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Protocole expérimental :
Pour répondre à cette problématique et surtout vérifier nos hypothèses
nous avons du réaliser une expérience, la même expérience 4 fois en faisant
varier uniquement la température de l’eau, puis pour la dernière nous avons
changé l’eau douce par de l’eau salée. Nos expériences consistaient en la
mesure de la pression de l’eau dans une éprouvette graduée et différentes
températures d’eau que nous qualifierons de froide, tempérée et chaude. Ces
mesures ont été faites tous les cm de profondeur à l’aide d’une règle en métal,
qui était reliée par un tuyau en plastique à un manomètre électronique. Notre
liste de matériel pour chaque expérience ne varie que peu et chacune de nos
données ont été répertoriées dans des tableaux pour les analyser plus
simplement plus tard.
Expériences + résultats:
1 L’expérience que nous avons réaliser en premier est celle avec de l’eau
qualifiée de froide qui était à 3,4°C.
Matériel : une éprouvette graduée de 250ml, une règle en métal reliée à un
tuyau en plastique, un manomètre électronique, 250ml d’eau douce froide, un
thermomètre électronique
cm 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
hPa 1012 1013 1016 1018 1020 1022 1024 1026 1028 1031 1033 1034 1038 1039 1041 1043 1045 1048 1049 1051 1054 1056 1058
Avec de l’eau tempérée, la pression à la surface de l’eau est plus basse qu’avec
de l’eau froide puisqu’elle est de 1006 hPa au lieu de 1012 mais à la profondeur
maximale qui est de 22 cm la pression est de 1023 hPa seulement contre 1058
avec de l’eau froide.
3 Puis nous avons continuer avec de l’eau chaude qui était à 85,5°C.
Matériel : une éprouvette graduée de 250ml, une règle en métal reliée à un
tuyau en plastique, un manomètre électronique, un thermomètre électronique,
250ml d’eau bouillante, une bouilloire,
Cm 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
hPa 1006 1007 1008 1009 1011 1012 1012 1013 1014 1015 1016 1016 1017 1018 1019 1019 1019 1019 1020 1021 1022 1022 1023
Les résultats pour l’eau chaude ici bouillante sont semblables à ceux de l’eau
tempérée. En effet, la pression de base et celle maximale sont les mêmes, c’est à
dire 1006 hPa et 1023 hPa. Les seules petites différence si situent entre ces deux
points, à des profondeurs différentes comme à 8cm de profondeur ou encore à
15cm.
4 Et enfin nous avons finis avec de l’eau salée mais froide à 3°C.
Matériel : une éprouvette graduée de 250ml, une règle en métal reliée à un
tuyau en plastique, un manomètre électronique, un thermomètre électronique,
250ml d’eau froide salée,
cm 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
hPa 1004 1006 1008 1010 1012 1014 1017 1019 1021 1026 1028 1030 1031 1033 1035 1037 1039 1042 1044 1046 1049 1051 1053
Les résultats que nous avons obtenu avec l’eau salée sont un peu différents des
autres. A la surface ils se rapprochent d’avantage de ceux de l’eau tempérée ou
de l’eau chaude que ceux de l’eau froide mais à l’inverse en profondeur plutôt
élevée (ici 21/22cm) les résultats se rapprochent de l’eau froide. La pression à
la surface de l’eau est plus basse, ici 1004 hPa contre 1006 hPa avec de l’eau
chaude ou tempérée et la pression maximale est de 1053 hPa, donnée
légèrement inférieur à celle de l’eau froide qui était de 1058 hPa.
Résultats finaux avec 4 expériences (courbes) :
On voit que la pression en eau froide est celle dont les valeurs sont
toujours les plus grandes, peu importe la profondeur. A la surface la pression est
de 1012 hPa contre 1004 et 1006 hPa et la valeur maximale est de 1058 hPa. On
constate également que la pression augmente bien plus rapidement et bien plus
avec l’eau froide que les autres eaux qui elles ont des valeurs à peu près
semblables. L’eau tempérée est globalement plus faible au niveau de la pression
et des profondeur sur les derniers centimètres ou les valeurs deviennent les
même qu’avec l’eau chaude.
Conclusion :
Pour conclure, ces expériences avaient pour but de nous prouver quelle
température d'eau (et quelle eau) était la plus propice à la plongée et au fait de,
peut-être, battre des records. Nous voulions savoir dans laquelle des trois
piscines il faudrait s’entraîner pour que ce soit plus efficace afin de se préparer
à la compétition. Nous savons que pour faciliter la plongée, la pression de l'eau
doit être la plus faible possible, pour limiter les impacts sur le corps humain. On
constate donc qu'à l'échelle de nos éprouvettes graduées, la pression de l'eau est
la plus faible dans l'eau tempérée, à 18,3°C, et dans l'eau chaude, 85,5°C, par
rapport à l'eau froide, qui était à 4,3°C, ou encore, l'eau salée de notre
expérience bonus, qui elle était à 3,4°C. En effet, la pression maximale atteinte
à 22cm de profondeur d'eau, pour les eaux tempérées et chaudes est de 1023hPa
contre 1053hPa pour l'eau salée, et 1058hPa dans le cas de l'eau froide.De ce
fait, le mieux pour le corps humain sera de s’entraîner à plonger dans de l'eau
tempérée, à 18°C environ, ou plus chaud. Notre plongeur aurait donc tout
intérêt à s’entraîner dans le bassin d’eau tempérée à 18°C puisque le corps
humain seul ne supporte pas des températures comme celles du troisième bassin
qui sont de l’ordre de 85°C.