plans publics dédiés, comme par
exemple en Angleterre, en Ecosse, en Irlande, aux Pays-Bas. Alors qu’ils ont
été développés il y a peu d’années ces systèmes sont aujourd’hui avancés.
Entre 2005-2008, l’Angleterre a équipé de PACS l’ensemble de ses
établissements de soins.

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Il en est de même pour l’Espagne et surtout pour les pays Scandinaves.
L’Allemagne et le Benelux sont également très avancés dans l’utilisation et
l’intégration du PACS à leurs systèmes de santé.
Des pays comme la Finlande, la Suède, le Danemark ont développé des
programmes d’archivage et de partages des données des patients incluant
les images.

Ces deux graphiques permettent d’illustrer la situation actuelle :


Diffusion et
flux de
données Scandinavie
partagées Benelux
Estonie

Angleterre

Israël Canada
Archivage USA
Allemagne
Espagne
France
Europe de l’Est
Stockage
Fort usage 100%
du film 100% PACS
numérique

Légende : Pays ayant impulsé des plans publics PACS d’ampleur nationale

Pays ayant impulsé des plans publics PACS d’ampleur régionale

III DU PACS AU SYSTEME D’INFORMATION DE


Maturité de quelques pays vis-à-vis des PACS

SANTE EN IMAGERIE MEDICALE

♦ Le système d’information de santé en imagerie médicale est un outil devenu


incontournable au niveau des territoires et des régions.
♦ En effet, la majorité des structures de soins non encore équipées de PACS
devront bientôt bénéficier d’un Système d’Information Santé (SIS) en imagerie
médicale s’articulant autour de 3 éléments :
La gestion administrative des rendez-vous et des dossiers d’imagerie grâce au
RIS.
La création de plateformes de traitement, d’échanges, de communication et
de stockage des images à l’intérieur d’un même établissement de soins ou d’un
établissement à un autre, privé ou public.

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Cela signifie la création de Plateformes d’Echanges d’Images
La création de plateformes d’archivage réglementaire permettant d’archiver
pour une durée de 20 ans les images d’un patient.
♦ Le système d’information ainsi créé, peut être activé et partagé par l’ensemble
des professionnels de santé : radiologues, médecins nucléaires et cliniciens.
L’activité et l’efficacité des partages entre ces médecins définiront le système
d’information de santé en imagerie médicale.
♦ Le PACS intra-hospitalier, initialement dispositif matériel et logiciel, sera alors
remplacé par un ensemble de services.
♦ Ce système apporte en effet un service constitué :
De logiciels d’exploitation des données (recherche, visualisation, analyse,
traitements)
De plateformes d’échange, d’analyse et de traitement issues de la
mutualisation des images.
♦ Le progrès technologique créé avec le PACS permet d’envisager la
mutualisation des moyens informatiques et la mise en place de Plateformes
d’Echanges d’Images.
Le PACS devient donc une Plateforme d’Echange d’Images.

1 Les Plateformes d’Echanges d’Images du Système d’information de


santé en imagerie médicale

♦ Les fonctions des plateformes d’échanges d’images permettent de :


Visualiser les images sur des consoles ou des PC, les analyser et les traiter,
Stocker ces images pour une durée de 2 à 5 ans,
Les communiquer et les partager dans différentes situations à l’occasion
de :
- La consultation ou la téléconsultation,
- Le diagnostic expertise lors de la télé expertise,
- La comparaison avec des images antérieures dans le suivi du parcours
patient,
- La décision visant à définir la planification et le guidage des traitements
chirurgicaux ou radiothérapiques mais aussi l’évolution des traitements à
prescrire, (réunions de concertation pluridisciplinaire, obligatoire en
cancérologie).
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Archiver à plus long terme.
♦ Ces Plateformes d’Echanges d’Images permettront également de séparer et
d’autonomiser l’archivage des images, qui est la partie la plus coûteuse, de
celle de leur utilisation c’est à dire le partage, la diffusion, le stockage temporaire,
l’analyse et le traitement.
3 Projet « Région sans film
nouveau système d’information de santé en imagerie médicale.
♦ Il s’appuie sur le déploiement d’une Plateforme d’Echanges d’Images à
destination des établissements publics et privés la diffusion contrôlée et sécurisée
des examens à l’extérieur des établissements producteurs des images.
♦ L’opérateur désigné doit déployer, héberger, et fournir le PACS, le gérer,
archiver à
♦ Il existe trois niveaux de déploiement de services possibles :
• La solution dite complète qui propose la totalité des services à savoir la
sauvegarde l’archivage ainsi que le PACS et le RIS,
• La solution offrant les services de sauvegarde, d’archivage et de PACS pour
les établissements possédant déjà un RIS,
• Et enfin un solution proposant, une sauvegarde et un archivage externalisés
aux établissements déjà équipés d’un PACS et d’un RIS.
♦ Cette expérience « Région Ile-de-France » est à saluer. Toutefois elle est
essentiellement limitée aujourd’hui aux hôpitaux du secteur public (35 au total) et
son déploiement au secteur libéral et à l’APHP n’est pas encore à l’ordre du jour.
Elle n’intègre pas non plus dans son déploiement actuel la mise en place de la
Téléradiologie.
4 Le développement de la Télémédecine et de la Téléradiologie  : un
objectif de la nouvelle stratégie du Système d’information de Santé
en Imagerie médicale.

♦ Les Plateformes d’Echange d’Images permettront donc l’échange, la diffusion,


le stockage et l’archivage des images médicales.
De par ces fonctions ces plateformes constituent un outil primordial et un pilier
pour le développement et la consolidation d’un des défis actuels de la santé publique
: la Télémédecine.

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♦ La Télémédecine permet de mettre en rapport, à distance, grâce aux technologies
de l’information et de la communication, un patient et/ou ses données médicales
nécessaires, et un ou plusieurs médecins et professionnels de santé, à des fins
médicales de diagnostic, de décision, de prise en charge, de surveillance et de
traitement, dans le respect des règles de la déontologie médicale et de la protection
des données.
♦ Par ailleurs, l’imagerie est un élément central et structurant des systèmes de
soins pour répondre aux besoins de santé publique croissants et permettre le respect
des bonnes pratiques médicales.
♦ Dans ce contexte, le développement de la Téléradiologie, fait partie intégrante
de la télémédecine. Elle constitue l’aboutissement du processus de développement
des systèmes d’information de santé en imagerie médicale et s’impose donc comme
une exigence de santé publique.
La Télé radiologie tient une place importante parmi les actes de Télémédecine.
• De plus en plus de communications de Télémédecine nécessitent la
transmission d’images médicales
• La Télé radiologie est devenue une nécessité pour répondre aux questions des
territoires ou des régions défavorisées du fait de la désertification médicale .
♦ Le développement de la Télémédecine et de la Télé radiologie représente un
enjeu très important. En effet celles-ci répondent à des enjeux cruciaux de la
politique de santé actuelle et à ses nécessités en offrant :
• L’amélioration de la qualité et de l’efficacité des soins,
• La continuité des soins,
• La constitution d’un dossier patient électronique accessible à distance,
• La limitation des examens redondants,
• Une plus grande disponibilité des professionnels de santé
• Une utilisation efficace des ressources humaines
• Une utilisation optimale des ressources techniques existantes
• Un accès aux services de radiologie de garde et aux ressources d’imagerie
hyperspécialisées.
• Un accès aux soins plus équitable dans toutes les régions.

V RECOMMANDATIONS
1 Constats

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♦ La place prépondérante de l’imagerie médicale dans le parcours de soins n’est
pas encore bien intégrée dans les décisions de santé publique.
♦ L’ Algérie a pris un retard considérable dans le développement de l’ère
numérisée pour l’imagerie médicale et en particulier pour le déploiement des PACS.
♦ Ces retards ont bloqué la possibilité de faire circuler des images entre
établissements de santé, de les partager, de les stocker et de les archiver .
♦ Il est aujourd’hui nécessaire d’essayer de rattraper le temps perdu, afin de ne pas
handicaper la sante en Algérie dans l’accession à la Télémédecine et
spécifiquement à la Télé radiologie qui sont essentiels pour soigner de façon
égalitaire tout les algériens compris ceux qui vivent dans les zones de désertification
médicale et

2 Développer des Plateformes d’Echange d’Images 
3 Organiser le financement dans le cadre d’un changement de modèle
économique, d’investissement et de développement.
4 Promouvoir les plates-formes d'imagerie comme vecteur de la
Télémédecine et Télé radiologie
5 Construire des solutions d'archivages pérennes et sécurisées .
6 Mobiliser la volonté politique

♦ Il faut donc de toute urgence réunir l’ensemble de ces éléments pour construire
les systèmes d’information santé et les systèmes d’information santé en imagerie
médicale qui doivent aussi s’accompagner de l’augmentation des équipements
d’imagerie multicoupe IRM et Scanners.
♦ L’ensemble de ce dispositif est à compléter et à développer. Il répond à une
nécessité de santé publique : le partage d'information permettant une
amélioration de la qualité et de la sécurité des parcours patients et une maîtrise
des coûts. Mais alors que la science et la technologie sont matures il ne sera effectif
qu’avec une volonté politique forte d’une stratégie bien définie.
♦ Après de nombreux errements et des investissements financiers improductifs il
est temps de rattraper notre retard au regard
Merci porter vous bien bonne continuation à bientôt

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