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Additifs fumigènes
Fumée Emet du gaz qui étouffe les parasites et les renvoie.
Additifs végétaux
Neem (feuilles, écorces, racines, graines), Khaya sénégalensis (écorce), Ocimum basulum
(feuilles), Hyptis snaveolens (feuilles) Hyptis spicigera (feuilles), Capsium frutescens
(fruit), Asparagus africanus (rhizome), l’oranger (les épluchures), Cassia (feuilles), le Kanté
(huile,boeure), arachide (huile)
Additifs chimiques
-Types : sous forme liquide ou de poudre
a3 1 )-Méthodes culturales
compte tenu de l’apparition des bruches dans les champs, certaines méthodes culturales sont
pratiquées pour diminuer les attaques du niébé par bruches avant la récolte. Ces méthodes
sont :
Les choix de la variété
Avec l’avancée spectaculaire de la sélection des cultures il faut utiliser les variétés
résistantes. Deux variétés résistantes ont été créées. Il s’agit de TVU207 et TVU625 où
(T = Tropical V= Vigna U= Unguculata plus le numéro de sélection)
Période de récolte
Les femelles de la bruche ne pondent que sur des gousses mûres parce que les gousses
mûres sont aqueuses donc humides. Ce qui peut entraver l’évolution des œufs pondus. La
récolte précoce permet de réduire le dégât. C’est a dire l’infestation des gousses par les
bruches.
Une étude au Nigeria a montré que des récoltes répétitives de niébé a permis de réduire les
attaques de 2/3 par rapport à une seule récolte finale.
1. Méthodes traditionnelles
3. La lutte biologique
Deux parasitoïdes sont utilisés :
-Eupelmus basalis de la famille d’eupelmidae.
Ces deux parasitoïdes sont présents dans le grenier de niébé dans certaines régions du Togo.
Malgré leur présence le développement des bruches est toujours important dans les stocks.
Une introduction artificielle de ces ennemis naturels dans le grenier au début des stockages
peut être envisagée.
CONSERVATION TRADITIONNELLE DES TUBERCULES :
Bactéries
Schéma
- Technique
Cette technique consiste à mettre à même le sol les tubercules d’igname (3 à 7 jours
maximum après récolte) dans un endroit légèrement ombragé. Le tas est couvert d’une
couche d’herbe ou de paille sèche (15cm d’épaisseur). Le tout est recouvert d’une bâche en
toile (pas en plastique) qui ne doit pas toucher les tubercules. A défaut de bâche, on peut
utiliser des sacs de jute superposés (15 à 20 sacs pour environ 50 tubercules soit 150kg).
- But
Le curing a pour but d’éliminer l’excès d’eau des tubercules et de favoriser le durcissement
de leur peau pour une meilleure résistance contre les microbes et une cicatrisation des
blessures. Après l’opération les tubercules doivent être manipulé avec beaucoup de
précaution pour éviter de nouvelles blessures.
La méthode de conservation sous abri et sur étagère avec curing permet de réduire
sensiblement les pertes de l’igname au cours du stockage.
CONCLUSION