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Et leur remèdes
L’ aleurode
Aleyrodoidea
• Petit insecte de la famille des
Hemiptères (Trialeurodes
vaporariorum)
• 56 espèces en Europe
• 1 à 3 mm ressemblant à un petit
papillon blanc.
• Originaire d’Amérique du sud se plait
dans les environnement chaud
(serres, extérieur par chaleurs sèches)
• Polyphage ( agrumes, solanacées ,
cucurbitacées…)
• Bête suceuse de sève
• Ponte: 300 oeufs par femelle
• 8 à 10 génération par an
Stades biologiques
• Stade L1 très peu mobile (apparition a printemps)
• Stade L 2,3 et 4 immobiles. Se nourrissent de la sève élaborée des plantes et sécrètent des filaments blancs et des amas farineux ou cotonneux
• La pupaison débute après l’arrêt des prélèvements de sève et avant la phase de transformation en adulte (ou imago).
• C’est l’adulte qui permet la dispersion de l’espèce en volant et assurera la reproduction.
Dégats occasionnés
Dégats directs: la bonne nutrition des plantes est remise en cause par les trois 1 er stades de l’aleurode
Dégats indirects : Par la production de miéllat l’insecte favorise le développement de fumagine (dépot noir) responsable d’une déficience de photosynthèse
Par la prise alimentaire les aleurodes peuvent provoquer une contamination de la plante par des virus.
A l’aide d’acariens:
A l’aide de coccinelles:
A l’aide de parasites :
Noctuelle
Noctuidae
• Insecte de la famille des
lépidoptères
• Eurasiatique
• 800 espèce en France
• Larve et papillon 35 à 40 mm.
• Papillons nocturnes
• Polyphage feuilles et fruits
( solanacées , bracicacées,
chenopodiacées…)
• chenilles défoliatrices ravageant
rapidement feuillage et fruits
• Ponte: 1000 oeufs par ponte
• 1 à 6 générations par an suivant les
espèces , vit longtemps .
Stades biologiques
• Stade L1 à L7 sont les stades critiques provocant les dégâts , à l’éclosion (premiére apparition au printemps) les larves sont réunies puis se dispersent sur toute la plante au
fur et à mesure de leur croissance. Elles sont extrêmement vorace
• C’est l’adulte qui permet la dispersion de l’espèce en volant et assurera la reproduction.
• Lacanobia oleracea : noctuelle potagère , Agrotis segetum ou Noctuelle des moissons , Mamestra brassicae = Noctuelle du chou , Chrysodeixis chalcites = Noctuelle
arpenteuse de la tomate
Dégats occasionnés
Dégats directs: un des principaux ennemis du maïs et s’attaque fréquemment aux plantes potagères : tomate, artichaut, haricot, petit pois, melon, courgette, concombre, ainsi
qu’au tabac et à l’œillet. Les dégâts les plus graves sont provoqués par l’attaque des fleurs, des fruits, et des gousses. Les chenilles encore très petites s’insinuent dans les
tomates et passent inaperçues jusqu’à l’approche de la maturité. Le plus souvent, les fruits sont creusées au trois quarts.
A l’aide punaises:
• Les pièges à phéromone peuvent réduire l’activité des adultes en diminuant une
partie de la population et avertir du début et du niveau de l’infestation afin de
positionner les différentes méthodes de contrôle.
A l’aide de filets :
• Les filets insect-proof aux ouvertures des tunnels et des serres permettent de
limiter l’arrivée des noctuelles sur la culture
A l’aide de Bactéries:
A l’aide de parasites:
La destructions oeuf est souvent le moyen le plus sur mais encore faut il les voir a
temps
Nématodes de la carotte
Heteroderidae
• Espèce des Heterodera carotae
• Les œufs se trouvent dans le sol sous la forme d’agrégats gélatineux : chaque
femelle peut pondre entre 500 et 1000 œufs qu’elle place dans une galle ou à
l’extérieur sur la paroi de la racine. Après l’éclosion, les larves du 2ème stade
juvénile J2 pénètrent dans les radicelles en attaquant l’épiderme. Les
nématodes Meloïdogyne forment des galles qui leur permettent de se nourrir.
• 2 à 4 génération sont possible dans l’année
• Taille 0,2mm
• En 3 à 8 semaines (selon la température), les larves deviennent des femelles
obèses
• 300 à 3000 oeufs protégés dans une gangue mucilagineuse
• 100 à 200000 larves par kg de sol
• Les œufs n’éclosent pas en même temps et peuvent résister au froid et à la
sécheresse pendant plusieurs années (jusqu’à 5-6 ans).
• Très difficile de les combattre.
Dégats occasionnés
En fonction des espèces, les nématodes forment des kystes (Heterodera) ou
Méthode de lutte biologique
des galles (Meloïdogyne) sur les pivots et racines secondaires. Dans le cas des
• Jachère de céréales et graminées non hôtes permet une réduction
nématodes à kystes, les racines deviennent fourchues, développent des nodosités et
pouvant aller jusqu’à 90%
un chevelu racinaire caractéristique. Dans tous les cas, en raison de l’alimentation • Plantes leurres (hôtes) détruites avant prolifération ex : radis oléifère
perturbée de la plante, les carottes sont déformées et peu développées. Le rendement ou carotte blanche mais suivant le temps il peut y avoir un risque de
commercialisable s’en trouve alors fortement affecté, tant pour les productions les multiplier plutôt que de les supprimer
destinées au marché du frais que pour celles destinées à l’industrie. • Les traitements chimiques pour les nématodes sont aujourd’hui
Il s'ensuit souvent une attaque secondaire de pathogènes fongiques ou bactériens, interdits
aboutissant généralement à la pourriture de la racine • Désinfection des sols par vapeur d’eau (peu probant)
• Plus de 200 espèces de plantes sont signalées pour leurs propriétés
Ils font l’objet d’une lutte obligatoire, avec des mesures spécifiques, définies nématicides soit en inhibant l'éclosion des oeufs (effet ovicide de la
en France par arrêté, particulièrement contraignantes pour les producteurs. Tout cas graminée Eragrostis curvula), soit en empoisonnant les nématodes
suspect doit être déclaré au Service régional de l’alimentation de la direction régionale (effet larvicide de la pervenche de Madagascar Catharanthus
de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF / SRAL) de sa région. roseus).
Stades biologiques
• Stades 7 à 9 sont les stades critiques provocant les dégâts , L’attaque entraîne également des pourritures secondaires.
• C’est l’adulte qui permet la dispersion de l’espèce en volant et assurera la reproduction.
• Nom latin : Cydia pomonella
Dégats occasionnés
Dégats directs: les fruits attaqués tombent prématurément et pourrissent
Méthode de lutte biologique
Lutte contre le carpocapse à l’aide de Piéges:
• Pièges à phéromones :attirer les adultes mâles et de les piéger afin de limiter
le nombre de fécondations,Renouvelez la plaque engluée et la capsule de
phéromone toutes les 5 à 6 semaines jusqu’en août compris. S'il y en a plus
de 5 en 15 jours, attendez 10 jours puis traitez
Traitements:
Puceron vert
Aphidoidés
• Insecte de la famille des Hémiptères
• piqueurs-suceurs qui aspirent la
sève
• 6000 espèce
• 1,5 à 4 mm suivant l’espèce
• Reproduction à un rythme
phénoménale.
• La plupart sont monophage mais
quasiment toutes les plantes ont un
puceron attitré . Certain sont
polyphages
• Entre 3 et plus de 10 génération par
ans suivant les espèces
Stades biologiques
• Certaines espace éclosent mi janvier à février .Printemps : apparition des femelles pondeuses, pic d’infestation . Eté :dissémination des pucerons, ailés.
• Les hivers doux favorisent les éclosions précoces et les printemps secs les colonisations
• Reproduction sexuée et asexuée : pathenogénése (division à partir d'un gamète femelle non fécondé) au printemps et reproduction sexuée à l’automne
Dégats occasionnés
• En cas de pullulations, les chutes de rendement peuvent atteindre 30 q/ha, affaiblissement des jeunes pousses qui jaunissent et se dessèchent, avortement des fleurs.
• La production de miellat peut également conduire au développement de champignons saprophytes: fumagine
• Transmission de virus : mosaïque, jaunisse , phylloxéra, sharka,
• Relation mutualiste avec certaines fourmis qui tue les prédateurs ( coccinelles)
• Les plantations d'aneth repoussent les pucerons noirs, la lavande toujours aux
côtés des rosiers, la tanaisie contre les fourmis et la capucine attire les pucerons.
• L’absinthe attire les pucerons très tôt dans l’année et les auxiliaire arrivent plus tôt
Droite:Aphidius colemani
Gauche:Aphidus ervi
Dessus
Aphelinus abdominalis
Thrips
Thripidées
• Petit insecte de la famille des
Thysanoptères (Frankliniella
occidentalis)
• 5000 espèces ont été décrites
• 1 à 2 mm de long.
• Même si les adultes possèdent des
ailes, ils ne volent pas très bien,
• La moitié sont phytophages mais
certaines espèces sont prédatrices
d’autres Thrips (Aeolothrips). les
larves font le plus dégât
• Les larves quittent les parties
aériennes de la plante et
s'enfouissent dans le sol pour
hiberner
• Les populations explosent de Mai à
Septembre
Stades biologiques
• La larve passe par deux stades larvaires au cours desquels elle se nourrit et se développe sur les feuilles, fleurs et fruits.
• La prépupaison et la pupaison s'effectuent souvent au sol ou dans le substrat, mais la pupaison peut aussi avoir lieu sur le plant. La pupe ne s'alimente pas
• La principale espèce de thrips ravageur est le thrips des petits fruits (Frankliniella occidentalis)
Dégats occasionnés
• Les adultes et les larves se nourrissent en perçant les tissus des végétaux pour en sucer le contenu, laissant à cet emplacement des taches blanches ou brunes, il
faut traiter la plante mais elle ne meurt pas forcément.
• Les attaques de thrips entrainent des maladies comme la virose et la galle.
• Vecteur d'un groupe de virus, appelés tospovirus, dont les plus fréquents dans les serres sont le virus de la maladie bronzée de la tomate et le virus des taches
nécrotiques
• De très nombreuses plantes sont victimes d'attaques de thrips: fruitiers, petits fruitiers ,légumes, ornementales
A l’aide de prédateurs:
• Orius laevigatus et insidiosus sont des punaises prédatrices utilisées contre
les thrips, notamment contre Frankliniella occidentalis L'introduction du prédateur doit
être réalisée à partir des premières observations des thrips ou même avant.
• Les Chrysoperla peuvent aussi s’intéresser au thrips.
A l’aide d’acariens:
• Amblyseius cucumeris et Amblyseius swirskii sont largement utilisés contre les
thrips à titre préventif. Ceux-ci attaquent principalement les larves du premier stade .
• Strathiolaelaps scimitus, lui attaque le stade pupale et pré pupale présent dans le
sol.
A l’aide de champignon:
• le champignon entomopathogène Beauveria bassiana
A l’aide de parasites:
• nématodes Steinernema feltiae une fois à l'intérieur de l'hôte, le nématode libère
des bactéries symbiotes qui se multiplient et provoquent la mort de l'insecte Attaque de thrips par
Le beauvaria bassiana
Stades biologiques
• La larve passe par 5 stades dont 3 en chenille.
• Les stades les plus critiques sont ceux de la chenille
Dégats occasionnés
• Les adultes et les larves s’attaquent à la fois aux pousses des pommiers et aux jeunes fruits en croissance.
• Les pousses terminales paraissent quelque peu desséchées, sont légèrement retombantes et finissent par brunir .
• Réduction de la récolte par la réduction de la vigueur de l’arbre et la perte de fruits ,voir perte d’une partie de l’arbre.
• Apparition secondaire de fumagines
• Attirer les adultes mâles et de les piéger afin de limiter le nombre de fécondations.
Renouvelez la plaque engluée et la capsule de phéromone toutes les 5 à 6 semaines
jusqu’en août compris. S'il y en a plus de 10 en 7 jours, attendez 6 à 10 jours puis
traitez
Oreillard • Coupez et brûlez les jeunes pousses dès leur dessèchement au printemps
A l’aide de prédateurs:
A l’aide de parasites:
• nématodes Sf anti vers des tordeuses orientales. nématodes vont infester les
larves qui passent l'hiver cachées dans le sol et sous l'écorce. Ce traitement limite
l'infestation au printemps suivant
Les acariens
Phytodeiidae
• Petit insecte de la famille des
Arachnides (Tetranychus urticae)
• Jusqu’a 0,75 mm
• jusqu’à 100 oeufs par femelle
• Chenille qui creuse ses galeries dans
les rameaux et les fruits (pommes,
pêches, poires, prunes, coins)
• Le tétranyques femelles entrent
en diapause. Elles abandonnent la
plante hôte pour hiverner en se
cachant
• 6 à 10 générations dans l’année.
Stades biologiques
• Larves : 3 paires de pattes, souvent pâles, 2 yeux rouges.
• Protonymphes : 4 paires de pattes, leur couleur varie du vert clair au vert foncé.
• Deutonymphe : de la même couleur, on peut distiguer à ce stade la femelle du mâle qui est de forme plus allongé et plus petit.
• Adulte : corps ovale, sa couleur peut varier de l'orange au jaune clair, du vert clair au vert foncé, vert, marron, rouge ou presque noir, cela dépend bien souvent de la culture
sur laquelle ils sont. Les mâles et les femelles ont généralement 2 tâches mélaniques dorsales
• Entre chaque stade, les tétranyques forment une chrysalide immobile et entrent en mue.
Dégats occasionnés
• Ils provoquent une dépigmentation des feuilles et un affaiblissement général de la plante. En cas de fortes attaques, on distingue une fine toile dense qui se développe sur
les feuilles, en commençant par la face inférieure. Celles-ci finissent par se dessécher et tombent.
• Mort possible pour certaines espèces.
• Pulvériser une préparation naturelle à base d’ail très efficace contre les insectes
nuisibles
• Bicarbonate et huile d’olive additionne à de l’eau en pulvérisation
Autre interventions:
• Vaporiser régulièrement de l’eau sur vos plantes. Les acariens n’aiment pas
l’humidité.
• Evitez l’usage de fertilisants trop riches en azote
• Eliminez les œufs et larves en passant de l’huile de colza sur les troncs en
prévention.
Cochenille farineuse
Coccoidea
• Petit insecte de la famille des
Pseudococcidés (Pseudococcus
viburni)
• Jusqu’a 3 mm
• très vaste gamme de plantes-hôtes
• 100 à 200 œufs dans un sac
• Suceuses de sève
• La présence de fourmis favorise le
développement des cochenilles
farineuses qui les protègent des
prédateurs
• 2 à 4 générations dans l’année.
Stades biologiques
• Stade L1 : jaunes et recouvertes de cire, mesurent entre 0,5 et 0,7 mm de long et 0,2 à 0,3 mm de large. À ce stade, les larves mâles et femelles sont pratiquement identiques,
elles sont alors très mobiles.
• Stade L2 : légèrement plus grandes, plus foncées et moins actives que celles de premier stade. Il est possible alors de différencier les larves mâles des femelles. Les premières
se fixent à la plante alors que les secondes restent mobiles pendant tout leur développement.
• Nymphes / L3 :
- la larve mâle forme une prénymphe marron foncé, qui se développe rapidement en nymphe, à l’intérieur d’un coton blanc cotonneux. Durant ce stade, l’insecte passe
par une métamorphose complète.
- La larve femelle ne fait pas de métamorphose complète, mais les larves de deuxième stade commencent à sécréter une substance blanche cireuse et s’installent afin de
se nourrir.
Dégats occasionnés
• Secrète une substance nocive appelée miellat empêchant la photosynthèse. C’est pourquoi, si l’invasion de cochenilles n’est pas traitée à temps, cela peut tout simplement
entraîner l’anéantissement de la plante.
• Peut favoriser le développement de la fumagine, vecteur du virus de la vigne
A l’aide de prédateurs:
A l’aide de coccinelles:
Pour la prévention :
• La pulvérisation de 100 cl d’eau tiède, 2 cuillers à soupe d’alcool à brûler, 2 cuillers à soupe d’huile
végétale sous les feuilles est une méthode qui a fait ses preuves. Elle peut éventuellement précéder
un lâcher d’auxiliaires pour rendre leur travail plus rapide.
• Pulvérisation de purin d’ortie.
Doryphores
Chrysomelidae
• Petit insecte de l’ordre des
coléoptères(Leptinotarsa
decemlineata)
• Jusqu’a 12 mm
• Originaire d' Amérique centrale
• 800 à 3000 œufs
• Défoliatrices oligophage, (qui se
nourrit sur un nombre limité
de plantes hôtes )
• 1 à 3 générations dans l’année.
Stades biologiques
• Larves : Les jeunes larves, très voraces se nourrissent des feuilles. À défaut de pommes de terre, le doryphore peut attaquer d'autres solanacées. Leur goût désagréable et
la toxicité de ces organismes, sont des caractères qui a sans doute facilité l'expansion de l'insecte
• Après trois mues, la larve a terminé son développement ; elle descend alors dans le sol et s'enterre à environ 10 cm de profondeur pour se transformer en nymphe, puis en
insecte adulte
• Adulte : Les adultes de la nouvelle génération peuvent entrer dans un nouveau cycle de reproduction ou bien, en fin de saison, s'enterrer pour entrer en diapause
Dégats occasionnés
• Il fait l'objet de mesures strictes de surveillance pour empêcher sa propagation. Mort possible pour certaines espèces.
• Les adultes, comme les larves, dévorent les feuilles de la pomme de terre, voire les tiges et les tubercules exposés, et éventuellement les feuilles d'autres Solanacées
comme la tomate.ils pourraient aussi transmettre à la pomme de terre certaines maladies bactériennes, dont la pourriture brune et la pourriture annulaire
• Les dégâts peuvent être très importants et les parties aériennes des plantes être complètement détruites, on estime qu'une défoliation totale peut entraîner une baisse de
près des deux tiers de la production de tubercules
• L’attaque des plants de pomme de terre par les doryphores se traduit par une élévation sensible de la teneur en glycoalcaloïdes (solanine et chaconine) de la chair des
tubercules .Cela peut induire un risque de toxicité alimentaire
A l’aide de parasitoîdes:
Autre interventions: