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Le bocage
Le bocage en est la principale caractéristique : il n’existe pas d’endroit où l’on ne voit ni haie
bocagère, ni arbre.
Ce paysage est très récent : les effets du remembrement et de l’évolution des pratiques
agricoles pendant la deuxième moitié du XXe siècle ont été considérables. Cependant, il est
difficile de se représenter le paysage avant ces transformations, faute d’images à hauteur
d’homme, et la « modernité » de ces paysages ne semble pas réellement constituer son
caractère perçu.
Du fait du bocage qui instaure de nombreux écrans visuels, la perception du territoire est
morcelée en petites unités, et ne présente que plus rarement de grands dégagements. De
temps en temps, quelques positions de rebord offrent des vues plus vastes, mais dans
l’ensemble, le paysage est perçu à l’échelle du « cadre de vie au quotidien », agréable et
proche, sans grands effets spectaculaires.
Le terme de « paysage rural » n’exclut pas les localités, petites villes et bourgs qui ponctuent
le territoire ainsi désigné. Certains villages apparaissent au sein du bocage dans des scènes
dont la grande qualité paysagère est d’associer les composantes agro-naturelles aux éléments
bâtis.
Vallée du Meu
Le bocage apparaît, grâce au relief en creux de la vallée, sur le flanc bien éclairé, sous diverses formes : les
haies d’arbres et d’arbustes, les arbres sans arbustes. Au sommet, les bois ferment l’horizon. Fermes et
bâtiments se dispersent dans le maillage.
Cette idée de permanence est mise en cause quand on sait les bouleversements considérables
opérés après 1950 :
départements agricoles du pays (premier rang pour le lait et les veaux, deuxième pôle
national d’enseignement agricole…).
La destruction du bocage lors des remembrements a causé des dégâts (ravinement des
terres, ruissellements et inondations, assèchements par le vent, pertes de biodiversité…). Des
reconstitutions sont encouragées, portées par des raisons fonctionnelles (ravinement,
ruissellement, biodiversité), et dans une perspective d’exploitation du bois énergie.
Ces initiatives ne sont pas non plus portées par une réelle représentation de « paysage
souhaité », mais il s’est créé une représentation de « patrimoine » à ce sujet, et le bocage est
associé à l’identité des terres de l’Ouest.
A l’occasion des remembrements, les vergers ont fait l’objet d’une campagne radicale
d’arrachage, mais cette transformation profonde n’est pas lisible dans le paysage, d’autant
que les représentations manquent sur l’état initial.
Les paysages d’aujourd’hui sont largement marqués par le bocage, omniprésent jusqu’au
milieu du XXe siècle, et par la généralisation du remembrement dans sa seconde moitié.
Depuis, l’abandon et la disparition des haies se poursuivent dans certains secteurs, alors que
des efforts sont entrepris par ailleurs pour recréer des haies bocagères à l’appui de critères
environnementaux ou comme composantes urbaines.
Après la conquête de la Bretagne par César, les civitates organisent le territoire en reprenant
les limites gauloises préexistantes [1]. Avec la romanisation, le peuplement se poursuit, les
défrichements aussi, des routes sont créées. Non seulement la Bretagne apparaît assez tôt
comme une terre habitée mais, déjà, le bassin de Rennes fait partie des secteurs privilégiés
d’habitat.
La fin de l’Empire romain est moins favorable au développement, des sites sont abandonnés
ou déplacés vers la côte et la forêt s’étend à nouveau. A partir du VIesiècle, avec l’importante
immigration « bretonne » (de Grande-Bretagne), les déboisements reprennent, de nouveaux
changements apparaissent : culturels, notamment linguistiques, et institutionnels, le nord de
l’Ille-et-Vilaine faisant désormais partie de la Domnonée.
Le paysage breton qui se forme alors va évoluer plus lentement dans les siècles suivants : les
landes deviennent importantes, voire majoritaires dans certains secteurs, et un ensemble de
haies et de fossés dessinent les prémices du bocage dès le Moyen Âge. L’habitat, dispersé en
hameaux et bourgs, est construit en bois et chaumes et ne laissera pratiquement pas de
traces. La croissance démographique de l’ensemble de la Bretagne se poursuit lentement ;
l’Ille-et-Vilaine, et Rennes particulièrement, continuent de faire partie des sites les plus
attractifs. Désormais, la proportion des landes, forêts et cultures varie selon les périodes de
déclin (guerres, épidémies) ou de prospérité.
Sous le règne de Louis XIV, Rennes compte environ 20 000 habitants, Saint-Malo ou Vitré
environ 10 000. Cela semble peu, mais avec environ deux millions d’habitants, la densité
bretonne est alors supérieure à la moyenne française. A la fin du XVIIIe siècle, la population
de l’Ille-et-Vilaine seule est d’un peu moins de 500 000 habitants et continue à croître
régulièrement avant de connaître une période de déclin dès la fin du XIXe siècle, jusqu’à la
Seconde Guerre mondiale. Cette densité historique avec ses villes, ses bourgs, ses hameaux
dessine un paysage habité aux évolutions assez lentes. Mais un paysage assez peu visible
finalement, tant les haies y sont nombreuses, et assez peu décrit ou représenté.
« Les terres sont tellement couvertes de bois, qu’au premier coup d’œil, le voyageur
croit être au milieu d’une forêt perpétuelle. Mais ces bois, qui servent à la division des
propriétés, ne sont propres qu’au chauffage, parce qu’en les émondant à des époques
rapprochées, on les rend inutiles à toute espèce de construction [3] » [4].
La statistique agricole de 1814 [5] rend également compte de la diversité locale des étendues
de landes. Leur importance est indiquée dans l’arrondissement de Redon caractérisé par « la
quantité immense de landes ou terrains vagues… » où « Ces communs produisent de la
bruyère, du genêt épineux qu’on coupe chaque année pour être convertis en engrais… ». En
revanche les landes sont déjà rares à cette époque dans les arrondissements de Rennes et
Saint-Malo.
C’est encore le bocage et les vergers qui sont le trait commun à l’ensemble du département :
« Chaque champ ou pièce est enclos par des talus, des haies, des pieux
entrelacés… » (Arrondissement de Redon)
« Chaque pièce de terre est enclose par des talus, des haies, des plessages ou
branches entrelacées… » (Arrondissement de Rennes)
« Toutes les terres sont closes de haies et de fossés. Fossés dans les parties
marécageuses et haies dans le terrain ferme. Aux environs de Saint-Malo, quelques
clôtures de murs. Tout se maintient dans cet état qui est l’habitude du
pays. » (Arrondissement de Saint-Malo)
La variété des termes employés rend compte également d’une certaine variété des formes
bocagères. Le mot « bocage » lui-même n’apparaît pas. Aujourd’hui encore il s’agit d’un
terme plutôt technique auquel on a longtemps préféré localement d’autres expressions. Dans
le pays de Rennes, par exemple, on parle souvent de « talus » pour désigner la haie, y
compris lorsque le talus proprement dit a disparu.
La plupart des paysages ruraux sont ainsi très largement dominés par un bocage serré
jusqu’au milieu du XXe siècle. Ceux de la Baie et de quelques plaines alluviales font exception,
le Clos-Poulet, en partie, également. A proximité du littoral, les marais et polders de la baie
du Mont-Saint-Michel et les terres du Clos-Poulet échappent en effet à cette structuration
bocagère, présentent des parcelles plus grandes, plus allongées, parfois encadrées par des
digues ou des canaux. Les plaines alluviales, surtout lorsqu’elles doivent être drainées, se
prêtent également moins au bocage, ce qui devient sensible lorsque les surfaces concernées
sont importantes, particulièrement dans la plaine que forme la Vilaine vers Redon.
Ces sites forment des paysages originaux à l’échelle départementale. Leurs caractères sont
précisés dans les portraits des paysages.
Ce paysage de haies denses est aujourd’hui à peu près révolu, remembré ou en tout cas
recomposé dans la deuxième moitié du XXe siècle, en quelques décennies au cours desquelles
s’est accomplie la révolution agricole bretonne.
Cet héritage bocager est d’autant plus prégnant qu’il ne s’arrête pas au linéaire de haies. Sur
les plateaux aux conditions paysagères assez monotones, il contribue fortement à la forme,
historique et actuelle, des réseaux de routes et chemins ainsi qu’à la répartition de l’habitat
en bourgs et hameaux, participant ainsi d’un système territorial et paysager qui dépasse le
cadre agricole [8].
Malgré la différence entre les maillages actuels et ceux qui existaient quelques décennies plus
tôt, le paysage d’aujourd’hui ne cesse donc d’évoquer le bocage passé. La maille est plus
lâche, le caractère résiduel domine en laissant deviner les anciens linéaires, le lien avec
l’activité agricole semble distendu, mais on appelle toujours « bocage » une forme qui a
changé de fonction et d’aspect. Les critères de différentiation - densité, continuité, entretien
des haies et ragosses - semblent secondaires et n’ont pas permis de nommer autrement les
formes qui se voient aujourd’hui.
terrain, les différentes formes se succédant à toutes les échelles, souvent de manière
inattendue.
D’autre part, ce bocage résiduel n’est plus soumis aux rythmes d’entretien ou de
renouvellement qui le caractérisaient autrefois. Qu’elles soient vieillissantes ou récentes, les
formes sont souvent au même stade dans un site donné, les formes intermédiaires manquent,
les dynamiques ne sont pas toujours lisibles.
Près de Montreuil-sur-Ille
La dimension des parcelles, la forme et la densité des haies, la taille des arbres caractérisent ce bocage
résiduel très répandu en Ille-et-Vilaine.
C’est ainsi que pendant que les arrachages des haies se poursuivent, des replantations
commencent à voir le jour. Différents programmes apparaissent en ce sens à partir de la fin
du XXe siècle, avec un succès inégal mais croissant, en particulier depuis la mise en place du
programme « Breizh-Bocage » dans les années 2000.
Par rapport au bocage, les références se déplacent aussi : alors que les haies sont devenues
rares et que la majorité des ragosses ont disparu ou ont perdu leur allure caractéristique -
leur bois étant moins utilisé -, la prise de conscience environnementale des nouveaux urbains
Quant aux agriculteurs, s’ils contribuent à la reconstitution de haies nouvelles à titre décoratif
à proximité des fermes, il est en revanche peu probable qu’ils favorisent une reconstitution du
bocage, à moins, comme l’a fait remarquer Samuel Perichon, qu’ils « ne deviennent demain
des jardiniers du paysage » [11]. A moins, aussi, que la structuration de la filière « bois-
énergie » ne donne une nouvelle valeur à la biomasse produite [12].
Bretagne, Diren, 2009). Divers articles évoquent 38 % de linéaire disparu entre 1980 et 1955 en Ille-et-Vilaine.
Selon l’enquête TERUTI-LUCAS 2008, la réduction est de 18 % entre 1996, date de la première enquête, et
2008, soit un rythme annuel de 1,6 %.
[7] La « ragosse » désigne une forme d’émonde des chênes surtout développée en Ille-et-Vilaine et Basse-
Normandie, caractérisée par la hauteur des troncs. Cependant le terme plus générique d’émonde est également
d’un emploi courant, particulièrement dans le pays de Rennes.
[8] La référence intentionnelle au bocage est également présente dans certaines formes urbaines. Voir
notamment les articles consacrés à l’urbanisation.
[9] Voir aussi Les caractères sensibles du bocage qui fait l’objet d’un article séparé.
[10] Voir notamment Monique Toublanc, Pauline Frileux, Bernadette Lizet, « Réinterprétation d’un héritage.
L’arbre d’émonde dans les périphéries d’Angers et de Rennes », in :« Paysage et développement durable », ed.
Quæ, 2013.
[11] Samuel Perichon, « Repères dans le paysage agricole français. L’échec des replantations de haies
bocagères en Ille-et-Vilaine », Courrier de l’environnement de l’INRA n°48, février 2003.
[12] Ces aspects sont précisés dans la partie « dynamiques et enjeux » de l’atlas.
Chartres-de-Bretagne
Très facilement accessible depuis la ville, le réseau des chemins bocagers offre aux habitants
des promenades où ils peuvent jouir de l’ambiance offerte par le cadrage des haies et par les
pâturages. La faible profondeur de champ du paysage, limitée à la largeur d’une seule
parcelle, est compensée par la succession des plans visuels, avec la haie du premier plan et le
plan lumineux de la prairie.
Le bocage divise l’espace en petites unités. Il en résulte que les territoires bocagers sont
principalement perçus par fragments, souvent limités à une seule parcelle, et que la présence
des haies limite souvent le champ visuel au chemin lui-même. Ainsi, les secteurs de bocages
n’apparaissent pas souvent sous la forme de grands paysages (notamment lorsqu’ils ne
présentent que peu de reliefs), et leur appréhension passe beaucoup par le déplacement, qui
permet de faire l’expérience des unités d’espace les unes après les autres.
La relation « de perception » avec le bocage se traduit donc à la fois par une forte dynamique
de déplacement, et une relation de proximité du visiteur avec les composantes, notamment
les végétaux des haies. Les saisons apportent une animation à ce paysage : en hiver, la
végétation permet des vues plus larges qu’en été, et la couleur verte des prairies est
renforcée par les teintes plus sourdes des autres éléments, tandis qu’en été, c’est le vert des
arbres qui tranche sur les prairies plus sèches. Les couleurs de l’automne, les floraisons du
printemps, ajoutent à cette animation permanente. Enfin, les bêtes contribuent elles aussi à
« animer » le paysage déjà dynamique, qu’il s’agisse des animaux de pâture ou des animaux
sauvages abrités par les haies.
Rennes
L’horizon de perception reste limité, mais l’espace est scandé par la succession des haies sombres et des
prairies lumineuses. L’effet vient cadrer et valoriser la présence des animaux au pré, ici des chevaux.
Massif de Saint-Broladre
Avant que les feuilles n’apparaissent, les haies laissent encore passer le regard.
Vues d’ensemble
Même vastes, les secteurs de bocage ne sont que rarement perçus comme de grands
territoires, mais cela peut se produire lorsque certaines conditions de perception sont
réunies : un relief offrant un point de vue élevé, une position accessible, et un premier plan
dégagé.
Dans ces circonstances, le bocage offre des caractères plastiques caractéristiques : une très
importante présence des arbres, donnant le sentiment d’un pays boisé, et un paysage
fortement rythmé par l’alternance des plans visuels des haies, plus sombres, et des parcelles,
plus claires. Le réseau des haies a également pour effet d’intégrer visuellement le bâti
dispersé, qui n’apparaît qu’assez peu.
Rennes
Dans le vallon de la Gravelle, la présence visuelle de la rocade, en tranchée, est comme absorbée par
l’alternance des plans visuels du bocage.
C’est par ces points de vue plus larges que pourraient se deviner les modulations de la maille
bocagère, inégalement répartie sur le territoire. Cependant ces visions apparaissent surtout
comme des épisodes singuliers de dégagement au sein des perceptions par petites unités.
Coteau bocager
Le relief du coteau permet à l’observateur d’apprécier l’effet produit par le réseau des haies, associées ici à des
boisements moins linéaires.
Vallée du Semnon
Le dégagement visuel apparaît avec davantage d’ampleur, tant du fait de l’évasement du relief que de la maille
bocagère peu dense.
Vers Visseiche
Même si la maille est lâche, la plaine apparaît tout de même sous un aspect de bocage.
Sur la photo de droite, un effet de « perspective » : les arbres sont organisés de part et
d’autre d’un dégagement visuel ouvert sur l’horizon. Cette disposition a beaucoup été utilisée
dans les grands parcs « anglo-paysagers », et permet de monumentaliser la présence de
l’horizon et du ciel autant que celle des arbres, dont les silhouettes se détachent.
Au nord de Martigné-Ferchaud
L’ouverture visuelle dans la haie opaque crée un « tableau de paysage », valorisant la lumière et les motifs qui
s’y trouvent cadrés.
A cela s’ajoutent les végétaux eux-mêmes : les arbres du bocage n’ont pas tous la même
forme. Les chênes taillés, les « ragosses », jouent un rôle très particulier. La taille d’émonde
forme des « figures », chaque pied apparaît dans son individualité, et l’aspect de
« personnage » est renforcé lorsqu’un houppier compose comme une tête à l’arbre sujet. Le
bocage apparaît alors comme un paysage habité d’individus végétaux.
La forme des ragosses est aussi parfois décriée, certains y voient un enlaidissement de
l’arbre.
« Je travaille beaucoup sur les paysages mais il y a une vraie difficulté à photographier
au nord de Rennes avec le problème de l’émondage. »
Richard Volante, photographe
Citation extraite du « Portrait identitaire d’Ille-et-Vilaine », Conseil général d’Ille-et-
Vilaine, 2009.
Au sud de la Chapelle-Bouëxic
La haie de ragosses (dont les houppiers sont laissés libres) est assez transparente pour que se distingue un
plan visuel derrière elle. Les arbres apparaissent comme des « sujets » distincts, presque des personnages… La
scène est unique, les conditions qui la composent ne se reproduisent probablement pas ailleurs, et participe de
l’animation incessante du bocage.
Vers Saint-Pierre-de-Plesguen
En l’absence de haie basse, les arbres se détachent avec netteté dans le champ cultivé, et laissent le regard
passer vers les arrière-plans.
Vers Gevezé
En hiver, les ragosses apparaissent comme des graphismes, surtout quand elles se détachent sur le ciel.
Troncs morts
Le bocage vieillit : les troncs des arbres morts, sans sujets plus jeunes pour les relayer, apparaissent souvent
dans le payasage, et questionnent la pérennité du bocage.
La prairie et le verger sont aussi des motifs du bocage. Il faut rappeler combien la présence
de l’herbe est aussi importante que celle des haies : le paysage est fait de cette alternance
d’ombre et de lumières.
La présence des animaux est elle aussi indissociable de l’animation du bocage et de son
identité, il s’agit d’un paysage d’élevage qui trouve là une réelle lisibilité. Sur un plan
plastique, l’herbe apporte aux paysages sa couleur vive et sa lumière. En hiver notamment,
sa présence apporte une note colorée et vivante.
Rennes
Vaches au pré au nord de Cesson. La présence des animaux contribue au caractère bucolique du paysage et
rend lisible sa vocation de production.
Baguer-Pican, en hiver
L’herbe verte et la présence du troupeau animent le paysage alors que les arbres sont encore sans feuilles.
Terrain de jeux
L’herbe du terrain est visuellement associée aux arbres du bocage dans une ambiance de « prairie » mise à la
disposition des habitants.
Chartres-de-Bretagne
Promenades et déplacements doux peuvent trouver place dans le réseau des chemins du bocage, qui peut être
associé aux espaces urbains et intégré aux usages des habitants.
C’est un des aspects qui, avec la production d’énergie, la gestion des eaux, la biodiversité,
justifient un avenir pour le bocage et sa gestion. Voir article enjeux
Mais on peut aussi affirmer que les paysages de bocage sont partie prenante de l’identité
départementale, dont ils qualifient l’essentiel des surfaces.