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Introduction
La constitution apostolique Veritatis Gaudium est un document, légiférant sur
les disciplines et la structure des universités facultés ecclésiastique. Cette constitution a
quelques nouveautés par rapport à la sapientia christiana qui la tienne comme
référence. Le contexte du monde universités aujourd’hui a connu d’importants
changements qui obligent pour ainsi dire l’Église à se mettre à jour en matière des
universités et facultés ecclésiastique.
Dans la présente exploitation de la constitution Veritatis Gaudium nous voulons
illustrer les nouveautés de celle-ci. Pour ce fait nous jugeons bien commencer pour
définir la notion des universités et facultés ecclésiastiques. Et puis nous situerons la
constitution dans son contexte pour enfin à partir de ces nouveautés du point de vue des
normes esquisser son importance aujourd’hui.

I. Les universités et facultés ecclésiastiques

L´Eglise requière toujours un grand nombre des universalités qui seront au
service de sa mission, aujourd’hui ce besoin est encore plus nécessaire. Mais ce n’est
pas seulement que l’Église a besoin des universités, celles-ci ont aussi besoin de
l´Eglise. Les universités et facultés ecclésiastiques sont des écoles d’enseignement supérieur
reconnues par le droit canonique de l'Eglise catholique romain (Can. 819). Il est des deux
types d'universités reconnues: les universités catholiques (Can. 810,812 et 813) et les
universités ecclésiastiques dont nous avons les universités pontificales, les athénées
pontificaux.
Les universités et facultés ecclésiastiques sont au service de la mission de
l’Église comme les universités catholique mais ces dernières sont une présence
publique, stable et universelle de la pensée chrétienne dans tout l'effort intellectuel
déployé au bénéfice de la culture et promotion de la vérité chrétienne. Les universités
catholiques sont appelées à témoigner d’un service désintéressé de la vérité, elles sont
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née, et naissant sans cesse du cœur de l’Église et elle « existe pour évangéliser ». (cf. Ex corde
ecclesiae art. 5).

« Les universités facultés ecclésiastiques, autrement dit celles qui s’occupent

particulièrement de la Révélation chrétienne et des questions qui lui sont connexes, et
qui sont donc reliées plus étroitement à sa propre mission évangélisatrice, et de toutes
les autres disciplines qui, sans avoir un rapport particulier avec la Révélation
chrétienne, peuvent toutefois apporter un concours appréciable à l’œuvre de
l’évangélisation1 ».

Les universités facultés ecclésiastiques concernent de sciences sacrées. Elles

sont régit actuellement par la Constitution Veritatis Gaudium qui actualise la Sapientia
christiana qui a remplacé Deus scientiarum Dominus. En raison de sa mission
évangélisatrice, les universités et facultés ecclésiastiques sont fondées, soutenue et
développées par l'Eglise au nom du Saint-Siège. Les universités catholique sont régit
par la Constitution Apostolique Ex corde ecclesiae.

II. La nouveauté de la Veritatis Gaudium

Sur le plan technique, il n’y a pas beaucoup d’évolutions, plutôt une
amélioration de la Sapientia Christiana. La Sapientia christiana était née dans le sillage
du Concile Vatican II. Cette constitution voulait apporter un changement dans le monde
universitaire. Aujourd’hui, ce changement car les universités pour le pape François sont
aussi « hôpitaux de campagne ».

1. Les universités et facultés ecclésiastiques sont sous orientation du saint siège,

Elles sont des institutions d’enseignement supérieur « qui, canoniquement érigées ou
approuvées par le Siège Apostolique, étudient et enseignent la doctrine sacrée et les
sciences qui ont un lien avec elle, et qui ont le droit de conférer les grades académiques
par l’autorité du Saint- Siège » (VG art2. 2) et (Can. 816).

1
Veritatis Gaudium, Préambule n. 1.
2
Ces articles qui suivent ne concernent pas les ORDONNANCES DE LA CONGRÉGATION POUR
L’ÉDUCATION CATHOLIQUE celles-ci ont aussi leurs articles.
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L’érection3 est accordée lorsqu’elle est saisie d’une demande préalable, fixe ou
modifie le statut du centre à ériger, soit d’une manière définitive, soit pour une période
de cinq ans ad experimentum4. L’érection revient généralement à élever un centre déjà
existant préalablement érigé ou pas en institut à la catégorie d’université ou de faculté.
L’approbation5 est un préalable à l’érection et présuppose une initiative de promotion
du centre. L’approbation peut avoir pour objet les statuts d’un centre ou bien ne
constituer qu’un simple décret de louange. Contrairement à l’érection qui détermine ou
modifie le statut d’un centre. « L’érection ou l’approbation canonique des Universités
et des Facultés ecclésiastiques est réservée à la Congrégation pour l’Éducation
Catholique » (VG art. 5)
« Les universités et les facultés ecclésiastiques ne peuvent être constituées que si
elles sont érigées par le Siège apostolique ou approuvées par lui » Cela signifie donc
que seule l’intervention du Siège apostolique peut être à l’origine, moyennant des
approbations et érections successives, de la constitution des universités et facultés
ecclésiastiques. La direction des universités et des facultés ecclésiastiques dépend de la
Congrégation (Congr.) pour l’éducation catholique qui jadis on appelait sainte
congrégation pour l’éducation catholique. Cette compétence est partagée avec la Congr.
pour l’évangélisation des peuples6 dans les territoires dépendant de celle-ci (cf. PB 88, §
2).

2. Convention bilatérale multilatéral,

Pour ce qui concerne l’acquisition de diplôme l’article 8 dit « Les Facultés
ecclésiastiques érigées ou approuvées par le Saint-Siège dans les Universités non
ecclésiastiques, qui confèrent des grades académiques canoniques et civils, doivent
observer les prescriptions de cette Constitution, en respectant les conventions
bilatérales et multilatérales passées par le Saint-Siège avec les diverses nations ou avec
ces mêmes Universités »

3
Cf. Art. 48. § 1 des ordonnances. Lorsqu’il est question d’ériger une nouvelle Université ou Faculté, il
est nécessaire des conditions
4
E. CAPARROS et H. AUBÉ (dir.), CODE DE DROIT CANONIQUE BILINGUE ET ANNOTÉ,
Montréal, Wilson & Lafleur ltée, 2007, cf. commentaire p. 1015.
5
Ibid.
6
L’université pontificale urbanianne est administrée par cette congrégation.
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Le Saint-Siège par l’agence AVEPRO (l’Agence du Saint-Siège pour

l’évaluation et la promotion de la qualité dans les universités et facultés ecclésiastiques)
créé en 2007 par Benoît XVI a adhéré au processus de Bologne. Celui-ci consiste à
obtenir des diplômes qui soient lisible à l’échelon européen le fameux système LMD
« Licence-Master-Doctorat ». Il veut améliorer et promouvoir une culture de recherche
de la qualité à l’intérieur des universités. Sur cette agence L’art 1 §2 des ordonnances
dit: « Les Universités et les Facultés ecclésiastiques, ainsi que les autres Institutions
d’enseignement supérieur, sont ordinairement soumises à l’évaluation de l’Agence du
Saint-Siège pour l’Évaluation et la Promotion de la Qualité des Universités et des
Facultés ecclésiastiques (AVEPRO). »
Les universités catholiques ont des matières, des disciplines qui sont évaluées
par des agences d’évaluation des pays. Quand il s’agit des matières ecclésiastiques
comme théologie, droit canonique, philosophie ecclésiastique, sciences sociales et Saint
Ecriture, cela relève de l’Avepro. Mais Art. 46 précise sur cette question « Les grades
académiques qui sont conférés par une Faculté ecclésiastique sont : le baccalauréat, la
licence, le doctorat. » Toutefois, « dans les statuts de chaque Faculté, les grades
académiques peuvent recevoir aussi d’autres dénominations, compte tenu de la pratique
des Universités de la région, pourvu que soit indiquée clairement leur équivalence avec
les grades académiques ci-dessus mentionnés ». (Art. 47).

3. Enseignement à distancie et la question des étudient refugiés

Quand au Programme d’études la constitution prévoit « Une partie des cours peut se
dérouler sous la forme d’enseignements à distance si le programme d’études, approuvé
par la Congrégation pour l’Éducation Catholique, le prévoit et en détermine les
conditions, en particulier quant aux examens » (art. 33 §2). L’enseignement à distancie
est une nouveauté mais il est soumit à approbation de la congrégation.
« La Faculté déterminera aussi dans ses statuts les procédures d’évaluation des
modalités de traitement des cas de réfugiés, de personnes déplacées et de personnes
assimilées aux réfugiés, dépourvus des documents régulièrement requis » (art.32§3). Le
pape François a le souci de réfugiés et donc ils ont la possibilité de continuer leurs
études. Si ils sont dépourvus des documents ils seront évalués pour vu de les encadrer.
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Par ailleurs beaucoup des étudiants qui font à Rome sont soumis à certaines évaluations
pour être encadrés.

4. Créer centre de recherche. Institut incorporé pour la spécialisation.

Art. 2. « Dans le but de favoriser la recherche scientifique, on recommande
vivement que soient créés des centres de recherche spécialisés, des revues et des
collections, et organisés des congrès ainsi que toute autre forme convenable de
collaboration scientifique. »
Ces centres spécialisés de recherche ont pour fin l’étude des problèmes de notre
époque, ils doivent arriver à proposer d’opportunes et réalistes pistes de résolution. Les
études ecclésiastiques, dans l’esprit d’une Église « en sortie », sont appelées à se doter
de centres spécialisés qui approfondissent le dialogue avec les différents milieux
scientifiques. Ceci sont un soutien de la mission de l’Église d’annoncer la bonne
nouvelle du Christ à tous, en dialoguant avec les différentes sciences au service. (cf.
VG. 5).
Pour ce qui relève de la collaboration entre les facultés nous avons trois
manières de le faire: par le moyen de l’affiliation, de l’agrégation ou de l’incorporation
(cf. art. 48. § 1 des ordonnances).
« L’incorporation consiste à insérer dans une Faculté un Institut qui comprend
le deuxième ou le troisième cycle, ou les deux ensemble, dans le but d’obtenir, par
l’entremise de la Faculté, les grades académiques correspondants » (Art. 51. § 1. des
ordonnances)
Art. 64. « L’incorporation d’un Institut à une Faculté, en vue d’obtenir des
grades académiques supérieurs, sont décrétées par la Congrégation pour l’Éducation
Catholique, une fois remplies les conditions établies par ce Dicastère. » La
spécialisation requière le deuxième et troisième cycle et la création des instituts
incorporés aux autres universités c’est un vue d’obtention de grades. Art. 9. § 1 dit
concernant les grades :
« Les Facultés qui n’ont pas été érigées ou approuvées canoniquement par le Saint-
Siège ne peuvent pas conférer de grades académiques ayant valeur canonique. §2. Les
grades académiques conférés par ces Facultés, pour qu’ils puissent valoir en vue de
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certains effets canoniques seulement, ont besoin d’une reconnaissance de la part de la

Congrégation pour l’Éducation Catholique. »

5. Les enseignants : cohérence intellectuelle et morale

À propos des enseignants les normes de la Deus scientiarum Dominus et
Sapientia christiana sont un peu revues par la Veritatis Gaudium. Art. 25. § 1. « Pour
que quelqu’un puisse être légitimement coopté parmi les enseignants stables d’une
Faculté, il est requis que : 1. Il se distingue par la richesse de ses connaissances, le
témoignage de sa vie chrétienne et ecclésiale, et son sens des responsabilités ;

Art. 26. § 1. « Ils soient, doivent toujours se distinguer par leur honnêteté de vie, par
leur intégrité doctrinale, par leur attachement au devoir, de manière à pouvoir
efficacement contribuer à la réalisation de la finalité propre à une Institution
universitaire ecclésiastique. Si une de ces conditions vient à manquer, les enseignants
doivent être écartés de leur charge. (cf. can. 810, § 1) »

Pour des questions de la doctrine l’art. 20 §2 des ordonnances dit « les

enseignants des autres Églises et communautés ecclésiales ne peuvent pas enseigner les
cours de doctrine de premier cycle mais peuvent enseigner d’autres disciplines. En
second cycle, ils peuvent être appelés comme enseignants invités.» Le deuxième et
troisième sont cessés êtres un niveau de maturité scientifique chose qui n’est pas encore
évident au premier. Toutefois le plus important c’est que les enseignent en tout ils
doivent avoir une cohérence intellectuelle et morale pour. « Tous les enseignants, avant
que ne leur soit conférée une charge stable ont besoin du nihil obstat du Saint-Siège. »
(cf. art.27§2)

III. Importance de la Veritatis Gaudium et conclusion

La Veritatis Gaudium suit la même structure de la sapientia christiana. Il y a un
changement de nom de la congrégation de l’éducation catholique elle n’s’appelle plus la
sainte congrégation de l’éducation catholique. Elle invite a revoir les plans d’étude ou
des curriculum d’étude. Les université et facultés ecclésiastique sont d’études
 7

supérieures. Les relations avec le gouvernement sont tenu importantes. Ces universités
ont une finalité à l’évangélisation.

Pour répondre les exigences de l’évangélisation, la constitution présente une liste

de 22 disciples pour la spécialisation. Parmi lesquelles nous avons cinq nouvelles
spécialisations: l’archéologie chrétienne la bioéthique, la communication sociale, des
études sur le mariage et la famille et sciences de l’éducation. Ansi les centres diocésains
de formation doivent être associés à une faculté de théologique pour une question de
contenu. Art 63 §2. « Pour améliorer la qualité de la formation, il est très souhaitable
que les Écoles d’études théologiques, aussi bien des diocèses que des Instituts religieux,
soient affiliées à une Faculté de Théologie. »
Par le moyen de collaboration les universités romaines sont entrain d’être dans
les autre contextes comme en Afrique pour garantir les personnelles, et assurer les
moyen financière. Bref, la Veritatis Gaudium donne des nouvelles reformes aux
universités et facultés ecclésiastiques qui son au service da la mission de l’Église.
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Bibliographie

FRANÇOIS, Constitution Apostolique Veritatis Gaudium sur les universités et les

facultés ecclésiastiques, le 27 décembre 2017.

JEAN-PAUL II, ex corde ecclesiae sur les universités catholiques, le 15 août 1990.

Paolo DEZZA (s.j.), La Constitution Apostolique « Sapientia christiana » in Nouvelle

revue théologique, 101 No 5 1979.

E. CAPARROS et H. AUBÉ (dir.), CODE DE DROIT CANONIQUE BILINGUE ET

ANNOTÉ, Montréal, Wilson & Lafleur ltée, 2007.
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Table des matièrs

Introduction ...................................................................................................................1
I. Les universités et facultés ecclésiastiques ...................................................................1
II. La nouveauté de la Veritatis Gaudium.......................................................................2
1. Les universités et facultés ecclésiastiques sont sous orientation du saint siège, .......2
2. Convention bilatérale multilatéral, .........................................................................3
3. Enseignement à distancie et la question des étudient refugiés .................................4
4. Créer centre de recherche. Institut incorporé pour la spécialisation. ........................5
5. Les enseignants : cohérence intellectuelle et morale ..............................................6
III. Importance de la Veritatis Gaudium et conclusion ...................................................6
Bibliographie.................................................................................................................8