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PLAN DU COURS
I. INTRODUCTION
II. IMPORTANCE DES CULTURES
III. CONTRAINTES A LA PRODUCTION
III.1 CONTRAINTES ABIOTIQUES
III.2 CONTRAINTES BIOTIQUES
III.3 CONTRAINTES SOCIOECONOMIQUES
III.4 SOLUTIONS AUX CONTRAINTES
1,507,16
Sorgho 937,4 -0.6% 3.8%
2
Le Sorgho est la première culture en importance aussi bien en superficie comme production,
suivent par ordre : le mil, le maïs, le riz.
Les productions céréalières représentent à elles seules plus de 70% des de la production
alimentaire totale et jouent un rôle prépondérant dans la sécurité alimentaire du pays.
CONTRAINTES A LA PRODUCTION
Une pauvreté naturelle des sols et une faible utilisation des intrants (fertilisants)
La plupart des sols du pays sont à textures limoneux-sableuses ou sablo-limoneuses. La
fraction argileuse est composée surtout de kaolinite, une argile peu gonflante et
chimiquement peu active dans le sol.
Ces sols présentent surtout des carences généralisées en éléments nutritifs majeurs pour les
cultures, notamment le phosphore (P), l’azote (N) et le potassium (K) et sont pauvres en
matières organiques.
Les systèmes de production dans leur majorité sont toujours traditionnels de type extensif,
peu motorisés et caractérisés par une « agriculture minière ». La restitution des éléments
nutritifs aux plantes sous forme d’engrais, d’amendement organique ou minéral est quasi
inexistante.
La plupart des systèmes agricoles en dehors des zones cotonnières et des plaines rizicoles
sont du type précédemment décrit.
De fortes températures et fortes isolations en plus de l’érosion hydrique et éolienne
qui rendent encore difficile la production dans de bonnes conditions de ces cultures.
III.2 CONTRAINTES BIOTIQUES
Mise au point de variétés de cycle moyen à court de bonnes qualités nutritionnelles, technologiques et
organoleptiques, résistantes à la sécheresse, au mildiou, au charbon et à l’ergot pour les zones centre,
nord-ouest et Est
Mise au point de variétés de cycle court de bonne qualité, résistantes à la sécheresse, au mildiou, à la
mineuse des épis pour la zone nord et le Sahel
Mise au point de variétés de bonne qualité à l’usinage et à la consommation, à rendement élevé et stable
adaptées aux caractéristiques physique et hydro dynamiques de bas fonds et résistantes aux maladies.
Mise au point de variétés de cycle court à rendements élevés et résistants aux maladies.
Obtention variétés à cycle court, résistantes à la sécheresse et aux maladies, à rendement élevé et
stable, bonne qualité à l’usinage et à la consommation
- Observer, choisir et croiser le matériel de départ. Il s'agit de réunir dans une seule plante
les caractères intéressants et complémentaires des parents.
- Créer, fixer et évaluer les nouvelles plantes après le croisement des parents
Les grains récoltés sont semés pour donner la première génération, F1, où toutes les plantes
sont identiques. A la deuxième génération, la F2, les plantes obtenues sont très différentes
les unes des autres car il y a disjonction des caractères. A partir de cette génération, la
sélection commence. Le sélectionneur choisit les plantes en fonction de critères définis
correspondant le mieux aux objectifs de départ.
A. AMELIORATION VARIETALE DU SORGHO
Les méthodes de sélection des plantes autogames sont appliquées au sorgho pour créer des
lignées et des hybrides.
La création des lignées pures procède par autofécondations successives des plantes
sélectionnées.
Cette création peut se faire à partir de croisements ou de populations en ségrégation.
En général c’est lorsque les individus deviennent plus stables que commencent les essais de
rendement pour étudier leur comportement agronomique. Ceci commence à partir de la F5
ou S6 et les essais sont conduits dans différentes régions et pendant plusieurs années (essais
multilocaux et pluriannuels), pour étudier l’adaptabilité des variétés et la stabilité du
rendement.
Les meilleures lignées (F8-F9) ainsi obtenues sont utilisées comme variétés et/ou comme
parents de futurs hybrides simples (HS).
Pour la création de variétés hybrides, il s’agit d’exploiter l’hétérosis. On procède par le choix
des parents qui se combinent le mieux avec les lignées obtenues.
L’identification des lignées se fait à travers l’étude de leur comportement par croisement en
fonction de leur aptitude à la combinaison (AGC et ASC).
Des tests de valeur technologique sont également effectués sur les lignées en laboratoire.
Au cours de la fixation des lignées par autofécondations successives (F5 à F8) et sélection, on
procède sur les meilleures lignées ayant montré une bonne aptitude spécifique à la
combinaison à l’introduction de la stérilité mâle cytoplasmique ou geno-cytoplasmique afin
d’aboutir à l’hybride commercial après des essais comparatifs de rendement.
La production de la semence hybride nécessite la présence de trois parents qui sont :
La lignée femelle mâle stérile (lignée A)
La lignée mainteneuse de stérilité (lignée B)
La lignée restauratrice de fertilité (lignée R) parent mâle.
Schéma de sélection généalogique des plantes autogames
De 10 à 100 croisements de départ sont effectués par an et par programme de sélection
pour créer la variabilité.
Les plantes de la génération F1 sont toutes hétérozygotes et identiques.
Pour fixer les caractères d'intérêt elles sont autofécondées ; pour cela, le sélectionneur doit
forcer artificiellement les plantes à recevoir leur propre pollen tout en évitant le pollen
étranger. Les panicules sont enchâssées pour permettre l'autofécondation des plantes.
La génération F2 produit de ces autofécondations entrera dans un schéma de création
variétale et de sélection généalogique pour la valeur hybride si l’objectif est aussi la création
de variétés hybrides.
Création de lignées
La création de lignées pures et stables est un passage obligé pour la création de variétés
hybrides homogènes et reproductibles.
La sélection des familles d'une génération à l'autre comporte deux opérations qui
aboutissent à la sélection des meilleures lignées :
la fixation des caractères d'intérêt par autofécondation et le test d'aptitude à la
fécondation.
A la génération F2 ou S1 les plantes sont très hétérogènes et moins vigoureuses que la
génération précédente du fait des phénomènes de cosanguinité ou "d'inbreeding"
Pour chaque croisement de départ, 200 à 1 000 plantes sont observées en pépinière.
Le sélectionneur observe les recombinaisons des caractères des parents.
Pour fixer les caractères d'intérêt, le sélectionneur choisi parmi la génération F2 ou S1 les
plantes qu'il va autoféconder :
Suite à ses observations, le sélectionneur autoféconde environ 30 % des plantes. A la récolte
le sélectionneur retiendra les panicules des plantes autofécondées en fonction des
observations qu'il aura effectué au cours de la culture et à la récolte sur :
- la précocité.
La réalisation des descendances sur testeur est généralement réalisée, en contre saison.
Les panicules sont semées en ligne, en parcelles isolées l’utilisation de la stérilité mâle
si elle existe, facilite la tâche.
Chaque croisement est protégé de tous pollens extérieurs par des sacs
d’autofécondation.
Les descendances du croisement d'une famille par un testeur sont récoltées pour être
évaluées.
Les panicules F4 ou S3 sont retenues à partir des plantes sélectionnées pour leur valeur
propre sur des critères de productivité, de précocité et de résistance aux différentes
maladies.
On obtient ainsi une nouvelle population de départ qui fera l'objet d'un nouveau cycle de
sélection. Le nombre de cycles de sélection est variable, et on peut extraire des individus à
tout moment pour produire des lignées ou des hybrides. Après plusieurs cycles de sélection,
on peut ajouter de nouvelles plantes à la population de départ pour réintroduire de la
variabilité génétique.
Par rapport à d'autres schémas de sélection, cette méthode permet de limiter la perte de
variabilité génétique au cours du processus de sélection : c'est la méthode de choix pour
travailler sur des caractères dont le déterminisme génétique est complexe, notamment le
rendement.
Dans ce processus, sont respectés les préférences et besoins des producteurs dans toutes les
phases de la création des populations, depuis le choix de parents pour les croisements ou
pour les autofécondations jusqu’à la gestion des populations par les producteurs dans leurs
champs.
Quatre populations ont ainsi été créées pour trois les zones agroclimatiques, chacune
intégrant huit à quinze variétés locales et trois à quatre variétés élites. Chaque population a
été ensuite améliorée durant deux à trois générations successives dans sa région cible.
Les éléments clés de cette phase d’adaptation ont été l’identification, par les producteurs,
des plantes mâles stériles pendant la floraison, la récolte, l’évaluation et la classification des
plantes mâles stériles par préférence à maturité.
Le choix final des panicules pour la constitution des nouvelles populations est le résultat d’un
partage des rôles entre les producteurs, les organisations paysannes et les sélectionneurs.
BF 88-2/31 -3
BF 88-2/31 -3
IRAT 9
Framida
Sariaso 1 0 Nongomsoba
IRAT 9
Framida
F2-20 Nongomsoba
Framida
Sariaso 06 Ouedzoure
Sariaso 07 Sariaso 05
INTRODUCTION
Le riz est la deuxième céréale après le maïs en termes de surface cultivée (153 M ha en
2004) et de quantité produite (608 M t en 2004), avec un rendement moyen de 4,0 t/ha qui
masque de très importantes disparités (World Rice Statistics, 2005).
C'est, en revanche, la première céréale pour l'alimentation humaine. Elle représente la base
de l'alimentation de plus de 2,5 milliards de personnes dans les pays en développement avec
des consommations annuelles très importantes dépassant dans certains pays les 100
kg/habitant/an.
Au Burkina Faso, La production annuelle fluctue autour de 95.000 tonnes durant les
dernières années mais représente seulement environ 3% de la production totale en céréale.
Les grandes zones de production sont les régions du Centre-Est (Bagré), des Hauts-Bassins
(vallée du Kou, Banzon), du Mouhoun (Sourou) et des Cascades (Karfigla) qui totalisent plus
de 60% de la production nationale.
Au Burkina les travaux de recherche sur le riz ont commencé en 1973 par le CERCI (Centre
d’Expérimentation sur le riz et les cultures irriguées) sous financement du PNUD.
Plus tard est né le programme riz et riziculture avec la création de l’INERA en 1985.
Les travaux de recherche portent surtout sur l’amélioration variétale, l’agronomie et les
pratiques culturales, l’irrigation et la gestion de l’eau, le renforcement de la capacité des
producteurs par des formations.
Le riz est une plante autogame et l'autofécondation est son mode de reproduction
habituel. Cependant on a trouvé 1% d’allogamie .
D’autres espèces comme le sorgho et le niébé sont également autogames.
Leurs fleurs sont bisexuées ou hermaphrodites, c'est-à-dire qu'elles possèdent des organes
mâles et femelles dans la même fleur, et la maturité des gamètes est simultanée.
Sur ces espèces le sélectionneur doit provoquer l’hybridation.
Le sélectionneur, lorsqu'il croise deux plantes pour associer des caractères intéressants,
réalise une fécondation croisée ou hybridation.
Sur le riz, les deux géniteurs étant choisis, le sélectionneur va castrer manuellement les
fleurs d'un épi, c'est-à-dire retirer toutes les étamines contenant le pollen. Cette plante
constituera la plante femelle. Il récupère ensuite le pollen de l'autre parent, qu'il dépose sur
le stigmate de l'épi femelle castré, c’est le parent mâle.
Quatre grandes voies de création de la variabilité sont utilisées par le programme riz et
riziculture pour la sélection variétale du riz au Burkina Faso :
la prospection
les croisements entre variétés complémentaires,
la création de composites,
la mutagenèse.
Plusieurs évaluations des variétés locales de riz collectées au Burkina Faso ont montré une
grande diversité agro-morphologique et génétique.
Toute fois dans le cadre du renforcement de cette collection nationale le programme a
introduit plusieurs entrées de la collection mondiale conservée à l’IRRI aux Philippines.
Création de lignées
Sélection généalogique
- Utilisation des rétrocroisements pour l’introduction du semi-nanisme chez les
variétés traditionnelles
Un caractère intéressant, tel le semi-nanisme, la résistance aux maladies, la tolérance au
stress, la stérilité, l'amélioration de critères de qualité, peut être présent dans une plante
mais pas dans les lignées élites à la base des variétés commerciales.
Pour introduire ce caractère dans les lignées élites, on procède par rétrocroisement, encore
appelé back-cross pour aboutir à la création de lignées identiques aux lignées élites qui
possèdent en plus ce caractère.
Une série d'hybridations entre la lignée receveuse ou élite, et la lignée donneuse du
caractère est réalisée. Les descendants sont ensuite croisés pendant plusieurs générations
par la lignée receveuse ou récurrente. Ceci permet d'augmenter la part de la lignée élite
dans le fond génétique des descendants, tout en veillant à conserver le caractère intéressant
par élimination des individus n'ayant pas le caractère désiré. Le résultat du rétrocroisement
est l'obtention d'une lignée convertie, c'est-à-dire quasiment identique à la lignée élite
receveuse, mais contenant en plus le caractère désiré.
Avant 1966, les variétés traditionnelles de riziculture irriguée étaient peu productives, du fait
de leur grande taille et de leur sensibilité à la verse, de tiges fragiles, d'un tallage abondant
mais peu fertile.
Le potentiel génétique du riz a fait un bond exceptionnel à la fin des années 50 avec la
découverte d'un mutant naturel semi-nain qui a été depuis très largement utilisé comme
donneur de semi-nanisme. Avec cette méthode l’IRRI a produit l’IR8, vulgarisée en 1966.
Par la suite plusieurs variétés semi-naines ont été développées et les essais régionaux et
internationaux de rendement et d’adaptation ont permis la vulgarisation d’un certain
nombre au Burkina Faso avant l’avènement des NERICA.
Les variétés semi-naines résistent beaucoup mieux à la verse, ont moins de talles
improductives, ont une bonne réponse aux engrais et un meilleur indice de récolte.
Leur productivité est de 2 à 3 fois plus élevée que celle des variétés traditionnelles.
Ces variétés ont été immédiatement adoptées par les paysans et couvrent désormais
l'essentiel des surfaces consacrées à la riziculture irriguée.
L’utilisation de ces variétés a eu un impact sur la révolution verte en Asie. Certains évaluent
à 50% la part due à l'amélioration génétique dans l'amélioration globale de la productivité.
A travers les croisements inter–variétaux et intra-groupe le potentiel de rendement a été
amélioré de 0,5, la durée du cycle réduite de 150-160 jours à 110 jours (cycle
d'IR36 vulgarisée en 1976), permettant également une double culture (saison des pluies et
saison sèche), voire une triple culture annuelle dans certaines zones particulièrement
intensives où l'irrigation est très bien maîtrisée.
Toutes fois les problèmes de parasitisme sont devenus plus aigus du fait d’une base
génétique faible (lignées) et des conditions de culture.
- Utlisation des backcross pour l’introduction de résistances multiples à des
insectes (cicadelles brunes et vertes, foreurs des tiges, cécidomyie du riz) et des
agents pathogènes (pyriculariose, flétrissement bactérien, flétrissement des
gaines, …).
Certaines sources proviennent d'espèces sauvages. La variété IR64, qui porte ces résistances
multiples, a été vulgarisée en 1985.
Le principe de l’introduction de ces résistances est le même que pour le nanisme
Chez le riz, la qualité de grain se définit par le format des grains, l'arôme, et le
comportement à la cuisson déterminé lui-même par la teneur en amylose et la température
de gélatinisation. La demande du consommateur est très variable d'un pays à l'autre.
Ceci a conduit à diversifier les géniteurs des programmes de sélection et à produire des
variétés aux caractéristiques de grain variées.
La sélection du riz est toujours accompagnée de tests sur les qualités organoleptiques et
technologiques du grain.
Chaque grain de riz de Nerica comprend également plus de protéine que les deux variétés
d'origine.
Le Nerica pousse beaucoup plus vite. La récolte se fait en général de 90 à 100 jours après
l'ensemencement, contre 120 à 140 jours dans le cas des variétés asiatiques de riz pluvial
utilisées en Afrique de l'Ouest.
Cela permet aux fermiers non seulement de toucher plus rapidement l'argent provenant de
leurs ventes sur les marchés, mais aussi de consacrer le temps ainsi gagné à d'autres
cultures.
Dès les premiers stades de sa croissance, le Nerica pousse abondamment, près du sol, et
arrive à étouffer les mauvaises herbes.
Exploitation de croisements interspécifiques Oriza sativax O. glaberrima : le riz
NERICA
Origine des nérica
Les selectionneurs de l'ADRAO ont choisi de croiser l'une des espèces les plus courantes de
riz africain, l'oryza glaberrima avec O. sativa.
Après plusieurs années de travail, le croisement de cette variété et de l'oryza sativa a donné
certains résultats positifs, mais se heurtait également à un obstacle de taille : environ 90 %
des descendances de ce croisement, étaient stériles.
Ceci ne peut aboutir à une variété que pourra vulgariser auprès des agriculteurs car ils ne
pourraient pas renouveler leurs semences si non que d’acheter chaque année de nouvelles
semences.
Monty Jones (actuel Directeur du FARA) a utilisé la technique de récupération d'embryons
immatures, qui consiste à enlever les embryons d'une descendance et à les placer en culture
in vitro afin d'en modifier les caractéristiques. Au cours de ces travaux (notamment en
Chine), il a découvert qu'en ajoutant du lait de noix de coco à cette culture, on arrivait à
réduire la stérilité des nouvelles variétés de l'ADRAO issues d'un croisement.
C'est ainsi qu'il a obtenu une descendance stable
4 variétés de NERICA (FKR 56 N, FKR 58 N, FKR 53 60 N, FKR 62N) sont homologuées pour la
riziculture de bas-fond au Burkina Faso et sont actuellement en cours d’introduction en
milieu paysan.
C. AMELIORATION VARIETALE DU MIL (Pennisetum glaucum (L.) Bur)
La production du mil au Burkina Faso représente environ 33.6% de la production totale de
céréale.
De 1984 à 2003 la superficie emblavée en mil a augmenté de 76% et la production de 197%.
Ceci indique l’importance de plus en plus grande de cette céréale dans l’agriculture du pays.
Toute fois les rendements moyens sont faibles de 650 kg/ha : de 400kg/ha dans l’Odalan en
zone sahélienne il est de 1 tonne dans le Koulpélgo en zone soudanienne.
2n=14 chromosomes
Ressources phytogénétiques
Prospections successives (1981-1986-1987). Environ 350 écotypes du Burkina dont 3
populations sauvages (Pennisetum monodii)
Biologie florale
Espèce allogame protogyne : apparition =maturité des fleurs femelles avant les fleurs mâles.
Variétés existantes : plupart variétés populations issues de sélection massale empiriques
Méthodes d’amélioration
Hybrides Topcross
Identification des meilleures variétés ou écotypes après des essais d’évaluation de
rendement avec la participation des paysans
Etude du comportement en croisement des populations (Hétérosis, AC)
Sélection des meilleures populations à fort hétérosis
Confrontation en croisement avec les lignées mâles stériles et identification des
lignées R
Conversion des meilleures populations en lignées mâles stériles par rétrocroisement
Grille variétale
Date optimale de
Région Variétés semis
Zone 1 Sahel (Soum, Seno, Oudalan) ICMV IS 89305 1ère semaine de Juillet
(<500 1ère semaine de Juillet
mm) IKMV 8201
SOSAT-C-88 1ère semaine de Juillet
ZATIB 1ère semaine de Juillet
Zone 2 Nord, Centre Nord, Centre Est ICMV IS 89305
IKMV 8201
SOSAT-C-88
Chez lz maïs 2n= 20 chromosomes. Le plant de maïs est diploïde et produit des
gamètes mâles et femelles sur des organes reproducteurs séparés. Le gamète
mâle (le grain de pollen !) germe et le noyau haploïde se divise. Un des noyaux
obtenus va féconder le noyau de l'ovule femelle, un autre féconde une cellule
diploïde qui se retrouve donc triploïde. Dans le grain de maïs final, l'ovule
donne naissance à l'embryon et la cellule triploïde donne naissance à
l'albumen nourricier.
Importance des cultures dans le monde
Sorgho : 45 millions d’ha Asie - Afrique
Mil : 26 millions d’ha Asie Afrique
Le mil est une espèce hautement à pollinisation croisée (fortement allogame) avec une
floraison protogyne et un mécanisme de pollinisation par le vent qui remplit une des
conditions biologiques requise pour le développement des hybrides.
Le sorgho est une espèce à prédominance autogame, but l’utilisation de la stérilité mâle
permet de compléter la pollinisation croisée chez les mâles stériles.
Un haut niveau de pollinisation croisée conduit aux variétés à pollinisation ouverte (OPVs) et
aux hybrides. Ces deux options variétales se présentent pour le mil où l’hétérosis peut être
exploité pour améliorer la productivité de cette culture.
L’option OPVs permet seulement une exploitation partielle de l’hétérosis
Chez le sorgho seule l’option hybride permet d’exploiter l’hétérosis.
Chez le sorgho et le mil l’option hybride permet d’obtenir 20 à 30% de plus de rendement.