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UC213

Ronéoteurs : Dupré, Martin J Dispensé par : Chantal Legrand (Céline


Hubinois)

Chef de matière : Iché, Bleuzé Date : 08/11/2022

E-santé en médecine vétérinaire

Introduction
• est-ce que ça va nous aider ?
• enjeux
• MSD santé animale : gpe pharmaceutique, s’est lancée ds les technologies et
dvpement e-santé
• Respo gamme animaux compagnie
• MSD multi espèce

PLAN :
1-MSD santé animale et E-Santé
2-E-santé et télémédecine
3-objets connectés : intérêts et limites en médecine véto
4- intelligence artificielle : qques applic et potentiel
5- Cl, enjeux et perspectives

I. MSD santé animale et e-santé


Gpe innovant, acteur majeur de la santé animale en France
800 collaborateurs
5 sites (angers,vitré,igoville,albi)
Consacre 25 % de son CA monde 2021 -> recherche et dvpemt
Une offre complète

II. E-santé et télémédecine

Def E-santé : utilisation des outils de production, de transmission de gestion et de partage


d’info numérisées au bénéfice des pratiques médicales.
TIC = technologies de l’info et de la comm -> syst info, logiciels de gestion cabinet, dossiers
médicaux informatisés
E-santé permise par la révolution numérique et essor des technologies numériques :
miniaturisation des capteurs, autonomie importante, faible encombrement, transmissions
datas (5G, etc… -> transmission données cardiaques ou autres),analyse puissante permise
par les serveurs pour analyser et gérer les données, démocratisation (le marché de toute ces
technologies : accessible à tout un chacun, s’applique en médecine vétérinaire, marché
devient de + en + important mais hétérogène mais de + en + important car + accessible à +
de monde)
Télémédecine : forme de pratique médicale veto à distance, utilise ces nouvelles
technologies de l’information. Met en contact l’animal, le troupeau avec un ou plusieurs
acteurs parmi lesquels figure nécessairement le véto.
La télémédecine est donc d’abord une pratique médicale et non pas un système
technologique.
- Téléconsultation : possibilité de faire des consultations à distance avec ou sans
examen clinique délégué
- Téléexpertise : vétérinaire expert dans un certain domaine met son expertise au sens
d’un autre véto, sous traite une partie de l’examen clinique à un autre véto qui donne
son avis
- Télésurveillance : ce qu’on peut avoir dans élevage ou clinique veto : camera qui
surveille un certain nb de paramètres : peut regarder ce qu’il se passe dans son
chenil
- Téléassistance médicale : la personne est là pdt l’acte, il y a un véto qui va aider pdt
l’acte
- Régulation médicale : fait dans la clinique véto, ASV fait de la régulation : décider est-
ce qu’il y a nécessité d’une consultation en urgence : gestion à distance du
comportement d’une conduite à tenir par le véto et le proprio
- Hors champ : télé conseil (pas de diagnostic) : développé avec les réseaux : ne fait
pas partie de la télémédecine : pas de veto inscrit à l’ordre ou praticien.
On peut segmenter l’e-santé par client (donc différents impacts réglementaires):
- BtoB : un veto prodigue des conseils à un autre véto : cas de la téléexpertise ou de la
téléassistance médicale, moyennant rémunération.
- BtoC : un veto donne conseils à un non-véto : téléconsultation, télé-expertise,
télésurveillance, régulation médicale
- Hors champ : télé conseil
Cet essor des technologies : développement de la médecine des 6 P : médecine qui se veut
plus performante qui respecte ces différents items, c’est une nouvelle médecine vétérinaire
- Prédictive : connaissance de facteurs de risque, bcp de génétique, en oncologie, on
peut citer bcp d’exemples chez le chien (particularités raciales qui prédisposent à
maladies), méthode précise
- Personnalisé : chaque animal/troupeau mérite une approche unique, centré autour de
l’animal.
- Préventive : prévenir plutôt que guérir : on est tjrs plus performant,
- Participative : le patient au centre : on va jusqu’à faire une formation du propriétaire :
implication du patient/client (ex diabète chez l’animal, formation du proprio qui doit
monter en compétences)
- Prouvée : evidenced based medicine
- Pluridisciplinaire ou parcours de soins : fait référence à la coordination de tous les
métiers qui vont transiter autour du patient, véto, animal

III. Objets connectés : intérêts et limites en médecine vétérinaire


Qu’est-ce qu’un objet connecté ?
Capacité de se connecter à un réseau de communication, selon les cas : recevoir,
stocker, traiter et transmettre les données
Possibilité : donner des instructions pour fonctionner.
Ou sinon : Autonomes ou fonctionnent avec smartphones, tablette permettant de les
contrôler ou de servir de relais pour échanger des données.
Données peuvent être consultables (sur appareil mobile ou service internet)
Enormément de domaine applications, secteur hétérogène en plein essor
Objetc connectés aussi bien distrib eau/nourriture, capteurs ds élevage, montres
connectées
Capteurs traitent données et envoient à interface consultable

Focus animaux de compagnie : marché prometteur très en lien avec les attentes des
proprios qui connaissent déjà les objets connectés, les clinique vetos ont leur place dans ce
marché : 2/3 des proprios utilisent une application en lien avec leur animale. 5% des proprios
qui possèdent un objet connecté dans la santé, sécurité, surveillance.
Les cliniques vetos souhaitent échanger les infos. Suivi rapproché de l’animal
Les proprios veulent pouvoir demander à leur véto ce qu’il en pense, si c’est recommandé

Intérêt en pratique veto : tourne autour de la prévention et de la santé


-Prévention primaire (animal sain) : signale au proprio toute variation, signal discret pouvant
évoquer qq chose de plus pathologique à terme → Implique un fonctionnement sur la durée,
fiabilité des capteurs et de l’application.
-Prévention secondaire : animal suivi pour maladie : objectif mesure en continu, efficacité du
traitement à court et moyen terme, détection de signal. Implique : précision et sensibilité,
trackers spécialisés cardiologie, dermato…
-Aussi intérêts dans : Aide au diagnostic, suivi post opératoire, pronostic et renforce
proximité proprio animal : vertu pédagogique et sensibilisation, amélioration de l’attention, du
soin aux animaux.
Limites des objets connectés :
- Spécificités (capacite à donner un résultat négatif qd il est effectivement négatif) et
sensibilité (capacité à détecter un paramètre positif, capacite à le détecter avec
précision) : comportement fréquent : prise de boisson, alimentaire, aboiement ;
comportement plus rare : risque de faux positifs (vomissement, douleurs, etc.)
- Absence de cadres règlementaire : pas de certification vétérinaire. : hétérogénéité
des dénominations et usages : difficultés de distinguer les vrais outils parmi les
gadgets
- Fiabilité pour les symptômes médicaux : nec de bcp de données
- Précocité de la détection/ signes non classiques (subcliniques)
- Exemples : Capteurs connectés chez vache, monitoring chez chevaux de sport pour
performance physique
Colliers vache donnent accès au robot de traite donc automatisation traite et donc
système pour nourrir animaux de prod, robot de traite vont jusqu’à analyse lait mais
pas de deep learning

IV. Intelligence artificielle


Def IA : Programme informatique qui réalisent des tâches actuellement accomplies de façon
plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des processus mentaux de
haut niveau (apprentissage perceptuel, organisation de la mémoire, raisonnement
clinique…)
Exemples : raisonnement, compréhension langues, perception visuelle (imagerie) -> auj sur
interprétation imagerie IA est meilleure sur grande quantité d’examens que meilleurs
spécialistes

Ce qui caractérise l’IA : Deep learning : programme apprend par lui-même à partir d’un
grand nb de données, + on fournit de données, + il est performant
Performance dans les taches précises/ spécialisées : reconnaissance d’images, de
fréquences, sons, mouvements
Taux d’erreur inferieur à ce que l’on obtient avec grand spécialiste
Compréhension d’une situation et de sa dynamique, perception de l’environnement, prise de
décision par l’ordi, aide à la décision humaine.
Collaboration vétérinaire, éleveur & partenaire de l’élevage.
Traçabilité, réponse aux besoins des différents acteurs, filière.

Applications : analyse image, surveillance visuelle (poulailler), analyse son (toux porcherie),
analyse mouvement (collier vache, chien), analyse courbe (évolution boiterie cheval),
analyse symptômes et proposition, systèmes complexes de gestion d’exploitation agricole

Filières : solutions de monitoring, tracabilité et transparence de bout en bout


Identification électrique
A chaque moment de élevage possibilité de différents systèmes de monitoring (chaleurs,
contexte pathologique comme caillette, couplées à analyse génomique)
Généralement à base de capteurs (oreilles, cou)
Prod de ces données par capteurs centralisées sur interface pour éleveur donc gain de
temps mais faut qd même aller voir les vaches et s’en occuper, améliore surveillance,
améliore gestion pb santé et améliore longévité et lien avec autres parties prenantes ds
élevage (véto, nutritionniste, pareur,…) -> meilleure traçabilité, réponse aux diff acteurs de
tte la chaine

Limites des systèmes d’IA :


- Cout installation et d’achat en élevage (rarement le véto qui décide de l’équipement,
parfois proprio s’équipe sans demander).
- Réseau de transmission des données
- Validation scientifique des réponses (logiciels propriétaire non ouverts, difficultés de
comparer à un gold standard, auto-apprentissage/ progrès quotidien/ évolution du
système
- Absence de cadre réglementaire
- Distinction outils/ gadgets

Enjeu de la fiabilité et de la sécurité des donnés :


Donnée isolée pas de valeur mais gde base de données oui car rép aux attentes des conso
Création base de données rapportent aux industriels mais intérêt énorme pour proprios car
améliorent cette médecine
En Europe contexte très protecteur
Question du partage de la valeur ajoutée qui peut être posée par véto, comment valoriser la
donnée
V. Conclusion enjeux et perspectives

Améliorer expériences de soins et la santé des animaux de compagnie


Des identifications de l’animal (puce) puis ds suivi de santé et de bien être tt au long de sa
vie
Puce peut donner aussi Température par ex
Donc meilleur suivi
Proprios plus au chevet de leur animal, plus facile de leur faire des recommandations
Proximité avec équipe soignante
Possibilité de bénéficier des gdes bases de données

Enjeux :
-demande : rep aux demandes alim de la pop
-sécurité alim : préoccupation croissante sur sécurité et traçabilité aliments
-santé animale : contrôle et éradication maladies animales
-durabilité : optimiser utilisation ressources clés, utilisation responsable des antibios
-BEA : préserver santé et bien être
- enjeu aussi d’attractivité pour métier éleveur

-vétos réalisent exam clinique -> devient : objets connectés donnent données
-véto avaient savoir -> infos dispod sur internet et ds bases de données
-véto réfléchissaient et interprétaient -> ordi analyse et apprend de ses erreurs

-trouver sa place ds cette nvelle équation : accéder aux données patients et élevage,
interconnecter avec données de réf, facturation du service/temps passé, a moyen et
long terme : intégration des méthodes d’IA/classification/apprentissage/recherche
données et innovations en santé animale ds enseignements véto
-> se connecter, comprendre, agir

Si vétos ne s’emparent pas de la e-santé d’autres le feront !

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