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Oral ES:

Sujet + choix sujet :


Tout d’abord, bonjour à tous. Pour notre projet expérimental
d’enseignement scientifique nous avons initialement décidé d’étudier les
différentes variations de pression de l’eau douce en fonction de la température
et de la profondeur. Je dis initialement car suite à quelques imprévus nous avons
eu l’occasion d’étudier, en plus les variations de pression de l’eau froide salée.
Nous avons choisi d’étudier la pression pour en apprendre d’avantage sur l’eau
qui nous entoure tous au quotidien et qui est pourtant essentiel à notre survie
comme pour nos différents loisirs. En effet, nous savons déjà que la pression
évolue en fonction de l’altitude, et que plus la profondeur est élevée plus la
pression l’est aussi. Nous voulions donc ajouter certains facteurs à cette
équation et celui que nous avons choisi est la température. De plus, nous
souhaitions chacun un sujet qui pouvait permettre de répondre à une
problématique assez concrète dans le but que notre projet puisse,
potentiellement, nous servir un jour dans notre vie et puis pour faciliter sa
compréhension.

Idée mec qui plonge + problématique :


Dans le but justement de répondre à une problématique concrète nous
sommes partis d’une activité que l’eau nous permet : la plongée. La plongée se
pratique de différentes façons. Premièrement de façon professionnelle dans le
milieu de l’exploration ou encore militaire, puis de façon sportive en étant
organisée en compétition et basée sur des records et enfin dans le milieu du
loisir avec la pêche sous marine par exemple. Nous avons donc décider de
prendre pour exemple un plongeur imaginaire qui aurait pour souhait de
s’améliorer en plongée mais de par dessus cela participer à une compétition et
avoir des chances de gagner. Pour participer à cette compétition ce plongeur
aurait besoin de s’entraîner comme n’importe quel athlète qui s’engrainerait
pour n’importe quelle discipline. Ce que nous n’avons pas encore mentionné
c’est que cette compétition imaginaire se passerait dans un des bassin de
plongée de températures prédéfinies : 3°C, 19°C et 86°C et ça serait aux
plongeurs de choisir lequel. Ce plongeur se demandait donc à quelle
température l’eau, en augmentant de profondeur aurait la pression la plus faible
qui lui permettrait ainsi d’être plus performant au niveau de sa plongée. La
problématique sur laquelle nous avons donc travailler est : Quelle température
d’eau douce permet de battre des records de plongée ?
Hypothèses :
Les hypothèses que nous avons donc pu relever grâce à ce sujet et cette
problématique sont que :
1-la pression évolue en fonction de la température. On peut se demander si :
-elle augmente avec la température ou alors si :
-elle diminue avec la température
enfin nous émettons également l’hypothèse que :
2-la température n’a aucun impact sur la pression de l’eau

Protocole expérimental :
Pour répondre à cette problématique et surtout vérifier nos hypothèses
nous avons du réaliser une expérience, la même expérience 4 fois en faisant
varier uniquement la température de l’eau, puis pour la dernière nous avons
changé l’eau douce par de l’eau salée. Nos expériences consistaient en la
mesure de la pression de l’eau dans une éprouvette graduée et différentes
températures d’eau que nous qualifierons de froide, tempérée et chaude. Ces
mesures ont été faites tous les cm de profondeur à l’aide d’une règle en métal,
qui était reliée par un tuyau en plastique à un manomètre électronique. Notre
liste de matériel pour chaque expérience ne varie que peu et chacune de nos
données ont été répertoriées dans des tableaux pour les analyser plus
simplement plus tard.

Expériences + résultats:
1 L’expérience que nous avons réaliser en premier est celle avec de l’eau
qualifiée de froide qui était à 3,4°C.
Matériel : une éprouvette graduée de 250ml, une règle en métal reliée à un
tuyau en plastique, un manomètre électronique, 250ml d’eau douce froide, un
thermomètre électronique
cm 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
hPa 1012 1013 1016 1018 1020 1022 1024 1026 1028 1031 1033 1034 1038 1039 1041 1043 1045 1048 1049 1051 1054 1056 1058

On constate donc que la pression de l’eau augmente considérablement, allant de


1012 hPa à la surface jusqu’à 1058 à la profondeur maximale en eau froide.

2 Ensuite nous avons réaliser celle avec de l’eau tempérée à 18,3°C.


Matériel : une éprouvette graduée de 250ml, une règle en métal reliée à un
tuyau en plastique, un manomètre électronique, un thermomètre électronique,
250ml d’eau tempérée
cm 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
hPa 1006 1007 1007 1008 1009 1010 1010 1011 1012 1013 1014 1015 1015 1016 1017 1018 1018 1019 1020 1021 1021 1022 1023

Avec de l’eau tempérée, la pression à la surface de l’eau est plus basse qu’avec
de l’eau froide puisqu’elle est de 1006 hPa au lieu de 1012 mais à la profondeur
maximale qui est de 22 cm la pression est de 1023 hPa seulement contre 1058
avec de l’eau froide.

3 Puis nous avons continuer avec de l’eau chaude qui était à 85,5°C.
Matériel : une éprouvette graduée de 250ml, une règle en métal reliée à un
tuyau en plastique, un manomètre électronique, un thermomètre électronique,
250ml d’eau bouillante, une bouilloire,
Cm 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
hPa 1006 1007 1008 1009 1011 1012 1012 1013 1014 1015 1016 1016 1017 1018 1019 1019 1019 1019 1020 1021 1022 1022 1023

Les résultats pour l’eau chaude ici bouillante sont semblables à ceux de l’eau
tempérée. En effet, la pression de base et celle maximale sont les mêmes, c’est à
dire 1006 hPa et 1023 hPa. Les seules petites différence si situent entre ces deux
points, à des profondeurs différentes comme à 8cm de profondeur ou encore à
15cm.

4 Et enfin nous avons finis avec de l’eau salée mais froide à 3°C.
Matériel : une éprouvette graduée de 250ml, une règle en métal reliée à un
tuyau en plastique, un manomètre électronique, un thermomètre électronique,
250ml d’eau froide salée,
cm 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
hPa 1004 1006 1008 1010 1012 1014 1017 1019 1021 1026 1028 1030 1031 1033 1035 1037 1039 1042 1044 1046 1049 1051 1053

Les résultats que nous avons obtenu avec l’eau salée sont un peu différents des
autres. A la surface ils se rapprochent d’avantage de ceux de l’eau tempérée ou
de l’eau chaude que ceux de l’eau froide mais à l’inverse en profondeur plutôt
élevée (ici 21/22cm) les résultats se rapprochent de l’eau froide. La pression à
la surface de l’eau est plus basse, ici 1004 hPa contre 1006 hPa avec de l’eau
chaude ou tempérée et la pression maximale est de 1053 hPa, donnée
légèrement inférieur à celle de l’eau froide qui était de 1058 hPa.
Résultats finaux avec 4 expériences (courbes) :

Il s’agit donc ci dessus des courbes représentant chacune les données de


chacune de nos expériences et donc des 4 expériences réunies. Grace à l’analyse
de ces courbes on pourra démontrer dans quelle eau la pression reste la plus
basse avec la profondeur et permet donc de pratiquer la plongée de la manière
la plus adéquate. Donc sur ces courbes :

On voit que la pression en eau froide est celle dont les valeurs sont
toujours les plus grandes, peu importe la profondeur. A la surface la pression est
de 1012 hPa contre 1004 et 1006 hPa et la valeur maximale est de 1058 hPa. On
constate également que la pression augmente bien plus rapidement et bien plus
avec l’eau froide que les autres eaux qui elles ont des valeurs à peu près
semblables. L’eau tempérée est globalement plus faible au niveau de la pression
et des profondeur sur les derniers centimètres ou les valeurs deviennent les
même qu’avec l’eau chaude.

Or, on sait que l’augmentation de la pression sur le corps humain a des


effets péjoratifs tels que la compression des poumons ou de d’autres organes
internes, compression qu’il faut éviter si possible puisque cela engendre
évidemment des problèmes de santé plus ou moins grave. De plus la
compression des poumons rendra la plongée plus compliquée.
On en déduit donc que l’eau tempérée est la plus adaptée à la
plongée puisque la pression y est globalement la plus basse parmi les 3
températures de bassins dont nous disposons. C’est donc dans ce cas de figure
que les poumons des plongeurs seront les moins compressés ainsi que tous les
autres organes, les problèmes de santé peuvent être éviter et la plongée sera
bien plus agréable.

Conclusion :
Pour conclure, ces expériences avaient pour but de nous prouver quelle
température d'eau (et quelle eau) était la plus propice à la plongée et au fait de,
peut-être, battre des records. Nous voulions savoir dans laquelle des trois
piscines il faudrait s’entraîner pour que ce soit plus efficace afin de se préparer
à la compétition. Nous savons que pour faciliter la plongée, la pression de l'eau
doit être la plus faible possible, pour limiter les impacts sur le corps humain. On
constate donc qu'à l'échelle de nos éprouvettes graduées, la pression de l'eau est
la plus faible dans l'eau tempérée, à 18,3°C, et dans l'eau chaude, 85,5°C, par
rapport à l'eau froide, qui était à 4,3°C, ou encore, l'eau salée de notre
expérience bonus, qui elle était à 3,4°C. En effet, la pression maximale atteinte
à 22cm de profondeur d'eau, pour les eaux tempérées et chaudes est de 1023hPa
contre 1053hPa pour l'eau salée, et 1058hPa dans le cas de l'eau froide.De ce
fait, le mieux pour le corps humain sera de s’entraîner à plonger dans de l'eau
tempérée, à 18°C  environ, ou plus chaud. Notre plongeur aurait donc tout
intérêt à s’entraîner dans le bassin d’eau tempérée à 18°C puisque le corps
humain seul ne supporte pas des températures comme celles du troisième bassin
qui sont de l’ordre de 85°C.

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