Vous êtes sur la page 1sur 51

slogan du e patient = ''rien sur moi,sans moi''

Chapitre 1 → éthique : Chapitre 2 → ePatient :

Ethique : établit critères pour juger si une action est bonne ou non EMDD « Les patients sont les acteurs qui font le plus
avancer le système de santé »
Morale : ensemble de devoirs catégoriques qui commandent de faire le bien
comme valeur absolue

Droit : défend que ce qui est permis + défendu par l’Etat

Déontologie : ensemble des obligations qu’une profession s’engage à respecter


pour garantir une pratique conforme à l’éthique

Ethique clinique : (valeurs fondamentales) CACR


- Compassion
- Autonomie (professionnel dans les soins/patients décider ou refuser
traitement)
- Compétence professionnelle Le patient expert Le patient formateur
- Respect des droits humains fondamentaux
+ se donne le pouvoir en
Pour répondre aux questions Ethique il faut une approche rationnelle :
s’impliquant + faire face à
- Déontologie (règles fondamentales pour prendre décisions morales) DCPE
la situation + expert de sa
- Conséquentialisme (prise de décisions fondée sur l’analyse des conséquences)
vie et de son corps, il
- Principalisme
- Respect de l’autonomie (consentement libre + éclairé, confidentialité + utilise internet
respect sphère privée)
- Bienfaisance (faire le bien du patient)
- Non-malfaisance (rapport bénéfique/risque favorable)
- Justice et équité (utilité/futilité + acharnement)
- Ethique de la vertu (intéresser au caractère des décideurs et pas à la décision)

Cependant il y a prédominance des approches non rationnelles :


- Obéissance (suivre règles en vigueur) OISIH
- Imitation (jugement perso remplacé par un modèle)
- Sensibilité (approche subjective)
- Intuition (perception immédiate non réfléchie)
- Habitude (méthode efficace mais bonne/mauvaise habitude)

❖ Charte éthique de Genève :


Principe de vérité – liberté - d’équité - respect de la personne - responsabilité
Pyramide du ePatient : Comment collaborer avec les ePatients ? ERHE
- Besoin physiologique - Sortir de sa zone de confort
- Besoin de sécurité - Education : apprendre pour mieux comprendre
- Besoin d’appartenance affective - Responsabilité : s’impliquer dans une collaboration
- Besoin d’estime - Humilité : changer sa vision
- Besoin de s’accomplir - Engagement : sensibiliser les autres au changement culturel

Que recherche les ePatients ?


L’engagement des ePatients :
- Informations/avis de qualité + déterminer analyses et traitements → utilisation d’internet en Suisse : 88%
- Accès à son dossier médical → utilisation réseaux sociaux : 66%
- Possibilité de prendre RDV en ligne → 64% des internautes suisses font des recherches santé
- Accès gratuit contenu scientifique
- Echanger/discuter/apprendre
ePatient en ePatient en ePatient en Proches
bonne santé maladie aigue maladie chronique aidants
Les communautés d’ePatients :

- Participe meilleur compréhension maladie + facilite assimilation maladie Pharmaciens doivent réinventer leur métier : technologies, relations, plus grande
- Diffuse informations + facilite le partage + soutient transparence des prix, réseaux sociaux, renouveler ordonnance en ligne, contact
- Permet reconnaissance + climat de confiance et d’entraide par SMS/email, vidéo conférence, …

98% des pharmaciens ont un smartphone - 98% ont au moins 1 réseau social
Avantages d’internet : rapidité + 24h/24h + plusieurs réponses + aide à se 77% des jeunes pharmaciens utilisent smartphone ou tablette pour des
préparer et à se sentir moins seul + anonymat informations, appli de santé
59% tablette
Empowerment : se met en place quand patient a pris conscience de sa situation + 29% conseille une app santé
souhaite avancer pour mieux contrôler sa vie (être acteur) 27% pensent que les objets connectés doivent être vendus qu’en pharmacie
=> 49% des pharmaciens pensent que la santé mobile promet de belles choses
DIALOGUE – ACTION – CONSCIENCE
Internet permet de rendre le patient acteur, connaissances horizontales. Ce n’est
Processus d’adaptation psychosociale à la maladie
pas l’ennemi des médecins au contraire.

Que peut faire l’équipe médicale pour accompagner le patient ? Les patients doivent être critiques, consulter plusieurs sites, plusieurs avis
professionnels, privilégier des sites spécialisés, oser aller sur internet, partager
- Echanger + être humain + se mettre à sa place + accueillir ses propositions des recherches, discuter, parler.
- L’accompagner + l’aider à s’exprimer + trouver des alternatives
- Aider le patient à être expert de sa maladie pour mieux l’appréhender/vivre Chapitre 3 → droits et devoirs des patients :
avec + l’inclure dans les échanges pour connaître son ressenti
Si les patients ont des droits ils ont aussi des responsabilités.
- Respecter le temps d’adaptation + valoriser + répondre aux sollicitations
DROITS
Les directives anticipées :
- Dès 16 ans = capable de discernement → peut rédiger DA ou nommé une
A l’information : A l’autodétermination : Sphère privée : personne
- Soignant renseigner - refuser de suivre le - soignant a le secret pro - Soignants doivent suivre ces directives
le patient + secret pro traitement (directives - seul les soignants - Directives écrites, sans documents soignants suivent à vive voix les D
- Patient a le droit de anticipées du patient ou nécessaires présents - Peuvent être modifiées
demander un 2ème avis famille) (signé carte de examens et traitement
donneur : don organes) Les mesures de contention:
A la sécurité : - changer de médecin D’opposition/de plainte : - Mesure de contention sans consentement = interdite (sauf danger grave ou
- soignants respecter - Droit de demander un perturbe communauté)
normes de sécurité, Libre choix : entretien s’il n’est pas - Traitement sans consentement possible s’il n’existe pas d’autres mesures
hygiène, intégrité - l’établissement entendu moins rigoureuses.
physique du patient - limité par laMAL - pas d’entente, peut faire
- n’abuse pas de son - pro de la santé appel à un médiateur Le secret professionnel : (aussi pour mineur avec discernement)
pouvoir - Protège patients et ses intérêts, peut transmettre informations si patient a
Droit d’être accompagné : signé un accord
Droit aux soins, à la
- visite de tout le monde pdt heures de visite + RDV - Peut transmettre info qu’aux soignants impliqués
dignité
accompagné s’il le souhaite - Perdure après la mort

DEVOIRS L’accès au dossier médical :


- Consulter son dossier en tout temps et de se faire expliquer le contenu sauf
la partie noté du médecin
Obligation de D’annoncer : D’atténuer le - Réserve si le pro pense que cela peut avoir des effets graves sur le patient il
collaborer : - annoncer problèmes, préjudice : peut exiger à être avec pour voir le dossier
- Patient doit participer allergies, symptômes, - patient doit prendre - Après décès, reste protégé par le secret pro
activement aux avant et pendant les mesures - Seul canton avec LDEP Genève
décisions, lire avant de -annoncer douleur, raisonnablement
signer, part de ses doutes, questionnements nécessaires pour Dons d’organes et de tissus :
souhaits + besoins atténuer au mieux les - Prélèvement autorisé que s’il y a consentement
- doit être à l’heure + conséquences de - Volonté d’un décédé prime sur celle des proches
suivre les consignes et l’atteinte à sa santé - Interdit commerce
conseils après avoir signé - Carte de donneur
- Initiative pour rendre le don d’organe présumé
Consentement libre et éclairé :
- Patient doit avoir clairement été informé
- Capable de discernement Chapitre 4 → système de santé :
- Droit de changer d’avis, refuser, interrompre, quitter, médecin doit dire les risques
Entre 95 et 100% des étudiants sont couverts par une assurance maladie
- Interdit au soignant de délivrer un traitement sans consentement du patient
obligatoire. Conseiller fédéral en charge de la santé en suisse : Alain Bercet,
- Pro de la santé doit demander accord du patient avant chaque intervention
ministre de la santé
Population augmente et vieillit : 80 milliards de francs chaque année pour la suisse Notion de système
- Un ensemble organisé d’éléments, possédant une structure
- Distribution d’un ensemble d’objets selon un ordre qui en rend l’étude plus
facile
- Ensemble, éléments, structure, liens, fonctions…

Système de santé:
- Structure et mode d’organisation qui coordonne l’activité des professions de
la santé avec celles des différents partenaires qui contribuent au financement
des soins, afin de répondre à la demande de santé d’une population

4 principes majeurs : Solidarité – concurrence – régulation – économicité

L’assurance maladie (LAMal) a un rôle pivot dans le système

La finalité du système : produire de la santé


- quatre fonctions essentielles: la prestation de services, la création de
ressources, le financement et la gestion administrative.
- Maintenir et/ou améliorer l’état de santé de la population
- Réduire ou éviter les inégalités socio-économiques dans le domaine de la
santé ; se concentrer sur les groupes vulnérables
- Protéger les individus, leurs familles et la communauté des risques financiers
en cas de maladie, d’accident, ou d’invalidité
- Satisfaire les besoins individuels et collectifs
- Offrir une médecine de qualité
- Offrir une réponse aux transformations démographiques, épidémiologiques,
technologiques

Les buts du système: une fonction sociale et économique


Les pharmaciens ne servent pas à rien mais créent des richesses.
- Produire de la santé, et également:
- Du sentiment de sécurité
- De la cohésion sociale
- Des emplois qualifiés et socialement reconnus
- Un marché important de biens et de services
- Un développement de connaissances, de compétences et de
technologies
Chapitre 5 → E-health et E-pharmacie : Internet a créé un nouveau type de patient : ePatient a accès et utilise les infos
qu’il a envie d’avoir + permet aux patients d’avoir des infos et de les partager
EHealth : utilisation des technologies dans le domaine de la santé que ce soit les grâce aux réseaux sociaux → acteur de sa santé (veut être considéré comme un
patients ou les médecins pour améliorer les soins. partenaire de son équipe médical)
e-pharmacie :
Health(Management) Information System (HMIS) : Qui inclut les personnes, les
processus et les technologies pour collecter, communiquer, gérer, analyser et Organismes permet de commencer les traitements nous-mêmes en lien avec
diffuser l’information facilitant l’aide à la décision un pharmacien qui correspond avec elle par mail, photos, téléphone etc... Par
exemple des injections peuvent se faire à la maison grâce à ces pharmaciens
Politique de la santé : les priorités du Conseil fédéral Permet de se sentir acteur de sa maladie
- Objectifs de stratégie de la cybersanté Permet de ne pas devoir se déplacer à l’hôpital avec des heures fixes et donc
- Vise à introduire le dossier électronique du patient de manière général contraignant si on veut bouger, on fait où et quand on veut dans la journée.
- Créer un portail de santé avec des informations sur la santé pour toute la suisse: On peut regarder sur internet pour savoir quel canton fait des vaccins en
accroître l’efficacité du système de santé. pharmacie.
- Soutenu pour les technologies avec la mise en réseau des acteurs de la santé. Pharmacie netCare: développé par la société suisse des pharmaciens et
- Dossier électronique : Dossier virtuel permettant de rendre accessible en ligne d’autres et permet une prise en charge plus étendue grâce à un écran qui met en
des données, des documents concernant le dossier médical du patient. contact avec un médecin. Utile quand il n’y a pas de médecin.
- D’ici 2020 le dossier électronique du patient sera généralisé Page Facebook, internet et même YouTube des pharmacies/iens
- Dossier électronique dans le canton de Vaud grâce à une stratégie e-health en
2012
- 2016, le grand conseil a adopté un décret sur le développement d’outils et de
processus favorisant la continuité et la coordination des soins.
- Les cantons Romans se sont associés pour créer un dossier électronique romans

Registre des professions

Médicales- MedReg
- Registres (des médecins, dentiste, pharmaciens, vétérinaires et chiropraticiens)
Application de qualité difficile à trouver
- Donnés enregistrées et publiques + Numéro d’identification des professionnels
enregistrés + Adresse du cabinet Conseils au public pour trouver des infos de qualité sur internet :
- Professionnels de la santé avec un diplôme fédéral + Info sur la formation
- Autorisation de pratiquer + - Professionnels de la santé étrangers autorisés à Osez (mieux prendre en charge sa santé) – utiliser internet (grande
pratiquer indépendamment en suisse richesse/évitez forums) – internet ne remplace pas une consultation médicale –
visitez plusieurs sites pour comparer – n’utilisez pas google – utilisez un portail
Psychologie- PsyReg → Accessible au public depuis 2017 médical (Planète santé, ciao.ch,…) – utilisez un site consacré à votre maladie –
si vous utilisez un moteur de recherche (mettre plusieurs mots clés) – Français
mais utilisez aussi d’autres langes pour plus de ressources – méfiez-vous

Doctissimo/doctipharma/patientslikeme/carenity/
Planète suisse/ciao/hug/cabinet 12/info-maladies-rares/monenfantestmalade
Impact global nouveau médicament :
Chapitre 6 → Valeur ajoutée de médicaments:
Recherche → phase préclinique → phase clinique I-II-III → commercialisation
Développement nouveau médicament = activité à risque = long + incertain + cher
(coût du dvlp 1,3 milliards en 2006/ 2,5 milliards aujourd’hui)

Réalité : « time to market » :


- accès au marché : élément clé dans la stratégie commerciale d’un produit
- obtenir l’AMM (signifie pas forcément le début effectif de la commercialisation)
- importance extrême des aspects obtention du remboursement + fixation prix
- justification de la valeur éco des produits à l’aide de la pharmaco-économie

Processus d’accès au marché suisse : HTA : Health Technology Assessment (HTA) : champ multidisciplinaire de
recherche en analyse politique qui étudie les implications médicales, sociales,
éthiques et économiques du développement, de la diffusion et de l’utilisation
des technologies de santé ».

Le champ d’application: technologies disponibles ou en voie de diffusion ou


technologies émergentes

Technologie de santé :
• équipements, dispositifs médicaux, médicaments et procédures médicales ou
chirurgicales utilisés à des fins de prévention, diagnostic, thérapeutique ou de
réhabilitation.
• Les systèmes organisationnels pour leur mise en œuvre sont également pris en
Le constat en Suisse : focalisation quai exclusive sur le prix – politique de régulation compte dans ce type d’évaluation globale
→ La plupart des pays utilisent une méthodologie HTA pour décider des
- Baisses exceptionnelles 2006-2008-2010
conditions de remboursement des médicaments.
- Révision triennale du prix des médicaments
- Mesures en faveur de l’utilisation des génériques
Agences HTA en Europe : Elles ont des méthodes différentes en fonction des
- Positions de Santésuisse et du surveillant des prix sur le différentiel des prix
pays, se focus sur l’évaluation économique
entre la suisse et l’étranger
HTA en Suisse ?
Médicaments brevetés (même prix chaque pays) < médicaments non brevetés (un
• Mettre en œuvre la stratégie en matière de qualité
peu +) < médicaments génériques (2 fois plus cher en suisse)
• Diminuer le nombre de prestations, de processus et de médicaments
inefficients et inefficaces
Du prix à la valeur du médicament :
• Sensibiliser la population au don d’organes
Valeur clinique – valeur économique – amélioration de la compliance – La HTA a été refusé donc à la place on fait du pseudo HTA qui n’a pas vraiment
amélioration de la qualité de vie – préférence du patient de finalité.
Pourquoi la pharmaco-économie gagne en importance dans les entreprises pharma → Impact budgétaire : comparaison de ce qui se faisait avant et de ce que ça
? donne d'ajouter notre produit
- Importance croissante de la contrainte budgétaire et des réalités économiques → Sovaldi et les anti VHC, un cas d’école ? (Traitement de l’hépatite C chronique
dans le monde médical chez les adultes)
- Besoin des décideurs de mieux apprécier la valeur des médicaments
- Besoin de l’industrie de valoriser au mieux ses produits (accès au marché dans des Limitation initiale au remboursement (LS au 01.08.2014) :
conditions optimales) - fibrose hépatique de degré 3 ou 4 prouvée par biopsie (score Métavir) ou
- Impact commercial des stratégies de positionnement du prix et du rigidité accrue du foie
remboursement - manifestation extrahépatique de l’hépatite C
- remboursement doit être limité à 24 semaines au maximum
- Influence entre les différents pays (prix et accès)
- prescription doit se faire exclusivement par des spécialistes

Plan de développement
Pharmaco économique : → Fin 2015, l’OFSP baisse les prix des nouveaux anti-VHC et élargit la population
éligible au remboursement

→ Anti-VHC, stratégie prix ou volume ? 2017 : l’OFSP lève les restrictions de


remboursement des médicaments
→ Médecine et économie : exemple des guidelines DT2
→ Médecine et économie : la question du coût du bénéfice incrémental
→ Différents types d’études «pharmaco-économiques» :
Etudes sur :
- le coût de la maladie («Burden of disease» study)
Conclusion
- minimisation des coûts («cost minimization»)
• La pharmaco-économie est un élément clé dans l’évaluation et la décision en
- coûts / conséquences vue du remboursement des médicaments dans de nombreux pays
• Contexte économique actuel justifier l’allocation des ressources à tel ou tel
Coût efficacité («cost-effectiveness»)
traitement
Coût utilité («cost-utility»)
Coût bénéfice («cost-benefit») • Le rapport coût / bénéfice & l’impact budgétaire sont des données importantes
- Impact budgétaire dans la prise de décision
• Importance majeure de la discipline dans les entreprises pharmaceutiques pour
→ Analyse de minimisation des coûts : assurer l’accès au marché
Des coûts d’hospitalisation et d’examens
peuvent s’ajouter au prix annuel des
traitements qui peut donc être finalement
bien plus cher.
Analyse coût-efficacité :
Promotion : projets thématiquement plus larges. Avec le but : renforcer les
Chapitre 7 → Introduction Santé publique : ressources individuelles, une diversité de mesures sont mises en œuvre qui, à
Déterminants de l’état de santé : 1ère vue, n’ont pas forcément une influence directe sur le comportement d’un
individu face à la santé. Renforcer la santé et le bien- être général, en-dehors de
toute considération d’éviter une maladie particulière.
Promotion de la santé : processus qui donne à la population les moyens d’assurer
un plus grand contrôle sur leur propre santé et de l’améliorer. La santé est donc
une ressource de la vie et non pas un but. La promotion de la santé ne relève
donc pas exclusivement du secteur sanitaire
- Insiste sur les fondements non médicaux de la lutte pour la santé et sur
les actions en dehors des structures sanitaires
- Augmentation de la promotion car efficacité de la prévention primaire
diminue.
Prévention de la santé : comprennent toujours une partie d’information sur un
thème spécifique (une maladie) en rapport avec la santé. Le lien entre l’info et la
mesure préventive est explicité (crème solaire et mélanome)
Prévention des maladies : actions collectives ou individuelles qui empêchent ou
retardent l’apparition clinique des maladies et leurs conséquences

2 niveaux de prévention : Niveau individuel - Niveau structurel


Empêcher la survenue Prévenir le Empêcher les récidives
de la maladie développement et leurs séquelles Santé publique : (multidisciplinaire)

Prévention primaire Prévention secondaire Prévention tertiaire

2 stratégies préventives :
- Hauts risques : identifier les porteurs de facteurs de
risques puis les traiter
- Population : modifie le comportement de toute la pop.
(Maladies chroniques on combine les 2 stratégies)

Médecine sociale : S’intéresse à toutes les altérations de la santé du a


l’environnement et aux effets de la maladie et de l’invalidité sur la position sociale
de l’individu. Les services de santé devinent l’objet de la médecine sociale
(utilisation et qualité des soins…) + Définit et analyse les relations entre
environnement social et état de santé afin de modifier les déterminants sociaux
de l’état de santé de la population.
o Différences de l’état de santé selon les classes sociales = profession, revenu et
formation
o Exclusion sociale
o Violence
Chapitre 8 → Contexte légal du médicament :
 Exemples d’activités
→Intervention sur l’environnement social Médicament : Produits d’origine chimique ou biologique destinés à agir
o Lois et règlements (travail des enfants) médicalement sur l’organisme humain ou animal. Sert à diagnostiquer, à prévenir
o Changements culturels ( place de la femme)
ou à traiter des maladies, des blessures et des handicaps ; le sang et les produits
o Environnement domestique
sanguins sont considérés comme médicaments.
o Aides financières ciblés
o Services sanitaires ciblés (réfugiés) Préparation Original : Médicament avec un principe actif autorisé en premier par
→ Mortalité en fonction de l’éducation swissmedic, y compris toute forme galénique autorisée au même moment ou
o Moins 7,2% de l’odds ratio en moins par année d’étude ultérieurement
supplémentaire pour les hommes et 6% pour les femmes
→ Obésité et classes sociales Générique : Médicament autorisé par Swissmedic, qui pour l'essentiel est
o Moins la personne est qualifiée plus il y d’obèse semblable à une préparation originale et qui est interchangeable avec celle-ci
o Obésité chez les femmes > chez les hommes parce qu'il possède une substance active, une forme galénique et un dosage
→ Nourrir l’enfant au sein en fonction des classes identique cours année 2019-2020. Intérêt = il est vendu moins cher.
o Plus la personne est qualifiée plus elle allaite
o Globalement plus le temps avance plus les personnes allaitent Off-label use : Utilisation d'un médicament prêt à l'emploi autorisé en Suisse ou
dans un pays ayant institué un contrôle des médicaments équivalent et qui
Catégories sociales et santé : s'écarte de l'utilisation reconnue par ladite autorité telle que figurant sur la
notice. Cela concerne les indications, les possibilités d'emploi, la posologie, le
mode d'emploi ou l'application à des groupes de patients déterminés.

Médicament orphelin (orphan drug) : Médicament à usage humain dont il est


prouvé qu'il répond à l'une des conditions suivantes :

- est destiné au diagnostic, à la prévention ou au traitement d'une maladie rare.


-le statut de médicament orphelin a été accordé à ce médicament ou à son
principe actif dans un autre pays ayant institué un contrôle des médicaments
considéré comme équivalent.
Promotion de la santé et soutien social :
→ maladies rares, fréquentes : dénombre de 6000 à 8000 dans le monde.

→ Mesures de contrôle

Autorisations de mise sur le marché (AMM)

SWISSMEDIC : Institut suisse des produits thérapeutiques.

- N°AMM, Vignette, catégorie de vente (exemple de ce que le dossier du


nouveau principe actif doit contenir)
LPTh-Autorisation de médicaments – catégories de ventes Contrefaçons
Définition de l’OMS : Les contrefaçons sont des médicaments délibérément et
A Soumis à ordonnance non renouvelable sans l’autorisation expresse du frauduleusement étiquetés pour tromper sur leur identité et/ou sur leur origine.
médecin, médicaments, puissants, qui nécessitent un suivit particuliers ou → 700 000 personnes perdent la vie chaque année dans le monde suite à la prise
à effets secondaires lourds. de faux médicaments (Au Vietnam, par exemple, 64% des médicaments vendus
B Soumis à ordonnance contre le paludisme ne contiennent aucun principe actif)
C Requérant le conseil d’un professionnel de la santé. Médicament vendu → 25 millions de médicaments contrefaits et interdits dans le monde, et
par les pharmaciens sans avis du médecin. Tous ces médicaments sont distribués sur internet, pour un montant de plus de 51 millions de dollars →
dans la liste D ou B. L'opération PangeaX a été menée dans 123 pays, un nombre record, entre le 12
D Requérant un conseil spécialisé, on les trouve en pharmacie et le 19 septembre. Il a été procédé à quatre cents interpellations. 3.584 sites
E En vente libre internet ont été fermés et plus de 3.000 publicités sur internet vantant des
produits pharmaceutiques ont été suspendues.
Essais cliniques → LOI FEDERALE RELATIVE A LA RECHERCHE SUR L'ETRE HUMAIN → Plus de 50% des médicaments vendus sur le net sont des faux (OMS) (Au
ET LE MEDICAMENT (ne traite pas que des médicaments) avant d'avoir l'AMM il faut des Sénégal 35% des médicaments Vendus hors des pharmacies sont faux)
Quelques principes : En suisse ?
essais cliniques
- Seul cas de faux médicaments qui a touché directement la suisse : Eté
Primauté des Problématique Droit Consentement 2009, un lot du médicament Combivir (GSK) est un faux et est rappelé
intérêts de l’être scientifique d’information (Allemagne), 2 ou 3 patients traités en Suisse
humain pertinente - Il y a très peu de contrefaçon en suisse car le système de distribution est
très contrôlé et pas de dvlp d’importation parallèles comme en Europe
Protection du sujet de recherche. - Env. 30% du Viagra et env. 25 % des pilules amaigrissantes circulant en
Suisse et achetés sur le net sont des faux (Swissmedic)
- Tout projet de recherche doit être évalué et autorisé par une commission
d'éthique Fraudes = quelqu’un qui décide de frauder pour vendre son produit.
- Les essais cliniques avec médicaments, hormis des cas particuliers, nécessitent ➢ Alkopharma : falsification des dates de péremption de flacons d’un
de plus une autorisation de Swissmedic. anticancéreux utilisé en pédiatrie

Contrôle du marché et veille →Autorités de contrôle : Swissmedic (fédérale) et Tromperies pour les compléments alimentaires
cantons (cantonale)
•De la fabrication à la remise, voire à l'administration (Règles : BPF (formation), Les compléments alimentaires sont des produits qui contiennent des
BPD (de distribution), Bonnes pratiques professionnelles), inspections. vitamines/sels minéraux ou d'autres substances(répertoriés) sous forme
•9637 cas de pharmacovigilance → activité consistant à enregistrer et évaluer concentrée et ayant un effet nutritionnel ou physiologique et qui sont destinés à
les effets secondaires (en particulier les effets indésirables) résultant de compléter l'alimentation avec ces substances.
l'utilisation des médicaments
•390 cas (en 2018) de défaut de qualité concernant la Suisse Tromperies : extrait de pépins de pamplemousse, levure de riz rouge (contient en
•dont 19 retraits de lots. Selon la mise en danger, on distingue les rappels réalité de la Staline qui est un principe actif médicamenteux) utilisé pour les maladies
cardiovasculaires
Erreurs de fabrication
Au niveau des patients Au niveau des grossistes
➢ Poudre Baumol : talc avec faible teneur en oxyde de zinc utilisé pour les
Au niveau des commerces de détail nourrissons, de l’anhydride arsénieux a été utilisé à la place = nombreux morts
décès et accidents
➢ Erreur de conditionnement : Le fabricant retire du marché 1 lot du Prise en charge et coûts
médicament Aceprilmite 10 mg, car des blisters contenant des
comprimés dosés à 20 mg de p.a. se trouvent dans les emballages. LOI FEDERALE SUR L'ASSURANCE-MALADIE
➢ Défaut de stérilité
• Elle définit les médicaments pris en charge et leur prix maximum
Abus et usage détourné-produits dopants • Commission fédérale des médicaments
- La loi sur l'encouragement du sport offre des moyens de lutter contre le dopage − Preuve de leur efficacité, de leur valeur thérapeutique (sur
o Liste des produits interdits documentation de Swissmedic) et de leur économicité (sur
- Sanctions comparaison de prix avec l'étranger au niveau des prix de
o Celui qui procure, importe, prescrit, remet, fabrique, etc, encourt une fabrique)
sanction pénale • Liste avec prix des préparations pharmaceutiques et des médicaments
o Le sportif qui utilise encourt une sanction disciplinaire confectionnés –LS
L'agence mondiale antidopage édite une liste des substances et des méthodes
interdites (anabolisants, facteurs de croissance, érythropoïétines, stimulants, Prise en charge des coûts
etc.). 2018 81 892 mio fr.
Les coûts de la santé en 2015 en Suisse représentent 77 754 mio fr. La part des
Abus-substances soumises à contrôle médicaments est de 12,7 %, soit 9889 moi fr. (inclut la part des médicaments
dans les traitements hospitaliers) 12,1%
Stupéfiants : substances et préparations qui engendrent une dépendance ET qui
Diminution des prix du médicament - promotion des génériques
ont des effets du type morphinique, cocaïnique et cannabique et celles qui sont
fabriquées à partir de ces substances ou préparations ou qui ont un effet La substitution générique par le pharmacien est un droit, pas une obligation
semblable à celles-ci

Substances psychotropes : substances et préparations engendrant une


dépendance qui contiennent des amphétamines, des barbituriques, des
benzodiaz épines ou des hallucinogènes tels que le lysergide ou la mescaline ou
qui ont un effet semblable à ces substances ou préparations

Abus-toxicomanie
• Fausses ordonnances
• Prescriptions ou remises abusives
• Consommations excessives et marché noir
• Prise en charge des toxicomanes
• Produits de substitution
• Encadrement par médecin et pharmacien

Usage détourné – amaigrissants

➢ Cellules du docteur Moron, Médiateur, Laxobéron


Non présentiel → baromètre cybersanté :
Statut de la cybersanté chez les professionnels :
Dossier électronique
→ à partir de 2015 le nombre d’IT dans les hôpitaux a considérablement monté =
→ Globalement soutenu par les professionnels de la santé : Doivent se
efforts de cybersanté généraux : 85% des IT répondent qu’ils ont une stratégie de
Pharmaciens : 77% regrouper en
communauté pour
cybersanté.
Services d’aide à domicile + IT d’hôpitaux: 73% → ont une stratégie de cybersanté, en augmentation depuis 2015 :
mettre une
Médecins d’hôpitaux : 71% - 23% des EMS
infrastructure
EMS : 66% - 25% des services d’aide à domicile
commune en place
Médecins cabinet : 53% - 28% des pharmaciens
→ Les professionnels de la santé le recommandent :
Pharmaciens : 87% Encouragent cela Tous les acteurs s’engagent de plus en plus dans la cybersanté, 86% des
Médecins d’hôpitaux : 75% pour augmenter spécialistes cantonaux disent vouloir faire avancer la cybersanté
Services d’aide à domicile : 73% l’efficacité et
EMS : 66% simplifier les
→ moteurs de la cybersanté dans les cantons :
Médecins cabinet : 54% procédures
En 2014 aucun des ces chiffres ne dépassaient 60% en 2018 :
- Parlement cantonaux : 54%
→ raison pour laquelle il est proposé : sécurité – données supérieures – - Fournisseurs de prestation : 85%
information – coopération – simplification - Autorités cantonales : 86%
→ raison pour laquelle il n’est pas proposé : politique de confidentialité-
électronique – communauté (archaïque) – coût supplémentaire – sécurité des Mise en réseau interne et externe → importance pour favoriser l’utilité de la
données (plupart sont prêts à payer pour utiliser DEP, les établissement médico cybersanté
sociaux, services d’aide à domicile sont plus prêts que les autres)
Les + contres aux - contres En faveur des 9 arguments → indice de mise en réseau interne :

2018 : pharmaciens : 17% De plus en plus d’informations sont


Arguments centraux

Aide à domicile : 45% sauvegarder et partager entre collègues


EMS : 52% Augmentation globale: l’ensemble est
Médecins : 54% passé de 35% en 2014 à 45% en 2018
IT : 76%

→ indice de mise en réseau externe :


Plus compliqué pour les acteurs
2018 : pharmaciens : 8% d’échanger des donnés avec des acteurs
EMS : 20% en dehors de leur organisation
Aide à domicile : 22% Augmentation globale de 50%,
Médecins : 24% l’ensemble est passé de 12% en 2014 à
IT : 27% 19% en 2018
Protection des données Portails santé : 18-39 : 43% App santé : 18-39 : 13%
→ Plus grand problème à la mise en place du DEP: seulement 46% des 40-64 : 67% 40-64 : 17%
professionnels de la santé font confiance aux services travaillant avec les données 65+ : 73% 65+ : 14%
de santé des patients.
- Électronique est en augmentation grâce à la nouvelle génération
- 2/3 veulent prendre rdv sur internet
→ degré de confiance dans la protection des données :
2018 : - médecins cabinet : 46% Diminution globale de la - Majorité veulent communiquer avec médecins par mail
- médecins d’hôpitaux : 56% confiance peut être dû à - Pas de sensibilisation sur le DEP mais pourcentage ne faveur augmente
2015 : - médecins cabinet : 52% la complexification des toujours.
- médecins d’hôpitaux : 71% technologies - 12% des patients sont prêts à payer pour le DEP pour une somme
moyenne de 68.30chf/an
→ comparaison échanges électroniques sécurisées : - 69% DEP est une bonne chose
EMS : 46% - 17% trouve ça négatif
Médecins d’hôpitaux : 58%
Médecins de cabinet : 62%
Aide à domicile : 72%
IT : 84%

→ disposition à discuter électroniquement avec le patient :


IT : 32% Très nette
Aide à domicile : 34% augmentation
Médecins d’hôpitaux : 35% depuis 2014
Médecins de cabinet : 41%
SYNTHESE:
- DEP bien accueillie surtout la disponibilité d’informations
- Réflexion sur la sécurité = principale préoccupation
- Corps médical plus critique que les autres professionnels de la santé mais
encouragent le DEP
- Pharmaciens= premier groupe en faveur du DEP
- EMS: progrès de la numérisation, favorise DEP mais a le niveau de soutient le
plus bas
- Hôpitaux sont les pilonner de la cybersanté
- Le DEP concrétise les idées de cybersanté

Population

→ utilisations des sources d’informations :


Internet : 18-39 : 78% Radio et TV : 18-39 : 50% Revues : 18-39 : 43%
40-64 : 63% 40-64 : 72% 40-64 : 67%
65+ : 42% 65+ : 75% 65+ : 73%
SYNTHESE

- Attitude en général positive sauf sur la protection des données


- App santé dans une spirale positive et augmentent l’enregistrements de
données de santé pertinente
- Diminution des discussions sur le DEP mais son potentiel est en hausse
- Le corps médical est considéré comme les modérateurs de la santé

Non présentiel → stratégie de prévention nationale : informer la population


et responsabiliser les individus pour qu’ils aménagent leurs contions de travail et
de vie pour minimiser les chances d’attraper une maladie non transmissible.

→ 2,2 millions de suisse avec une maladie chronique et représente 80% des
Jaune: négatif
dépenses de santé.
Rouge: positif
→ Les maladies non transmissibles
sont plus présentes dans la
population vieillissante
Plus la barre est longue plus l’argument influence l’attitude de la population =
combien un argument est important. Hommes : Cancer – Accidents et
Plus grand problème: protections des données. Morts violentes – autres causes de décès –
Maladies cardiovasculaires
Femmes : Cancer – autres causes de décès –
Accidents et Morts violentes –Maladies
cardiovasculaires

→ décès prématurés = décès avant 70 ans

2013 : 50% des vies perdues par les Hommes En moyen 10 ans de
viennent des maladies non transmissibles perdus par personne
60% chez les Femmes

→ 4/10 souffrent de cancer dans leur vie= 2ème cause de mortalité en Suisse:
9200 H et 7500F/an

→ Mortalité due aux maladies cardiovasculaires a été diminué par 2 en 16 ans.


Mais nombre d’infarctus et attaques cérébrales multiplié par 3 en 16 ans.

Augmentation des chances de survies = augmentation durée de vie = coûts


élevés.
→ 1 million de personnes souffrent d’affections chroniques des voies • La Suisse dépense peu pour la prévention :
respiratoires. 2,2% des dépenses du système de santé sont dû à la prévention = très faible
- Asthme: 6,7% des adultes Prévention financée par fonds privés, assurances sociales, pouvoirs publics
- BPCO: 5.1 à 7%
- Environ 90% des personnes atteinte fument ou ont fumé.

→ Diabète : 4,4% des H et 2,7% des F de 15 ans et plus.


- Chiffre augmente chez les hommes de plus de 45 ans et les femmes de
plus de 55 ans
→ 2 millions de personnes tu souffrent d’une maladie de l’appareil locomoteur
(200 pathologies différentes)

→ augmentation des maladies multiples :


Vieillissement = souffrent de plusieurs maladies
- 10% des +50 ans ont plusieurs maladies → Notre style de vie influe sur notre santé :
- +30% pour les + 80 ans → Facteurs augmentant les chances de MNT :
- Facteurs en lien avec le style de vie: Alimentation, tabac, alcool, sport...
→ Les MNT provoquent 80% des coûts de la santé : - Facteurs physiologiques : poids, tension, taux de lipides, cholestérol...
- Facteurs sociétaux et économiques : éducation= moins éduqué ont
→ Traitements des MNT les plus fréquentes (cancer, asthme, diabète...) =
tendance à avoir plus de MTN
40% des coûts directs de la santé.
→ Potentiel d’optimisation du style de vie :
- Ajout des maladies psychiques = en tout 51% - 1/5 des plus de 15 ans a déjà eu une consommation d’alcool à risque.
Coûts indirects: entre 14 et 30 milliards de francs pour les 5 maladies les - 1/4 des plus de 15 ans consomme du tabac, 34% pour les 25-34 ans.
plus fréquentes. - 72% de la population pratiquent une activité physique suffisante. Il faut
compenser le temps assis au travail qui constitue un facteur de ressaie
→ La prévention est payante : Mesure de prévention améliorent la santé, la de diabète, maladies cardiaques, cancer, infections...
qualité de vue, réduisent la souffrance mais se mesurent a la diminution des - Alimentation équilibrée est essentielle mais là pourrions consommé trip
couts de sucre, graisse ,sel etc.
- OMS estime que 80& des maladies cardiovasculaires pourraient être → L’évolution de ces dernières années :
évitées = diminution des couts → Pas de changé mtn sur le nombre de personne soucieuse de leur alimentation
- OMS révèle que les mesures de promotion de la santé sur le lieu de → Légère augmentation des gens pratiquant une activité physique
travail pourraient réduire de 25% les coûts indirects → Part des fumeurs a diminué d’1/3 à 1/4
→ Consommation à risque d’alcool est restée constante depuis 2012
• Que rapporte un franc investi dans la prévention : - Consommation chez les jeunes de 15 ans a baissé de 15% à moins de
Prévention est rentable: chaque franc investi dans la prévention du tabagisme et 10% en 12 ans.
alcoolisme se traduit par une réduction des coûts de 41 francs. → Le cadre de vie influe également sur la santé :
Augmentation de l’investissement a quadruplé en 10 ans = diminution de 5,3% → En plus de ces facteurs s’ajoutent les conditions de vie, de travail, la nature de
des fumeurs. l’emploi, les revenues...
Diminution vient aussi de l’augmentation des taxes sur le tabac 11,2% des →La stratégie MNT se focalise d’une part sur la responsabilité de chacun mais
années de vive perdus viennent du tabagisme. aussi sur l’instauration de conditions propices à la santé.
multisectorielle

l’engagement
collaboration
Stratégie MNT (office fédérale chargée de l’élaboration)

international
Renforcer la
conditions

au niveau
Optimiser

Cultiver
-cadres
les
→ Développer les méthodes éprouvées et combler les lacunes.
→ se base sur ce qui existe déjà
→ différentes activités orchestrées pour utiliser aux mieux les ressources
disponibles

l’information

chroniques et
Promouvoir

Soutient aux
→ Offres et accès pour personnes en difficultés d’où vente très optimisés

atteintes de

spécialistes
formation

personnes

maladies
→ Renforcer la prévention dans le domaine des soins + collaboration entre les

et la

aux
différentes catégories pro.

→ Diminution du nombre de malades grâce à un changement de comportement

Les 7 champs d’action de la stratégie MNT


4 objectifs prioritaires à long terme :

connaissances
recherche + le
Promouvoir la

+ l’innovation
Renforcer le

transfert de
monitorage

monitorage
Mettre en
recherche

des MNT
place
de la
Limiter la Freiner la Réduire le Préserver et améliorer
charge de hausse des nombre de la participation de la
morbidité coûts décès population à la vie
prématurés sociale et ses capacités

prestations de
.

financement

prévention
productives

Clarifier le
financement
Garantir le

des
6 objectifs spécifiques :

Améliorer l’égalité des Améliorer les Développer les


chantages dans l’accès à compétences conditions-cadres
la promotion de la santé individuelles en propices à la santé

d’expériences
coordination

connaissance
Améliorer la

coopération

et transfert
et à la prévention matière de santé

Echange
et la

de
Améliorer la qualité de Diminuer les Diminuer la part de la
vie et réduire la facteurs de risque population présentant un
nécessité de soins. comportementaux risque accru de la maladie

Analyse globale
personnes avec
un risque accru

Elaborer lignes
développer les
des conditions

Encourager la

Améliorer les
domaines de
globales des

interfaces +
ou malades

prévention

directrices
Analyses

dans les

réseaux
Vision de la stratégie MNT

de vie

soins
- Plus de personnes restent en bonne santé ou bénéficient d’une qualité de vie
élevée en dépit d’une maladie chronique.
- Moins de personnes souffrent de maladies non transmissibles évitables ou
décèdent prématurément.

risque reste
les nouvelles

aux besoins
Facteurs de

particulière
personnes
encourager

là où elles
Répondre
un thème
approches

Attention
les acquis,
Conserver

central

vivent
- Quel que soit leur statut socio-économique, les personnes sont encouragées à

des
adopter des styles de vie sains dans un environnement favorable à la santé
Chapitre 9→ Maladies chroniques en Suisse : → Quelle est la prévalence des maladies chroniques (et la polymorbidité) ?
≈ 30% des personnes en suisses sont atteints de maladies chroniques. → cela
Rapport de l’OSBAN (observatoire Suisse de la santé) varie en fonction des cantons (climats, âge de la population)

Faut améliorer l’environnement naturel + social (en + des médecins et du Prévalence : pourcentage de cas ayant un symptôme (nouveaux et anciens)
personnel de santé) pour améliorer la santé → approche intersectorielle Incidence : nouveaux cas apparus
→ La prévalence des maladies chroniques et de la polymorbidité augmente
→Déterminants de la santé : nb facteurs exercent influence sur l’état de santé avec l’âge. Prévalence plus élevée si niveau de formation et revenu plus faibles
de la population = structure géographique, niveau de revenus/d’intégration
sociale /formation, conditions de vie + travail, mode de vie, environnement, … → 2,2 millions de personnes atteintes de maladies chroniques non
→ Etat de santé auto-évalué : (=état de santé subjectif) mesure l’état de santé transmissibles en suisse (2012). C’est plus de femmes que d’hommes.
tel qu’il est ressenti par l’individu lui-même. La précarité sociale augmente le risque d’être patients chronique.
Plus de polymorbidité chez les personnes de plus de 80 ans.
→ Espérance de vie : augmente – 2008 à 2012 : a augmenté de 3ans en 4ans (qu’on a un pb de santé que l’on s’estime forcément en mauvaise santé)
Doublé au 20ème
85,4 pour les Femmes / 81,4 pour les Hommes Ecart entre les sexes s’est → santé auto-évaluée (très) bonne diminue avec l’âge et problème de santé de
Suisse 2ème rang d’espérance de vie après le Japon réduit ses dernières années longue durée augmente avec le temps.

→ Espérance de vie en bonne santé : augmente → les maladies chroniques majeures en Suisse ?
70,8 pour les Femmes / 69,8 pour les Hommes Maladies cardiovasculaires, maladies immun dégénératives, diabètes, cancers,
Santé auto-évalué (très) bonne : Hommes > Femmes (+ problèmes de santé maladies respiratoires, dépressions, maladies musculosquelettiques.
longue durée que les hommes de 4%)
→ les principaux comportements à risque dans la population des 16 à 24 ans ?
→ déterminants socio-économiques de la santé et leurs impacts ? - Actif physiquement : Hommes (77,8%) > Femmes (73,6%)
- Niveau de formation : + élevé = + santé auto-évalué élevée - Fait attention à son alimentation : Femmes (73,4%) > Hommes (62,8%)
+ formation élevée = meilleure sera sa santé, son comportement, son espérance - En surpoids : Hommes (51%) > Femmes (33%)
- Revenu : + élevé = + les personnes âgées entre 25 et 64 ans sont en - Fumeur : Hommes (31%) > Femmes (23,3%)
bonne santé, - il y a de mauvaise santé - Consommation quotidienne d’alcool : Hommes (14,9%) > Femmes (7,1%)
- Disparités en fonction des niveaux sociales : mauvaises habitudes, fossé
pas les mêmes accès aux soins = contexte migratoire (on un niveau de formation bas) → Enquête suisse sur la santé :
- Type de ménage : symptômes dépressifs moyens à sévères = parent seul • 68% font attention à l’alimentation
avec enfants > autres > couple avec enfants > personne seule > etc • l’obésité est passée de 5 à 11 % de 1992 à 2017.
- Statut d’activité : meilleure santé = actif occupé > chômeur > inactif • 21% mangent 5 fruits et légumes par jour.
• Activité physique : de 62 à 76 % de 2002 à 2017.
→ niveau de la santé mentale dans la population des jeunes de 16 à 24 ans ? • Tabagisme : de 1997 à 2017 : de 33% à 27%. 20
Déterminants sociaux économiques qui influent beaucoup la santé • Alcool consommation quotidienne : 1992 à 2017 de 2 à 11%.
1/5 souffre de dépression au cours de sa vie • Ivresse ponctuelle : 21 à 27 % de 2007 à 2017.
Femmes plus touchées que les Hommes dans la dépression
Energie des Hommes (2/3 ont un niveau d’énergie + ou – stable toute leur vie) > Les facteurs de risques sont modifiables et ont un impact très fort sur
Femmes (sauf chez les 55-64 ans = équilibre) l’espérance de vie = mérite un fort travail de la santé dessus.
Non présentiel → Moniteur de santé :
→ les conséquences économiques des maladies chroniques non
transmissibles ?
Thèse :
Les maladies non transmissibles provoquent 80% des coûts de la santé dont
40% les plus fréquentes. → Inquiétude de perte des acquis sociaux existants = lutte pour defender ces
Coûts de santé direct = 79 milliards de francs par an + Coûts sociaux indirects intérêts = opinions sur la politique de la santé se modifient.
+29 à 44 milliards de CHF → Débat sur les assurances sociales est de plus en plus important.
→ Ne pas faire d’expérience avec le système de santé, maintenir le statu quo
→ les souhaits de la majorité des patients pour les aider dans la gestion de → Nouvelles attentes concernant les maladies du au stress, psychiques etc,
leurs maladies chroniques ? => Volonté d’être entendu veulent être prise en charge par les caisses-maladies
→ 3/4 des personnes trouvent l’augmentation des prix des médicaments trop
→ les priorités du système de santé à revoir ? haut.
• Internet = malade de plus en plus acteur de sa maladie. Pour être efficace le → Hausse des coûts = on ne souhaite pas étendre les prestations de l’assurance
traitement doit être en commun avec le malade. Le malade → activement de base mais une prise en charge par les caisses maladies dans presque tous les
impliqué dans les soins et ensuite son point de vue et son style de vie seront domaines.
pris en considération → L’industrie pharmaceutique jouit d’une bonne image juste derrière les
• Les médicaments, éléments majeurs de la vie des malades chroniques, médecins
certains patients ne prennent pas leur traitement correctement donc travailler
sur ça. La gestion des médicaments se complique avec le temps et la → principales modifications à court terme :
multimorbidité. 40-50% de patients non-adhérents = environ 1 million de
personnes en Suisse = plus de 10 milliards CHF de surcoût

→ les stratégies internationales pour prévenir les maladies chroniques ?


• Promouvoir l’égalité des chances
• Approche intersectorielle dans l’action politique
• Renforcer les soins de base
• Approche axée sur l’ensemble du cycle de vie et l’autonomie individuelle
• Programmes intégrés comprenant des interventions multiples
• « Soins intégrés » et participation du patient

Le pharmacien est-il un acteur réel de la santé ou un simple exécutant ?

→ Point fort thématique en 2018 :


- Budgets globaux
Avec un budget global les hôpitaux ou médecins ne doit pas dépasser ce budget
fixe sinon il ne peut plus facturer des prestations a l’assurance de base=> les
patients devront payer leur traitement ou attendre que l’assurance donne un
nouveau budget
BUT: diminuer les primes
54% pensent que ça ne diminuera pas les primes → Coûts du système de santé :
31% sont plus ou moins convaincus - Système de santé
91% pensent que ça va allonger les temps d’’attente, que la liberté de choix du 81% s’attendent à ce que les coûts augmentent
médecin diminuera 18% pensent qu’ils vont se stabiliser
86% pensent que ces budgets auront un impact négatif sur le système de santé. Personne ne s’attend à une baisse
- Primes
→ Financement uniforme des prestation hospitalières ambulatoires et 80% pensent que ça va augmenter
stationnaires : 19% pensent à une stabilisation
- Augmentation des traitements ambulatoires, traitements assumés en totalité => Similaire que les coûts
par les caisses- maladies. - Causes augmentation des primes
- Traitements stationnaires remboursés à moitié par les cantons et l’autre par Frais administratifs du secteur de la santé (50%) > personnes se rendant chez le
les casses maladies. médecin alors qu’elles ne sont pas malades (28%) > nombre croissant de
=> Envisage introduction d’un financement uniforme. personnes âgées (20%) > hôpitaux (16%) > caisses maladies (12%) > manque
- 86% ok pour dire que ça augmentera le nombre de traitements ambulatoires d’efficacité (10%)
- 76% ok pour dire que les hôpitaux conseillent des traitements stationnaires Industrie pharmaceutique – instruments médicaux coûteux (10%) > hôpitaux
pour des raisons financières. privés - toxicomanes (8%) > attente croissante vis-à-vis de la qualité (7%) >
=> 47% ok pour dire que le financement uniforme améliorerait le système de médecins (5%)
santé contre 39% contre. - Prestations payées par soit même VS par les caisses maladies
=> 40% pensent que ça va faire baisser les primes Pas d’accroissement ni coupes dans les prestations n’est souhaité
Recul de souhait d’augmentation et de diminution des dépenses = stabilisation
→ Bilan du système de santé : Majorité est d’accord avec la répartition des coûts du système de santé, SAUF
87% positif= record les caisses maladies: on veut dépenser moins d’augmenter dans ce domaine.
81% jugent le système de santé bon ou plutôt bon = nouveau record
23% de très bon = faible
→ au cours du temps bonne impression augmente et mauvaise diminue

→ Valeurs relatives au système de santé :


- Coût VS qualité et quantité
95% trouvent que la qualité des prestations est plus importante que les coûts
87% trouvent que la quantité des prestations est plus importante que les coûts
- Libre choix
92% souhaitent le choix libre du médecin et hôpitaux
=> AUGMENTATION partout → Prestations des caisses maladies :
- Autres souhaits 70% veulent conserver le catalogue des prestations dans l’assurance de base
Plus controversés contre 16% d’extension
42% souhaitent que les cantons jouent un rôle plus important que la 70% veulent conserver l’obligation de s’assurer contre 2% contre.
Confédération contre 52% Accroissement du taux souhaitant une prise en charge par les caisses des
76% souhaitent que l’assurance de bases couvre toutes les prestations pas seul prestations proposés
et les risques financiers - 83% pour troubles psychiques
59% accorde la préférence individuelle plutôt que collective. - 2/3 pour problèmes liés au poids
→ Accroissement plus faible : - Attitude vis-à-vis du prix des médicaments
SIDA: 64% Prix des médicaments trop élevés (≈75%) – prix dans la moyenne (≈20%)
Traitement stérilité: 56%
Tabac/alcool : 39% → Image des acteurs :
Héroïne sous ordonnance: 35% - Degré de compétence
Compétences des acteurs du système de santé en hausse surtout chez les
- Exigences pour les caisses maladies : médecins et l’industrie pharmaceutique.
85% conservent les primes égales pour tous => Degré de compétence:
47% conservent les mesures déclencher pour limiter les coûts
34% veulent une prise en charge dépendant de l’âge = diminution
- Attitudes vis-à-vis des mesures pour diminuer les coûts :
=> Baisses du taux de personne voulant restreindre le libre choix, les
prestations et l’accès aux médicaments.
- Traitements des maladies rares :
99% veulent que les médicaments chers issus de la recherche sur le cancer
soient accessibles à tous, indépendamment du revenu. Et trouvent que la
recherche est efficace
Majorité veut que les traitements chers soient indépendamment de l’âge.
92% non sur le fait sur la recherche sur le cancer renchérit inutilement le secteur
de la santé
- Opinions sur la recherche du cancer :
La recherche renchérit inutilement le secteur de la santé?
- Prises en charge des traitements onéreux :
Qui devrait décider si un traitement très cher ne doit pas être payé par les
caisses maladies

→ Coûts de santé personnels et franchises :


- Franchises
46% veulent augmenter la franchise maximale payée par l’assurance. Offices fédérales, caisses maladies, conseil fédéral et politiciens de santé ont leur
30% pour minimale. compétence en baisse.
24% veulent adapter la franchise minimale a l’évolution des coûts de 1er médecin, dernier les gens comme vous et moi
l’assurance de base
76% trouvent que les prix des médicaments sont trop hauts. Contre 20% - Déclarations sur l’industrie pharmaceutique
trouver sont dans la moyenne. 95% trouvent que c’est un employeur important
- Problème continue ou occasionnel 93% trouvent que c’est un moteur de l’exportation
Prix médicaments trop élevés mais ne posent un problème qu’à 12%. 88% d’accord pour dire qu’elle s’intéresse au site suisse
Dépenses sont moins problématique qu’avant: 16% trouvent les primes trop 88% bonne réputation à l’étranger
élevés alors que 54% les trouvent élevés mais supportables. 80% bénéfice de l’industrie pharmaceutique nécessaire pour financer les
Dentiste considéré comme trop élevé mais 32% comme un problème
recherches
Chapitre 10 → économie et politique du médicament :
21.-
Les dépenses de santé représentent 12% du PIB. -> 83 mia en 2018 37.- 3,9% 2,6%
4,7%
La confédération n’assure pas l’accès aux soins pour tous car la LAMal est 63.- 213.-
payante. 7,9%
Les assurances-maladies ne couvrent pas l’essentiel des frais de santé en 124.-
Suisse. Ce ne sont pas elles qui payent le plus. 15,4% 160.-
152.- 20%
La prévention n’est pas un axe majeur de la politique suisse de la santé. (Même
pas 3%). → PLUS UN SYTSEME DE SOINS qu’un système de santé.

→ Augmentation des coûts de la santé :

17.1
12.2
11.5
10.4
9.8

Telle disparité ? Question de culture, on consomme plus ou moins de


On met de plus en plus dans la santé. Différents facteurs : société du bien-être médicaments. Ensemble des dépenses de santé en suisse (patients + état +
qui s’appuie sur un appareil technologique de plus en plus sophistiquer + assureurs) c’est 80 milliards de francs suisses, les médicaments remis
vieillissement de la santé + augmentation des maladies chroniques. représentent 13% des coûts. Si on prend seulement les coûts dépensés par les
Le montant n’est pas un bon indicateur de la qualité, tout dépend de assureurs : plus de 20% des coûts à charge de l’assurance maladie (LAMal)
l’organisation du système et de l’utilisation des ressources. En suisse on a les (dépense des ménages en 2017 : 2,3% médicaments )
mêmes résultats de santé que d’autres pays mais en dépensant plus.
en 2018 : 81'892.-
2018: 81'892 mio.-

1,8%
6,6%
22% 42,4%

27,3%
= + de médecins privés

Individus payent environ 30%, peut paraître raisonnable. L’assurance sociale


n’est pas payée par les impôts mais par les ménages indépendamment de leurs
revenus. La prime d’assurance maladie qu’on paye sort de la poche des
- Le manque de coordination entre les acteurs ménages. Qu’on gagne peu ou bcp l’assurance coûtera pareil. DONC LES
- les revalorisations salariales
MENAGES SUPPORTENT LES DEUX TIERS DE LA CHARGE (charge effective)
De guider et d’orienter l’ensemble du secteur de la santé dans sa pluralité
plutôt que de se limiter à des plans directifs s’adressant au seul secteur public.

Dépasser les frontières des systèmes de santé : s’intéresser aux déterminants


sociaux de la santé et à l’interaction entre le secteur de la santé et d’autres
secteurs de la société.

→ Les éléments constitutifs d'un système de santé de qualité selon l’OMS: un


objectif politique :

- un financement suffisant et une répartition des risques


- un personnel de santé bien formé et suffisamment rémunéré
- des informations sur lesquelles fonder les décisions politiques et
administratives
- des moyens logistiques pour acheminer les médicaments, les vaccins et les
technologies là où l’on en a besoin
→ Politique : entre système de santé et système de soins - des installations bien entretenues organisées selon un système de prestation
des services et d’orientation-recours
• Au niveau de la Confédération : une loi sur l’Assurance maladie (LAMal)
- des dirigeants qui définissent et appliquent les règles du jeu, établissent des
• Au niveau des cantons: des lois sur la santé
orientations claires, tirent parti du potentiel de toutes les parties prenantes, et
→ L’importance des politiques de santé nationales selon l’Organisation plus particulièrement des communautés et d’autres secteurs.
Mondiale de la Santé (OMS)

S’intéressent aux politiques de soins et de santé qui pourraient satisfaire aux


besoins de la population. Il propose de définir un processus politique qui
rassemble les élus et les différents bénéficiaires et prestataires de soins pour
discuter de ce qu’est une politique de santé. La population est très mal
représentée à part par le biais de la votation dans la politique.

→ L’analyse de l’OMS : Inadéquation entre performances effectives des


systèmes de santé fragmentés + les attentes grandissantes de la société =
source préoccupation + crée pressions internes pour autorités sanitaires +
responsables politiques

Une nécessité: le renforcement des systèmes de santé par l’intermédiaire des


soins de santé primaires (pour une meilleure santé pour tous): La régulation: ensemble de règles du jeu qui permettent de rendre cohérentes,
des variables ou des stratégies qui n’ont aucune raison de l’être a priori; la
Progresser Réorienter les soins Intégrer la santé Veiller à une régulation permet d’établir un compromis entre liberté individuelle et un projet
vers la conventionnels vers dans toutes les gouvernance de collection
couverture des soins centrés politiques la santé plus • Garantir l’accès aux soins (technique, économique, géographique),
universelle sur la personne participative. adaptés aux besoins
• Prendre en compte les attentes de la population et des patients → La position du parti démocrate-chrétien :
• Assurer l’équité et la durabilité du financement • Parmi les propositions:
• Renforcer la coordination des soins et l’efficience des interventions - Une médecine de qualité dans toute la Suisse
• Définir les objectifs d'offre mesurables en fonction des priorités sanitaires - Un mélange de concurrence et de contrôle étatique
• Créer des modèles de financement novateurs - Réductions de primes d’assurance-maladie pour les familles, gratuité pour les
enfants
→ Système suisse de santé: une qualité des soins reconnue mais des difficultés - Les réseaux de soins intégrés avec des permanences
structurelles - un financement uniforme des prestations ambulatoires et hospitalières
- Les possibilités offertes par la digitalisation → activement exploitées
- Des primes d’assurance maladie par tête, indépendantes du revenu, qui • Pour le médicament :
constituent un poids croissant sur les ménages - Revoir à la baisse les prix élevés des médicaments
- Le fédéralisme: une responsabilité diluée entre la Confédération, 26 cantons, - Eliminer les fausses incitations financières dans la vente de médicament
les communes, avec un manque de vision d’ensemble et d’objectifs communs; - Les rabais octroyés doivent bénéficier aux assurés ou aux patients et leur
- Le financement différencié des traitements selon le lieu des soins, des usage doit être fixé dans les contrats entre les partenaires.
problèmes de coordination; - Endiguer le gaspillage de médicaments
- Des tensions entre rationalité économique et équité sociale (concurrence et - Swissmedic doit examiner la possibilité d’une durée de vie plus longue que
mécanismes de régulation); celle proposée par les fabricants.
- La pluralité des assureurs et la confusion entre assurance sociale obligatoire
et assurance complémentaire privée. → La position du parti socialiste :
- Les conséquences de cette complexité: coût élevé, manque de concertation et • Parmi les propositions:
de coordination, freins à l’utilisation optimale des ressources, inégalités de - 10 % du revenu d’un ménage pour les primes d’assurance-maladie au
traitement et de pratiques, lenteur des réformes… maximum
- Gestion de l’admission des fournisseurs de prestations dans le secteur
→ La position de l’Union Démocratique du Centre : ambulatoire par les cantons pour maîtriser les coûts dans le système de santé
• Parmi les propositions: - Opposition à la concurrence et aux privatisations
- mettre des limites à l’activisme de l’Office fédéral de la santé publique • Pour le médicament:
- Limiter le catalogue de prestations - Réduire le prix, stricte comparaison internationale
- Autonomie des hôpitaux, concurrence et la liberté contractuelle
→ Le paquet de mesures du Conseil Fédéral – 2019 :
→ La position du parti Libéral-Radical Adopté par la Conférence des présidents
de parti de PLR le 28 septembre 2028 : «Le conseiller fédéral considère notamment qu’il existe une grande marge de
• Parmi les propositions: manœuvre sur le prix des médicaments»
- concurrence régulée pour accroître la qualité et diminuer les coûts • Prix des médicaments génériques
- Redéfinition du rôle des cantons et introduction du financement uniforme • Prestation logistique des pharmaciens
- Adaptation régulière des tarifs • Structure tarifaire fédérale pour les soins ambulatoires
- Relèvement et adaptation des franchises • Forfaits dans le domaine ambulatoire
- Compte épargne « soins », puis « santé ». • Contrôle des factures
• Pour le médicament: • Droit de recours des assureurs contre les décisions des cantons
- Levée du principe de territorialité pour le matériel médical, les médicaments et concernant la liste des hôpitaux
les prestations de soins (ouverture pour les fournisseurs basés dans l’UE).
Les institutions : o Classe 1: Mise en danger grave potentiellement mortelle
o Classe 2: Provoque des maladies
• OFSP (Office Fédéral de la Santé Publique): o Classe 3: Pas de mise en danger grave de la santé
• Autoriser la mise sur le marché de médicaments après vérification de la
→ Autorité à vocation nationale, elle représente les intérêts sanitaires de la qualité, sécurité et efficacité
Suisse dans les organisations internationales et auprès d'autres États, • Documenter les avancés scientifiques
s’intéresse à la santé et au système de santé • Déterminer les types éventés sur la base du rapport risque/bénéfice
→ Le développement des volets « maladie » et « accidents » de l'assurance − A et B: prescription
sociale et la surveillance de leur mise en œuvre. − C,D et E: vente libre
→ L'OFSP est impliqué dans le processus législatif ainsi qu'au niveau de la
gestion du catalogue de prestations de l'assurance obligatoire des soins • OFSP → Assurance maladie :
→ Conserver l’efficacité et le financement du système de la santé pour future
génération L’obligation de s’assurer → toute personne domiciliée en Suisse (début : 3 mois
→ Il tient également le registre des professions médicales et gère le secrétariat après la naissance/prise de domicile, fin : décès on quitte domicile pour autre
de la Commission des professions médicales. pays)
→ OFSP collabore avec les cantons pour établir des stratégies et veiller au bon Auprès de la LAMal (loi fédérale sur l’assurance maladie)
fonctionnement du système de santé, représente les intérêts sanitaires de la - Prime : montant que l’assurer vers chaque mois à l’assureur, elle dépend
Suisse à l’étranger de l’assureur et du canton MAIS PAS DU REVENU
→ S’intéresse aux infections nosocomiales (= infection contractée par un patient - Franchise ordinaire : 300 chf/an pour les 19 ans et plus
dans un établissement de santé), 6 % des patients touchés sur 96 établissements, - Quote part : si les frais médicaux dépassent la franchisse, l’assuré devra
personnes à risque : personne âgés et patient en soins intensif. payer 10 % des dépenses (pas plus de 7oochf adulte et 350 pour enfant)
Assurance complémentaire
• La place des pharmaciens dans les soins de bases, postulat HUMBLE : Moyen de remboursement :
- Tiers garant : assuré règle lui-même ses soins et se fait rembourser après
2 objectifs : (utilisé pour frai ambulatoire et médecins)
- Grandir et facilité l’ACCES aux prestations pharmaceutiques (Accessibilité) - Tiers payant : frai directement transis puis payé par l’assureur et transmet
- Assurer et accroître la QUALITE des traitements ensuite la facture à l’assuré (utilisé pour les factures d’hôpitaux et EMS)
Assurance à l’étranger → l’assurance rembourse au max le double de ce que le
→ Effet des prix des médoc sur l’atteinte des objectifs → favoriser la même traitement en suisse aurait coûté.
collaboration pour déplacer la concurrence économique vers une concurrence
qualitative → réduire la pression sur les prix des médocs (impact à long terme) • OFAS (Office Fédéral des Assurances Sociales) :

• Swissmedic : Maintien et adaptation du système de sécurité sociale


o Développer les assurances sociales et les adapter
Pharmacovigilance Pénal Information o Protéger au mieux les citoyens contre les aléas de la vie
Collaboration Recherche o Gérer les dépenses
Contrôle le travail des organes d’exécutions
• Surveiller le marché des produits pharmaceutiques et dispositifs • HSK → SA qui achète des prestations médicales pour l’AOS, 3
médicaux compagnies: Helsana, Sanitas, CPT
- Défendre les intérêts des assurés
- Garantir des tarifs uniformes et l’accès rapide aux soins. • Pour les patients :
- Sécurité de l’approvisionnement de tous les patients
• FSA → Fédération Suisse des taches communes des Assureurs maladies - Garantir un système équitable et de qualité
- Contrôle bon fonctionnement des traitements - Rapidité des procédures de remboursement
- Gestion de l’administration de cas médicaux spéciaux
- Prestations dans un bon délai avec prix raisonnable • Interpharma

- Soutenir l’innovation en Suisse pour en faire un centre de


recherche et de productions pharmaceutiques
- Protection propriété intellectuelle
- Favorise le contexte social, politique et économique
o Risque et avantage des traitements
o Avancés des recherches et des technologies
o Compréhension du rôle de l’industrie pharmaceutique

• Santésuisse : Principale branche de l’assurance maladie qui s’engage


pour un système de santé libéral et social financièrement accessible
→ Ces 5 associations sont des acteurs de l’assurance maladie
- Défend intérêts des assureurs et assurés
• OBSAN (OBservatoire suisse de la SANté) - Défend le marché libéral donc la
concurrence pour améliorer les prestations et
• Analyser et développer, pour la confédération et les cantons, des analyses les prix
fiables et indépendantes sur le système de santé Suisse et sur la santé de la - Volonté d’être le plus transparent sur le prix et les prestations
population. Propose des amélioration, analyse rapport coût/bénéfices - Informe sur le secteur de la santé en générale
• Révéler l'état, le comportement et les problèmes de santé de la population et Actualité
proposer des améliorations et des innovations dans le domaine des relevés de - Lutte contre la hausse des prix des primes qui devrait prendre +3% en 2019 et
donnés. encore plus pour le canton de Vaud et Genève
Collecte, traite et vérifie des infos sur le domaine de santé (ex : s’occupe des Offre des formations aux collaborateurs d’assureurs-maladie et a l’administration
maladies chronique en Suisse) des hôpitaux.

• Tarifsuisse : Principale association des assureurs maladie suisse. 60% du


• VIPS (Association des entreprises marché
pharmaceutique en suisse)
Missions
• Pour les entreprises : - Interlocuteurs des fournisseurs de prestations pour négocier des prix
- Favorise innovation et développement de la production pharmaceutique avantageux pour les assurés
- Facilite autorisation de la commercialisation - Intermédiaire entre les assurés, LAMal et l’AOS
- Offre une sécurité juridique et garantir efficacité administrative Actualité
- Protection propriété intellectuelle
- 2018, négociations sur la facturation des médicaments à échoué - Promouvoir la recherche (pharmacie hôpital et administration)
- Les EMS doivent rembourser les assurés qui ont dû payer du matériel de soins. - Assurer une formation continue et une spécialisation des pharmaciens
- Toutes les EMS ne doivent plus facturer la consommation de médicaments de - Améliorer les échanges scientifiques et interdisciplinaires (en Suisse et à
manière forfaitaire. l’étranger)
- Représenter et défendre les intérêts scientifiques et professionnels
• Curafutura : Association de plusieurs assureurs
GSIA (Société Suisse des Pharmaciens d’Industrie)
Missions
- Système basé sur la concurrence et la solidarité - Contribuer à la formation des futurs pharmaciens à un niveau
- Population ait accès aux meilleurs soins qu’importe leur revenu universitaire élevé, particulièrement centrée sur des intérêts
- Partenariat tarifaire avec les fournisseurs de prestations pour garantir efficacité industriels.
des soins. - Soutenir et récompenser les projets marquants dans le domaine des sciences
- Couvre les soins médicaux pour les assurés pharmaceutiques.
- Organise le secteur de santé de façon durable - Fournir, à nos membres, une formation continue dans les sujets lié à l’industrie
- Réunis les fournisseurs et les autorités pour promouvoir des solutions. pharmaceutique.
Actualité - Représenter les intérêts des pharmaciens d’industrie face à des groupes
- Curafutura soutient (en fournissant des outils pour contrôler les coûts) la hausse d’experts, des organisations (par ex : PharmaSuisse), les autorités et la population
des primes modérés mis en place par le Conseil fédéral au lieu d’une hausse très générale.
importante - Etablir des contacts et partager le savoir avec des sociétés suisses, ainsi que des
- Curafutura veut mettre en place le financement uniforme des prestations sociétés étrangères, associées au domaine pharmaceutique.
ambulatoires et stationnaires - Promouvoir les intérêts scientifiques de nos membres.
• Intergenerika :
ASSPh (Académie Suisse des Science Pharmaceutique)
Développement du marché des génériques de haute
qualité et contribution à l’accroissement des économies - œuvre pour l’échange scientifique au niveau national en favorisant la
en matière de coûts de médicaments, conserver la communication entre les principaux acteurs des métiers de la pharmacie mais
même qualité de soins. aussi de l’ensemble des professions médicales.
- Défend en particulier les intérêts scientifiques de la pharmacie suisse
- Encourage et soutient la recherche pharmaceutique
GSASA (Association Suisse des pharmaciens de - Encourage la relève pharmaceutique
l’administration et des hôpitaux)
PharmaSuisse (société suisse des pharmaciens)
- De promouvoir qualité et sécurité dans tous les champs
d’activités des pharmaciens hospitaliers et d’administration - Médias scientifiques : compétences scientifiques des pharmaciens,
- D’approvisionner en médicaments de qualité, les institutions assistées au niveau PharmaSuisse propose des prestations, des outils et produits scientifiques aux
pharmaceutique par les membres de l’association (pharmaciens) pharmacies.
- De transmettre des connaissances professionnelles - Formation et professions : lien entre les universités et les autres établissements
- De promouvoir une collaboration professionnelle entre les membres de formation
(pharmaciens) et interdisciplinaire (avec les tiers) - Département FPH : formation postgrade et continue.
- Collaboration interprofessionnelle : développe les projets où les pharmaciens Chapitre 11 → Histoire du médicament :
collaborent avec d’autres partenaires (cercle de qualité, EMS, netCare).
- Communication : s’occupe des publications (journal, internet, campagne). Le néolithique : 10’000-3’300 av JC
- Marchés et données : stratégie et implications économiques. Des pharmaco-botanistes
• Retrouve des traces de plantes utilisés à des fins médicinales (Valériane,
PharmaGeneve (société des pharmacien genevois) Camomille, Pavot, Fougère = les spores sont des ténicides)
• Apparition des premiers dentistes pakistanais et des chirurgiens français
Promouvoir et défendre la pharmacie (Crâne troué par trépanation).
- Encourager la mise en place de systèmes de qualité dans
l’exercice de la profession L’antiquité : L’inde et ses traditions ayurvédiques (science de la longévité)
- Promouvoir la santé auprès de la population par l’information (campagnes de • Les indiens se soignaient entre 2’500 et 1’000 av JC grâce aux techniques
prévention, dépistage, ...) ayurvédiques
- Etudier et soutenir toutes mesures administratives et législatives en rapport • Ayurvéda est un mélange de chirurgie, de magie et de plantes.
avec la santé, en collaboration avec les partenaires de la santé (EPGL, => Intérêt pour la médecine mais on voit également les limites avec de l’huile de
PharmaSuisse, OFSP, ...) ricin recommandé pour soigner la lèpre. En revanche le tamarin était correctement
- Entretenir et développer les relations avec d’autres associations défendant recommandé (laxatif)
l’activité de la pharmacie
La chine et ses acupuncteurs : Puissance dominante depuis 3000 ans av JC et les
ASEP (Association Suisse des Etudiants en Pharmacie) dynasties se succèdent → médecine qui s’appuie sur l’acupuncture

• Animation de la communauté d’étudiants L’Egypte et ses grands prêtres 3’000 av JC et l’ère chrétienne
• Sensibilisation aux enjeux, rôles et compétences nécessaires du pharmacien • Le prêtre médecin est Imhotep, il avait comme attribut le bistouri et le mortier
• Défense des intérêts en matière de politique de formation = médecin et pharmacien.
• Offre une expérience volontaire dans le monde de la pharmacie • On connaît ça grâce au papyrus EBERS, avec une écriture hiératique (=écriture
plus simple que celle avec hiéroglyphe), avec 700 médicaments et maladies
PSF (Pharmacien Sans Frontière) décrit. => 77% des formules décrivent sur ce papyrus peuvent être encore
utilisé (19 e siècle)
- Œuvrer pour l’accès aux soins de qualité partout et pour tous
(sans aucune discrimination) à l’étranger mais aussi en Suisse. La Grèce et un Hippocrate toujours actuel Entre le 5eme et le 1er ère siècle av JC
- Promouvoir l’usage rationnel des médicaments • Île de cos = première école de médecine
• Avant même l’école, Hippocrate y est né (et son serment suivis par les
médecins : « Aux grands maux, les grands remèdes »)
o Pour lui chaque maladie a une cause naturelle et une cause divine et non
pas une seule cause divine, médecine rationnelle mais approche religieuse
admise ! pas d’opposition de principe !!
• Disparition Hippocrate = première dissection = chirurgien on quand même
prêté le serment d’hypocrite

Une Rome dominatrice


• Le médecin grec exerce à côté des pharmacies qu’il dirige = pas officiellement
de pharmaciens Un 16eme siècle = Renaissance avec une science renaissante
• Dioscoride (40-9’ ap JC) rédige le premier traité de « matière médicale», 500
plantes différentes regroupés pour les médicaments, on reprend ce traité • Herbiers des 1er grands botanistes deviennent plus descriptif qu’artistiques.
jusqu’au 16ème siècle • 1493 : naissance Theoprastus Bombastus = Paraces, il a jeté un nouveau regard
• Galien est un médecin qui fut le médecin de l’empereur Marc Aurèle. Il sur la maladie et la nature.
reprend les théories d’Hypocrate. → Malgré tout son influence à l’époque Bcp de plantes pour soigner toutes les maladies avec un même traitement (avec
forte → invention d’un serment Galiléen TJRS du poison) → idée de médicament universel. Paraces s’est battu contre ce
• Symboles qui perdurent : médicament.
- Asclépios : serpent entourant le bâton. Principe de Mithriade = manger un peu de poison chaque jour pour être immunisé.
- Symbole de la croix verte pour la pharmacie. D’après lui la nature donne un remède. Si la plante ressemble à un œil il doit être
- 2 Anagyres (soignent sans argent) Come et son urinal Damien et son pot à utilisé pour soigner l’œil.
onguent (ils ont subi le martyr) → miracle de la jambe noire
17/18ème siècle
Une vaste et longue parenthèse arabe • On commence à universaliser les unités de mesures en 1732 ion utilise en
• 5-10 siècle France des grains, scrupule et drachme
• Première pharmacie à Bagdad en 850 ap JC o Révolution française →la république définie le système unique = kg,m... →
• Avicenne fait la synthèse des théories d’Hippocrate et Galien dans son livre Problème des unités
« Canon de la médecine » • Système métrique adopté par Suisse en 1875).

Un rôle important du monde arabe (10-13eme siècle) Une botanique qui perd ses secrets au 19ème siècle

• Cohen El Attar rédige un « manuel de l’officine » au XIIIème siècle • Utilisation des premiers extraits alcooliques en pharmacie
• Développement d’une technologie et matériel pharmaceutique • En 1805 Serturner, pharmacien dans son officine a travaillé sur le pavot et a
o Premières séparations des professions médecin et pharmacien avec un réussi à extraire la morphine puis découverte en 1820 de la codéine, caféine,
« manuel de l’officine » cocaïne, etc…
=> Nouvelles habitudes thérapeutiques → standardisation des médicaments :
Un Moyen-Âge qui sonne le renouveau de l’occident (9-14eme siècle ) utilisation des 1er principes actifs réellement dosés

• École de Salerne = première école de médecine et pharmacie d’Europe → Un 20ème siècle éclaboussé par les réussites des chimistes organiciens
dans cette école se forment les futurs moines et pharmaciens d’Europe. C’est
là qu’on va distiller pour la 1ere fois du vin pour l’utiliser pour la médecine. • Les chimistes commencent à fabriquer les médicaments
• Empereur Frédéric II von Hohenstaufen roi des romains, Allemagne italien • Création de l’aspirine en 1894 :
etc. Leroux extrait de l’acide salicylique de l’écorce de saule en 1829.
• Date création de la profession de pharmacien : 1241 dans l’ouvrage - Félix Hoffmann synthétise un acide acétylo-salicylique pur en laboratoire
«Constitutiones » avec les lois qui séparent les professionnels de médecins en 1897 pour le compte de Bayer.
et de pharmaciens. - Bayer l’enregistre tout de même comme médicament en 1899 sous le
Pharmacie → profession très réglementée nom d’A (sans) SPIR (spirae) INE
- 80 milliards de comprimés = production annuelle actuelle
- John Vane et Priscilla Piper reçoivent le prix Nobel de médecine en 1982
pour avoir élucidé son mode d’action en 1971 !
Chapitre 12 → les stratégies de l’industrie pharmaceutique : → Innovation :
Plusieurs catégories d’innovations :
→ Un acteur majeur dans le système de santé :
• Approvisionnement en médicaments sûrs et efficaces →contribution au Incrément Révolutionnaire Radical Processus (nv formes galénique)
progrès médical De plus en plus de médicaments issus des biotechnologies (un quart du marché).
• Contribution majeure à la recherche scientifique Boum des produits fabriqués par génie génétique.
• Financement additionnel de programmes de recherche post- Maintenant on dvlp des anticorps qui peuvent cibler plusieurs cibles.
développement (partenariats publiques, privés) Kymriah : prendre des cellules et les reprogrammer pour qu’elles combattent les
cellules méchantes. Mais ça coûte un peu cher.
→ Contribution des médicaments innovants à l'allongement de l'espérance de Pour innover, il faut beaucoup investir…
vie contribue pour 73% : vrai effet Beaucoup d’argent dans la recherche en pharmacie, autant que pour
Cancer : chances de guérison du cancer chez l’enfant 40% en 1973 à 75% en 2012 l’automobile et le hardware même le premier.
Baisse mortalité cancer du sein de 1990 à 2010 de 30%
Baisse de la mortalité par lymphome de 1990 à 2010 de 50% → Les organisations représentant l’industrie pharmaceutique :

Le cancer est mieux contrôlé : 50% des cancers peuvent se soigner

→ Un acteur économique majeur :


→ les stratégies au fil du cycle de vie :
• Marché mondial : $1.105 trillion en 2017
• Employeur important (surtout en Suisse)
• Contributeur majeur à l’économie
→ Croissance soutenue du marché mondial :
On sera quasiment à 1,5 trillion l’année prochaine donc bcp d’argent en jeu.
• Le gros big market : EU après All Italie, Espagne et France et Chine et Asie
en plein Boum, le japon est pas mal non plus → Recherche: de moins en moins centralisée + de plus en plus ouvertes et
• Ce qui se vend : produits originaux protégés par un brevet et puis des collaborative : Ouvertes aux Universités et Institutions, plus de partenaires.
génériques.
• 15% du business pour les maladies transmissibles puis oncologie,
cancers, diabète
→ Employeur important :
46 000 emplois directes générés et puis pleins d’emplois indirectes (sous- → Phase Pré-clinique :
traitants ect) : massif par rapport à la taille du pays.
→ Investissements en R&D : Expérimentation animale responsable, responsabilité envers les animaux de
En suisse, massif par rapport à la taille du pays, presque autant que l’Allemagne. laboratoire :

→ Réputation (CH) :
Pas une très bonne réputation. Tout le monde est d’accord pour dire que c’est
un employeur important. Grâce à l’exportation, moteur de l’économie.
Problème : l’industrie pharma suisse n’informe pas de manière transparente sur Ils essayent de faire mieux et de drastiquement diminuer les animaux
ses projets et ses activités consommés pour la recherche, presque réduits de deux tiers.
→ Brevets & propriété intellectuelle :

Un brevet : 20 ans, on le dépose tôt avant qu’un autre produit se mette sur le
marché, avant l’AMM. Le chronomètre démarre des 20 ans donc il faut se
dépêcher mais pour les médocs on peut encore gratter 5 ans : Supplementary
Protection Certificates (SPCs). Pendant les 20 ans : 10 ans de data exclusivity. Il
peut se passer 10 ans entre la découverte et l’approbation et toujours pas de
rentrée d’argent. Le temps moyen de commercialisation sous brevet est en
moyenne de 13, 5 ans.

→ Développement clinique :

• Phase I : Quand on passe sur l’humain, métabolismes, problèmes ? → Enregistrement = autorités d’homologation :
• Phase II : Etude pour déterminer la bonne dose, toxicité, preuve du
concept Swissmédic FDA European medicines agency
• Phase III : efficacité et sécurité
• Phase IV : évaluation à long terme, nouvelles indications, données en → Les principales tâches des autorités d’homologation :
situation réelle
Phase coûteuse et…risquée

Les challenges du développement clinique


Complexité croissante :
• Il faut de plus en plus de procédures par protocoles
• bcp de sites d’investigations → Swissmedic
• bcp plus de critères d’éligibilités et d’exclusions
• 8296 médicaments autorisés
• bcp plus long
• le nombre de pages du rapport par patient augmente. • 287 demandes reçues en 2017
• 32 nouveaux principes actifs
85% des essais cliniques ne retiennent pas suffisamment de patients • Ils respectent plutôt bien les timings
80% des essais cliniques ne se terminent pas à temps
→ Comparaison SWM –EMA –FDA
50% des sites inscrivent un ou aucun patient dans leurs études
40% du budget total des essais cliniques pharmaceutiques aux États-Unis va au Swissmédic est indépendante, les choses approuvées sont à peu près similaires
recrutement même si swissmédic serait plus strictes. EMA et FDA bossent pour une bcp plus
30% des patients abandonnent un essai clinique grosse population.
Chapitre 13→ pharmacie d’urgence et de catastrophe :
→ La réalité « time to market…»
L’AMM a été obtenu. Bataille du prix du remboursement. Peu durer jusqu’à
Contextes historiques et contemporains
deux ans. US, Allemagne, Finlande sont les trois pays les plus rapides. La suisse
Urgence : du latin Urgeo → pousser en avant, faire se dépêcher
est plutôt lente.
Pharmacie d’urgence et de catastrophe : Démarche qui sert à assurer les
meilleurs soins pharmaceutiques possibles a une population dans des situations
→ Prix et remboursement Aspect clé pour le produit.
d’urgence à large échelle, des catastrophes ou d’autres situations sanitaires
→ Phase de commercialisation
extraordinaires.
- Promotion & relations avec les professionnels de la santé / organisations de
patients : Eruption du Vésuve en 79
o Code de coopération pharmaceutique
o Publication des prestations pécuniaires
- Nouvelle base légère dès le 1.1.2020 : Nouvelle règles pour plus d’intégrité et
Guerres mondiales
des transparence (on ne peut pas donner de cadeaux de plus de 300 CHF, règle
les rabais, etc…) Fukushima
- Les pharmas ont versé 12,5 millions aux médecins en 2017. Les médecins ont
moins d’argent pour leurs projets car trop d’abus. Ils donnaient bcp plus avant.
Quels facteurs influencent la prescription médicale ? Peste noire de 1347 à 1352
Le principal : expérience avec le produit et l’expérience clinique
Collaborations en boîtes pharma
Exemple avec BAYER et SANTEN. Les boîtes se louent leurs forces de vente entre
elles.
Catastrophes
→ Perte de brevet et génériques ou biosimilaires
Cependant en Suisse, l’Office fédérale de protection de la population parle de :
Pas de très fort taux de substitution. Il pourrait y avoir bcp plus de génériques
- D’origine naturelle
utilisés mais ça croît.
- D’origine sociétale
- D’origine technique
→ Biosimilaires : un marché prometteur
Biosimilaire : Copie d’un médicament biologique.
Le marché ne marge pas super en suisse mais croît et sont un potentiel dans → Importance
l’économie. (ex : Umera) Facteurs principaux des décès : Tabac, dénutritions enfantine, alcool, surpoids
La pharmacie de catastrophe s’intéresse plutôt aux conflits et aux catastrophes
→ Quelques évolutions futures naturelles.
- Real world evidence : payeurs demandent de plus en plus ce qu’il se passe dans
la vraie vie • Des urgences
- Big data dans le domaine de la science / IA ( intelligence artificielle) : simplifie Urgences hospitalières
Urgences préhospitalières
les essais cliniques
- Médecine personnalisée : très spécifique
Pharmacies, 144, SMUR..., Beaucoup Augmentation de la fréquentation ces
- Outils digitaux de santé (app, medical devices…)
structurées, porte d’entrée dans les systèmes dernières années
- «Value-based pricing»
de soins, quotidien de la médecine ambulatoire
- Biosimilaires
• Des catastrophes : 40% des insectes sont menacés d’ici à la fin du siècle alors que 75% des récoltes
- A augmenté de manière significative ces dernières décennies dans le monde. dans le monde dépendent de la pollinisation.
- Sollicitent beaucoup nos systèmes de santé.
- Le nombre de victimes tend à diminuer Perte de la biodiversité et santé
→ santé dépend des produits + des services de l’écosystème
Risques au niveau suisse : Les catastrophes nucléaires ou séismes ont un impact plus → perte de biodiversité pourrait limiter la découverte de nouveaux traitements
grand ici que les incendies de forêt par exemple.
potentiels contre un grand nombre de maladies et de problèmes de santé.
Risque au niveau mondial : Balance entre les facteurs à risque présents et l’impacte
→ perturbations entraînent la raréfaction de certains organismes et la
→ Risques environnementaux : multiplication d’autres organismes → maladies infectieuses.

Catastrophes naturelles et climatiques → Risques géopolitiques :


Blessures
Impact sur la santé ! Conflits et santé Epidémies
56% tremblement de terre en 2017 contre 3% en 1998 Troubles psychologiques
17% orages en 2017 contre 16% en 1998
11% inondation contre 45% en 1998 Théorie de la paix démocratique
Pollutions et atteintes à l'environnement - Par le philosophe Emmanuel Kant (Vers la paix perpétuelle 1795).
L’ONU considère que 25% des morts prématurées et des maladies à travers le - gouvernements démocratiques s’engagent moins dans des guerres les uns
monde sont liés aux dommages à la nature causées par l'Homme: contre les autres, notamment en raison de l’opinion publique (cultivée) et des
o 1.4 mio. de morts faute d’eau potable institutions politiques.
o 6-7 mio. de morts dus à la pollution de l’air Toutefois: revendications multipolaires et imprévisibilité
Changement climatique - Prétentions au pouvoir global (Chine et des Etats-Unis) / régional sont défendus
- L’utilisation des combustibles fossiles → rejet de dioxyde de carbone et (Chine, Russie, Turquie, Iran, Arabie Saoudite, Japon et autres).
d’autres gaz à effet de serre → incidence sur le climat mondial. - En Europe, le potentiel de déstabilisation est accru par la perte de cohésion + la
- plus de 0.18°C de réchauffement par décennie menace simultanée de fragmentation par les entités nationales.
- niveau des mers s’élève, les glaciers fondent et la répartition des précipitations
En parallèle: terrorisme
change. Les événements météorologiques extrêmes ↗ en intensité et en
fréquence. - développement guerres civiles
- Le terrorisme islamiste, très médiatisé, pourrait n’être que la pointe de l’iceberg.
Changement climatique et santé

→ influe sur les déterminants sociaux et environnementaux de la santé: air pur, → Risques sociétaux :
Migrations
eau potable, nourriture en quantité suffisante, sécurité du logement.
→ Entre 2030 et 2050 : peut-être le changement climatique entraîne près de Epidémies, pandémies
250’000 décès supplémentaires par an, dus à la malnutrition, au paludisme, à la
diarrhée et à la chaleur. Des propagations rapides d'une maladie Est une épidémie se développant
Capital naturel
Perte de la biodiversité infectieuse à un grand nombre de personnes. sur une large zone géographique
Fondement
Apparues au néolithique (hommes (internationale)
La population des vertébrés a décliné de 58% entre 1970 et 2012 (faute homme) domestiqués animaux, vivent dans villes)
- réservoir d’agents pathogènes s’est accru en raison de la déforestation et de Le système de santé est particulièrement vulnérable car moins protégé que
l’extraction minière, qui favorisent l’émergence de nouveaux virus et bactéries. d’autres (ex: bancaire) alors que la valeur des données médicales est énorme. La
- mobilité humaine, qui a augmenté de 60% au cours de la dernière décennie, situation s’améliore cependant.
est un facteur aggravant.
Crise de l’eau → Conclusion – synthèse :
L’eau douce constitue 2.5% de l’eau présente sur Terre. - De tout temps, des catastrophes naturelles ou d’origine humaine ont endeuillé
- Sa disponibilité + qualité = menacées
l’humanité ou altéré notre environnement.
- L’eau douce est essentielle à la santé (hygiène notamment) et au maintien des
écosystèmes (biodiversité). - Ces catastrophes sont plutôt en augmentation et nos pays développés y sont
vulnérables malgré notre modernité.
→ Risques technologiques :
- Dans les pays plus pauvres, les catastrophes peuvent représenter un obstacle
Accidents technologiques au développement de ces pays.
- défaut d’une structure technologique et/ou d’une erreur humaine non
intentionnel dans le contrôle d’une technologie. - La santé des populations confrontées à ces catastrophes est souvent en jeu et
- structure technologique peut être un système de transport, une construction des réponses adéquates des systèmes de santé sont attendues par les autorités
humaine ou une industrie. et la population.
- risques typiques pour la population et l’environnement peuvent être nucléaire,
radiologique, biologique, chimique ou explosif (NRBCE).
Vulnérabilité générale des sociétés modernes
- Au XXIème siècle., êtres humains arrivent à se prémunir de mieux en mieux
des risques naturels et à canaliser leur propre violence.
- Une menace : due à nos avancées scientifiques et technologiques.
- Certains développements technologiques = conséquence négatives sur la
nature + société mais nous rendent aussi très dépendants et donc vulnérables.
- besoins vitaux (nourriture, énergie, etc.) dépendent de plus en plus de
technologies très sophistiquées.
- petites collectivités locales = perdu leur autonomie + incapables de subvenir
aux besoins élémentaires de leur population.
- devenus une société à la fois concentrée / mobile, ce qui nécessite de grosses
infrastructures et des réseaux denses de transport et de communication.
- Complexité et interconnexion des différents secteurs de notre vie moderne →
sensible aux perturbations.

→ Cyberattaques :

- virus informatiques + en + évolués par acteurs privés / gouvernementaux


- La sécurité informatique est essentielle à la sécurité des patients car peu
d’activités médicales se réalisent actuellement sans informatique.
Implication des systèmes de santé et du pharmacien Historique
- situations d’urgence elle-même qui ont été un moteur d’évolution.
→ Prévention des catastrophes : - En Suisse, au 19e siècle, des structures civiles / militaires cantonales +
Objectifs nationales, mises en place pour faire face aux éboulements et aux inondations.
o Epargner des vies - 20e siècle, les guerres + crises = nouveaux efforts de professionnalisation.
o Protéger les acquis du développement - Après 1ère Guerre mondiale, les organisations internationales s’intéressent aux
catastrophes + situations d’urgence.
Gestion des risques - En Suisse, la protection aérienne de la population est instaurée en 1934 puis le
service civil en 1996 avec aussi un but d’aide en cas de catastrophe.
Prévention Maîtrise Rétablissement
Réduire les risques existants Réduire l’impact d’une Réduire le risque de dégâts futurs Gestion actuelle
et prévenir le développement catastrophe en préparant et en prônant des modèles de - La coordination et la conduite des opérations de secours en cas de catastrophe
de nouveaux risques formant des équipes de sauvetage. reconstruction adaptés sous-tend les mesures suivantes:

Exemple: catastrophes naturelles en Suisse Renforcer les moyens Posséder, en quantité suffisante, Mettre en place les
- Créée en 1997 par le Conseil fédéral, la plate-forme nationale «Dangers naturels» humains disponibles les produits thérapeutiques outils logistiques
PLANAT s'engage, sur le plan stratégique, en faveur d'une amélioration de la prévention dans les secteurs (médicaments et matériel adéquats dans les
des dangers naturels pour l'ensemble de la Suisse. touchés avant que le médical) nécessaires à la prise en meilleurs délais.
- Le but de cette commission extra-parlementaire : est de promouvoir le changement système de soins ne soit charge des victimes et à la
d'approche dans le domaine des dangers naturels en passant d'une pure défense contre le entièrement dépassé protection du personnel soignant
danger à une gestion du risque.
Exemple: catastrophes anthropiques – conflits o Au niveau suisse, le Service sanitaire coordonné est responsable.
- Coopération internationale (ONU, OSCE, etc.) : Promotion de la bonne gouvernance
(démocratie) et du respect des droits de l'homme. Hôpitaux
- Intégration sociale et politique des jeunes et des femmes. De moins en moins d’hôpitaux : regroupement et engorgement des hôpitaux.
- Promotion du développement durable.
- Développement de la justice internationale.
Situation de la santé publique suisse :
Exemple: catastrophes anthropiques - accidents technologiques
- Elaboration et imposition de normes de sécurité (exemple historique: sécurisation des
- Taux d'occupation des hôpitaux très élevé: 80-110%; très forte pression au
machines à vapeur et des gazomètres) niveau du rapport coût-efficacité.
- Surveillance administrative + Maîtrise de l’urbanisation + Information de la population + - 12 hôpitaux avec mandat de soins de médecine hautement spécialisée
Développement des assurances (pour la réparation) (capacité d'admission max. de <40 blessés multiples).
- Aucune réserve de lits d’urgence
→ Réponse sanitaire aux catastrophes : - Autonomie actuelle des hôpitaux d’environ 5 jours; dans certains cantons plus
Principe fourniture de médicaments toujours plus critique en raison de la dépendance de
Si malgré, les mesures de prévention, une catastrophe survient elle s’accompagne l’offre (asiatique).
souvent de nombreux blessés ou décédés.
→ systèmes de santé doivent donc déployer des moyens importants, sur le Optimisation de la gestion des patients
terrain (préhospitalier) + dans les infrastructures existantes (hospitalières) - Assurer la survie du plus grand nombre possible de patients grâce à une
Priorité 1: sauver les vies allocation optimale des ressources.
Priorité 2: sauver les organes - Utilisation de structures de réserve préparées pour une augmentation rapide
Priorité 3: sauver les fonctions (fct motrices par ex.) des capacités d'admission pour le traitement médical de patients moins
gravement blessés/malades. («SURGE»).
- Application des principes de la médecine de guerre et de catastrophe pour → Pharmacie d’urgence
compenser le déséquilibre entre des ressources insuffisantes et un nombre
extraordinaire de patients («TRIAGE») et pour obtenir un effet maximum (survie) Définition et principes
avec le minimum, des soins simplifiés et différés («DAMAGE CONTROL»). - Gestion par le pharmacien des situations médicales urgentes sur une base
individuelle (patient par patient).
Service sanitaire coordonné
- Les efforts de résilience pour faire face à un grand nombre de patients doivent Connaissance des signes et symptômes Adaptation du conseil
être développés (préparation, formation, prestation de services, exercice). d’alarme nécessitant, soit un transfert vers pharmaceutique aux situations
- La préparation aux catastrophes doit être rapidement mise en œuvre un médecin, soit l’instauration, puis le suivi particulières de risque.
- L’équipement et l’approvisionnement complet des formations des Affaires en officine, d’une médication officinale
sanitaires de l’armée + des réserves opérationnelles suffisantes doivent être
assurées. → Pharmacie de catastrophe

Centres opératoires protégés (COP) : Réserve de 7x100 lits sous des hôpitaux civils Définition
Hôpital militaire : 1 seul en Suisse (réserve de 200 lits)
- Démarche qui sert à assurer les meilleurs soins pharmaceutiques possibles à
Exploitation des COP et de l’hôpital militaire : 4 bataillons hôpitaux de l’armée (fournissent du
personnel de milice à disponibilité élevée). une population dans des situations d’urgence à large échelle, des catastrophes
Soutien aux hôpitaux civils : Les bataillons hôpitaux de l’armée peuvent également renforcer des ou d’autres situations sanitaires extraordinaires
hôpitaux purement civils en cas de catastrophe
Rôles: revue de littérature
→ Médecine d’urgence et de catastrophe :
- rassemble les ressources médicales et chirurgicales nécessaires à faire face à
une urgence
- Lorsque le nombre de victimes est important et/ou que les infrastructures
locales sont touchées (routes, hôpitaux…), on parle de médecine de catastrophe.

Heure d’or (golden hour)


- La plupart des blessés graves (polytraumatisé, ou bien victime d'une hémorragie
interne) meurent dans les premières heures : 1ère heure = décisive dans les soins Recommandations
La Fédération pharmaceutique internationale (FIP) a édicté des guidelines pour la
Médecine conventionnelle/de luxe gestion pharmaceutique des catastrophes naturelles:
o Basée sur des infrastructures existantes et fonctionnelles
o Processus classique «Anamnèse-Examens-Diagnostic-Thérapie» Prévention Préparation Réponse Récupération
Médecine d'urgence/catastrophe
o L’organisation et la logistique prime sur la médecine pure De nombreux principes énoncés s’appliquent aussi aux catastrophes anthropiques.
o Importance du triage (priorisation)
o Axée sur le traitement des symptômes et la prévention de complications Domaines
Médecine d’urgence- Bases
Les principes de pharmacie de catastrophe peuvent concerner de nombreux
o Dispensées dans le cours de secouriste que vous devez suivre, y.c. l’apprentissage des
bases de la réanimation BLS-AED (Basic life support – automated external defibrillator) pharmaciens en cas de crise:
Médecine de catastrophe- Enseignement et recherche en Suisse 1. Pharmaciens civils (officine, industrie, hôpital, administration,
o Centres financés par la Confédération. voire même recherche)
o Chapeauté par le Centre de compétence pour la médecine militaire et de catastrophe 2. Pharmaciens humanitaires (à l’étranger, dans des ONG)
(MMC).
3. Pharmaciens militaires
→ Pharmacie humanitaire vise à développer le circuit pharmaceutique et à
accroître sa sécurité et sa fiabilité, vis-à-vis, notamment, des contrefaçons, dans
les pays en voie de développement ou en situation de catastrophe ou de guerre.

→ Pharmacie militaire

Exemples contemporains
- Suisse: Approvisionnement en produits thérapeutiques dans les bataillons
hôpitaux et fabrication à la Pharmacie de l’armée.
- Allemagne: Pharmacies dans les hôpitaux de campagne et dans l’Airbus
MedEvac
- France: Comprimés de caféine à libération modifiée
- Chine: Développement d’un nouvel analgésique et anti-infectieux pour le
traitement des blessures: XJND1201

→ Coopération civile-militaire

Pharmacie humanitaire-pharmacie militaire


De façon générale, la collaboration des ONG avec les armées sur le terrain est
difficile. Les mandats sont différents :
1. Indépendant/neutre pour les ONG
2. Gouvernementaux pour les militaires
- La problématique est surtout présente lors de conflits, beaucoup moins lors de
catastrophe naturelle.
- À l’échelon des pharmaciens, des collaborations sur des projets et des
développements dans le domaine de la pharmacie d’urgence sont toutefois
possibles.

→ Conclusion – synthèse

o Malgré les efforts de prévention des catastrophes peuvent survenir,


obligeant les systèmes de santé à agir de façon coordonnée afin de
limiter le nombre de victimes et leurs séquelles.

o Dans le cadre général de la médecine d’urgence et de catastrophe, le


pharmacien est appelé à apporter sa contribution de spécialiste, que ce
soit dans un cadre civil, humanitaire ou militaire, tant en Suisse qu’à
l’étranger.
Pharmacothérapie et chaîne logistique - Résistance aux stress environnementaux.
- Délai d’action court → temps entre prise du médoc et l’effet de celui-ci
→ Organisation et conduite Plan catastrophe - Courte durée d’action.
- En médecine/pharmacie de catastrophe, l’organisation prime souvent les soins ! - Facilité d’emploi (intraveineux, en bolus, sans dilution).
- Les hôpitaux + les pharmacies hospitalières sont incitées à établir un plan de - Administrable par voie alternatives si nécessaire.
préparation et d’action en cas de catastrophe. Administration
- Des recommandations se trouvent dans le document de la FIP précédemment - En situation d’urgence, l’administration des médicaments se fait très souvent
mentionné. par une voie parentérale (=intraveineuse, intramusculaire, etc., mais pas par la
- Ces plans devraient être exercés (simulation). bouche.)
- Par ces voies, le médicament est bien disponible pour l’organisme, agit vite,
→ Pharmacothérapie : mais doit être réadministré́ fréquemment.
Contexte - Si l’administration intraveineuse est impossible, on peut avoir recours à
- Blessés typiques: polytraumatises (factures, risques d’hémorragie, etc.) l’administration intra-osseuse.
- Environnement hostile (froid, chaud, nuit, bruit). - L’administration intranasale peut aussi représenter une option (large surface
- Démarche clinique minimaliste et très protocolée. d’absorption).
- 30-40 médicaments par ambulance/hélicoptère. Stabilité
Damage control (limiter les dégâts) - Sensibilité à la chaleur (ex: succinylcholine).
- C'est une doctrine de soins consistant à prodiguer les soins minimums pour - Précipitation au froid (ex: adénosine).
assurer la survie du patient sans chercher à s'occuper totalement de ses - Microfissures d’ampoules en cas de gel.
problèmes. - Altération des émulsions => risque d’embolie si injecté.
Inspiré du concept de la marine : - Une valise isotherme peut aider.
– Colmater les brèches (= stopper l’hémorragie); - En cas de doute les médicaments exposés à des conditions extrêmes doivent
– Eteindre l’incendie (= éviter infection). être jetés avant la date de péremption.
Pharmacologie: généralités : Médicaments essentiels
- Deux grandes classes de médicaments sont utilisés en situation d’urgence: - Ce sont des médicaments (340) qui répondent aux besoins de santé prioritaires
– Médicaments cardiovasculaires et produits sanguins/de remplissage; d’une population. Ils sont sélectionnés en fonction de la prévalence des
– Anti-infectieux maladies, de l’innocuité,́ de l’efficacité́ et d’une comparaison des rapports coût-
- Les antidouleurs sont aussi couramment utilisés pour le confort des patients et efficacité.
les anesthésiques, notamment en cas de chirurgie. - Ils représentent la base en situation de catastrophe ou de crise humanitaire.
- Attention aux médicaments préalables du patient (interactions) !
Pharmacologie: détails → Sang et produits sanguins :
- Solutés de remplissage (amidons, NaCl).
- Médicaments cardiovasculaires (adrénaline, dopamine, amiodarone, atropine). Choc hémorragique (suite à blessure sévère)
- Psychotropes (sédatifs, antipsychotiques). - Débit cardiaque affaibli → faible perfusion tissulaire → dette en oxygène →
- Analgésiques (paracétamol, morphine, fentanyl). acidose → fibrinolyse/coagulopathie → dysfonction plaquettaire → augmentation
- Anesthésiques (kétamine, curares). du saignement → décès en quelques minutes.
- Antibiotiques (co-trimoxazole, gentamicine). - Requière donc une intervention immédiate et agressive :
- Antidotes spécifiques contre des intoxications. – Garrot/chirurgie
Médicament idéal en situation d’urgence – Sang ou produits sanguins
- Efficacité́ démontrée. Traitement du choc hémorragique
- Peu d’effets secondaires (surtout hémodynamiques). - Le traitement doit donner de l’oxygène et former des caillots.
• Résistance aux stress environnementaux.
- Idéal: sang complet (transfusion), sinon combinaison de: Médicaments
– culots érythrocytaires (transport d’O2) - Même en temps normal des pénuries régulières sont observées, constituant un
– plasma frais congelé (source d’électrolytes / protéines) soucis tant national qu’international.
– Plaquettes (hémostase primaire) - La globalisation de la chaîne de production et l’optimisation financière maximale
– cryopréciptés (facteurs de la coagulation) des chaines logistiques entrainent un risque certain dans la sécurité
- De plus: d’approvisionnement.
– solutés de remplissage - Importance croissante de la fabrication d’urgence et du stockage préventif pour
– acide tranexamique (stop fibrinolyse) garantir l’approvisionnement en tout temps.

→ Approvisionnement : → Fabrication
Définition
Généralités • Fabrication: ensemble des opérations couvrant l’achat des matières premières
e (principe actif notamment), la conception d’un médicament, le contrôle de
- Pays performant (20 PIB nominal mondial), la Suisse est pourtant
qualité et la libération.
particulièrement vulnérable aux ruptures d’approvisionnement en biens de
• On distingue habituellement :
première nécessité.
– Reconstitution : mélange, mise en solution simple (en pharmacie
- Notre pays produit l'essentiel de sa richesse par les services et la transformation
d’officine ou d’hôpital);
de biens destinés à l’exportation.
– Production : conception complète d’un médicament à partir des
- À ce titre, la place économique suisse dépend d’importations constantes
matières premières (en industrie surtout ou pharmacie d’hôpital).
d’énergie, de matières premières, de denrées alimentaires et de produits
Situation d’urgence ou de catastrophe
thérapeutiques (ex: médicaments).
- Le pharmacien doit être en mesure de fabriquer rapidement des médicaments
- L'approvisionnement économique du pays (AEP) est confronté à des incertitudes
et les distribuer dans une région sur ordre des autorités.
croissantes:
- En pratique, ce sont surtout quelques industries locales ou les pharmacies
o Approvisionnement en ressources et énergies (pics et diminution
d’hôpital qui peuvent assumer cela, dans une certaine mesure.
de production des terres rares et des énergies fossiles);
• Au niveau Suisse, la réserve stratégique de capacité de fabrication
o Importations alimentaires (chute prévue des rendements
d’urgence de la Confédération est constituée par la Pharmacie de
agricoles due, entre autres, au réchauffement climatique);
l’armée.
o Vulnérabilités croissantes des structures économiques (ex:
Pharmacie de l’armée
producteurs de médicaments).
- La nouvelle unité de production est entrée en service fin 2014.
Mesures
- Elle permet à la Confédération de produire des médicaments
- Le Conseil fédéral est le seul organe compètent pour décider des biens sujets au
indépendamment de l’industrie.
stockage stratégique au sens de l’art. 102 de la Constitution fédérale.
- Produits: médicaments relativement anciens, mais incontournables en
- L’Office fédéral de l’approvisionnement économique du pays (OFAE) a, quant à
situation d’urgence (ampoules injectables, y.c. antibiotiques, perfusions de
lui, pour mission de:
solutés massifs et antiseptiques).
– établir des contrats avec les propriétaires de stocks (300 entreprises);
- Clients: service sanitaire de l’armée, mais aussi partenaires du Service sanitaire
– superviser les organisations (privées) chargées de la surveillance des
coordonné (hôpitaux notamment).
réserves obligatoires ;
- Le personnel de production est principalement fourni par les miliciens du
– suivre la situation pour le Conseil fédéral.
Bataillon logistique sanitaire 81.
Situation générale
• Depuis la fin de la Guerre froide, les réserves ont été réduites.
→ Stockage :
• Valeur 2017: CHF 2.1 milliards.
Approvisionnement économique en médicaments - Il n’existe pas de réseau de distribution de médicament spécial en cas de
- Ce n’est pas la Confédération qui dispose des réserves. Elle délègue cette tâche catastrophe.
aux entreprises qui, non seulement, gèrent ces réserves, mais les produisent et/ou - Les grossistes civils habituels (ex: Galenica et Amedis) doivent s’assurer de
les vendent également. pouvoir fonctionner en toute situation.
- Ainsi, ces réserves font partie intégrante des réseaux de distribution existante et - Concernant la production de la Pharmacie de l’armée, c’est la Bataillon
peuvent dès lors être acheminées rapidement là où elles sont requises. logistique sanitaire 81 qui devrait assurer la distribution à l’échelle nationale.
- Les entreprises pharmaceutiques ont créé une organisation de stockage
obligatoire (Helvecura) qui met en place un fonds de garantie pour couvrir les Vers l’étranger
coûts de stockage et contrôler leurs obligations. - Des médicaments et du matériel médical de la pharmacie de l’armée peuvent
Décentralisé Centralisé être envoyés à l’étranger en cas de catastrophe.
- Il n’existe donc pas de
réserves centralisées de Exemples d’engagement du pharmacien
médicaments pour la
population. Séisme de Christchurch (2011)
- La seule exception • Société pharmaceutique NZ:
récente remonte à la • Recrutement de volontaires
pandémie de grippe A • Coordination de la réponse
(H1N1) de 2009 où la • Centre d’information
pharmacie de l’armée a • Equipes de réponse:
stocké les vaccins pour • Distribution de médicaments
l’ensemble de la • Anamnèse médicamenteuse (beaucoup de touristes et de noms
population suisse (8 mio. étrangers de médicaments !)
de doses). • Gestion de l’addiction

→ Conclusion - synthèse

- Les médicaments et autres produits thérapeutiques représentent un élément


Sur le terrain clef de la prise en charge des victimes de catastrophe en situation d’urgence
- Les médicaments doivent être stockés séparément et ne pas être mélangés avec vitale.
d’autres produits. - Le pharmacien, dans différent milieu de travail, doit être apte à fabriquer des
- L’humidité, l’eau, la lumière la température et l’oxygène sont les principaux médicaments si besoin, ainsi qu’à stocker et distribuer adéquatement ceux-ci
facteurs de dégradation des médicaments, surtout ceux en solution aux soignants.
(problématique en situation d’urgence et de catastrophe, notamment dans les - Enfin, il doit être capable de conseiller les soignants sous un angle clinque
pays chauds). quant à l’utilisation des traitements d’urgence.
- Des kits de médicaments et de matériel existent pour les situations de crise
humanitaires.

→ Distribution

En Suisse
Gestion des risques spéciaux → Épidémiologie, infectiologie et hygiène

→ Risques NRBC-E Définitions


Définitions - Endémie: présence durable et stable d’une maladie dans une région donnée.
- Il s’agit de tout risque de type nucléaire (N), radiologique (R), biologique (B), - Épidémie: survenue fréquente d’une maladie, typiquement infectieuse, se
chimique (C) et explosif (E). propageant rapidement à un grand nombre de personnes.
- Ils sont surtout liés à: - Pandémie: épidémie se développant sur une large zone géographique
– Accident technologique (internationale).
– Combat non conventionnel (terrorisme ou armées) Causes actuelles
– Epidémies, pandémies - Infection émergente: nouveau pathogène résultant de l’évolution biologique
(ex: SARS, SIDA, nouveau virus Influenza).
→ Catastrophes nucléaires et radiologiques - Flambée d'un pathogène connu: résulte d'une rupture d’équilibre entre
Rayonnements ionisants humains et pathogènes (causes écologiques, socio- économiques, etc...).
- Les rayonnements sont dits ionisants s’ils disposent de suffisamment d’énergie - Bioterrorisme (ex: variole, anthrax, botulisme, peste).
pour agir sur la matière (arracher des électrons aux atomes). Ce sont soit des - Dissémination accidentelle (ex: légionellose, denrée industrielle contaminée).
particules (a, b, neutrons) soit des ondes électromagnétiques (photons Couγ) Les 3 pires épidémies de l’histoire
- L’exposition (irradiation) comporte un risque pour la santé: - Peste noire: 50-100 mio. décès (1⁄4 de la population; XIV s.)
X
– Nausées, vomissements, céphalées (initialement) - Grippe espagnole: 50-100 mio. décès (1918-1920)
– Défaillance de certains organes (après1-2semaines) - HIV: 35 mio. décès (dès 1981)
– Cancers, notamment leucémies (à long terme) Grippe saisonnière
- Chaque année, la grippe saisonnière fait 500’000 morts sur Terre... dont 400
Exemple de Tchernobyl (1986) : Explosion d’une centrale nucléaire en Ukraine en Suisse (dans les groupes à risque).
- Entre Noël et Nouvel An 2017, les HUG ont dû trouver jusqu’à 60 lits
Traitement des irradiés (source externe au corps) supplémentaires et réquisitionner du personnel.
- Mesures non spécifiques et traitement symptomatique des lésions: Similitude avec autres catastrophes
- Irradiation globale: - Problème pluridisciplinaire.
– Réanimation: corriger les troubles électrolytiques, empêcher les - Requiert des ressources exceptionnelles.
infections et compenser les défaillances des organes) - Importance de l'information (entrante et sortante).
– Compensation de l’aplasie médullaire (=altération des cellules Différences avec autres catastrophes
sanguines): transfusions et administration de facteurs de croissance - Cause souvent inconnue (du moins initialement).
- Irradiation partielle: - Étalement au cours du temps ("catastrophe prolongée").
– Traitement de la douleur: morphine - Panique durable, avec risque d'absentéisme des professionnels
– Traitement des brûlures: cellules souches, auto-greffe - "Chevaux de Troie" en cas de maladie transmissible (personnes contagieuses
asymptomatiques).
Traitement des contaminés (source a pénétré dans le corps) Mesures
- Contamination externe: - Identifier les cas.
– Lavage non agressifs - Interrompre la transmission = domaine de l’hygiène.
- Contamination interne: - Annoncer les cas.
– Traitement spécifiques visant à diluer,chélater, accélérer le transit ou - Activer une cellule de crise.
saturer l’organe de dépôt - Comprendre le problème dans sa globalité (cause, source, vitesse de
propagation de l’épidémie).
Traitement - Méconnaissance des sauveteurs et du personnel médico-soignant.
• Anti-infectieux (antibiotiques, antiviraux) = domaine de l’infectiologie. - Potentiel évolutif.
- Secours et soins difficiles.
Exemple récent de la pandémie de grippe A (H1N1) en Suisse - Danger pour les intervenants.
• Acquisition de vaccin. Causes
• Stockage et distribution du vaccin (pharmacie de l’armée). - Accidents technologiques (industriels)
• Mise en place de modules pour vaccination et soins. – sur site fixe: 67%
• Exploitation d‘installations de soins improvisées (y.c. par les soldats – sur transport: 33%
sanitaires). - Incendies
- Attentats
→ Catastrophes chimiques - Conflits armés
e
Quelques accidents depuis la fin de la 2 Guerre mondiale
Caractéristiques
• 1947: Texas, nitrate d’ammonium, 576 morts, 5’000 blessés
- On compte plus de 50’000 toxiques sur Terre (sur 6 mio. de molécules recensées
• 1979: Mississauga, chlore, 1’000 intoxiqués, 240’000 personnes
par la Société chimique américaine), surtout: gaz (gaz de combat), composés
évacuées
halogénés, hydrocarbures liquides.
• 1984: Bhopal, isocyanate de méthyle, 2’500 morts, 20’000 intoxiqués
- Gravité potentielle extrême, mais probabilité faible.
• 2001: Toulouse, nitrate d’ammonium, 50 morts, 3’500 blessés
- Méconnaissance des sauveteurs et du personnel médico-soignant.
- Potentiel évolutif.
Intervention
- Secours et soins difficiles.
- Protection des intervenants (équipement respiratoire, combinaison de
- Danger pour les intervenants.
protection, périmètre de sécurité́́́ )
Causes
- Identification du toxique
- Accidents technologiques (industriels)
- Pré-triage
– sur site fixe: 67%
- Maintien des fonctions vitales (suffit à la majorité des patients)
– sur transport: 33%
- Décontamination
- Incendies
- Triage
- Attentats
- Traitement non spécifique (ex: dialyse) et spécifique (antidotes)
- Conflits armés
Antidotes
e
Quelques accidents depuis la fin de la 2 Guerre mondiale - Un antidote est une substance chimique (ou un élément chimique) pouvant
• 1947: Texas, nitrate d’ammonium, 576 morts, 5’000 blessés guérir une personne ou un animal d'un poison.
• 1979: Mississauga, chlore, 1’000 intoxiqués, 240’000 personnes évacuées - La liste des antidotes suisse représente la base du système de distribution qui
• 1984: Bhopal, isocyanate de méthyle, 2’500 morts, 20’000 intoxiqués couvre depuis 1986 l'ensemble du territoire national (env. 50 substances).
• 2001: Toulouse, nitrate d’ammonium, 50 morts, 3’500 blessés - Exemple: cyanure = vitamine B12, insecticides organophosphorés = atropine,
- 2020 : Beyrouth, nitrate d'ammonium, 200 morts, 6'00 blessés/intox rayons ionisants = chélateurs.
→ Catastrophes chimiques Exemple de Lausanne (1994)
Caractéristiques • Déraillement de 4 wagons rempli d’épichlorhydrine et de chlorure de thionyl.
- On compte plus de 50’000 toxiques sur Terre (sur 6 mio. de molécules recensées • Risques:
par la Société chimique américaine), surtout: gaz (gaz de combat), composés – Inflammables;
halogénés, hydrocarbures liquides. – Toxiquesparinhalation; – Corrosifs;
- Gravité potentielle extrême, mais probabilité faible. – Cancérigène
→ Explosions et brûlures → Un dernier risque particulier ?
Risque Tsunami gris : Accroissement relatif trop rapide du vieillissement (baby
• Lié aux accidents technologiques ou au terrorisme boomers du milieu du XX s).
Effets des explosions Cause
- Primaire : effets directs de l’onde de choc (atteinte organes creux et poumons - Prolongation de la durée de vie (ex: décuplement des plus de 80 ans ces 20
par variation de pression, perforation des tympans) prochaines années).
- Secondaire : projection de fragments (lésions pénétrantes, y.c. oculaires, et par - Baisse de la natalité en Europe et immigration insuffisante (hiver
fragmentation) démographique).
- Tertiaire : effets du déplacement du corps ou effondrement de structures Conséquences
(fractures, amputation, écrasement) - Déséquilibre entre population active et retraitée.
- Quaternaire : exposition à des toxiques ou des fumées (brûlures, asphyxie, - Difficultés sociales (paiement des retraites, disponibilité de main d’œuvre, y.c.
inhalation de toxiques) dans le domaine médico-soignant).
- Quinaire: maladies associées à des «bombes sales» Solution
Caractéristiques des brûlures - Augmentation de la coordination entre les acteurs de la santé et de
- Brûlures sont des lésions évolutives l’optimisation des ressources de santé (y.c. pharmaceutiques).
- Evaluation difficile par non spécialiste - Rôle important du pharmacien (les patients âgés sont polymédiqués) !
- Souvent associées à d’autres traumatismes - Ne pas oublier que la santé du 3ème âge est un gain de civilisation !
- Longs séjours et ressources importantes Concept (par analogie avec la médecine de catastrophe)
- Ressources matérielles limitées
- Risque de débordement pour les centres spécialisé en cas de catastrophe
(Lausanne et Zürich)
Traitement des brûlures
• Préhospitalier:
– Oxygénothérapie;
– Intubation éventuelle;
– Antidouleurs (morphine, etc.);
– Remplissage avec solutés massifs;
– Emballage propre des plaies;
– Prévention de l’hypothermie; Conclusion - synthèse
– Transfert dans un centre spécialisé si >10% de la surface corporelle
atteinte. - Des risques spécifiques peuvent exister en cas de catastrophe en plus des
• Hospitalier: blessures typiques des polytraumatisés.
– Lutte contre l’infection (antibiotiques)
– Chirurgie - Le pharmacien doit les connaître et être capable d’y apporter des solutions
– Greffe de peau (traitements non spécifiques et spécifiques, y.c. antidotes) ou de fournir des
Exemples d’engagement du pharmacien Attentas du marathon de Boston (2013) conseils pharmaceutiques dans ces domaines particuliers.
• Mobilisation de 6 pharmaciens aux urgences d’un des hôpitaux
• Contrôle et gestion des stocks de vaccins, antibiotiques et médicaments - La pandémie COVID-19 représente un exemple typique de crise de type B
vasoactifs
• Préparation des médicaments i.v.
→ Chapitre 14 : circuit du médicament à l’officine : 4. Pharmacie d’officine : personnel
Stagiaire (stage d’initiation) Vendeuse en parfumerie
Assistant(e) en pharmacie Livreur, livreuse
Assistant(e) de gestion en pharmacie : Employé(e) de maison
s’assurer que les traitements sont
remboursés par assurance maladie

Droguiste, herboriste
Conseiller(-ère) de santé : en
cosmétique ou en produits de
médecine complémentaire

5. Assortiment
1. Circuit de distribution classique • Monopole (sauf médecins-dispensant et vétérinaires) → liste des médocs sont
→ Liberté pour les professionnels : prix plus intéressant dans une firme que dans en constante évolution
une autre et plus de services. Les patients peuvent choisir en marché réel o Médicaments humains (A et B)
(demande plus de services et de conseils) et le marché virtuel (le prix des médocs • Autorisés → certains médocs sont en vente libre donc pas de monopole
à plus d’importance) o Plantes médicinales
o Parapharmacie (compléments alimentaires, cosmétiques, aliments pour
bébés, huiles essentielles, etc.)
→ Choix pour les consommateurs :
6. Activités principales
• Exécution des prescriptions médicales, dispensation (ordonnances): Spécialités,
2. Circuit de distribution pharmaceutique : récepture (distribution de médoc et fabrication de médoc)
• Triage pharmaceutique
• Médications pharmaceutiques
• Gestion : stock, flux de facturation, comptabilité , axes stratégiques

7. Dispensation de médicaments :
• Acte thérapeutique par excellence, par mise en application des connaissances
• Face à la prescription médicale :
o Vérifier la validité ordonnance → vérifier le bon médoc au bon dosage
- Qualité du prescripteur
3. Lieux : accueil, service, labo, bureau, espace conseil : - Mentions réglementaires
De plus en plus souvent on doit installer des lieux de consultation dans les - Identification du malade
pharmacies pour recevoir les patients et potentiellement faire vaccination → • Reconnaître les symptômes ou la pathologie concernée par la médication
liberté dans l’aménagement d’une pharmacie indiquée
• Contrôler le dosage de la forme galénique ainsi que la posologie, les contre-
indications absolues et les interactions médicamenteuses.
• Reconnaître les effets indésirables que la médication peut présenter - Rappels (ex. SMS)
• Face à la dispensation des médicaments : o Pédiatrie :
o Renseigner le patient sur les précautions d’emploi - Ne pas inquiéter
o Avertir des dangers en cas d’inobservation ou par automédication - Informer, rassurer, persuade
(Modification dosage)
o Conseils hygiéno-diététiques 8. Prescription Pharmaceutiques :
• Observance thérapeutique (compliance) : respect de la prescription médicale par Automédication : institution d’un traitement médicamenteux par le patient, sur
le malade ou encore l’adhésion de celui-ci à un schéma thérapeutique sa propre initiative et sans prescription médicale
• Inobservance = sous- ou sur-observance, être sûr qu’il prenne le bon dosage à Pratiqué par 5-10% adolescents et >50% après 65 ans.
bon rythme → on doit s’assurer qd un patient doit prendre médocs de manière ➔ Risques :
chronique (ex: pour hypertension ,cholestérol…) on doit s’assurer que le patient • Symptômes atténués = guérison pour le patient
prendre une bonne observance thérapeutique = prend les bonnes doses, de • Retard de diagnostic par masquage du degré des symptômes
manière correcte • Erreurs graves :
• Inobservance, causes : c’est maladie qui est invisible il est donc difficile de - Glucocorticoïde au lieu AINS
prendre médocs de se motiver à suivre le traitement, car cela ne nous fait rien, - Aspirine pour douleurs estomac d’origine ulcéreuse
on ne se rend pas compte qu’on est malade. - Glucocorticoïde au lieu AINS
o Formes galéniques mal adaptées (compte-gouttes, suppositoires, aérosols) - Aspirine pour douleurs estomac d’origine ulcéreuse
o Perte de l’acuité visuelle
o Amertume, sécheresse buccale ➔ Effets indésirables :
o Répartition des administrations • Prolongation ou dose massive
o Contexte psychologique et environnement • Poursuite médication après guérison
o Qualité de la maladie : + facile de prendre médoc une fois par jour que • Non-respect posologies
prendre 3 fois par jour • Instauration d’un traitement pour une maladie « semblable »
o Voies d’administration • Interactions médicamenteuses
Automédication justifiée si avis autorisé pharmacien (prescription
Anticancéreux oraux ont bcp plus d’effets secondaires que les autres formes Pharmaceutique)
galéniques. Evaluer cet acte :
→ Motivation et démotivation peuvent apparaître • Réalité et gravité symptômes
• Médecin : • Effet et risque thérapeutique
o Ordonnance compliquée, mal rédigée, mal expliquée • Pas diagnostic, mais conseil en fonction de la symptomatologie
o Traitement prolongé sans visites de contrôle
o Il faut donc être persuasif (rappel : médicaments mal ou pas utilisés en Dispensation en fonction connaissances sémiologie, physiopathologie,
Suisse chaque année = 500’000’000.-) pharmacologie
On doit adapter le traitement et la forme de prise selon le patient et son mode de • Sémiologie : identification symptômes
vie : • Physiopathologie : reconnaissance maladie
• Pharmacologie : choix traitement
• Age, sexe, niveau d’instruction • Vigilance au niveau précautions d’emploi
o Patient âgé : • Choix médicament rigoureusement adapté indication
- Recommandations et conseils écrits • Posologie clairement indiquée
- Pilulier, semainier, calendrier (rappel quotidien de la posologie) • Traitement le plus court possible
• Monothérapie → Chapitre 15 : introduction à l’épidémiologie :
• Précautions d’emploi strictement respectées Prévalence d’un caractère : nombre de personne partageant ce caractère à un
• Interactions médicaments-nutriments moment x
• A mentionner lors d’une visite médicale → Proportion se rapportant à la population totale dont une fraction ne peut être
• Personnel susceptible de contracter la maladie
• Attention particulière : nourrisson, enfant, femme enceinte ou qui allaite - Elle augmente avec I et la durée moyenne
9. Connaissances scientifiques et prescription médicales :
Incidence : nombre de nouvelles occurrences d’un évènement au cours d’une
Modifient la pharmacocinétique = Étude du devenir des médicaments dans
période parmi des individus chez qui l’évènement est susceptible de se produire.
l'organisme. 𝒏𝒐𝒖𝒗𝒆𝒂𝒖𝒙 𝒄𝒂𝒔
Elle mesure la production d’une maladie par une population𝒑𝒐𝒑𝒖𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 à 𝒓𝒊𝒔𝒒𝒖𝒆
- Alimentation, Tabac - Facteurs génétiques
- Age, femmes enceintes - Pathologie → Taux se rapportant à une partie de la population car seuls des sujets
- Interactions médicamenteuses susceptibles de contracter la maladie apparaissent au dénominateur
- Chronopharmacologie, chronotoxicologie
10. Gestion de stock : → Souvent en plus de normaliser sur la personne on normalise par le temps et la
- commandes -> online, (téléphone) personne on multiplie donc le dénominateur par le temps. Utilisé lorsque la durée
• Industrie pharmaceutique (Novartis, Pfizer…) 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑐𝑎𝑠
des périodes de suivi varie 𝑝𝑜𝑝𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 à 𝑟𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 ∗ 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠
• Grossiste (distributeur) complet → ex : Galexis (groupe Galenica), Amedis, Voigt,
PharmaFocus
 Incidence et prévalence sont des mesures de probabilité ou de risque
• Gestion des stocks → Rotation, conditions de stockage
→ Malade :
- Fichiers -> (pharmacode, Compendium, IA), prix (forfaits)
- Test indique la maladie = VRAI POSITIF
11. Caisses-maladies et accidents : - Test n’indique pas la maladie = FAUX NEGATIF
• Caisse maladies → Nombre : diminution constante → Non malade :
• Obligation de s’assurer - Test indique la maladie = FAUX POSITIF (le test est faux)
LAA = loi assurance accident
• Assurances - Test n’indique pas la maladie = VRAI NEGATIF
o Base (méd. LS) → Sensibilité : proportion de vrais positifs : A= vrai positif
o Complémentaire, supplémentaire (méd. HL) - On peut exclure le diagnostic quand le test est négatif B= faux positif
o Médecine complémentaire (Natura, etc.) ▪ Probabilité d’un faux résultat est faible C= faux négatif
D= vrai négatif
• LAMal → Prime unique assurance de base -> subsides->assurances complémentaires - Utile pour le dépistage
Facturation (électronique) : classes Swissmedic, listes LS, LMT, HL, MC, LPPA → avec → Spécificité : proportion de vrais négatifs :
un délai de paiement - On peut poser le diagnostic quand le test est positif Peu de faux positifs
→ Validité absolue : prend en compte le nombre total de sujets mal classées pour - En général simple, bon marché, inoffensif et applicable a grande échelle
une sensibilité et spécificité données. Il permet de détecter le nombre de faux - C’est un diagnostic précoce même s’il peut ne pas aboutir a un diagnostic mais
positifs et négatifs et de savoir le nombre de personne inquiétés inutilement ou a une probabilité de la maladie.
non diagnostiquer.
o Diagnostic fréquent : faux négatifs élevés → Efficacité et efficience du programme de dépistage :
o Diagnostic rare : faux positifs élevés Efficacité : augmente la durée de vie ou diminue la morbidité
Efficience : dépend de l’applicabilité dans la population
 Un test de dépistage sur une grande population amène des problèmes plus
importants concernant la validité absolue plutôt que la relative → Validité du test de dépistage :
- Sensibilité élevée pour ne pas rater les cas rares
→ Valeurs prédictives : - Spécificité élevée pour réduire les faux positifs et l’anxiété et les couts associés
→ Mesure du risque ou de survie en fonction du résultat du test
o Valeur prédictive positive : risque associé à un test positif → Dépistage de masse et sélectif :
o Valeur prédictive négative : survie associée à un test négatif - De masse : spécificité très importante
→ Utile pour savoir si le patient a la maladie alors qu’il a un test positif et s’il n’a car les maladies sont souvent rares et le
pas la maladie ayant eu le test négatif. (VP+/-) nombre de FP > VP ce qui engendre
→ Probabilité de la maladie en fonction du test peut varier pour un même test en de l’anxiété et des couts
fonction des caractéristiques du patient - Sélectif : alternative quand on peut
→ Les caractéristiques du test soient sensibilité et spécificité ne varient pas identifier des sous-groupes de la pop.
→ Valeurs prédictives dépendent : qui a un risque de maladie si élevé qu’il
o Sensibilité et spécificité constantes donc si VP + augmente VP- contribue à une grande proportion des
diminue et inv cas diagnostiqués de toute la population
o Fréquence de la maladie soit la probabilité de la maladie avant le
test → Temps de devancement :
 Les valeurs prédictives sont des probabilités post test  Intervalle entre le moment du
diagnostic fait par le dépistage et le
→ Pronostic : Hypothèse sur l’évolution d’un état de santé. Différents concepts moment du diagnostic fait sans
expriment le pronostic dépistage
→ Valeur prédictive : mesure de risque ou survie
- Risque : probabilité de nouveaux cas de maladie dans une population
susceptible au cour d’une période = incidence → Evaluation économique du dépistage :
- Survie : pronostic sur l’absence de survenue d’une maladie = 1-risque - Bénéfices :
o Directs : ressources professionnelles gagnés
→ Tests de dépistage et critères d’utilisation : o Indirects : ressources correspondantes au gain de production
- Le dépistage intervient après le début de la maladie et pendant la phase o Intangibles : comme conservation du sein grâce au diagnostic
préclinique. précoce
o Fait partie de la prévention secondaire : objectif de diminuer la - Coûts :
phase préclinique pour améliorer le pronostic o Directs : ressources pour la prise en charge professionnelles
- Examen appliqué a des individus asymptomatiques afin de déterminer lesquels o Indirects : ressources de la perte de production
seront atteint ou non par la maladie o Intangibles : comme les douleurs.
→ Biais des tests de dépistage : - Mesure d’association = risque relatif = rapport d’incidence
 Biais entrainent une surestimation de l’efficacité du test  Essais cliniques contrôlés randomisés
- Biais du temps de devancement
Diagnostic précoce = diminution phase préclinique et allongement phase clinique
sans modifier l’âge au décès = augmentation de la durée de maladie
- Biais des maladies de longue durée
Forme lente des maladies = dépistées plus facilement que les rapides et
agressives. La survie est plus longue → Etudes prospectives observationnelles = longitudinales :
- Biais de sélection - Participants répartis selon le facteur de risque pas aléatoirement
Sujets peuvent être en meilleur santé que la population générale = surestimation - L’expérimentateur compare l’incidence de la maladie dans chaque groupe
du pronostic de la maladie - Mesure d’association = risque relatif
- Biais de détection - Différence avec essai clinique contrôlé randomisé = on ne peut randomiser
Maladies détecter au dépistage alors que leur histoire naturelle aurait été de l’exposition aux facteurs de risques dans les cohortes
rester asymptomatiques ou de régresser seule  Etudes de cohortes

→ Etudes épidémiologiques :
- 2 mesures
o Fréquences = prévalence, incidence…
o Association = RR, RA…
- 2 designs d’études
o Transversales → Etudes rétrospectives observationnelles = longitudinales :
o Longitudinales - Participants répartis selon la maladie et on mesure la fréquence du facteur de
risque
→ Transversales et longitudinales : - Mesure de fréquence = proportion positive pour le facteur de risque observé
- Prospective : de la cause a l’effet - Mesure d’association = odds ratio = estimation du risque relatif
- Rétrospective : de l’effet à la cause - Etape cruciale = choix des témoins ( non malades)
- Transversales : pour mesurer la fréquence d’un pathogène a un moment t  Etudes cas-témoins
o Présence maladie et exposition aux facteurs de risques sont
mesurées simultanément
o Permet de mesurer la prévalence mais examine pas le risque et
causalité
- Longitudinales :
o Prospectives expérimentales : essais contrôlés, randomisés
o Prospectives d’observations : cohorte
o Rétrospectives d’observation : cas-témoins → Typologie des études épidémiologiques :
Comparer des groupes exposés ou non pour mettre en évidence des
→ Etudes prospectives expérimentales = longitudinales : associations entre facteurs de risques et pathologie.
- But : trouver le lien de cause à effet Risque mesuré par un taux d’incidence
- Participants sont repartis selon le facteur protecteur aléatoirement o Elle même mesurée dans 2 groupes différant par le niveau
- L’expérimentateur compare l’incidence de la maladie dans chaque groupe d’exposition aux facteurs de risques
o Ces incidences sont comparées avec des mesures d’association
o Le risque n’a pas de seuil - Odds ratio : rapport d’odds et pas de risques
o Le risque est un multiplicateur quand il y a plusieurs facteurs Rapport de 2 probabilités complémentaires : celle de survenue d’un
o Evènements arrivent quand il y a élévation modeste de plusieurs élément sur celle qu’il ne survienne pas
facteurs de risques pas forte augmentation d’un seul facteur. OR = odds groupe traité / odds groupe réfèrent = OT /OC
Approximation du RR lorsque le risque dans les groupes comparés est
→Mesures d’associations : faible = RR x biais de l’odds ratio
 Quantifient la relation entre facteur de risque et maladie
- Risque relatif : rapport entre incidence chez les exposées et chez les non
𝐼𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠é𝑠
exposées 𝑅𝑅 = 𝐼
𝑛𝑜𝑛 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠é𝑠
- Odds ration : estimation du RR
- Risque absolu : différence entre l’incidence chez les exposées et les non exposés
o Cohorte : Risque attribuable (RA)
o Essai contrôlé : Risque évitable (RE)
• Etudes de cohortes et mesures d’associations :
𝑅𝐴 = 𝐼𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠é𝑠 − 𝐼𝑛𝑜𝑛 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠é𝑠
- RR mesure l’augmentation du risque de maladie chez les exposées par rapport
- Réduction du risque relatif : diminution du RR par rapport au risque maximal.
au non exposées = mesure de l’intensité du lien entre facteur et maladie
𝑅𝑅𝑅 = 1 − 𝑅𝑅 𝑜𝑢 𝑅𝐸/𝑅𝐶
- RA ou différence de risque est le nombre de cas de maladies survenant à
- La mesure de l’effet est une comparaison de risques
cause de ce facteur. 𝑅𝐴 = 𝐼𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠é𝑠 − 𝐼𝑛𝑜𝑛 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠é𝑠
o Dans l’essai clinique c’est la comparaison du risque dans le groupe
traité RT avec le groupe de contrôle RC • Cas témoins et mesures de risques
Odds ratio est la seule mesure d’effet estimable. On peut obtenir une
approximation du RR lorsque la maladie est rare car le biais de l’odds ration sera
• Essais cliniques contrôlés randomisés et mesures d’associations :
faible
- Risque évitable RE = RC – RT
Quantité de risque qui aurait pu être évité au groupe de référence s’il avait été
→ Incertitudes des études épidémiologiques
traité
- Erreur systématique = biais
- Risque relatif RR = RT / RC
o De sélection : variation de la provenance des populations
Force de l’association entre le ttt et l’évènement clinique étudié
comparées
o RR = 1 : absence d’association Pour un risque relatif égale il vaut mieux que le o De confusion : lorsque les effets de deux causes potentielles de
o RR > 1 : facteur de risque risque évitable soit élevé car le nombre de
la maladie sont mélangés
o RR < 1 : facteur protecteur personne pour éviter un décès sera faible
o D’information : variation de la qualité de l’information donnée
par les participants des différents groupes
NNT (nombre de patients à traiter pour éviter la maladie) NNT = 1 / RE
- Variabilité aléatoire :
o Due à l’échantillonnage
o Due à la randomisation
→ Chapitre 16: pharmacoépidémiologie : • Causalité : établie si la preuve peut être apportée que la prise d’un
médicament est la cause de la survenue d’un évènement
Définition : discipline mettant en application les méthodes et raisonnement Observer = pas de contrôle sur les paramètres de l’étude = mêmes conditions
épidémiologique pour évaluer le risque, bénéfice et usage des médicaments entre les exposées et non exposés difficile
Intervention = contrôle sur les paramètres = conditions identiques entre
→ Outcome : évènement ayant incidence sur l’état de santé = EIM ou effet exposés et non exposés
pharmacologique
→ Prévalence : mesure de l'état de santé d'une population, dénombrant
le nombre de cas de maladies à un instant donné ou sur une période donnée.
(Nombre de cas / population) x100
→ Incidence : étude des nouveaux cas. Nouveaux cas / population totale
→ Risque : Évènement indésirable médicamenteux = outcome
- Absolu : incidence d’un évènement soit le nombre de nouveaux cas de
survenue d’un évènement observé dans une population sur une période
donnée.
- Relatif : risque absolu exposé / risque absolu témoin. Toujours positif.
→ Bénéfice : effet pharmacologique = outcome
→ Pattern : structure d’un comportement individuel ou collectif - On ne peut exclure complètement un biais!
- Avec l’approche observationnelle on peut
• Lien temporel : outcome qui est : évaluer la nature d’une association sans
- Le délai d’apparition entre la prise du médicament et l’EIM pas inverse. jamais pouvoir l’établir formellement
- Mesure de prévalence = nbr de personne ayant l’outcome / total. On observera
la prévalence en pourcentage. Cela est calculé a un temps t.
- Mesure d’incidence cumulé = nbr de personne ayant l’outcome / total. La • Dans les enquêtes interventionnelles il y a les enquêtes randomisées :
différence avec la prévalence est qu’on observe l’outcome pendant une durée et - Randomiser = 2 groupes qui ont en commun les caractéristiques initiales et
pas un instant t précis comme différence l’exposure = diminution au maximum les biais
- Exposure = médicament en pharmacoépidémiologie. Avec le temps il amène à - Les sujets sont répartis
l’outcome aléatoirement
▪ Dose - Retour en arrière
▪ Période d’exposition - Elimine les facteurs
• Lien quantitatif = lien entre la quantité d’outcome et l’exposure : confondants et autres biais
- Avec l’exposure il y a EIM donc plus outcome
- Il y a souvent d’autres causes à notre outcome d’intérêt
• Dans les enquêtes descriptives donc observationnelle il y a les études
de vas rapportées ou série de cas :
• Biais : erreur systématique qui entraine une distorsion des résultats : - Etude de cas = étude approfondie d’un cas inhabituel
- De sélection : les sujets dans l’échantillon ont des caractéristiques qui les
- Etude de série de cas =
distinguent de la population-mère. Ou quand des personnes quittent l’enquête. description d’une série de cas
- De classement ou information : on classe mal entre malade/non malade ou
comparable mais sans
exposé/non exposé. comparaison avec un groupe
- De confusion : induit par des variables qui ont un lien avec les exposure et la
témoin
maladie observée sanas faire partie de la chaine causale liant les deux
- 4 ème dans le niveau de preuve du lien causal mais peuvent avoir des effets
aussi valides que les études de cohorte
- Sélection de la population : on part d’une population de malades pour étudier
le facteur. On y apparie une population témoins ayant les mêmes
caractéristiques sauf la maladie. = lecture rétrospective.

o Transversale : vérifie une hypothèse et met en évidence une relation si


elle existe entre un exposure et un effet

→ Tableau de contingence :
• Mesure de l’effet ou mesure d’association = étude de cohorte
• Dans les enquêtes analytiques donc observationnelle il y a 3 types - Risque relatif = outcome des exposures / outcome des non exposures :
d’études sachant que les études observationnelles ne peuvent (a/a+b)/(c/c+d)
formellement démontrer une relation de causalité Les exposés ou RR fois plus de chance de développer l’outcome
- Différence des risques = outcome chez exposure - outcome chez non
- De cohorte : suivi dans le temps d’un groupe de sujet avec une caractéristique exposures : (a/a+b) – (c/(c+d)
commune afin d’étudier la relation entre exposure et survenue d’un évènement = - NNT (number needed to treat) : nombre de patients à traiter pour éviter un
outcome. évènement pendant une période déterminée. Idéalement NNT=1
▪ Quantifie et détermine l’existence et la forme d’une = 1/ DR lorsqu’on étudie un effet pharmacologique souhaité (bénéfice)
association entre exposure et outcome - NNH (number needed to harm) : nombre de patients qui sont exposés au
▪ 3ème dans le niveau de preuve du lien causal médicament durant une période donnée avant que l’un d’eux développe un
évènement indésirable. Idéalement NNH très grand
La prévalence est le nombre d’outcome =1/DR lorsqu’on étudie un EIM
dans la population a risque soit a+c
L’incidence cumulée est le nombre de → Intervalle de confiance : sur a 95% que la moyenne de l’echantillon de la
mauvais cas d’outcome dans la population a population est comprise entre les deux bornes de cet intervalle.
risque sur une période x soit n
Fréquence : P/I 𝒅𝒆𝒗𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒕𝒂𝒏𝒅𝒂𝒓𝒅 𝒅𝒆𝒗𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒕𝒂𝒏𝒅𝒂𝒓𝒅
→= [𝒎𝒐𝒚 − 𝟏, 𝟗𝟔𝒙 ; 𝒎𝒐𝒚 + 𝟏, 𝟗𝟔𝒙 ]
√𝒏 √𝒏

o Cas contrôle : (maladie rare) : part de l’outcome pour déterminer l’exposure


soit l’inverse de cohorte • Effet ou mesure de l’association = étude cas contrôle :

Il n’y a plus d’information sur la population (plus de


total) donc plus de mesure de prévalence
o Pas d’information sur la
distribution de l’outcome dans la
population
- Cas : personnes ayant développé l’outcome indépendamment de leur statut face
o Car la prévalence dépend
à l’exposition. entièrement de la méthodologie
- Contrôles ou témoins : pas développé l’effet étudiée indépendamment de leur de l’étude
statut face à l’exposition
- Odds ratio : Probabilité de survenue d’un évènement. Soit rapport de cotes de → Validité du résultat
risques soit d’exposition = cote d’exposition des outcome / cote d’exposition des o Interne : résultat statistique
contrôles soit (a/c)/(b/d) ▪ Bornes de l’intervalle de confiance
▪ Le résultat montre qu’il y a x fois plus de chance de développer l’outcome ▪ Chance ?
▪ OR > 1 → facteur de risques o Externe :
▪ OR < 1 → facteur de protection ▪ Cohérent
▪ Résultat transposable à mon patient ?
➢ Echantillonnage des contrôles = beaucoup de chance de biais de sélection
qui survient quand le critère de sélection et le cas témoins n’est pas
indépendant de l’exposition

→ Random sampling :

→ Biais de sélection :

→ Echantillonnage en générale :

Vous aimerez peut-être aussi