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Ethique : établit critères pour juger si une action est bonne ou non EMDD « Les patients sont les acteurs qui font le plus
avancer le système de santé »
Morale : ensemble de devoirs catégoriques qui commandent de faire le bien
comme valeur absolue
- Participe meilleur compréhension maladie + facilite assimilation maladie Pharmaciens doivent réinventer leur métier : technologies, relations, plus grande
- Diffuse informations + facilite le partage + soutient transparence des prix, réseaux sociaux, renouveler ordonnance en ligne, contact
- Permet reconnaissance + climat de confiance et d’entraide par SMS/email, vidéo conférence, …
98% des pharmaciens ont un smartphone - 98% ont au moins 1 réseau social
Avantages d’internet : rapidité + 24h/24h + plusieurs réponses + aide à se 77% des jeunes pharmaciens utilisent smartphone ou tablette pour des
préparer et à se sentir moins seul + anonymat informations, appli de santé
59% tablette
Empowerment : se met en place quand patient a pris conscience de sa situation + 29% conseille une app santé
souhaite avancer pour mieux contrôler sa vie (être acteur) 27% pensent que les objets connectés doivent être vendus qu’en pharmacie
=> 49% des pharmaciens pensent que la santé mobile promet de belles choses
DIALOGUE – ACTION – CONSCIENCE
Internet permet de rendre le patient acteur, connaissances horizontales. Ce n’est
Processus d’adaptation psychosociale à la maladie
pas l’ennemi des médecins au contraire.
Que peut faire l’équipe médicale pour accompagner le patient ? Les patients doivent être critiques, consulter plusieurs sites, plusieurs avis
professionnels, privilégier des sites spécialisés, oser aller sur internet, partager
- Echanger + être humain + se mettre à sa place + accueillir ses propositions des recherches, discuter, parler.
- L’accompagner + l’aider à s’exprimer + trouver des alternatives
- Aider le patient à être expert de sa maladie pour mieux l’appréhender/vivre Chapitre 3 → droits et devoirs des patients :
avec + l’inclure dans les échanges pour connaître son ressenti
Si les patients ont des droits ils ont aussi des responsabilités.
- Respecter le temps d’adaptation + valoriser + répondre aux sollicitations
DROITS
Les directives anticipées :
- Dès 16 ans = capable de discernement → peut rédiger DA ou nommé une
A l’information : A l’autodétermination : Sphère privée : personne
- Soignant renseigner - refuser de suivre le - soignant a le secret pro - Soignants doivent suivre ces directives
le patient + secret pro traitement (directives - seul les soignants - Directives écrites, sans documents soignants suivent à vive voix les D
- Patient a le droit de anticipées du patient ou nécessaires présents - Peuvent être modifiées
demander un 2ème avis famille) (signé carte de examens et traitement
donneur : don organes) Les mesures de contention:
A la sécurité : - changer de médecin D’opposition/de plainte : - Mesure de contention sans consentement = interdite (sauf danger grave ou
- soignants respecter - Droit de demander un perturbe communauté)
normes de sécurité, Libre choix : entretien s’il n’est pas - Traitement sans consentement possible s’il n’existe pas d’autres mesures
hygiène, intégrité - l’établissement entendu moins rigoureuses.
physique du patient - limité par laMAL - pas d’entente, peut faire
- n’abuse pas de son - pro de la santé appel à un médiateur Le secret professionnel : (aussi pour mineur avec discernement)
pouvoir - Protège patients et ses intérêts, peut transmettre informations si patient a
Droit d’être accompagné : signé un accord
Droit aux soins, à la
- visite de tout le monde pdt heures de visite + RDV - Peut transmettre info qu’aux soignants impliqués
dignité
accompagné s’il le souhaite - Perdure après la mort
Système de santé:
- Structure et mode d’organisation qui coordonne l’activité des professions de
la santé avec celles des différents partenaires qui contribuent au financement
des soins, afin de répondre à la demande de santé d’une population
Médicales- MedReg
- Registres (des médecins, dentiste, pharmaciens, vétérinaires et chiropraticiens)
Application de qualité difficile à trouver
- Donnés enregistrées et publiques + Numéro d’identification des professionnels
enregistrés + Adresse du cabinet Conseils au public pour trouver des infos de qualité sur internet :
- Professionnels de la santé avec un diplôme fédéral + Info sur la formation
- Autorisation de pratiquer + - Professionnels de la santé étrangers autorisés à Osez (mieux prendre en charge sa santé) – utiliser internet (grande
pratiquer indépendamment en suisse richesse/évitez forums) – internet ne remplace pas une consultation médicale –
visitez plusieurs sites pour comparer – n’utilisez pas google – utilisez un portail
Psychologie- PsyReg → Accessible au public depuis 2017 médical (Planète santé, ciao.ch,…) – utilisez un site consacré à votre maladie –
si vous utilisez un moteur de recherche (mettre plusieurs mots clés) – Français
mais utilisez aussi d’autres langes pour plus de ressources – méfiez-vous
Doctissimo/doctipharma/patientslikeme/carenity/
Planète suisse/ciao/hug/cabinet 12/info-maladies-rares/monenfantestmalade
Impact global nouveau médicament :
Chapitre 6 → Valeur ajoutée de médicaments:
Recherche → phase préclinique → phase clinique I-II-III → commercialisation
Développement nouveau médicament = activité à risque = long + incertain + cher
(coût du dvlp 1,3 milliards en 2006/ 2,5 milliards aujourd’hui)
Processus d’accès au marché suisse : HTA : Health Technology Assessment (HTA) : champ multidisciplinaire de
recherche en analyse politique qui étudie les implications médicales, sociales,
éthiques et économiques du développement, de la diffusion et de l’utilisation
des technologies de santé ».
Technologie de santé :
• équipements, dispositifs médicaux, médicaments et procédures médicales ou
chirurgicales utilisés à des fins de prévention, diagnostic, thérapeutique ou de
réhabilitation.
• Les systèmes organisationnels pour leur mise en œuvre sont également pris en
Le constat en Suisse : focalisation quai exclusive sur le prix – politique de régulation compte dans ce type d’évaluation globale
→ La plupart des pays utilisent une méthodologie HTA pour décider des
- Baisses exceptionnelles 2006-2008-2010
conditions de remboursement des médicaments.
- Révision triennale du prix des médicaments
- Mesures en faveur de l’utilisation des génériques
Agences HTA en Europe : Elles ont des méthodes différentes en fonction des
- Positions de Santésuisse et du surveillant des prix sur le différentiel des prix
pays, se focus sur l’évaluation économique
entre la suisse et l’étranger
HTA en Suisse ?
Médicaments brevetés (même prix chaque pays) < médicaments non brevetés (un
• Mettre en œuvre la stratégie en matière de qualité
peu +) < médicaments génériques (2 fois plus cher en suisse)
• Diminuer le nombre de prestations, de processus et de médicaments
inefficients et inefficaces
Du prix à la valeur du médicament :
• Sensibiliser la population au don d’organes
Valeur clinique – valeur économique – amélioration de la compliance – La HTA a été refusé donc à la place on fait du pseudo HTA qui n’a pas vraiment
amélioration de la qualité de vie – préférence du patient de finalité.
Pourquoi la pharmaco-économie gagne en importance dans les entreprises pharma → Impact budgétaire : comparaison de ce qui se faisait avant et de ce que ça
? donne d'ajouter notre produit
- Importance croissante de la contrainte budgétaire et des réalités économiques → Sovaldi et les anti VHC, un cas d’école ? (Traitement de l’hépatite C chronique
dans le monde médical chez les adultes)
- Besoin des décideurs de mieux apprécier la valeur des médicaments
- Besoin de l’industrie de valoriser au mieux ses produits (accès au marché dans des Limitation initiale au remboursement (LS au 01.08.2014) :
conditions optimales) - fibrose hépatique de degré 3 ou 4 prouvée par biopsie (score Métavir) ou
- Impact commercial des stratégies de positionnement du prix et du rigidité accrue du foie
remboursement - manifestation extrahépatique de l’hépatite C
- remboursement doit être limité à 24 semaines au maximum
- Influence entre les différents pays (prix et accès)
- prescription doit se faire exclusivement par des spécialistes
Plan de développement
Pharmaco économique : → Fin 2015, l’OFSP baisse les prix des nouveaux anti-VHC et élargit la population
éligible au remboursement
2 stratégies préventives :
- Hauts risques : identifier les porteurs de facteurs de
risques puis les traiter
- Population : modifie le comportement de toute la pop.
(Maladies chroniques on combine les 2 stratégies)
→ Mesures de contrôle
Abus-toxicomanie
• Fausses ordonnances
• Prescriptions ou remises abusives
• Consommations excessives et marché noir
• Prise en charge des toxicomanes
• Produits de substitution
• Encadrement par médecin et pharmacien
Population
→ 2,2 millions de suisse avec une maladie chronique et représente 80% des
Jaune: négatif
dépenses de santé.
Rouge: positif
→ Les maladies non transmissibles
sont plus présentes dans la
population vieillissante
Plus la barre est longue plus l’argument influence l’attitude de la population =
combien un argument est important. Hommes : Cancer – Accidents et
Plus grand problème: protections des données. Morts violentes – autres causes de décès –
Maladies cardiovasculaires
Femmes : Cancer – autres causes de décès –
Accidents et Morts violentes –Maladies
cardiovasculaires
2013 : 50% des vies perdues par les Hommes En moyen 10 ans de
viennent des maladies non transmissibles perdus par personne
60% chez les Femmes
→ 4/10 souffrent de cancer dans leur vie= 2ème cause de mortalité en Suisse:
9200 H et 7500F/an
l’engagement
collaboration
Stratégie MNT (office fédérale chargée de l’élaboration)
international
Renforcer la
conditions
au niveau
Optimiser
Cultiver
-cadres
les
→ Développer les méthodes éprouvées et combler les lacunes.
→ se base sur ce qui existe déjà
→ différentes activités orchestrées pour utiliser aux mieux les ressources
disponibles
l’information
chroniques et
Promouvoir
Soutient aux
→ Offres et accès pour personnes en difficultés d’où vente très optimisés
atteintes de
spécialistes
formation
personnes
maladies
→ Renforcer la prévention dans le domaine des soins + collaboration entre les
et la
aux
différentes catégories pro.
connaissances
recherche + le
Promouvoir la
+ l’innovation
Renforcer le
transfert de
monitorage
monitorage
Mettre en
recherche
des MNT
place
de la
Limiter la Freiner la Réduire le Préserver et améliorer
charge de hausse des nombre de la participation de la
morbidité coûts décès population à la vie
prématurés sociale et ses capacités
prestations de
.
financement
prévention
productives
Clarifier le
financement
Garantir le
des
6 objectifs spécifiques :
d’expériences
coordination
connaissance
Améliorer la
coopération
et transfert
et à la prévention matière de santé
Echange
et la
de
Améliorer la qualité de Diminuer les Diminuer la part de la
vie et réduire la facteurs de risque population présentant un
nécessité de soins. comportementaux risque accru de la maladie
Analyse globale
personnes avec
un risque accru
Elaborer lignes
développer les
des conditions
Encourager la
Améliorer les
domaines de
globales des
interfaces +
ou malades
prévention
directrices
Analyses
dans les
réseaux
Vision de la stratégie MNT
de vie
soins
- Plus de personnes restent en bonne santé ou bénéficient d’une qualité de vie
élevée en dépit d’une maladie chronique.
- Moins de personnes souffrent de maladies non transmissibles évitables ou
décèdent prématurément.
risque reste
les nouvelles
aux besoins
Facteurs de
particulière
personnes
encourager
là où elles
Répondre
un thème
approches
Attention
les acquis,
Conserver
central
vivent
- Quel que soit leur statut socio-économique, les personnes sont encouragées à
des
adopter des styles de vie sains dans un environnement favorable à la santé
Chapitre 9→ Maladies chroniques en Suisse : → Quelle est la prévalence des maladies chroniques (et la polymorbidité) ?
≈ 30% des personnes en suisses sont atteints de maladies chroniques. → cela
Rapport de l’OSBAN (observatoire Suisse de la santé) varie en fonction des cantons (climats, âge de la population)
Faut améliorer l’environnement naturel + social (en + des médecins et du Prévalence : pourcentage de cas ayant un symptôme (nouveaux et anciens)
personnel de santé) pour améliorer la santé → approche intersectorielle Incidence : nouveaux cas apparus
→ La prévalence des maladies chroniques et de la polymorbidité augmente
→Déterminants de la santé : nb facteurs exercent influence sur l’état de santé avec l’âge. Prévalence plus élevée si niveau de formation et revenu plus faibles
de la population = structure géographique, niveau de revenus/d’intégration
sociale /formation, conditions de vie + travail, mode de vie, environnement, … → 2,2 millions de personnes atteintes de maladies chroniques non
→ Etat de santé auto-évalué : (=état de santé subjectif) mesure l’état de santé transmissibles en suisse (2012). C’est plus de femmes que d’hommes.
tel qu’il est ressenti par l’individu lui-même. La précarité sociale augmente le risque d’être patients chronique.
Plus de polymorbidité chez les personnes de plus de 80 ans.
→ Espérance de vie : augmente – 2008 à 2012 : a augmenté de 3ans en 4ans (qu’on a un pb de santé que l’on s’estime forcément en mauvaise santé)
Doublé au 20ème
85,4 pour les Femmes / 81,4 pour les Hommes Ecart entre les sexes s’est → santé auto-évaluée (très) bonne diminue avec l’âge et problème de santé de
Suisse 2ème rang d’espérance de vie après le Japon réduit ses dernières années longue durée augmente avec le temps.
→ Espérance de vie en bonne santé : augmente → les maladies chroniques majeures en Suisse ?
70,8 pour les Femmes / 69,8 pour les Hommes Maladies cardiovasculaires, maladies immun dégénératives, diabètes, cancers,
Santé auto-évalué (très) bonne : Hommes > Femmes (+ problèmes de santé maladies respiratoires, dépressions, maladies musculosquelettiques.
longue durée que les hommes de 4%)
→ les principaux comportements à risque dans la population des 16 à 24 ans ?
→ déterminants socio-économiques de la santé et leurs impacts ? - Actif physiquement : Hommes (77,8%) > Femmes (73,6%)
- Niveau de formation : + élevé = + santé auto-évalué élevée - Fait attention à son alimentation : Femmes (73,4%) > Hommes (62,8%)
+ formation élevée = meilleure sera sa santé, son comportement, son espérance - En surpoids : Hommes (51%) > Femmes (33%)
- Revenu : + élevé = + les personnes âgées entre 25 et 64 ans sont en - Fumeur : Hommes (31%) > Femmes (23,3%)
bonne santé, - il y a de mauvaise santé - Consommation quotidienne d’alcool : Hommes (14,9%) > Femmes (7,1%)
- Disparités en fonction des niveaux sociales : mauvaises habitudes, fossé
pas les mêmes accès aux soins = contexte migratoire (on un niveau de formation bas) → Enquête suisse sur la santé :
- Type de ménage : symptômes dépressifs moyens à sévères = parent seul • 68% font attention à l’alimentation
avec enfants > autres > couple avec enfants > personne seule > etc • l’obésité est passée de 5 à 11 % de 1992 à 2017.
- Statut d’activité : meilleure santé = actif occupé > chômeur > inactif • 21% mangent 5 fruits et légumes par jour.
• Activité physique : de 62 à 76 % de 2002 à 2017.
→ niveau de la santé mentale dans la population des jeunes de 16 à 24 ans ? • Tabagisme : de 1997 à 2017 : de 33% à 27%. 20
Déterminants sociaux économiques qui influent beaucoup la santé • Alcool consommation quotidienne : 1992 à 2017 de 2 à 11%.
1/5 souffre de dépression au cours de sa vie • Ivresse ponctuelle : 21 à 27 % de 2007 à 2017.
Femmes plus touchées que les Hommes dans la dépression
Energie des Hommes (2/3 ont un niveau d’énergie + ou – stable toute leur vie) > Les facteurs de risques sont modifiables et ont un impact très fort sur
Femmes (sauf chez les 55-64 ans = équilibre) l’espérance de vie = mérite un fort travail de la santé dessus.
Non présentiel → Moniteur de santé :
→ les conséquences économiques des maladies chroniques non
transmissibles ?
Thèse :
Les maladies non transmissibles provoquent 80% des coûts de la santé dont
40% les plus fréquentes. → Inquiétude de perte des acquis sociaux existants = lutte pour defender ces
Coûts de santé direct = 79 milliards de francs par an + Coûts sociaux indirects intérêts = opinions sur la politique de la santé se modifient.
+29 à 44 milliards de CHF → Débat sur les assurances sociales est de plus en plus important.
→ Ne pas faire d’expérience avec le système de santé, maintenir le statu quo
→ les souhaits de la majorité des patients pour les aider dans la gestion de → Nouvelles attentes concernant les maladies du au stress, psychiques etc,
leurs maladies chroniques ? => Volonté d’être entendu veulent être prise en charge par les caisses-maladies
→ 3/4 des personnes trouvent l’augmentation des prix des médicaments trop
→ les priorités du système de santé à revoir ? haut.
• Internet = malade de plus en plus acteur de sa maladie. Pour être efficace le → Hausse des coûts = on ne souhaite pas étendre les prestations de l’assurance
traitement doit être en commun avec le malade. Le malade → activement de base mais une prise en charge par les caisses maladies dans presque tous les
impliqué dans les soins et ensuite son point de vue et son style de vie seront domaines.
pris en considération → L’industrie pharmaceutique jouit d’une bonne image juste derrière les
• Les médicaments, éléments majeurs de la vie des malades chroniques, médecins
certains patients ne prennent pas leur traitement correctement donc travailler
sur ça. La gestion des médicaments se complique avec le temps et la → principales modifications à court terme :
multimorbidité. 40-50% de patients non-adhérents = environ 1 million de
personnes en Suisse = plus de 10 milliards CHF de surcoût
17.1
12.2
11.5
10.4
9.8
1,8%
6,6%
22% 42,4%
27,3%
= + de médecins privés
• Animation de la communauté d’étudiants L’Egypte et ses grands prêtres 3’000 av JC et l’ère chrétienne
• Sensibilisation aux enjeux, rôles et compétences nécessaires du pharmacien • Le prêtre médecin est Imhotep, il avait comme attribut le bistouri et le mortier
• Défense des intérêts en matière de politique de formation = médecin et pharmacien.
• Offre une expérience volontaire dans le monde de la pharmacie • On connaît ça grâce au papyrus EBERS, avec une écriture hiératique (=écriture
plus simple que celle avec hiéroglyphe), avec 700 médicaments et maladies
PSF (Pharmacien Sans Frontière) décrit. => 77% des formules décrivent sur ce papyrus peuvent être encore
utilisé (19 e siècle)
- Œuvrer pour l’accès aux soins de qualité partout et pour tous
(sans aucune discrimination) à l’étranger mais aussi en Suisse. La Grèce et un Hippocrate toujours actuel Entre le 5eme et le 1er ère siècle av JC
- Promouvoir l’usage rationnel des médicaments • Île de cos = première école de médecine
• Avant même l’école, Hippocrate y est né (et son serment suivis par les
médecins : « Aux grands maux, les grands remèdes »)
o Pour lui chaque maladie a une cause naturelle et une cause divine et non
pas une seule cause divine, médecine rationnelle mais approche religieuse
admise ! pas d’opposition de principe !!
• Disparition Hippocrate = première dissection = chirurgien on quand même
prêté le serment d’hypocrite
Un rôle important du monde arabe (10-13eme siècle) Une botanique qui perd ses secrets au 19ème siècle
• Cohen El Attar rédige un « manuel de l’officine » au XIIIème siècle • Utilisation des premiers extraits alcooliques en pharmacie
• Développement d’une technologie et matériel pharmaceutique • En 1805 Serturner, pharmacien dans son officine a travaillé sur le pavot et a
o Premières séparations des professions médecin et pharmacien avec un réussi à extraire la morphine puis découverte en 1820 de la codéine, caféine,
« manuel de l’officine » cocaïne, etc…
=> Nouvelles habitudes thérapeutiques → standardisation des médicaments :
Un Moyen-Âge qui sonne le renouveau de l’occident (9-14eme siècle ) utilisation des 1er principes actifs réellement dosés
• École de Salerne = première école de médecine et pharmacie d’Europe → Un 20ème siècle éclaboussé par les réussites des chimistes organiciens
dans cette école se forment les futurs moines et pharmaciens d’Europe. C’est
là qu’on va distiller pour la 1ere fois du vin pour l’utiliser pour la médecine. • Les chimistes commencent à fabriquer les médicaments
• Empereur Frédéric II von Hohenstaufen roi des romains, Allemagne italien • Création de l’aspirine en 1894 :
etc. Leroux extrait de l’acide salicylique de l’écorce de saule en 1829.
• Date création de la profession de pharmacien : 1241 dans l’ouvrage - Félix Hoffmann synthétise un acide acétylo-salicylique pur en laboratoire
«Constitutiones » avec les lois qui séparent les professionnels de médecins en 1897 pour le compte de Bayer.
et de pharmaciens. - Bayer l’enregistre tout de même comme médicament en 1899 sous le
Pharmacie → profession très réglementée nom d’A (sans) SPIR (spirae) INE
- 80 milliards de comprimés = production annuelle actuelle
- John Vane et Priscilla Piper reçoivent le prix Nobel de médecine en 1982
pour avoir élucidé son mode d’action en 1971 !
Chapitre 12 → les stratégies de l’industrie pharmaceutique : → Innovation :
Plusieurs catégories d’innovations :
→ Un acteur majeur dans le système de santé :
• Approvisionnement en médicaments sûrs et efficaces →contribution au Incrément Révolutionnaire Radical Processus (nv formes galénique)
progrès médical De plus en plus de médicaments issus des biotechnologies (un quart du marché).
• Contribution majeure à la recherche scientifique Boum des produits fabriqués par génie génétique.
• Financement additionnel de programmes de recherche post- Maintenant on dvlp des anticorps qui peuvent cibler plusieurs cibles.
développement (partenariats publiques, privés) Kymriah : prendre des cellules et les reprogrammer pour qu’elles combattent les
cellules méchantes. Mais ça coûte un peu cher.
→ Contribution des médicaments innovants à l'allongement de l'espérance de Pour innover, il faut beaucoup investir…
vie contribue pour 73% : vrai effet Beaucoup d’argent dans la recherche en pharmacie, autant que pour
Cancer : chances de guérison du cancer chez l’enfant 40% en 1973 à 75% en 2012 l’automobile et le hardware même le premier.
Baisse mortalité cancer du sein de 1990 à 2010 de 30%
Baisse de la mortalité par lymphome de 1990 à 2010 de 50% → Les organisations représentant l’industrie pharmaceutique :
→ Réputation (CH) :
Pas une très bonne réputation. Tout le monde est d’accord pour dire que c’est
un employeur important. Grâce à l’exportation, moteur de l’économie.
Problème : l’industrie pharma suisse n’informe pas de manière transparente sur Ils essayent de faire mieux et de drastiquement diminuer les animaux
ses projets et ses activités consommés pour la recherche, presque réduits de deux tiers.
→ Brevets & propriété intellectuelle :
Un brevet : 20 ans, on le dépose tôt avant qu’un autre produit se mette sur le
marché, avant l’AMM. Le chronomètre démarre des 20 ans donc il faut se
dépêcher mais pour les médocs on peut encore gratter 5 ans : Supplementary
Protection Certificates (SPCs). Pendant les 20 ans : 10 ans de data exclusivity. Il
peut se passer 10 ans entre la découverte et l’approbation et toujours pas de
rentrée d’argent. Le temps moyen de commercialisation sous brevet est en
moyenne de 13, 5 ans.
→ Développement clinique :
• Phase I : Quand on passe sur l’humain, métabolismes, problèmes ? → Enregistrement = autorités d’homologation :
• Phase II : Etude pour déterminer la bonne dose, toxicité, preuve du
concept Swissmédic FDA European medicines agency
• Phase III : efficacité et sécurité
• Phase IV : évaluation à long terme, nouvelles indications, données en → Les principales tâches des autorités d’homologation :
situation réelle
Phase coûteuse et…risquée
→ influe sur les déterminants sociaux et environnementaux de la santé: air pur, → Risques sociétaux :
Migrations
eau potable, nourriture en quantité suffisante, sécurité du logement.
→ Entre 2030 et 2050 : peut-être le changement climatique entraîne près de Epidémies, pandémies
250’000 décès supplémentaires par an, dus à la malnutrition, au paludisme, à la
diarrhée et à la chaleur. Des propagations rapides d'une maladie Est une épidémie se développant
Capital naturel
Perte de la biodiversité infectieuse à un grand nombre de personnes. sur une large zone géographique
Fondement
Apparues au néolithique (hommes (internationale)
La population des vertébrés a décliné de 58% entre 1970 et 2012 (faute homme) domestiqués animaux, vivent dans villes)
- réservoir d’agents pathogènes s’est accru en raison de la déforestation et de Le système de santé est particulièrement vulnérable car moins protégé que
l’extraction minière, qui favorisent l’émergence de nouveaux virus et bactéries. d’autres (ex: bancaire) alors que la valeur des données médicales est énorme. La
- mobilité humaine, qui a augmenté de 60% au cours de la dernière décennie, situation s’améliore cependant.
est un facteur aggravant.
Crise de l’eau → Conclusion – synthèse :
L’eau douce constitue 2.5% de l’eau présente sur Terre. - De tout temps, des catastrophes naturelles ou d’origine humaine ont endeuillé
- Sa disponibilité + qualité = menacées
l’humanité ou altéré notre environnement.
- L’eau douce est essentielle à la santé (hygiène notamment) et au maintien des
écosystèmes (biodiversité). - Ces catastrophes sont plutôt en augmentation et nos pays développés y sont
vulnérables malgré notre modernité.
→ Risques technologiques :
- Dans les pays plus pauvres, les catastrophes peuvent représenter un obstacle
Accidents technologiques au développement de ces pays.
- défaut d’une structure technologique et/ou d’une erreur humaine non
intentionnel dans le contrôle d’une technologie. - La santé des populations confrontées à ces catastrophes est souvent en jeu et
- structure technologique peut être un système de transport, une construction des réponses adéquates des systèmes de santé sont attendues par les autorités
humaine ou une industrie. et la population.
- risques typiques pour la population et l’environnement peuvent être nucléaire,
radiologique, biologique, chimique ou explosif (NRBCE).
Vulnérabilité générale des sociétés modernes
- Au XXIème siècle., êtres humains arrivent à se prémunir de mieux en mieux
des risques naturels et à canaliser leur propre violence.
- Une menace : due à nos avancées scientifiques et technologiques.
- Certains développements technologiques = conséquence négatives sur la
nature + société mais nous rendent aussi très dépendants et donc vulnérables.
- besoins vitaux (nourriture, énergie, etc.) dépendent de plus en plus de
technologies très sophistiquées.
- petites collectivités locales = perdu leur autonomie + incapables de subvenir
aux besoins élémentaires de leur population.
- devenus une société à la fois concentrée / mobile, ce qui nécessite de grosses
infrastructures et des réseaux denses de transport et de communication.
- Complexité et interconnexion des différents secteurs de notre vie moderne →
sensible aux perturbations.
→ Cyberattaques :
Exemple: catastrophes naturelles en Suisse Renforcer les moyens Posséder, en quantité suffisante, Mettre en place les
- Créée en 1997 par le Conseil fédéral, la plate-forme nationale «Dangers naturels» humains disponibles les produits thérapeutiques outils logistiques
PLANAT s'engage, sur le plan stratégique, en faveur d'une amélioration de la prévention dans les secteurs (médicaments et matériel adéquats dans les
des dangers naturels pour l'ensemble de la Suisse. touchés avant que le médical) nécessaires à la prise en meilleurs délais.
- Le but de cette commission extra-parlementaire : est de promouvoir le changement système de soins ne soit charge des victimes et à la
d'approche dans le domaine des dangers naturels en passant d'une pure défense contre le entièrement dépassé protection du personnel soignant
danger à une gestion du risque.
Exemple: catastrophes anthropiques – conflits o Au niveau suisse, le Service sanitaire coordonné est responsable.
- Coopération internationale (ONU, OSCE, etc.) : Promotion de la bonne gouvernance
(démocratie) et du respect des droits de l'homme. Hôpitaux
- Intégration sociale et politique des jeunes et des femmes. De moins en moins d’hôpitaux : regroupement et engorgement des hôpitaux.
- Promotion du développement durable.
- Développement de la justice internationale.
Situation de la santé publique suisse :
Exemple: catastrophes anthropiques - accidents technologiques
- Elaboration et imposition de normes de sécurité (exemple historique: sécurisation des
- Taux d'occupation des hôpitaux très élevé: 80-110%; très forte pression au
machines à vapeur et des gazomètres) niveau du rapport coût-efficacité.
- Surveillance administrative + Maîtrise de l’urbanisation + Information de la population + - 12 hôpitaux avec mandat de soins de médecine hautement spécialisée
Développement des assurances (pour la réparation) (capacité d'admission max. de <40 blessés multiples).
- Aucune réserve de lits d’urgence
→ Réponse sanitaire aux catastrophes : - Autonomie actuelle des hôpitaux d’environ 5 jours; dans certains cantons plus
Principe fourniture de médicaments toujours plus critique en raison de la dépendance de
Si malgré, les mesures de prévention, une catastrophe survient elle s’accompagne l’offre (asiatique).
souvent de nombreux blessés ou décédés.
→ systèmes de santé doivent donc déployer des moyens importants, sur le Optimisation de la gestion des patients
terrain (préhospitalier) + dans les infrastructures existantes (hospitalières) - Assurer la survie du plus grand nombre possible de patients grâce à une
Priorité 1: sauver les vies allocation optimale des ressources.
Priorité 2: sauver les organes - Utilisation de structures de réserve préparées pour une augmentation rapide
Priorité 3: sauver les fonctions (fct motrices par ex.) des capacités d'admission pour le traitement médical de patients moins
gravement blessés/malades. («SURGE»).
- Application des principes de la médecine de guerre et de catastrophe pour → Pharmacie d’urgence
compenser le déséquilibre entre des ressources insuffisantes et un nombre
extraordinaire de patients («TRIAGE») et pour obtenir un effet maximum (survie) Définition et principes
avec le minimum, des soins simplifiés et différés («DAMAGE CONTROL»). - Gestion par le pharmacien des situations médicales urgentes sur une base
individuelle (patient par patient).
Service sanitaire coordonné
- Les efforts de résilience pour faire face à un grand nombre de patients doivent Connaissance des signes et symptômes Adaptation du conseil
être développés (préparation, formation, prestation de services, exercice). d’alarme nécessitant, soit un transfert vers pharmaceutique aux situations
- La préparation aux catastrophes doit être rapidement mise en œuvre un médecin, soit l’instauration, puis le suivi particulières de risque.
- L’équipement et l’approvisionnement complet des formations des Affaires en officine, d’une médication officinale
sanitaires de l’armée + des réserves opérationnelles suffisantes doivent être
assurées. → Pharmacie de catastrophe
Centres opératoires protégés (COP) : Réserve de 7x100 lits sous des hôpitaux civils Définition
Hôpital militaire : 1 seul en Suisse (réserve de 200 lits)
- Démarche qui sert à assurer les meilleurs soins pharmaceutiques possibles à
Exploitation des COP et de l’hôpital militaire : 4 bataillons hôpitaux de l’armée (fournissent du
personnel de milice à disponibilité élevée). une population dans des situations d’urgence à large échelle, des catastrophes
Soutien aux hôpitaux civils : Les bataillons hôpitaux de l’armée peuvent également renforcer des ou d’autres situations sanitaires extraordinaires
hôpitaux purement civils en cas de catastrophe
Rôles: revue de littérature
→ Médecine d’urgence et de catastrophe :
- rassemble les ressources médicales et chirurgicales nécessaires à faire face à
une urgence
- Lorsque le nombre de victimes est important et/ou que les infrastructures
locales sont touchées (routes, hôpitaux…), on parle de médecine de catastrophe.
→ Pharmacie militaire
Exemples contemporains
- Suisse: Approvisionnement en produits thérapeutiques dans les bataillons
hôpitaux et fabrication à la Pharmacie de l’armée.
- Allemagne: Pharmacies dans les hôpitaux de campagne et dans l’Airbus
MedEvac
- France: Comprimés de caféine à libération modifiée
- Chine: Développement d’un nouvel analgésique et anti-infectieux pour le
traitement des blessures: XJND1201
→ Coopération civile-militaire
→ Conclusion – synthèse
→ Approvisionnement : → Fabrication
Définition
Généralités • Fabrication: ensemble des opérations couvrant l’achat des matières premières
e (principe actif notamment), la conception d’un médicament, le contrôle de
- Pays performant (20 PIB nominal mondial), la Suisse est pourtant
qualité et la libération.
particulièrement vulnérable aux ruptures d’approvisionnement en biens de
• On distingue habituellement :
première nécessité.
– Reconstitution : mélange, mise en solution simple (en pharmacie
- Notre pays produit l'essentiel de sa richesse par les services et la transformation
d’officine ou d’hôpital);
de biens destinés à l’exportation.
– Production : conception complète d’un médicament à partir des
- À ce titre, la place économique suisse dépend d’importations constantes
matières premières (en industrie surtout ou pharmacie d’hôpital).
d’énergie, de matières premières, de denrées alimentaires et de produits
Situation d’urgence ou de catastrophe
thérapeutiques (ex: médicaments).
- Le pharmacien doit être en mesure de fabriquer rapidement des médicaments
- L'approvisionnement économique du pays (AEP) est confronté à des incertitudes
et les distribuer dans une région sur ordre des autorités.
croissantes:
- En pratique, ce sont surtout quelques industries locales ou les pharmacies
o Approvisionnement en ressources et énergies (pics et diminution
d’hôpital qui peuvent assumer cela, dans une certaine mesure.
de production des terres rares et des énergies fossiles);
• Au niveau Suisse, la réserve stratégique de capacité de fabrication
o Importations alimentaires (chute prévue des rendements
d’urgence de la Confédération est constituée par la Pharmacie de
agricoles due, entre autres, au réchauffement climatique);
l’armée.
o Vulnérabilités croissantes des structures économiques (ex:
Pharmacie de l’armée
producteurs de médicaments).
- La nouvelle unité de production est entrée en service fin 2014.
Mesures
- Elle permet à la Confédération de produire des médicaments
- Le Conseil fédéral est le seul organe compètent pour décider des biens sujets au
indépendamment de l’industrie.
stockage stratégique au sens de l’art. 102 de la Constitution fédérale.
- Produits: médicaments relativement anciens, mais incontournables en
- L’Office fédéral de l’approvisionnement économique du pays (OFAE) a, quant à
situation d’urgence (ampoules injectables, y.c. antibiotiques, perfusions de
lui, pour mission de:
solutés massifs et antiseptiques).
– établir des contrats avec les propriétaires de stocks (300 entreprises);
- Clients: service sanitaire de l’armée, mais aussi partenaires du Service sanitaire
– superviser les organisations (privées) chargées de la surveillance des
coordonné (hôpitaux notamment).
réserves obligatoires ;
- Le personnel de production est principalement fourni par les miliciens du
– suivre la situation pour le Conseil fédéral.
Bataillon logistique sanitaire 81.
Situation générale
• Depuis la fin de la Guerre froide, les réserves ont été réduites.
→ Stockage :
• Valeur 2017: CHF 2.1 milliards.
Approvisionnement économique en médicaments - Il n’existe pas de réseau de distribution de médicament spécial en cas de
- Ce n’est pas la Confédération qui dispose des réserves. Elle délègue cette tâche catastrophe.
aux entreprises qui, non seulement, gèrent ces réserves, mais les produisent et/ou - Les grossistes civils habituels (ex: Galenica et Amedis) doivent s’assurer de
les vendent également. pouvoir fonctionner en toute situation.
- Ainsi, ces réserves font partie intégrante des réseaux de distribution existante et - Concernant la production de la Pharmacie de l’armée, c’est la Bataillon
peuvent dès lors être acheminées rapidement là où elles sont requises. logistique sanitaire 81 qui devrait assurer la distribution à l’échelle nationale.
- Les entreprises pharmaceutiques ont créé une organisation de stockage
obligatoire (Helvecura) qui met en place un fonds de garantie pour couvrir les Vers l’étranger
coûts de stockage et contrôler leurs obligations. - Des médicaments et du matériel médical de la pharmacie de l’armée peuvent
Décentralisé Centralisé être envoyés à l’étranger en cas de catastrophe.
- Il n’existe donc pas de
réserves centralisées de Exemples d’engagement du pharmacien
médicaments pour la
population. Séisme de Christchurch (2011)
- La seule exception • Société pharmaceutique NZ:
récente remonte à la • Recrutement de volontaires
pandémie de grippe A • Coordination de la réponse
(H1N1) de 2009 où la • Centre d’information
pharmacie de l’armée a • Equipes de réponse:
stocké les vaccins pour • Distribution de médicaments
l’ensemble de la • Anamnèse médicamenteuse (beaucoup de touristes et de noms
population suisse (8 mio. étrangers de médicaments !)
de doses). • Gestion de l’addiction
→ Conclusion - synthèse
→ Distribution
En Suisse
Gestion des risques spéciaux → Épidémiologie, infectiologie et hygiène
Droguiste, herboriste
Conseiller(-ère) de santé : en
cosmétique ou en produits de
médecine complémentaire
5. Assortiment
1. Circuit de distribution classique • Monopole (sauf médecins-dispensant et vétérinaires) → liste des médocs sont
→ Liberté pour les professionnels : prix plus intéressant dans une firme que dans en constante évolution
une autre et plus de services. Les patients peuvent choisir en marché réel o Médicaments humains (A et B)
(demande plus de services et de conseils) et le marché virtuel (le prix des médocs • Autorisés → certains médocs sont en vente libre donc pas de monopole
à plus d’importance) o Plantes médicinales
o Parapharmacie (compléments alimentaires, cosmétiques, aliments pour
bébés, huiles essentielles, etc.)
→ Choix pour les consommateurs :
6. Activités principales
• Exécution des prescriptions médicales, dispensation (ordonnances): Spécialités,
2. Circuit de distribution pharmaceutique : récepture (distribution de médoc et fabrication de médoc)
• Triage pharmaceutique
• Médications pharmaceutiques
• Gestion : stock, flux de facturation, comptabilité , axes stratégiques
7. Dispensation de médicaments :
• Acte thérapeutique par excellence, par mise en application des connaissances
• Face à la prescription médicale :
o Vérifier la validité ordonnance → vérifier le bon médoc au bon dosage
- Qualité du prescripteur
3. Lieux : accueil, service, labo, bureau, espace conseil : - Mentions réglementaires
De plus en plus souvent on doit installer des lieux de consultation dans les - Identification du malade
pharmacies pour recevoir les patients et potentiellement faire vaccination → • Reconnaître les symptômes ou la pathologie concernée par la médication
liberté dans l’aménagement d’une pharmacie indiquée
• Contrôler le dosage de la forme galénique ainsi que la posologie, les contre-
indications absolues et les interactions médicamenteuses.
• Reconnaître les effets indésirables que la médication peut présenter - Rappels (ex. SMS)
• Face à la dispensation des médicaments : o Pédiatrie :
o Renseigner le patient sur les précautions d’emploi - Ne pas inquiéter
o Avertir des dangers en cas d’inobservation ou par automédication - Informer, rassurer, persuade
(Modification dosage)
o Conseils hygiéno-diététiques 8. Prescription Pharmaceutiques :
• Observance thérapeutique (compliance) : respect de la prescription médicale par Automédication : institution d’un traitement médicamenteux par le patient, sur
le malade ou encore l’adhésion de celui-ci à un schéma thérapeutique sa propre initiative et sans prescription médicale
• Inobservance = sous- ou sur-observance, être sûr qu’il prenne le bon dosage à Pratiqué par 5-10% adolescents et >50% après 65 ans.
bon rythme → on doit s’assurer qd un patient doit prendre médocs de manière ➔ Risques :
chronique (ex: pour hypertension ,cholestérol…) on doit s’assurer que le patient • Symptômes atténués = guérison pour le patient
prendre une bonne observance thérapeutique = prend les bonnes doses, de • Retard de diagnostic par masquage du degré des symptômes
manière correcte • Erreurs graves :
• Inobservance, causes : c’est maladie qui est invisible il est donc difficile de - Glucocorticoïde au lieu AINS
prendre médocs de se motiver à suivre le traitement, car cela ne nous fait rien, - Aspirine pour douleurs estomac d’origine ulcéreuse
on ne se rend pas compte qu’on est malade. - Glucocorticoïde au lieu AINS
o Formes galéniques mal adaptées (compte-gouttes, suppositoires, aérosols) - Aspirine pour douleurs estomac d’origine ulcéreuse
o Perte de l’acuité visuelle
o Amertume, sécheresse buccale ➔ Effets indésirables :
o Répartition des administrations • Prolongation ou dose massive
o Contexte psychologique et environnement • Poursuite médication après guérison
o Qualité de la maladie : + facile de prendre médoc une fois par jour que • Non-respect posologies
prendre 3 fois par jour • Instauration d’un traitement pour une maladie « semblable »
o Voies d’administration • Interactions médicamenteuses
Automédication justifiée si avis autorisé pharmacien (prescription
Anticancéreux oraux ont bcp plus d’effets secondaires que les autres formes Pharmaceutique)
galéniques. Evaluer cet acte :
→ Motivation et démotivation peuvent apparaître • Réalité et gravité symptômes
• Médecin : • Effet et risque thérapeutique
o Ordonnance compliquée, mal rédigée, mal expliquée • Pas diagnostic, mais conseil en fonction de la symptomatologie
o Traitement prolongé sans visites de contrôle
o Il faut donc être persuasif (rappel : médicaments mal ou pas utilisés en Dispensation en fonction connaissances sémiologie, physiopathologie,
Suisse chaque année = 500’000’000.-) pharmacologie
On doit adapter le traitement et la forme de prise selon le patient et son mode de • Sémiologie : identification symptômes
vie : • Physiopathologie : reconnaissance maladie
• Pharmacologie : choix traitement
• Age, sexe, niveau d’instruction • Vigilance au niveau précautions d’emploi
o Patient âgé : • Choix médicament rigoureusement adapté indication
- Recommandations et conseils écrits • Posologie clairement indiquée
- Pilulier, semainier, calendrier (rappel quotidien de la posologie) • Traitement le plus court possible
• Monothérapie → Chapitre 15 : introduction à l’épidémiologie :
• Précautions d’emploi strictement respectées Prévalence d’un caractère : nombre de personne partageant ce caractère à un
• Interactions médicaments-nutriments moment x
• A mentionner lors d’une visite médicale → Proportion se rapportant à la population totale dont une fraction ne peut être
• Personnel susceptible de contracter la maladie
• Attention particulière : nourrisson, enfant, femme enceinte ou qui allaite - Elle augmente avec I et la durée moyenne
9. Connaissances scientifiques et prescription médicales :
Incidence : nombre de nouvelles occurrences d’un évènement au cours d’une
Modifient la pharmacocinétique = Étude du devenir des médicaments dans
période parmi des individus chez qui l’évènement est susceptible de se produire.
l'organisme. 𝒏𝒐𝒖𝒗𝒆𝒂𝒖𝒙 𝒄𝒂𝒔
Elle mesure la production d’une maladie par une population𝒑𝒐𝒑𝒖𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 à 𝒓𝒊𝒔𝒒𝒖𝒆
- Alimentation, Tabac - Facteurs génétiques
- Age, femmes enceintes - Pathologie → Taux se rapportant à une partie de la population car seuls des sujets
- Interactions médicamenteuses susceptibles de contracter la maladie apparaissent au dénominateur
- Chronopharmacologie, chronotoxicologie
10. Gestion de stock : → Souvent en plus de normaliser sur la personne on normalise par le temps et la
- commandes -> online, (téléphone) personne on multiplie donc le dénominateur par le temps. Utilisé lorsque la durée
• Industrie pharmaceutique (Novartis, Pfizer…) 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑐𝑎𝑠
des périodes de suivi varie 𝑝𝑜𝑝𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 à 𝑟𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 ∗ 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠
• Grossiste (distributeur) complet → ex : Galexis (groupe Galenica), Amedis, Voigt,
PharmaFocus
Incidence et prévalence sont des mesures de probabilité ou de risque
• Gestion des stocks → Rotation, conditions de stockage
→ Malade :
- Fichiers -> (pharmacode, Compendium, IA), prix (forfaits)
- Test indique la maladie = VRAI POSITIF
11. Caisses-maladies et accidents : - Test n’indique pas la maladie = FAUX NEGATIF
• Caisse maladies → Nombre : diminution constante → Non malade :
• Obligation de s’assurer - Test indique la maladie = FAUX POSITIF (le test est faux)
LAA = loi assurance accident
• Assurances - Test n’indique pas la maladie = VRAI NEGATIF
o Base (méd. LS) → Sensibilité : proportion de vrais positifs : A= vrai positif
o Complémentaire, supplémentaire (méd. HL) - On peut exclure le diagnostic quand le test est négatif B= faux positif
o Médecine complémentaire (Natura, etc.) ▪ Probabilité d’un faux résultat est faible C= faux négatif
D= vrai négatif
• LAMal → Prime unique assurance de base -> subsides->assurances complémentaires - Utile pour le dépistage
Facturation (électronique) : classes Swissmedic, listes LS, LMT, HL, MC, LPPA → avec → Spécificité : proportion de vrais négatifs :
un délai de paiement - On peut poser le diagnostic quand le test est positif Peu de faux positifs
→ Validité absolue : prend en compte le nombre total de sujets mal classées pour - En général simple, bon marché, inoffensif et applicable a grande échelle
une sensibilité et spécificité données. Il permet de détecter le nombre de faux - C’est un diagnostic précoce même s’il peut ne pas aboutir a un diagnostic mais
positifs et négatifs et de savoir le nombre de personne inquiétés inutilement ou a une probabilité de la maladie.
non diagnostiquer.
o Diagnostic fréquent : faux négatifs élevés → Efficacité et efficience du programme de dépistage :
o Diagnostic rare : faux positifs élevés Efficacité : augmente la durée de vie ou diminue la morbidité
Efficience : dépend de l’applicabilité dans la population
Un test de dépistage sur une grande population amène des problèmes plus
importants concernant la validité absolue plutôt que la relative → Validité du test de dépistage :
- Sensibilité élevée pour ne pas rater les cas rares
→ Valeurs prédictives : - Spécificité élevée pour réduire les faux positifs et l’anxiété et les couts associés
→ Mesure du risque ou de survie en fonction du résultat du test
o Valeur prédictive positive : risque associé à un test positif → Dépistage de masse et sélectif :
o Valeur prédictive négative : survie associée à un test négatif - De masse : spécificité très importante
→ Utile pour savoir si le patient a la maladie alors qu’il a un test positif et s’il n’a car les maladies sont souvent rares et le
pas la maladie ayant eu le test négatif. (VP+/-) nombre de FP > VP ce qui engendre
→ Probabilité de la maladie en fonction du test peut varier pour un même test en de l’anxiété et des couts
fonction des caractéristiques du patient - Sélectif : alternative quand on peut
→ Les caractéristiques du test soient sensibilité et spécificité ne varient pas identifier des sous-groupes de la pop.
→ Valeurs prédictives dépendent : qui a un risque de maladie si élevé qu’il
o Sensibilité et spécificité constantes donc si VP + augmente VP- contribue à une grande proportion des
diminue et inv cas diagnostiqués de toute la population
o Fréquence de la maladie soit la probabilité de la maladie avant le
test → Temps de devancement :
Les valeurs prédictives sont des probabilités post test Intervalle entre le moment du
diagnostic fait par le dépistage et le
→ Pronostic : Hypothèse sur l’évolution d’un état de santé. Différents concepts moment du diagnostic fait sans
expriment le pronostic dépistage
→ Valeur prédictive : mesure de risque ou survie
- Risque : probabilité de nouveaux cas de maladie dans une population
susceptible au cour d’une période = incidence → Evaluation économique du dépistage :
- Survie : pronostic sur l’absence de survenue d’une maladie = 1-risque - Bénéfices :
o Directs : ressources professionnelles gagnés
→ Tests de dépistage et critères d’utilisation : o Indirects : ressources correspondantes au gain de production
- Le dépistage intervient après le début de la maladie et pendant la phase o Intangibles : comme conservation du sein grâce au diagnostic
préclinique. précoce
o Fait partie de la prévention secondaire : objectif de diminuer la - Coûts :
phase préclinique pour améliorer le pronostic o Directs : ressources pour la prise en charge professionnelles
- Examen appliqué a des individus asymptomatiques afin de déterminer lesquels o Indirects : ressources de la perte de production
seront atteint ou non par la maladie o Intangibles : comme les douleurs.
→ Biais des tests de dépistage : - Mesure d’association = risque relatif = rapport d’incidence
Biais entrainent une surestimation de l’efficacité du test Essais cliniques contrôlés randomisés
- Biais du temps de devancement
Diagnostic précoce = diminution phase préclinique et allongement phase clinique
sans modifier l’âge au décès = augmentation de la durée de maladie
- Biais des maladies de longue durée
Forme lente des maladies = dépistées plus facilement que les rapides et
agressives. La survie est plus longue → Etudes prospectives observationnelles = longitudinales :
- Biais de sélection - Participants répartis selon le facteur de risque pas aléatoirement
Sujets peuvent être en meilleur santé que la population générale = surestimation - L’expérimentateur compare l’incidence de la maladie dans chaque groupe
du pronostic de la maladie - Mesure d’association = risque relatif
- Biais de détection - Différence avec essai clinique contrôlé randomisé = on ne peut randomiser
Maladies détecter au dépistage alors que leur histoire naturelle aurait été de l’exposition aux facteurs de risques dans les cohortes
rester asymptomatiques ou de régresser seule Etudes de cohortes
→ Etudes épidémiologiques :
- 2 mesures
o Fréquences = prévalence, incidence…
o Association = RR, RA…
- 2 designs d’études
o Transversales → Etudes rétrospectives observationnelles = longitudinales :
o Longitudinales - Participants répartis selon la maladie et on mesure la fréquence du facteur de
risque
→ Transversales et longitudinales : - Mesure de fréquence = proportion positive pour le facteur de risque observé
- Prospective : de la cause a l’effet - Mesure d’association = odds ratio = estimation du risque relatif
- Rétrospective : de l’effet à la cause - Etape cruciale = choix des témoins ( non malades)
- Transversales : pour mesurer la fréquence d’un pathogène a un moment t Etudes cas-témoins
o Présence maladie et exposition aux facteurs de risques sont
mesurées simultanément
o Permet de mesurer la prévalence mais examine pas le risque et
causalité
- Longitudinales :
o Prospectives expérimentales : essais contrôlés, randomisés
o Prospectives d’observations : cohorte
o Rétrospectives d’observation : cas-témoins → Typologie des études épidémiologiques :
Comparer des groupes exposés ou non pour mettre en évidence des
→ Etudes prospectives expérimentales = longitudinales : associations entre facteurs de risques et pathologie.
- But : trouver le lien de cause à effet Risque mesuré par un taux d’incidence
- Participants sont repartis selon le facteur protecteur aléatoirement o Elle même mesurée dans 2 groupes différant par le niveau
- L’expérimentateur compare l’incidence de la maladie dans chaque groupe d’exposition aux facteurs de risques
o Ces incidences sont comparées avec des mesures d’association
o Le risque n’a pas de seuil - Odds ratio : rapport d’odds et pas de risques
o Le risque est un multiplicateur quand il y a plusieurs facteurs Rapport de 2 probabilités complémentaires : celle de survenue d’un
o Evènements arrivent quand il y a élévation modeste de plusieurs élément sur celle qu’il ne survienne pas
facteurs de risques pas forte augmentation d’un seul facteur. OR = odds groupe traité / odds groupe réfèrent = OT /OC
Approximation du RR lorsque le risque dans les groupes comparés est
→Mesures d’associations : faible = RR x biais de l’odds ratio
Quantifient la relation entre facteur de risque et maladie
- Risque relatif : rapport entre incidence chez les exposées et chez les non
𝐼𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠é𝑠
exposées 𝑅𝑅 = 𝐼
𝑛𝑜𝑛 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠é𝑠
- Odds ration : estimation du RR
- Risque absolu : différence entre l’incidence chez les exposées et les non exposés
o Cohorte : Risque attribuable (RA)
o Essai contrôlé : Risque évitable (RE)
• Etudes de cohortes et mesures d’associations :
𝑅𝐴 = 𝐼𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠é𝑠 − 𝐼𝑛𝑜𝑛 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠é𝑠
- RR mesure l’augmentation du risque de maladie chez les exposées par rapport
- Réduction du risque relatif : diminution du RR par rapport au risque maximal.
au non exposées = mesure de l’intensité du lien entre facteur et maladie
𝑅𝑅𝑅 = 1 − 𝑅𝑅 𝑜𝑢 𝑅𝐸/𝑅𝐶
- RA ou différence de risque est le nombre de cas de maladies survenant à
- La mesure de l’effet est une comparaison de risques
cause de ce facteur. 𝑅𝐴 = 𝐼𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠é𝑠 − 𝐼𝑛𝑜𝑛 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠é𝑠
o Dans l’essai clinique c’est la comparaison du risque dans le groupe
traité RT avec le groupe de contrôle RC • Cas témoins et mesures de risques
Odds ratio est la seule mesure d’effet estimable. On peut obtenir une
approximation du RR lorsque la maladie est rare car le biais de l’odds ration sera
• Essais cliniques contrôlés randomisés et mesures d’associations :
faible
- Risque évitable RE = RC – RT
Quantité de risque qui aurait pu être évité au groupe de référence s’il avait été
→ Incertitudes des études épidémiologiques
traité
- Erreur systématique = biais
- Risque relatif RR = RT / RC
o De sélection : variation de la provenance des populations
Force de l’association entre le ttt et l’évènement clinique étudié
comparées
o RR = 1 : absence d’association Pour un risque relatif égale il vaut mieux que le o De confusion : lorsque les effets de deux causes potentielles de
o RR > 1 : facteur de risque risque évitable soit élevé car le nombre de
la maladie sont mélangés
o RR < 1 : facteur protecteur personne pour éviter un décès sera faible
o D’information : variation de la qualité de l’information donnée
par les participants des différents groupes
NNT (nombre de patients à traiter pour éviter la maladie) NNT = 1 / RE
- Variabilité aléatoire :
o Due à l’échantillonnage
o Due à la randomisation
→ Chapitre 16: pharmacoépidémiologie : • Causalité : établie si la preuve peut être apportée que la prise d’un
médicament est la cause de la survenue d’un évènement
Définition : discipline mettant en application les méthodes et raisonnement Observer = pas de contrôle sur les paramètres de l’étude = mêmes conditions
épidémiologique pour évaluer le risque, bénéfice et usage des médicaments entre les exposées et non exposés difficile
Intervention = contrôle sur les paramètres = conditions identiques entre
→ Outcome : évènement ayant incidence sur l’état de santé = EIM ou effet exposés et non exposés
pharmacologique
→ Prévalence : mesure de l'état de santé d'une population, dénombrant
le nombre de cas de maladies à un instant donné ou sur une période donnée.
(Nombre de cas / population) x100
→ Incidence : étude des nouveaux cas. Nouveaux cas / population totale
→ Risque : Évènement indésirable médicamenteux = outcome
- Absolu : incidence d’un évènement soit le nombre de nouveaux cas de
survenue d’un évènement observé dans une population sur une période
donnée.
- Relatif : risque absolu exposé / risque absolu témoin. Toujours positif.
→ Bénéfice : effet pharmacologique = outcome
→ Pattern : structure d’un comportement individuel ou collectif - On ne peut exclure complètement un biais!
- Avec l’approche observationnelle on peut
• Lien temporel : outcome qui est : évaluer la nature d’une association sans
- Le délai d’apparition entre la prise du médicament et l’EIM pas inverse. jamais pouvoir l’établir formellement
- Mesure de prévalence = nbr de personne ayant l’outcome / total. On observera
la prévalence en pourcentage. Cela est calculé a un temps t.
- Mesure d’incidence cumulé = nbr de personne ayant l’outcome / total. La • Dans les enquêtes interventionnelles il y a les enquêtes randomisées :
différence avec la prévalence est qu’on observe l’outcome pendant une durée et - Randomiser = 2 groupes qui ont en commun les caractéristiques initiales et
pas un instant t précis comme différence l’exposure = diminution au maximum les biais
- Exposure = médicament en pharmacoépidémiologie. Avec le temps il amène à - Les sujets sont répartis
l’outcome aléatoirement
▪ Dose - Retour en arrière
▪ Période d’exposition - Elimine les facteurs
• Lien quantitatif = lien entre la quantité d’outcome et l’exposure : confondants et autres biais
- Avec l’exposure il y a EIM donc plus outcome
- Il y a souvent d’autres causes à notre outcome d’intérêt
• Dans les enquêtes descriptives donc observationnelle il y a les études
de vas rapportées ou série de cas :
• Biais : erreur systématique qui entraine une distorsion des résultats : - Etude de cas = étude approfondie d’un cas inhabituel
- De sélection : les sujets dans l’échantillon ont des caractéristiques qui les
- Etude de série de cas =
distinguent de la population-mère. Ou quand des personnes quittent l’enquête. description d’une série de cas
- De classement ou information : on classe mal entre malade/non malade ou
comparable mais sans
exposé/non exposé. comparaison avec un groupe
- De confusion : induit par des variables qui ont un lien avec les exposure et la
témoin
maladie observée sanas faire partie de la chaine causale liant les deux
- 4 ème dans le niveau de preuve du lien causal mais peuvent avoir des effets
aussi valides que les études de cohorte
- Sélection de la population : on part d’une population de malades pour étudier
le facteur. On y apparie une population témoins ayant les mêmes
caractéristiques sauf la maladie. = lecture rétrospective.
→ Tableau de contingence :
• Mesure de l’effet ou mesure d’association = étude de cohorte
• Dans les enquêtes analytiques donc observationnelle il y a 3 types - Risque relatif = outcome des exposures / outcome des non exposures :
d’études sachant que les études observationnelles ne peuvent (a/a+b)/(c/c+d)
formellement démontrer une relation de causalité Les exposés ou RR fois plus de chance de développer l’outcome
- Différence des risques = outcome chez exposure - outcome chez non
- De cohorte : suivi dans le temps d’un groupe de sujet avec une caractéristique exposures : (a/a+b) – (c/(c+d)
commune afin d’étudier la relation entre exposure et survenue d’un évènement = - NNT (number needed to treat) : nombre de patients à traiter pour éviter un
outcome. évènement pendant une période déterminée. Idéalement NNT=1
▪ Quantifie et détermine l’existence et la forme d’une = 1/ DR lorsqu’on étudie un effet pharmacologique souhaité (bénéfice)
association entre exposure et outcome - NNH (number needed to harm) : nombre de patients qui sont exposés au
▪ 3ème dans le niveau de preuve du lien causal médicament durant une période donnée avant que l’un d’eux développe un
évènement indésirable. Idéalement NNH très grand
La prévalence est le nombre d’outcome =1/DR lorsqu’on étudie un EIM
dans la population a risque soit a+c
L’incidence cumulée est le nombre de → Intervalle de confiance : sur a 95% que la moyenne de l’echantillon de la
mauvais cas d’outcome dans la population a population est comprise entre les deux bornes de cet intervalle.
risque sur une période x soit n
Fréquence : P/I 𝒅𝒆𝒗𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒕𝒂𝒏𝒅𝒂𝒓𝒅 𝒅𝒆𝒗𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒕𝒂𝒏𝒅𝒂𝒓𝒅
→= [𝒎𝒐𝒚 − 𝟏, 𝟗𝟔𝒙 ; 𝒎𝒐𝒚 + 𝟏, 𝟗𝟔𝒙 ]
√𝒏 √𝒏
→ Random sampling :
→ Biais de sélection :
→ Echantillonnage en générale :