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Projet d’ Agriculture: Étude technique et financière

1. RESUME DU PROJET

Ce présent projet est initié par Mr Gorgui NDAW et Aminata DABO (Absolut)

Le site est situé dans la région de Kaolack, commune de Mbadakhoune sur une étendue de
11 hectares.

Les composantes sont: grandes cultures; maraîchage, et arboriculture

Les grandes cultures (cultures hivernales) s’effectueront sur 6 hectares. Cette composante
concernera le mil, le maïs, et l’arachide.

Le maraîchage se fera sur la superficie de 6 hectares avec les spéculations telles que la
pomme de terre, l’oignon, l’aubergine, le gombo, le chou, le jaxatu, la tomate et l’arachide de
contre saison. Le nombre de cycle par année est arrêté à 3.

Au plan arboricole, il sera implanté un verger de 5 hectares composées des espèces


suivantes: agrumes (citronnier, orangers, mandariniers), manguiers et bananiers.

Les investissements du projet d’un montant global (sur les 20 ans: durée de vie du projet)
de 500,236,000 CFA représentent 10 % de l’ensemble des dépenses et concernent:

* l’acquisition, les travaux de nivellement et la clôture du terrain;

* les bâtiments d’exploitation (pièces d’habitation, magasins de stockage);

* les équipements agricoles ( forage, moulin, batteuse, petit équipement agricoles,


fourgonnette, etc.)
Les frais de fonctionnement absorbent plus de la moitié des dépenses 60% Ce poste regroupe les
frais de personnel et les fournitures (ou dépenses en intrants). Le projet utilisera
5 ouvriers agricoles permanents, un ingénieur de travaux (chef d’exploitation) et des ouvriers
temporaires en période de pointe mais aussi pour les grandes cultures. Un consultant extérieur
sera également sollicité périodiquement ou en cas d’urgence (frais d’études et de suivi
technique).

L’entretien et l’utilisation des matériels et bâtiments d’exploitation occupe 10% des


dépenses du projet.

1.1. Agriculture

Les principaux intrants sont : les semences, les engrais et les pesticides.

1.1.1. Semences

Le prix des semences varient en fonction de la spéculation. Le tableau suivant donne le


prix du kilogramme de semences pour diverses espèces retenues.

Tableau 1 : quelques exemples de prix du Kg de semences

spéculation Prix semences (F CFA / Kg)


Mil
Maïs
Arachide
Niébé
Oignon
Tomate
Gombo
Chou
Pomme de terre
Jaxatu

1.1.1.1. Engrais

1.1.1.1.1. Pesticides

Les fournisseurs de pesticides demeurent les mêmes que pour l’engrais. toutefois, on
notera que le marché est également envahi par les importateurs.
Le prix varie en fonction du produit chimique. Le tableau suivant donne quelques
exemples.

Tableau 2 : Prix des pesticides couramment utilisés en horticulture

spéculation Prix semences (F CFA / litre)

1.2. Le maraîchage

Le prix des spéculations maraîchères varient en fonction de la période de vente. Le


tableau qui suit renseigne sur le niveau des prix pour chaque spéculation en fonction de la
période. Il a été confectionné sur la base de la moyenne des prix minima pendant les deux
dernières années et ceci selon la période probable de commercialisation.

Tableau 3: Prix au producteur de quelques spéculations maraîchères

Prix en demi-gros
spéculation Période de vente Prix en gros (F CFA / Kg)
(F CFA / Kg)
Tomate Fin janvier 25,000 30,000
Oignon Fin janvier 30,000 60,000
Chou Fin mai 10,000 35,000
Gombo Fin mai 4,000 6,000
Pomme de terre Fin janvier 6,000 8,000
jaxatu Fin mai 8,000 12,000

Les éléments déterminants du prix sont:

la politique de vente des producteurs;

la période de vente;

le niveau de vie.

Dans la suite du document, la moyenne entre les deux types de prix serviront e base à
l’évaluation des recettes.
2. BASES TECHNIQUES DE LA PRODUCTION

2.1. Agriculture

2.1.1. Grandes cultures

Etant donné la grande expérience des ouvriers agricoles de la zone sur la conduite de
ces spéculations, la partie phytotechnie de ces cultures ne sera pas abordée dans le document.
L’attention sera portée sur l’assolement et la production escomptée

Le calendrier de production adopté figure sur le tableau suivant. La superficie sera


divisée en trois parcelles, chacune faisant l’objet de la rotation suivante: arachide, mil / niébé,
maÏs.

Tableau 4 : rotation culturale des grandes cultures

Année 0 et 2 Année 1 et 3 Année 4 et 6 Année 5 et 7 Année 8 et 9


parcelle 1 arachide mil / niébé maÏs Arachide mil / niébé
parcelle 2 Mil / niébé maÏs arachide Mil / niébé Maïs
parcelle 3 Maïs arachide Mil / niébé Maïs Arachide

Il est à préciser à ce niveau que le niébé est cultivé en dérobée. Cette forme de culture
sera retenue aussi pour la pastèque dans les parcelles d’arachide.

Dans le choix des variétés, l’attention portera sur celles productives, moins exigeantes
en eau et résistantes aux maladies et ennemis des cultures.

2.1.2. maraîchage

2.1.2.1. Exigences édapho-climatiques :

2.1.2.1.1. Le sol

Le sol maraîcher type est sableux avec N/A % d’argile, riche en matières organiques,
drainant. Le pH doit approcher la neutralité.
Cet état de fait plaide en faveur de correctifs du facteur édaphique qui est
essentiellement de type brut minéral.

La mise en place effective du système de production végétale va exiger certains


préalables de la part du promoteur, pour assurer une plus grande réussite:

 un labour profond qui ramènera en surface certains éléments dissous et fins du sol
drainés ou lessivés en profondeur (les argiles dont en manque surtout ces sols); et un
planage si besoin.

 un apport massif de fumure organique (fumier) à hauteur de 12 à 15 tonnes par hectare,


et qui devra être bien enfoui;

 un amendement calcique (300 kg de chaux vive par hectare) pour relever le pH


(l'acidité) de ces sols très lessivés.

2.1.2.1.2. Le climat

On peut classer les plantes maraîchères sur la base climatique en deux groupes :

 les plantes maraîchères de type africain : climat tropical. Dans cette catégorie, on
peut citer le gombo, l’aubergine douce, le jaxatu, le piment ;
 les plantes maraîchères type européen : climat tempéré. C’est le cas de la pomme
de terre, de l’oignon, de la tomate, du chou.

Les résultats récents de la recherche ont permis de cultiver certaines espèces


européennes en climat tropical toute l’année.

2.1.2.2. Itinéraire technique

2.1.2.2.1. Choix des espèces à cultiver

Le choix doit tenir compte de la rotation culturale. Celle-ci est la pratique qui consiste
à ne pas cultiver des espèces appartenant à la même famille successivement sur la même
parcelle. Ceci pour plusieurs raisons :

 nutritionnelles : les plantes appartenant à la même famille ont tendance à explorer


la même partie du sol et les mêmes éléments minéraux. La rotation évite la dégradation rapide
du sol ;
 phytosanitaires : les plantes de la même famille sont également attaquées par les
mêmes parasites. La rotation évite la propagation des maladies et ennemis qui risquent
d’envahir une culture si elle est répétée sur une même parcelle.

Il existe aussi des plantes dites plantes pièges qui ont la particularité de briser le cycle
de certains parasites. L’arachide est l’exemple type ; il permet de lutter efficacement contre
les nématodes.

Enfin, la rotation permet à certaines plantes de profiter de l’azote fixé par d’autres
plantes (légumineuses). C’est le cas de l’arachide et du haricot qui enrichissent le sol en azote
par le biais de la fixation symbiotique de l’azote atmosphérique grâce au Rhyzobium (bactérie
symbiotique fixatrice d’azote). Cette caractéristique fait que l’arachide et le haricot sont
cultivés tous les deux ans.

Au-delà des critères agronomiques, l’aspect économique est tout aussi important. Les
espèces cultivées doivent être productives et être vendues à un bon prix. Il va de soi que
l’époque de vente est déterminante.

Les spéculations retenues sont : la tomate, le gombo, le jaxatu et la pomme de terre.


Annuellement, chaque site fera l’objet de deux cultures maraîchères : une première
spéculation de type européen pendant la saison froide (novembre à février) et une deuxième
de type africain de mars à mai.
2.1.2.3.Calendrier de production

Compte tenu de tout ce qui suit, le programme de production suivant sera adopté.

Tableau 5: Calendrier de production maraîcher

année 0 et 5 année 1 et 6 année 2 et 7 année 3 et 8 année 4 et 9


saison séche froide tomate p de terre oignon tomate p de terre
parcelle I saison séche chaude gombo arachide gombo arachide gombo
hivernage chou jaxatu aubergine chou jaxatu
saison séche froide p de terre oignon tomate p de terre tomate
parcelle II saison séche chaude arachide gombo arachide gombo gombo
hivernage jaxatu aubergine chou jaxatu chou
saison séche froide oignon tomate p de terre tomate p de terre
parcelle III saison séche chaude gombo arachide gombo gombo arachide
hivernage aubergine chou jaxatu chou jaxatu

2.1.2.3.1.Semis

L’époque des semis est déterminante car elle est fortement liée avec l’évolution des
prix de vente sur le marché. Cependant ,on distingue deux types de semis :

 Les semis en place : On ne sème en place que les plantes qui supportent mal la
transplantation . les graines sont semées directement sur la planche. Cette pratique concerne
les plantes maraîchères telles que le Gombo, l’arachide le melon et le haricot.
 Les semis en pépinière : les graines sont semées en pépinière avant d’être enlevées
et repiquées définitivement en place dans les planches préalablement préparées. La quantité
de semences nécessaire pour un hectare varie selon la spéculation. Le tableau 10 donne des
ordres de grandeur pour les spéculations retenues.

2.1.2.3.2. Le repiquage :

Il doit avoir lieu le soir ou le matin très tôt afin d’éviter la forte transpiration des
plantes qui compromet toute chance de reprise. Les plantes doivent être triées avant

l’opération de repiquage. Le choix doit porter sur les plantes les plus vigoureuses, plus
pourvues en feuilles.
2.1.2.3.3. L’entretien :

L’entretien comprend :
 le sarclo-binage : le sarclage consiste à enlever les adventices. Le binage quant à
lui, permet un ameublissement du sol et lutte contre l’évaporation en rompant les capillarités
au niveau du sol. Le sarclo-binage doit être régulier surtout en début de culture.
 l’arrosage : il est journalier. Les besoins en eau sont de 3,5 mm au stade jeune plantule, 5
mm en pleine croissance et 8 mm pendant le développement maximum.

Rappelons qu’un millimètre équivaut à 1 litre / m² ou 10 m3 / ha.

La fumure : l’engrais maraîcher type est le 10 –10 20. Il est composé d’azote, de phosphore et
de potassium dans les proportions 10-10-20 ; le reste étant un support contenant des
micro-éléments (fer, cobalt, magnésium, etc.). Il existe deux types de fumures :
 La fumure de fond : elle se fait avant l’implantation de la culture.
 La fumure d’entretien : c’est la pratique qui consiste à faire des apports dosés et
répétés à des intervalles de temps définis.

Le plan de fumure varie selon la spéculation et la variété. La fumure organique en


provenance des parcs d’embouche et du poulailler sera le plus utilisée dans le cadre du projet.
Le tableau 10 donne des indications sur le plan de fumure des spéculations retenues. L’unité
est, sauf pour les rendements, le kilogramme par hectare.

Pour l’ensemble des parcelles, les pépinières seront mises en place par un ouvrier
agricole sous la supervision du chef d’exploitation. ceci permettra de raccourcir le temps
d’occupation de terrain et éventuellement d’avoir des récoltes précoces.

Concernant la fumure, le produit de référence est le 10 – 10 – 20. On tachera d’ajuster


les quantités en cas de substitution avec de la matière organique.
Tableau 6: plan de fumure des spéculations retenues

Fumure D’entretien
Fumure Cycle de Rendement
spéculation Semence
De fond production (T / ha)
période Quantité

R + 15 150
R + 30 150
Tomate 0.25 400 120 20 à 30
R + 50 150
R + 80 150
R + 40 250
Aubergine 0.30 500 R + 60 250 150 25 à 50
R + 80 250
Gombo 5 à 10 500 110 8 à 20
P + 15 250
P. de terre 2800 200 90 30 à 40
P +35 250
Oignon 4à5 250 R + 30 150 90 20 à 40
R + 10
R + 20
jaxatu 0.50 200 200 120 20 à 30
R + 40
R + 60

R : repiquage P : plantation

2.1.2.3.4. La protection phytosanitaire

La sensibilité aux parasites et ennemis des cultures varient selon la spéculation.


L’achat des semences se fera en tenant compte de la résistance des variétés aux nématodes, à
la fusariose et aux virus.

Les principaux ennemis des cultures sont les chenilles, les jassides, les acariens, les
mouches, les thrips, les nématodes, les champignons, les bactéries et les virus dans une
moindre mesure.

Le Tamaron (matière active : Métamidophos) est un pesticide qui permet de lutter


contre les chenilles, les mouches blanches, les pucerons, les thrips et les acariens. Mais, pour
ce produit, le délai à respecter avant la récolte est de 21 jours. Il n’est pas recommandé 21
jours avant la récolte. Pendant cette période, l’utilisation du deltaméthrine (Décis) dont le
délai de carence est d’un jour (dose : 10 mm / 10 l) peut être utilisé. Ces deux produits
peuvent être retenus par le projet. Pour les champignons, le Zinèbe peut convenir. En effet, il
permet de lutter contre les maladies fongiques les plus fréquentes à savoir : le mildiou,
l’alternariose, la cladosporiose, la rouille, la septorise.

Toutefois, l’accent sera focalisé sur les produits naturels comme le BIOBIT, les
produits à base d’azadiractine (substance contenue dans le margouzier), etc.. l'alternance des
produits phytosanitaires sera de règle pour éviter l'accoutumance source de résistance des
agents combattus.

2.1.3. Arboriculture fruitière

Le verger sera composé de:

* manguiers sur 2 ha;

* d’agrumes : mandariniers, limettiers et citronniers et d’orangers sur 2 hectares;

* et de bananiers sur 2 ha.

2.1.3.1. Exigence édapho-climatique

(cf maraîchage)

2.1.3.2.Itinéraire technique

2.1.3.2.1. Le repiquage

- Méthodologie

1- matérialiser un côté de la parcelle avec piquets et cordeaux en se basant sur un


alignement particulier (limite de parcelle)

2- avec la méthode Pythagore 3-4-5, matérialiser les 2 côtés de la parcelle. on procède


au piquetage des 3 lignes obtenus a, b, c.

3- piqueter de part et d’autre les départs des rangées en prenant soit d’ajuster sur un
seul côté s’il le faut
Les dimensions des trous recommandés sont pour les arbres pérennes 80 cm * 80 cm.
On attache une corde de 40 cm sur le piquet puis on matérialise un cercle de 80cm de
diamètre.

Après avoir fait le trou, on ajoute une brouette de fumier mélangée au sol ressorti en
prenant soin de laisser un petit rebord au niveau de la paroi. Ensuite, on ajoute comme fumure
de fond 10-10-20 ou 18-46-0: 1kg / trou mais au préalable, on confectionne une cuvette. On
ajoute une quantité m = 1kg de chaux magnésienne; ce tout est incorporé dans les premiers

cm du trou. On fait un épandage de nématicide - insecticide tel que le MOCAP à raison de 45 g


par trou (l’équivalent d’une cuillère e à soupe). On remet le piquet au centre du trou et on arrose
abondamment 40 l / trou.

Précisons qu’en cas d’utilisation de fumier non décomposé, on l’irrigue pendant un


mois pour favoriser la décomposition du fumier et au moment de la plantation répéter le
traitement nématicide (exemple: 15g de MOCAP, 1 cuillerée à café à ras)

2.1.3.2.2. Plantation

* Epoque: la période de plantation recommandée est 4 à 5 mois avant


l’hivernage pour les agrumes. Pour le manguier la plantation se fait pendant l’hivernage (juin
juillet). En effet cette espèce est sensible à la sécheresse. Concernant le bananier, la plantation
peut se faire durant toute l’année; les seules exigences sont d’ordre nutritionnel et consistent à
apporter une brouette de fumier ou son équivalent en engrais chimique (10-10-20) et 1 Kg de
0-46-0 ainsi qu’un Kg de chaux en cas de sol sableux. il est également recommander
d’appliquer un nématicide.

* Mode de plantation: on fait un petit trou au niveau de l’emplacement du piquet


du centre pouvant contenir la motte au plan et réajuster le petit trou de sorte que le niveau du
collet corresponde au niveau du sol. On enlève le sachet en prenant soin de couper les 5 cm de
fond: ce qui permet d’éviter la formation de racines en forme de table. On remet la motte dans
le trou et on tasse très bien, tout en tenant l’arbre bien verticalement. Ensuite, on arrose
aussitôt avec 20 litres d’eau. Il faut prendre le soin de ramasser tous les sachets et piquets et
les brûler ou enfouir quelque part.

Le système à la double cuvette est fortement recommandé pour les plantes sensibles au
maladies du sol. C’est pour cette raison qu’il sera choisi pour les agrumes (limettier, oranger,
mandarinier; pamplemoussier).
Pour le manguier , une seule cuvette peut suffire.
2.1.3.2.3. choix des espèces

Manguier: les choix de variété peut porter sur celle hâtive, pour faciliter la
commercialisation et éventuellement avoir des prix intéressants (loi de l’offre te de la
demande). A ce titre la variété Kent pourrait convenir.

1.1.1.1. irrigation

Tableau 7: normes d’irrigation arboricole pour les agrumes et le manguier

agrume manguier
0-2ans 30l/3fois/semaine/pieds 30l/3fois/semaine/pieds::
3-5ans 60l/3fois/semaine/pieds 60l/3fois/semaine/pieds
...semence 47,5l/m2/semaine jan février

Tableau 8 : Normes d’irrigation arboricole

âge de la plante dose et fréquence d’irrigation


0 - 2 mois 20 l / 3 fois / semaine
3 - 5 mois 30 l / 3 fois / semaine
6 - 4 ans 50 l / 3 fois / semaine

1.1.1.1. Plan de fumure arboricole

Tableau 9: Plan de fumure des agrumes

âge période urée 10-10-20 poptamag fumier


janvier 100g 100g -
2 seaux de 10 1
mars 100g 100g -
0-2ans 2 seaux de 10 l
juillet 100g 100g 100g
octobre 100g 100g 100g
jan 200g 100g 100g seaux
3-5ans mar 200g 100g - -
s 200g 100g 200g 3seaux
juillet
jan - 500g 300g 4seaux
semence mar 200g 200g - -
s 300g 500g 300g 4seaux
juillet
Tableau 10: Plan de fumure des manguiers

âge période urée 10-10-20 potamag fumier


jan 100 100 -
mars 100 - -
0-2ans cf agrume
juillet 100 100 -
octobre 100 100 -
jan 200 200
3-6ans
juillet 250 -
jan - 1500 500
semence
juillet - 1500 -

Pour ce qui est du bananier, la fertilisation commence à partir du deuxième mois selon
une quantité de 100 g par pied; ce qui nous donne 6 épandages par cycle.

1.1.1.2. Densité et rendement par pied

Espèces Rendement / pied

manguier:10x10m 300 Kg

oranger:7 x 8m 300 kg

limettier: 7 x 8m 250 kg

mandarinier: 6 x 6m 250 kg

bananier: 2 x 2 m ou 2 x 2.5 m 13 à 40 Kg

2. DOSSIER TECHNIQUE ET FINANCIER

2.1. Investissements communs

2.1.1. Bâtiments d’exploitation

2.1.1.1. Clôture du domaine

Elle concerne les onze hectares devant abriter le verger, les cultures maraîchères et
l’ensemble des bâtiments d’exploitation que sont l’étable pour le stockage (outils de travail,
intrants et récoltes) ainsi que les pièces d’habitation.

Montant estimé : 15,000,000 F CFA

2.1.1.2. Equipements agricoles


Dans cette rubrique, il ne sera pas question d’une étude approfondie des normes des
équipements agricoles qui seront choisis ou éventuellement des raisons fondées de leur choix
vis à vis de la technologie. Par soucis d’efficacité, le choix portera sur les équipements qui ont
déjà fait leurs preuves sur le terrain tout en ne perdant pas de vue l’aspect financier.

La liste des équipements nécessaires à l’exploitation efficiente des différentes


composantes du projet sera le principal élément de cette rubrique.

 Forage et équipements: 10,000,000 F CFA


 Tracteur 70 Cv: 27,000,000F CFA
 fourgonnette: 15,000,000F CFA
 Batteuse: 1,500,000F CFA
 Moulin à mil: 1,000,000F CFA
 Pompe électrique: 1,300,000F CFA

2.1.1.2.1. Petit matériel pour grandes cultures:


Il comprend:

3 semoirs: 35,000 x 3 = 105,000 F CFA

3 houes sine : 20,000 x 3 = 60,000 F CFA

3 chevaux : 260,000 x 3 = 780,000 F CFA

iler: F CFA (forfait)

2.1.1.2.2. Equipements maraîchers

Tableau 13: Equipements agricoles pour le volet maraîcher

intitulés quantité prix uintaire total


asperseur 138 5,000 690,000
pulvérisateur à dos 5 45,000 225,000
balance suspendue 1 70,000 70,000
pelle cintrée ronde 5 7,000 35,000
rateau maraîcher 5 30,000 150,000
binette 5 19,000 95,000
brouette 5 26,000 130,000
iler
cageot légumier
Les calculs ont été faits sur la base de la superficie totale emblavée pour ce volet.
1.1.1.1.1. Equipements arboricoles

Tableau 14: Equipements agricoles pour le volet arboricole

intitulé quantité prix unitaire total


râteau
binette
sécateur à main
sécateur de force
brouette
bassin cimenté
balance suspendue
cageot
total

2.1.1.3. Frais d’exploitation

2.1.1.3.1. Main d’œuvre

Le projet utilisera en temps plein 6 ouvriers qui seront payés à 60,000 F / mois. Cette
main d’œuvre sera répartie comme suit:

 maraîchage: 3
 arboriculture: 2
 travaux divers: 1

Deux gardiens de nuit seront également engagés à concurrence de 60,000 F CFA le


mois.

A la tête de ce personnel, se trouve un chef d’exploitation de préférence ingénieur des


travaux. Son salaire mensuel est arrêté à 200,000 F CFA. Au-delà de la programmation et de
la mise en œuvre des activités du projet (gestion technique), il s’occupera de la gestion
financière et de la comptabilité.

Le suivi technique et les études éventuelles sont fixés à 1,000,000 F CFA par an.
1.1.1.1.1. Besoins en intrants et recettes

1.1.1.1.2. Grandes cultures

L’achat de semences, sauf pour l’arachide, s’effectue sur une périodicité de trois ans
pour toutes les spéculations retenues à l’exception du maïs qui sera renouvelé chaque année
de culture.

Tableau 16 : quantité de semences nécessaire pour un hectare

Spéculation Semences (kilogramme / hectare) Coût total (F CFA)


Mil
Maïs
Arachide
Niébé

Concernant les recettes escomptées, sur la base des rendements obtenus dans la zone
durant les cinq dernières années et les cours des spéculations (grandes cultures envisagées),
nous espérons tirer un chiffre d’affaire minimum de 4,000,000 F CFA par hectare; ce qui nous
fait un montant annuel de 48,624,000 F CFA pour l’ensemble de la superficie emblavée (11
hectares) et par an

2.1.1.3.1.2. Maraîchage

Le tableau 17 résume les besoins en intrants pour les différentes spéculations


maraîchères envisagées.

Les dépenses en produits phytosanitaires ont également été calculées sur la base d’un
forfait et en fonction de la sensibilité de l’espèce.

Tableau 17: Echéancier des dépenses en intrants maraîchers

année année année 2 année 3 année 4 année 5 année 6 année 7 année 8 année 9
0 1
saison sèche
froide
Parcelle
saison sèche
I
chaude
hivernage
saison sèche
froide
Parcelle
saison sèche
II
chaude
hivernage
saison sèche
froide
Parcelle
saison sèche
III chaude
hivernage
Total

Tableau 18: recettes escomptées pour le volet maraîchage

année 0 année 1 année année année 4 année 5 année 6 année 7 année 8 année 9
2 3
saison sèche
froide
saison sèche
chaude
hivernage
total

Les calculs ont été effectués sur la base des rendements (voir tableau 10) et des prix de vente des
différentes spéculations (voir tableau 5).

Compte tenu des problèmes multiples qui peuvent subvenir en début de projet (non maîtrise technique,
problèmes de débouches, etc.), nous avons comptabilisé la moitié des recettes escomptées. Par la suite,
ces recettes escomptées subiront une croissance de 10 % par an
1.1.1.1.1. Amortissement technique

L'amortissement technique est fonction de la durée de vie de l'équipement considéré.

Tableau 19: amortissement des investissements

dotation annuelle (en milliers de F


Durée de vie (en année)
CFA)
clôture du domaine 20 ans
pièces d'habitation 25 ans
magasin de stockage 25 ans
20 ans
étable 10 ans
forage 25 ans
bassin cimenté 10 ans
tracteur 10 ans
matériel tracté 10 ans
fourgonnette 5 ans
groupe électrogène 5 ans
équipement pour G. cultures 5 ans
5 ans
équipement maraîcher 5 ans
équipement arboricole 5 ans
équipement d’embouche 5 ans
total

1.1.1.1.1. Entretien et utilisation

Il représente un pourcentage du bien d'acquisition. Ce pourcentage est variable selon le


bien considéré. Seuls les magasins de stockage et les bassins cimentés peuvent faire office
d'entretien. En effet, leur durée de vie (10 ans) justifie amplement la création de ce poste pour
ces deux investissements.

Tableau 20: frais d'entretien des investissements

rubrique % du montant d’acquisition dotation annuelle ( F CFA)


clôture du domaine 2%
bâtiments d'exploitation 2%
bassin cimenté 2%
forage 10 %
engins agricoles 20 %
fourgonnette 10 %
Il est également prévu un poste réparation diverse pour faire face à tous les imprévus qui
peuvent surgir. Le montant alloué à ce poste est variable suivant l’âge du matériel.

4.3. Estimation du fonds de roulement

Il servira à financer les activités avant l’entrée de recettes. On l’estimera égale aux
frais de fonctionnement pour une année de grandes cultures, trois mois (durée du premier
cycle) des activités maraîchères, trois mois de frais de personnel, et les intrants arboricoles
durant les trois premières années. Le montant global est de 51,180,000 F CFA.

Tableau 24: Besoins en fonds de roulement par activité

Activités Besoins en fonds de roulement


grandes cultures
maraîchage
arboriculture
embouche bovine
frais de personnel
Besoins en fonds de roulement totaux

4.3. Besoins en financement

Les besoins totaux en investissements servent à financer les investissements en


première année et le solde négatif en deuxième. Le montant total est de 70,000,000 F CFA.

Les besoins en financement (investissements et fonds de roulement) s’élèvent


à
70,000,000 F CFA.
Tableau 25 : Détermination des besoins en investissements (en milliers de F CFA)

Désignation coûts réalisations besoins


Immobilisations
terrain
remblais et déblais
clôture du domaine
pièces d'habitation
magasin de stockage
poulailler
étable
porcherie
forage
bassin cimenté
tracteur
matériel tracté
véhicule
sous total
matériel d'exploitation
groupe électrogène
pompe électrique
Batteuse
équipement grandes cultures
équipement avicole
équipement maraîcher
équipement arboricole
équipement d'élevage
sous total
total

Les besoins totaux en investissements (équipements et besoins en fonds de


roulement) s’élèvent à 70,000,000 F CFA.

Le montant des fonds propres (réalisations) est de 70,000,000 F CFA.

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