( Extraits-Condensés à partir des sources : « l’affaire tunisienne » de l’historien Charles-André Julien
et http://tunisiecoloniale.blogspot.com/.../41-chronolgie... ). Avril 1881 (Il y a 140 ans…) Sadok Bey avait placé son armée à Manouba (gravure d’illustration) pour stopper l’avancée des troupes du général Bréart commandant du corps expéditionnaire français qui campait à Djedaida. « Le 12 mai au matin Bréart lance un ultimatum au Bey (NB : qui réside dans son palais du Bardo, à Ksar Saïd) le sommant de signer le traité de protectorat. A 20 heures, soit une heure avant le délai fixé par l'ultimatum de Bréart, Mohamed Sadok Bey cède sous la contrainte, démobilise son armée et signe le traité du Bardo. Le même jour du 12 mai (1881) à neuf heures, des officiers d'état-major, un capitaine, des sergents fourriers et un peloton de hussards arrivaient à la Manouba à 2 kilomètres du Bardo, et cherchaient à droite et à gauche de la voie ferrée un emplacement favorable pour établir le camp, s'assurant des fontaines, des puits et des sources situées dans les jardins environnants. A 600 mètres de la station du chemin de fer sont des casernes inoccupées. A la même distance est le palais de Sidi-Zarrouk, (NB : Zarrouk ministre de la marine à l’époque), qui fit prévenir les officiers français qu'il était prêt à les recevoir dans son palais ( NB : Palais Zarrouk, ou Dar Rustum, construit par le général Rustum, actuel siège du gouvernorat de Manouba ). Trois jours après, dimanche 15 mai, le général Bréart passa la revue des troupes cantonnées à la Manouba. Une foule très nombreuse était venue de Tunis. Plus de six mille personnes assistaient à la revue ; parmi elles très peu de musulmans. La population européenne éprouva une vive satisfaction de voir la situation déblayée et surtout d'avoir auprès d'elle les troupes françaises dont la présence était une garantie pour sa sécurité. Pendant les journées du vendredi et du samedi qui précèdent (les 13 et 14 mai), la route de Tunis à la Manouba et les trains du chemin de fer ne désemplirent pas. Les Français, les Israélites, les Maltais, les Mozabites se donnaient tous le camp français pour but de promenade. La route était sillonnée à tout instant par des équipages de toute forme, carrosses, charrettes, siciliennes, mulets harnachés, bourriquots… ». 4l occupation de la tunisie a ete magistralement decrite dans le Livre Le Jour Ou Le Soleil S Etait Leve A L Ouest par ......j ai le livre il merite un film