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RECUEIL DU BIOETHIQUE
L'éthique est une réflexion sur les valeurs et les normes qui guident les
comportements et les décisions dans un contexte donné. Elle est plus souple
que la morale, qui se réfère généralement à un ensemble de règles ou de
principes immuables. L'éthique permet donc une approche plus nuancée et
plus flexible, ce qui est particulièrement important en bioéthique, où il peut y
avoir des conflits entre différentes valeurs et normes.
Rep : Il est vrai que la bioéthique est souvent considérée comme un produit de
la culture nord-américaine, et cela peut s'expliquer pour plusieurs raisons :
Rep : Je ne suis pas d'accord avec l'idée que la bioéthique ne pourrait pas avoir
droit de cité en République Démocratique du Congo et en Afrique en général
en raison de ses conditions d'émergence aux États-Unis et en Europe. Bien que
la bioéthique ait émergé en réponse aux défis éthiques posés par les avancées
de la science et de la médecine dans les pays développés, elle est aujourd'hui
un domaine de recherche et de pratique mondial qui est pertinent pour tous
les pays, quel que soit leur niveau de développement.
La bioéthique est une interdisciplinaire qui peut aider à guider les décisions
éthiques dans de nombreux domaines, tels que la médecine, la biologie,
l'environnement, les technologies, etc. Les défis éthiques auxquels sont
confrontés les pays en développement, tels que la RDC, peuvent être différents
de ceux des pays développés, mais ils n'en sont pas moins importants. Par
exemple, la RDC, comme de nombreux pays en développement, est confrontée
à des défis éthiques dans le domaine de la santé, tels que l'accès aux soins, la
qualité des soins, la prévention des maladies, la recherche médicale, etc.
En conclusion, la bioéthique est un domaine pertinent pour tous les pays, quel
que soit leur niveau de développement.
La RDC et l'Afrique en général peuvent bénéficier de l'application des principes
éthiques de la bioéthique dans de nombreux domaines, en intégrant les
perspectives culturelles et les valeurs locales.
Par exemple, la bioéthique peut aider à identifier les défis éthiques dans le
domaine de la biologie, tels que la modification génétique, la conservation de la
biodiversité, etc. Elle peut également aider à identifier les défis éthiques dans
le domaine de l'environnement, tels que le changement climatique, la
pollution, etc.
En résumé, bien quel soit souvent associée à l'éthique médicale, elle est en
réalité pluridisciplinaire s’intéressent à l'éthique dans de nombreux domaines.
La bioéthique peut aider à identifier les enjeux éthiques pertinents dans ces
domaines et à proposer des solutions éthiques.
Rep : Non, il n'est pas vrai qu'un bon médecin n'a pas besoin de bioéthique. La
bioéthique est une discipline importante qui permet aux médecins de réfléchir
aux implications éthiques de leur pratique médicale, Un bon médecin prend en
compte les principes éthiques fondamentaux de la pratique médicale, tels que
la bienfaisance, la non-malfaisance, l'autonomie et la justice. Cependant, les
avancées rapides de la science et de la technologie médicales ont créé de
nouveaux dilemmes éthiques qui nécessitent une réflexion approfondie et une
analyse. Elle bi peux aider les médecins à naviguer dans ces situations
complexes et à prendre des décisions éclairées. En fin de compte, la bioéthique
est un outil précieux pour aider les médecins à fournir des soins de qualité et à
respecter les droits de leurs patients.
Rep :
a. L'avortement soulève des questions autour du statut du fœtus et de la vie
humaine. Certains considèrent que la vie commence dès la conception, tandis
que d'autres estiment que le fœtus n'a pas encore acquis le statut de personne
morale et que la décision d'interrompre la grossesse relève du choix de la
femme concernée. Les questions éthiques soulevées par l'avortement incluent
également de savoir si la décision doit être prise par la femme seule ou si elle
doit être prise en consultation avec un professionnel de la santé.
3. Les risques pour les donneurs : Les donneurs doivent être protégés contre
tout risque inutile ou injustifié. Cela soulève des questions sur les risques
potentiels pour les donneurs, tels que les risques chirurgicaux ou les risques de
complications à long terme.
4. Les critères de sélection des donneurs et des receveurs : Les critères de
sélection des donneurs et des receveurs doivent être justes et équitables. Cela
soulève des questions sur la manière de déterminer l'admissibilité à un don
d'organe ou de tissu, ainsi que sur les critères de sélection pour les receveurs.
5. L'utilisation commerciale des organes : Il est important que les organes ne
soient pas utilisés à des fins commerciales ou exploitées de quelque manière
que ce soit. Cela soulève des questions sur la réglementation des
transplantations d'organes et sur la manière de prévenir le trafic d'organes.
En ce qui concerne les cellules souches, il est important de distinguer entre les
cellules souches totipotentes, pluripotentes et multipotentes. Les cellules
souches totipotentes sont capables de se différencier en tous les types de
cellules nécessaires à la formation d'un organisme complet, y compris les tissus
extra-embryonnaires tels que le placenta. Les cellules souches pluripotentes,
en revanche, peuvent se différencier en tous les types de cellules qui
composent le corps, mais pas en tissus extra-embryonnaires. Les cellules
souches multipotentes, quant à elles, ont la capacité de se différencier en un
nombre limité de types de cellules spécifiques.
3. Dignité humaine : Le corps humain est considéré comme ayant une valeur
intrinsèque et en tant que tel, il doit être traité avec respect et dignité. Si le
principe d'indisponibilité du corps pour autrui est violé, cela peut entraîner une
perte de dignité pour le patient et une violation de son intégrité physique.
Rep : Les tests génétiques sont utilisés pour identifier des anomalies ou des
variations dans le code génétique d'une personne. Ils sont utilisés pour diverses
raisons, notamment pour diagnostiquer des maladies génétiques, évaluer le
risque de développer une maladie, aider à choisir les traitements les plus
appropriés et prédire les risques de transmission d'une maladie génétique à la
descendance.
2. Discrimination : Les résultats des tests génétiques peuvent être utilisés pour
discriminer les individus dans des domaines tels que l'emploi, l'assurance
maladie ou l'assurance-vie, en raison de leur risque présumé de développer
une maladie.
Rep : La maternité pour autrui (ou GPA : gestation pour autrui) est une
pratique où une femme porte et donne naissance à un enfant pour le compte
d'un couple ou d'une personne qui ne peut pas avoir d'enfant.
La GPA peut offrir une chance à des couples stériles ou à des personnes
célibataires d'avoir un enfant biologique et de fonder une famille. Pour ces
personnes, la GPA peut représenter une solution viable et souhaitable. D'autre
part, d'autres s'opposent à la GPA en raison des préoccupations éthiques et des
risques qu'elle soulève.
3. Droits de l'enfant : Certains craignent que la GPA mette en danger les droits
de l'enfant à l'identité et à la filiation. Il peut être difficile pour un enfant né
d'une GPA de comprendre sa filiation et son identité, en particulier si la mère
porteuse est impliquée dans sa vie.
Rep : Le principlisme est une approche éthique en médecine qui se base sur
quatre principes fondamentaux : l'autonomie, la bienfaisance, la non-
malfaisance et la justice. Cette approche a été développée dans les années
1970 par Tom Beauchamp et James Childress dans leur ouvrage "Principles of
Biomedical Ethics".
Rep : Oui, la bioéthique et le droit sont étroitement liés, car les questions
éthiques soulevées par les progrès de la science et de la technologie dans le
domaine de la santé ont un impact sur les lois et les réglementations qui
régissent ces domaines.
Le droit est un outil important pour encadrer les pratiques en matière de santé
et pour protéger les droits et les intérêts des individus impliqués dans ces
pratiques, en se basant sur des principes éthiques tels que le respect de la
dignité humaine, l'autonomie, la bienfaisance, la non-malfaisance et la justice.
Les avancées en matière de médecine laisse des questions éthiques complexes
qui nécessitent une réflexion approfondie sur les implications juridiques de ces
avancées.
Par exemple, des questions telles que l'utilisation de données génétiques à des
fins de recherche, le consentement des patients, la protection de la vie privée,
l'accès aux soins de santé, la réglementation des essais cliniques, l'intelligence
artificielle en médecine et la responsabilité médicale sont autant de sujets qui
nécessitent une interaction entre la bioéthique et le droit.
Rep : Il joue un grand rôle historique étant donné que le code de Nuremberg
été le premier document à énoncer des principes éthiques pour la recherche
sur les êtres humains. Ce code a été élaboré en 1947 par un tribunal militaire
international lors du procès des médecins de Nuremberg, qui avaient mené des
expériences médicales sur des prisonniers des camps de concentration nazis
pendant la Seconde Guerre mondiale.
Rep : Notre code génétique, c'est-à-dire notre ADN, a une influence sur notre
développement, notre apparence physique, notre prédisposition à certaines
maladies et peut influencer certaines de nos caractéristiques
comportementales. Cependant, cela ne signifie pas que nous sommes
complètement déterminés par notre code génétique c’est-à-dire NON.
Rep : La question de savoir si le vivant peut être breveté est complexe et fait
l'objet de débats éthiques et juridiques depuis de nombreuses années. En
général, les brevets sont accordés pour des inventions qui sont nouvelles,
inventives et susceptibles d'applications industrielles. Cela peut inclure des
inventions impliquant des organismes vivants, tels que des plantes, des
animaux ou des micro-organismes.
Dans certains cas, des brevets ont été accordés pour des organismes vivants ou
leurs parties, tels que des séquences génétiques ou des techniques de
modification génétique. Cependant, cela a suscité des préoccupations éthiques
quant à la propriété de la vie et à l'exploitation commerciale des ressources
biologiques.
Dans de nombreux pays, des lois ont été mises en place pour réglementer la
brevetabilité du vivant et pour protéger les intérêts des agriculteurs, des
communautés autochtones et de l'environnement.
Par exemple, la Convention sur la diversité biologique des Nations unies stipule
que les États ont le droit de réglementer l'accès aux ressources génétiques et
de partager les avantages découlant de leur utilisation équitablement.
Rep : Le clonage est une technique qui permet de produire des organismes
génétiquement identiques à partir d'une cellule ou d'un tissu d'un organisme
existant.
Rep : Il peut y avoir des liens entre la médecine et la religion, bien qu'ils soient
souvent distincts l'un de l'autre. La médecine est une discipline scientifique qui
se concentre sur la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies
physiques et mentales, tandis que la religion est une pratique spirituelle qui
peut inclure des croyances sur la santé et la guérison. Dans certaines cultures,
la religion et la médecine sont étroitement liées.
Par exemple, la médecine traditionnelle chinoise et l'ayurveda indien
intègrent souvent des croyances religieuses et spirituelles dans leur approche
de la santé. Dans d'autres cultures, des pratiques religieuses telles que la
prière, le jeûne et le rituel peuvent être utilisées pour aider à guérir ou à
soulager la souffrance.
Cependant, il est important de noter que la médecine moderne est fondée sur
des données scientifiques et des preuves cliniques, indépendamment de toute
croyance religieuse ou spirituelle. Les traitements médicaux doivent être
fondés sur des preuves et être administrés dans le cadre d'une pratique
médicale professionnelle et éthique.
Ces deux approches éthiques peuvent avoir des implications différentes pour la
prise de décision en bioéthique. Par exemple, un déontologiste pourrait
s'opposer à l'utilisation de la thérapie génétique, car cela pourrait être
considéré comme une violation du principe de non-malfaisance, tandis qu'un
conséquentialiste pourrait soutenir que la thérapie génétique est justifiée si
elle peut améliorer la qualité de vie des patients.
Rep : La bioéthique est née aux États-Unis dans les années 1960 et 1970 avec
l'émergence de nouvelles technologies médicales, comme les transplantations
d'organes et les traitements de fertilité, qui ont soulevé de nouvelles questions
éthiques.
5. Les débats sur l'avortement : Les débats sur l'avortement dans les années
1970 ont également contribué à la naissance de la bioéthique en soulevant des
questions éthiques sur le début et la fin de la vie.
Ces différents facteurs ont conduit à la création de comités d'éthique dans les
hôpitaux américains et à l'émergence de la bioéthique en tant que domaine
d'étude et de recherche.
27 . En quoi l’environnement se rattache-t-il à la bioéthique ?
1. La responsabilité envers les autres êtres vivants : Les êtres humains ont une
responsabilité envers les autres êtres vivants sur la planète, et doivent prendre
en compte les conséquences de leurs actions sur les écosystèmes et les espèces
animales et végétales.