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La bataille des Larmes Innombrables, en langue elfique (Dagor) Nírnaeth Arnoediad (en

anglais, Battle of Unnumbered Tears), est une bataille fictive du légendaire de l'écrivain
britannique J. R. R. Tolkien.

Bataille des Larmes Innombrables


Nírnaeth Arnoediad

Représentation artistique de la bataille.


Informations générales
Date 472 du Premier Âge
Lieu Plaine d'Anfauglith
Issue Victoire décisive de Morgoth
Belligérants
Union de Maedhros :
Elfes de Hithlum, Gondolin et Nargothrond
Hommes du peuple de Hador et du peuple de Haleth Armées de Morgoth

Nains de Nogrod et de Belegost


Commandants
Gothmog
Fingon †
Maedhros
Glaurung
Forces en présence
Armée de l'Ouest : 42 500 à 56 000
De 330 000 à 500 000 orques
Armée de l'Est : 42 500 à 60 000 Balrogs, trolls, dragons, loups
Total : 85 000 à 116 000
Pertes
Plus de 65 000 Plus de 200 000

Batailles du Beleriand

Batailles

Batailles du Beleriand

 Première bataille (1497 A.A.)


 Dagor-nuin-Giliath
 Dagor Aglareb (60)
 Dagor Bragollach (455)
 Nírnaeth Arnoediad (472)
 Nargothrond (495)
 Second Massacre fratricide (506-507)
 Gondolin (510)
 Guerre de la Grande Colère

Elle est rapportée dans trois ouvrages, tous posthumes, Le Silmarillion (1977), Les Enfants de
Húrin (2007), ainsi que dans le 11e tome de l'Histoire de la Terre du Milieu : The War of the
Jewels (1994, non traduit en français).

C'est la cinquième bataille de la guerre du Beleriand, qui eut lieu en 472 du Premier Âge et vit
la victoire des forces de Morgoth.

Déroulement de la bataille
Il existe deux versions légèrement différentes de la bataille, comme expliqué plus loin. Celle
décrite ici est celle du Silmarillion.

Fondation de l'Union de Maedhros

Après la seconde et la troisième des batailles du Beleriand, qui avaient été des victoires
manifestes des ennemis de Morgoth, la quatrième fut une cuisante défaite : dans les deux
décennies qui suivirent Dagor Bragollach, les Ñoldor perdirent le contrôle de toute la partie
nord du Beleriand, et en furent réduits à défendre la région d'Hithlum et de tenir secrètes les
forteresses d'Himring, de Nargothrond et Gondolin. Les grandes avancées de Beren et Lúthien
dans la lutte contre Sauron, le renversement de la forteresse de Tol-in-Gaurhoth et la
récupération d'un Silmaril de la couronne de Morgoth, ainsi que les victoires militaires de
Thingol sur toutes les frontières du royaume de Doriath, donnèrent espoir aux Ñoldor que
Morgoth pourrait encore être vaincu. En l'an 468 des Années du Soleil du Premier Âge,
Maedhros, fils aîné de Fëanor, commença à élaborer une alliance pour attaquer la forteresse
d'Angband, siège de Morgoth, et reprendre leurs terres. Tous les Elfes du Beleriand, ainsi que
les Edain, les Nains, et les Orientaux nouvellement installés dans le pays, furent invités à
s'associer dans l'Union de Maedhros contre Morgoth.

Le serment de retrouver les Silmarils que Fëanor avait fait jurer à ses fils empêcha Maedhros
de disposer de toute l'aide qu'il aurait souhaité. Orodreth, roi de Nargothrond, se refusait à
suivre tout fils de Fëanor, en raison de ce qu'avaient fait Celegorm et Curufin, et tenait de plus
à ce que sa forteresse restât secrète. Seul vint, et contre l'avis d'Orodreth, un détachement
mené par Gwindor, fils de Guilin, qui voulait venger son frère Gelmir mort à Dagor
Bragollach. Ils prirent le fanion de la maison de Fingolfin. Du royaume de Doriath, rien ne
vint ou presque : malgré les conseils de Melian, Thingol trouvait les fils de Fëanor
orgueilleux ; il était de plus désireux de garder son Silmaril. Celegorm et Curufin jurèrent de
le tuer à leur retour ; Thingol renforça la défense de ses frontières. Seuls partirent Mablung et
Beleg, qui refusaient de se tenir à l’écart de tels événements. Ils furent autorisés à partir à
condition de se joindre à l'armée de Fingon.

Préparation de la bataille

L'Union repoussa les Orques du Beleriand puis du Dorthonion, donnant l'alerte à Morgoth et
lui permettant de se préparer ; puis, au milieu de l'été 472, l'Union lança l'assaut sur les
montagnes du Thangorodrim où était située la forteresse d'Angband. Le plan de Maedhros
était d'attaquer avec les troupes sous son commandement, et de faire sortir l'armée d'Angband
en attaquant de front ; l'armée menée par Fingon attaquerait alors depuis les monts Ered
Wethrin à l'ouest. Morgoth prit connaissance de ce plan de bataille par ses espions.

Dans les armées de l'Est se retrouvèrent les fils de Fëanor, les Elfes et les Hommes de
Himring menés par Maedhros avec Maglor, les Elfes d'Amon Ereb menés par Caranthir, les
Orientaux de Bór et Ulfang, et les Nains de Belegost ; dans celles de l'ouest, les Elfes et
Hommes de Hithlum, les Elfes des Falas, le Peuple de Haleth venus de Brethil, et les quelques
troupes envoyées par Nargothrond.

Morgoth avait un agent infiltré chez Maedhros, Uldor fils d'Ulfang, qui usa de fausses
informations pour retarder l'armée de l'Est, et empêcha l'allumage du signal de coordination
prévu sur le mont Dorthonion. Pour perturber encore davantage l'offensive elfe, Morgoth
détacha une importante division d'Orques à l'ouest d'Angband avec ordre de provoquer les
troupes de Fingon et d'obtenir une bataille prématurée.

Piège de Morgoth

Les troupes elfes ne réagirent pas aux premières provocations, mais le capitaine orque amena
un prisonnier, Gelmir frère de Gwindor, et le mutila devant les Elfes. Gwindor sonna alors la
charge, et il fut rejoint par l'entière armée de Fingon. L'armée de Hithlum faillit faire échouer
le plan de Morgoth, en détruisant toute son armée de l'ouest dans les plaines d'Anfauglith. Les
Elfes chantent encore cette charge qui fut un immense désastre pour les Orques

Gwindor et sa petite compagnie menèrent la charge sur tous le chemin d'Eithel Sirion à
Angband, et inquiétèrent Morgoth lorsqu'ils brisèrent les portes et tuèrent les gardes dans les
escaliers. Cependant, les hommes entrés dans la forteresse furent encerclés et tous tués, à
l'exception de Gwindor qui fut emprisonné. Fingon et son armée ne purent leur venir en aide,
car Morgoth avait ordonné à son armée principale de sortir par de nombreuses issues cachées
dans le Thangorodrim. Fingon subit de lourdes pertes, et son armée fut repoussée ; il ordonna
bientôt la retraite générale vers Hithlum. De nombreux Hommes de Brethil tombèrent pendant
la retraite, y compris leur chef Haldir. Pendant deux jours, l'armée de Fingon battit en retraite,
mais elle fut encerclée le soir, et combattit toute la nuit.

Turgon avait empêché l'armée de Gondolin de se joindre à la première attaque, mais il vint en
aide à son frère Fingon. Attaquant l'armée des Orques depuis le sud, la phalange des gardes de
Turgon perça les lignes d'Angband, et l'armée de Turgon fit le lien avec celle de Fingon. La
rencontre entre Turgon et Húrin, qui appuyait Fingon, fut un moment amical, au milieu de la
bataille.

Cœur de la bataille

Enfin, l'armée de l'Est de Maedhros arriva dans la bataille, faisant fuir de nombreux Orques.
Mais à ce moment, les dernières réserves sortirent d'Angband : Glaurung et les autres dragons,
empêchant les deux armées de se rejoindre. Uldor et une grande partie des Orientaux trahirent
alors, et attaquèrent l'armée de l'Est de l'intérieur, atteignant presque la bannière de Maedhros
avant d'être détruits. Et Uldor fut rejoint par d'autres Orientaux, qui se joignirent à la bataille
contre Maedhros ; l'armée de l'Est, attaquée de trois côtés, fut détruite, non sans tuer tous les
hommes qui l'attaquaient.
Les sept fils de Fëanor rejoignirent les Ñoldor et les Nains, avec lesquels ils arrivèrent à se
frayer un chemin hors de la bataille en fuyant vers l'Est-Beleriand. Les Nains, qui étaient
protégés par des cottes de mailles, arrivèrent à entourer Glaurung, qui se révéla sensible à
leurs haches ; le dragon écrasa Azaghâl, le roi de Belegost, mais ce dernier réussit à
poignarder l'animal qui s'enfuit vers Angband, accompagné des autres créatures de Morgoth.
Dans une cérémonie solennelle, les Nains ramassèrent leur chef déchu, et, abandonnant la
bataille, retournèrent chez eux avec son corps en chantant un hymne funèbre ; personne ne
chercha à les arrêter.

L'armée de l'Est ayant été totalement vaincue, Fingon et Turgon se retrouvèrent encerclés et
en infériorité numérique, à un contre trente. Le balrog Gothmog, haut-capitaine d'Angband, se
fraya un chemin entre les deux chefs, isolant Fingon et forçant Turgon et son armée à battre
en retraite vers les marais de Serech. Il se tourna alors vers Fingon, tua sa garde personnelle,
et se battit en duel avec lui jusqu'à ce qu'un second balrog intervienne avec un fouet de feu ;
Gothmog porta alors à Fingon un coup mortel à la tête.

Fuite des armées de l'Union

La bataille était alors complètement perdue, et Turgon en était réduit à maintenir une ligne
défensive pour garder le col de Sirion. Húrin et Huor demandèrent retraite à Gondolin. Au
cours de cette discussion, Huor prophétisa à Turgon que de Gondolin viendrait l'espoir pour
les Hommes et les Elfes, et que de leurs deux maisons viendrait une nouvelle étoile, une
référence à Eärendil. Huor, Húrin et les derniers Hommes de Dor-lómin reformèrent la garde,
combattant désespérément et ne concédant du terrain que lentement, gagnant ainsi du temps
pour que Turgon s’échappe avec les forces survivantes et autant d'Elfes de l'ancienne armée
de Fingon que possible. Battant en retraite derrière les marais de Serech, les hommes de Dor-
lómin se positionnèrent avec face aux marais, qui formèrent une défense naturelle, et dos à la
rivière Rivil, avec l'intention de combattre jusqu'à la mort.

Les Hommes de Dor-lómin combattirent effectivement jusqu'à la mort. Vers la fin de l'après-
midi, Huor fut tué d'une flèche empoisonnée dans l'œil, et tous furent achevés ; les Orques
arrachèrent les têtes des corps et les empilèrent « comme un monticule d'or au coucher du
soleil ». Finalement, Húrin fut le seul restant, et durant la dernière phase de la bataille il tua
soixante-dix soldats de Morgoth. Mais Morgoth donna l'ordre que Húrin devait être pris
vivant, et les Orques furent si nombreux qu'il finit par être coincé par leurs corps. La bataille
se termina ainsi, et Gothmog le traîna jusqu'à Angband.

Conclusions de la bataille

Cette dernière bataille du Beleriand fut la plus grande victoire guerrière de Morgoth. Après la
bataille, il contrôlait Anfauglith, ainsi que Lothlann, Dorthonion et le col de la Sirion de
manière presque certaine. À l'issue de la bataille, il gagna Hithlum, qu'il ordonna aux
Orientaux d'occuper, sécurisant ainsi tout le Nord. En outre, son contrôle sur le Beleriand,
autant à l'ouest (le col de la Sirion) qu'à l'est (le col d'Aglon et le val de Maglor) ne fit plus de
doute. Peu de temps après, les Orques de Morgoth détruisirent Himring et les marches de
l'Est, et l'année suivante Morgoth défit et détruisit les villes côtières de Falas. En quelques
années, il réussit à contrôler presque tout le Beleriand, à l'exception de Nargothrond, Doriath
et Gondolin ; et ces trois royaumes surent qu'ils ne pourraient lui résister, aussi se tournèrent-
ils vers le secret et la discrétion. Ailleurs, les Nains des Montagnes Bleues survécurent, ainsi
que les Elfes Verts de l'Ossiriand, ainsi que les quelques réfugiés de Falas qui joignirent l'île
de Balar.

Morgoth trahit ses serviteurs, les Orientaux, en les séquestrant dans Hithlum sous peine de
mort, et leur refusa les terres fertiles du Beleriand. Morgoth connaissait encore la peur, car
Turgon avait survécu, était devenu Haut Roi des Ñoldor après la mort de Fingon à la bataille,
et que Morgoth ne connaissait pas encore l'emplacement de la cité de Gondolin. De plus,
malgré sa victoire écrasante sur ses ennemis, ses armées avaient subi de très lourdes pertes,
qu'il lui faudrait un certain temps avant de combler.

Forces dans la bataille


Forces d'Angband

 On estime qu'il y avait entre 330 000 et 500 000 unités. Il faut y ajouter les


Hommes qui trahirent l'Union.
o Avant-garde : 80 000 à 100 000 Orques. L'une des deux divisions
d'Orques, de 40 000 à 50 000 unités, fut envoyée pour provoquer
Fingon.
o Centre : 150 000 à 300 000. Armée principale, trois à six divisions,
chacune de 40 000 à 50 000 unités, envoyée pour arrêter Fingon après
son attaque de l'avant-garde.
o Réserve : 100 000 Orques et de nombreux auxiliaires. Deux à quatre
divisions d'Orques, les Balrogs, des Trolls, des Dragons, les loups et
leurs cavaliers.
 Pertes : plus de 200 000 unités

Forces de l'Union de Maedhros


Citées dans Mythlore :

 Armée de l'Ouest, commandée par Fingon : 42 500 à 56 000


o Ñoldor de Hithlum : 15 000 à 20 000 Elfes
o Hommes de Dor-lómin : 2 000 à 15 000 soldats de la maison de Hador
o Sindar de Mithrim : 1 000 à 3 000 Elfes
o Falas : 3 000 à 5 000 Elfes de Círdan
o Nargothrond : 500 à 1 000 Elfes
o Peuple de Brethil : 1 000 à 2 000 unités de Haleth
o Gondolin: 10 000 Elfes
 Armée de l'Est, commandée par Maedhros : 42 500 (32 500) à 60 000
(45 000)
o Fils de Fëanor : 12 000 à 15 000 Elfes
o Hommes de Bór : 8 000 à 10 000 soldats
o Hommes d'Ulfang : 10 000 à 15 000 soldats
o Elfes sylvains (Laiquendi) : 2 500 à 5 000
o Nains : 10 000 à 15 000
 Pertes : plus de 65 000

Conception et création
Historique de la rédaction

La bataille a, dès le début, été conçue par Tolkien pour être le point décisif de l'histoire des
Ñoldor exilés. Dans la première version figure déjà l'arrivée retardée des fils de Fëanor, la
fuite de Turgon, et la trahison des Hommes, hormis ceux fidèles à Úrin (Húrin), qui sont tous
tués. Cependant, le lieu de la bataille est alors nommé « Vale of Fountains » (« val des
Fontaines »), au lieu de « Valley of Weeping Waters » (« vallée des Eaux Pleurantes »), et
c'est la seconde bataille plutôt que de la cinquième ; les trois batailles supplémentaires sont
ajoutées par étapes, ainsi que les détails de la bataille.

Les quelques phrases en quenya, langue construite par Tolkien, ont été rédigées dans les
années 1950 : le cri de Fingon (Utulie'n aure !), la réponse (Auta i lome !), et le cri d'Húrin
(Aure entuluva  !).

Versions postérieures de la bataille

La version présentée dans cet article est celle décrite par Christopher Tolkien dans The War of
the Jewels : « The Grey Annals », qui sert aussi dans le Quenta Silmarillion. Mais lors de
l'écriture du long Narn i Chîn Húrin, J. R. R. Tolkien a utilisé une version modifiée.
Christopher Tolkien n'a pas intégré les changements de la nouvelle version dans Le
Silmarillion, bien qu'il en ait utilisé certaines formulations et descriptions.

La différence principale est que Morgoth va beaucoup plus à l'encontre des Elfes dans la
nouvelle version. L'ensemble des « machinations d'Uldor » qui retardent la marche de
Maedhros est retiré, et Morgoth envoie une deuxième force pour répondre à Maedhros et
l'empêcher de se joindre aux autres seigneurs Elfes. Cette version retire la déclaration presque
explicite que les Elfes auraient gagné sans la trahison des Hommes. Christopher Tolkien n'a
pas avancé d'hypothèses sur les raisons qui ont poussé son père à faire ces changements.

Étymologie

Le nom a été tiré de la première phrase de la malédiction de Mandos : « Vous pleurerez des
larmes sans nombres… », qui prophétisait le désastre à venir pour les Elfes et leurs alliés. La
forme elfique Nírnaeth Arnoediad (prononcé ˈniːrnae̯θ arˈnœdi.ad ; dans ce cas précis, le
digraphe oe désigne une variante arrondie du son [ɛ], plus proche du « ö » allemand) vient du
sindarin, l'une des langues construites créées par Tolkien, et se traduit par « Larmes
Indénombrables » : nîn signifie « larme(s) », et le mot composé nírnaeth, « larmes de
douleur » ; le préfixe ar- porte le sens d'« au-delà » et la racine nod- signifie « compter »,
avec un o infléchi en œ à cause du i qui suit. J. R. R. Tolkien a souvent oublié l'accent sur la
première voyelle (par précipitation ou négligence), et cette orthographe a été introduite dans
Le Silmarillion publié par Christopher Tolkien ; dans l'éditorial de The War of the Jewels
édité par la suite, il utilise la forme accentuée.

La traduction en elfique du nom a été l'une des plus changeantes dans les travaux de Tolkien.
À l'origine, c'était Nínin-Udathriol, avec pour équivalent quenya Nieriltasinwa ; Tolkien a
ensuite essayé, avec les mêmes racines, plusieurs types de préfixes négatifs : Nínin
Unothradin, Nirnaith Únoth, N. Ornoth, N. Irnoth, N. Dirnoth avant de s'arrêter sur Nírnaeth
Arnediad. Le second nom s'écrit plus communément Arnoediad pour s'adapter aux
changements de prononciation qui ont eu lieu au cours du temps, lorsque le son [œ] est
devenu [ɛ].

Influences

Tolkien a survécu en 1916 à la bataille de la Somme, dans laquelle la couronne britannique a


subi la perte de plus de 200 000 soldats, en raison de sa méconnaissance des techniques de
l'Empire allemand. Tolkien a cependant démenti que ses écrits contiennent une référence à la
Première Guerre mondiale. Si l'on devait cependant voir une influence, ce serait la
dénomination des conflits en « batailles », alors qu'on parlerait plus aujourd'hui
d'« offensive ».

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