Hard power est un concept utilisé principalement par le réalisme dans les relations
internationales. Il fait référence à la capacité d'un corps politique d'imposer sa volonté à
d'autres corps politiques par des moyens militaires et économiques. Les composantes du hard power sont les suivantes : Force économique ; Force militaire ; Force démographique ; Force politique Exemple des Etats-Unis : ils réalisent à eux seuls 46% des dépenses militaires mondiales (puissance militaire), sont aussi le premier importateur mondial de marchandises (puissance économique), et sont le 3ème pays le plus peuplé du monde et le plus peuplé des pays développés pays (domaine démographique). Le soft power se définit comme la capacité d'un État à influencer et gérer les relations internationales en sa faveur par un ensemble de moyens autres que coercitifs (menace ou recours à la force), processus qui relèvent à leur tour du hard power ou du pouvoir coercitif. Elle renforce ainsi la légitimité de son action internationale, qui représente aussi un facteur de puissance. L'efficacité du soft power d'un État est également lié à sa puissance. Mais l'image d'un État, le niveau de développement de ses réseaux, son histoire ou l'autorité de ses dirigeants peuvent aussi renforcer l'efficacité du soft power qu'il exerce. Il convient également de noter que la garantie de sécurité qu'il représente peut également affecter cette force de persuasion. C'est basé sur : Image ou réputation positive de l'État Son prestige Ses capacités de communication Le degré d'ouverture de son entreprise Son rayonnement scientifique et technologique Smart power : Dans le domaine des relations internationales, le concept de smart power a été créé et théorisé en 2004 par l'intellectuelle et diplomate américaine Suzanne Nossel : « Le smart power n'est ni hard power ni soft power, c'est une habile combinaison des deux. L'énergie intelligente signifie de développer une stratégie intégrée, une base de ressources et une boîte à outils pour atteindre les objectifs de l'Amérique, en s'inspirant à la fois du hard power et du soft power. C'est une approche qui met l'accent sur la nécessité d'une armée forte, mais qui investit également massivement dans les alliances ; des partenariats et des institutions à tous les niveaux pour étendre l'influence américaine et établir la légitimité de l'action américaine."