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Chevallier [Chevallier
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Du même auteur
Nutritions : principes et conseils, 3e édition, par L. Chevallier,
Collection Abrégés de médecine, 2009, 272 pages.
Autres ouvrages
Diététique en pratique médicale courante, 3e édition, par J.-L.
Schlienger, 2020, 448 pages.
Nutrition préventive et thérapeutique, 2e édition, par J.-M. Lecerf et
J.-L. Schlienger, 2019, 400 pages.
Manuel de nutrition pour le patient diabétique, par L. Monnier et
J.-L. Schlienger, 2018, 410 pages.
Nutrition clinique pratique, 3e édition, par J.-L. Schlienger, 2018,
374 pages.
Endocrinologie, diabète, métabolisme et nutrition pour le
praticien, par J.-L. Wémeau, B. Vialettes et J.-L. Schlienger, 2014, 552
pages.
65 ordonnances alimentaires
3 E ÉDITION
Laurent Chevallier
Médecin attaché au CHRU de Montpellier et en cliniques
Page de copyright
Références
[1] Barabasi AL, Menichetti G, Loscalzo J. The unmapped
chemical complexity of our diet. Nature Food. 2020;1:33–37.
[2] Ordre national des Pharmaciens. Le pharmacien et les
plantes. Les cahiers de l’Ordre des Pharmaciens n° 5.
Observatoire sociétal du médicament 2011 – TNS-Sofres
pour Les entreprises du médicament, LEEM, 24 mai 2011.
[3] Schlienger JL. Nutrition clinique pratique. Chez l’adulte, l’enfant
et la personne âgée. 3e éd. Paris: Elsevier Masson; 2018.
Abréviations
Ordonnance alimentaire
► Ne pas supprimer les corps gras mais mieux choisir les huiles
végétales :
▪ utiliser un peu d’huile de colza ou de noix riches en acides
gras oméga 3 (participant à réduire l’inflammation de la
peau) pour les assaisonnements des salades ou crudités, et
de l’huile d’olive pour la cuisine ;
▪ réduire les apports en graisses appelées « saturées »,
présentes notamment dans de nombreuses viennoiseries
également souvent riches en sucres ajoutés (croissants,
pains au chocolat, etc.), biscuits et friandises diverses
(notamment barres chocolatées) ;
▪ éviter les charcuteries et viandes grasses ;
► Fortement réduire les apports en produits industriels riches
en sucres ajoutés : surtout les sodas et jus industriels divers
(les produits avec sucres ajoutés en excès favoriseraient les
poussées d’acné).
► Consommer tous les jours dans le cadre d’un bon équilibre
alimentaire :
▪ 3 fruits frais de saison, et notamment les plus colorés (pour
participer à couvrir les besoins en vitamines – notamment
en provitamine A – et en antioxydants protecteurs) ; des
légumes colorés notamment verts avec en particulier les
brocolis ;
▪ des produits laitiers, de préférence des yaourts nature ou
du fromage blanc entiers (apport en protéines, éléments
minéraux en calcium et en vitamines, notamment D) ;
▪ du pain aux multicéréales ou complet de boulangerie
(pour l’apport en zinc qui améliore la qualité de la peau).
► Veiller à :
▪ favoriser, lors de la consommation de viandes, celles de
volaille ;
▪ œufs et mollusques (surtout huîtres, moules et coquilles
Saint-Jacques) peuvent être consommés régulièrement
pour l’apport en zinc tout comme les poissons riches en
acides gras oméga 3 : sardine, anchois, maquereau,
saumon.
► Boire 1 à 2 litres d’eau plate (ou pétillante) par jour et bien
éviter les sodas sucrés ou « light » avec édulcorants.
(Les boissons à base de caféine prises en excès diminuent
l’absorption du zinc : cola, café, thé.)
Ordonnance de plantes
Éléments de physiopathologie
Des déséquilibres alimentaires à l’adolescence induisent des déficits
d’apports en divers micronutriments. Les adolescentes entre 14 et
18 ans ont des risques de déficiences identifiées en fer, calcium,
vitamines E et B6 [6], éléments que l’on trouve respectivement dans
les viandes ou poissons (fer héminique biodisponible), produits
laitiers, huiles végétales, légumes secs et céréales. Pour les
adolescents dans la même tranche d’âge, les risques de déficits
concernent la vitamine E. Ces déficits d’apports ne sont pas
spécifiques aux adolescents présentant de l’acné, mais la pratique
nous montre quotidiennement que les risques de déséquilibre sont
majorés.
Tout déficit d’apport en zinc a des conséquences dermatologiques
bien identifiées sur les processus inflammatoires et les troubles de la
cicatrisation [7]. Le zinc a un rôle cutané antioxydant et est 5 à 6 fois
plus concentré dans l’épiderme que dans le derme [8] ; il est
indispensable pour assurer une bonne santé de la peau. Une
supplémentation peut être parfois nécessaire. Il convient de mettre
en garde sur la prise de compléments en automédication par les
adolescents. Certains produits, prisés notamment par ceux qui
pratiquent une activité sportive assez intense, contiennent parfois en
forte concentration des protéines du lactosérum pouvant favoriser,
selon certaines études, des poussées d’acné.
Une altération du goût, des désordres immunitaires, voire des
manifestations neuropsychiques sont des signes supplémentaires
évocateurs d’une carence importante en zinc.
La consommation de fruits rouges et de légumes colorés est
également à fortement encourager compte tenu de leurs richesses en
antioxydants et en vitamines, notamment provitamines A et E [2],
participant à réduire la micro-inflammation de la peau.
Les perturbateurs endocriniens ont une influence non négligeable
sur l’homéostasie hormonale sans que l’on puisse en mesurer
l’impact sur l’acné faute d’études. Il convient de conseiller de limiter
l’exposition à ces substances.
Références
[1] Cordain L, Lindeberg S, Hurtado M, et al. Acne Vulgaris.
Arch Dermatol. 2002;138:1584–1590.
[2] Enquête. Fil Santé Jeunes. 2006;.
[3] El-Akawi Z, Abdel-Latif N, Abdul-Razzak K. Does the
plasma level of vitamins A and E affect acne condition? Clin Exp
Dermatol. 2006;31(3):430–434.
[4] Fiedler F, Stangl GI, Fiedler E, Taube KM. Acne and
nutrition: a systemic review. Acta Derm Venerol. 2017;97:7–9.
[5] Kucharska A, Szmurli B, Sińska B. Significance of diet in
treated and untreated acne vulgaris. Postepy Dematol Alergol.
2016;33(2):81–86.
[6] Martin A. Risques de déficiences ou d’excès selon les
groupes de population. AFSSA, CNERNA-CNRS (Eds).
Apports nutritionnels conseillés pour la population
française. 3e éd. Paris : Tec et Doc ; 2001.
[7] Rostan EF, DeBuys HV, Madey DL, Pinnell S. Evidence
supporting zinc as an important antioxidant for skin. Int J
Dermatol. 2002;41:606–611.
[8] Schwartz JR, Marsch RG, Draelos ZD. Zinc and skin health:
overview of physiology and pharmacology. Dermatol Surg.
2005;31:837–847.
[9] Vidal. Le guide nutrition et santé. 2005;.
[10] Vidal. Le guide des plantes qui soignent. 2010;.
2: Alcoolisme
Les effets délétères des produits alcoolisés sur l’organisme sont
nombreux et la règle est de ne pas dépasser des prises occasionnelles
avec pas plus de deux verres de vin par jour. L’abus de boissons
alcoolisées consommées de façon chronique – alcoolodépendance – a
des conséquences multiviscérales :
Ordonnance alimentaire
Ordonnance de plantes
Professionnel de santé… Le…
M., Mme…
Éléments de physiopathologie
Dénutrition protéino-énergétique
La désocialisation des alcooliques chroniques, associée à de possibles
troubles de l’absorption des nutriments et micronutriments, entraîne
de fréquentes dénutritions protéino-énergétiques. La prévalence de
la dénutrition, même en cas d’obésité, augmente avec le degré de
sévérité de l’alcoolisme et atteint, selon certaines études [4], jusqu’à
50 % des patients présentant une cirrhose alcoolique.
Par ailleurs, l’éthanol a notamment l’effet de stimuler le
cytochrome oxydase P450 2EI (CYP2EI) [2], ce qui induit, en plus
d’une déshydrogénase gastrique, une accumulation d’acétaldéhyde
délétère pour les hépatocytes ; de plus, il existe une majoration des
besoins vitaminiques, essentiellement thiamine (B1) (carence aiguë :
syndrome de Gayet-Wernicke), mais aussi niacine (B3), pyridoxine
(B6) et acide folique (B9) [8]. La vitamine B12 ne doit pas non plus
manquer dans la ration alimentaire [3].
La règle en fonction de l’examen clinique devrait être, même pour
les personnes en surpoids, la recherche d’une dénutrition avec le
dosage, notamment de l’albumine (couplé à la protéine C réactive
[CRP] pour pouvoir l’interpréter), des vitamines B9, B12 à compléter
en fonction du contexte.
Dyslipidémie à type d’hypertriglycéridémie
L’hypertriglycéridémie peut être rencontrée dans le contexte de
l’alcoolisme chronique [1]. On observe une accumulation intra-
hépatocytaire de triglycérides. Elle peut être réversible à l’arrêt des
prises de boissons alcoolisées, ce qui s’observe dans environ un tiers
des cas. Des mesures alimentaires spécifiques doivent accompagner
la dyslipidémie (voir fiche n° 31).
Hypoglycémie
Parmi les effets délétères de l’alcool, citons les hypoglycémies dont le
coma hypoglycémique lié à une sécrétion d’insuline réactionnelle
due à un apport excessif d’alcool. Tout trouble de la conscience chez
une personne alcoolique doit faire penser à une hypoglycémie. Cela
est lié à une augmentation du rapport NADH/NAD par l’éthanol qui
provoque une majoration de la transformation du pyruvate en
lactate. Parallèlement, on observe une diminution globale de la
sensibilité à l’insuline et une baisse des processus de néoglucogenèse
[9].
Hypokaliémie
L’hypokaliémie est fréquente et doit être systématiquement
recherchée compte tenu de son impact sur le rythme cardiaque. Sur
le long cours, après avoir corrigé des éventuels déficits, une
alimentation riche en végétaux apporte le potassium nécessaire.
Hyperuricémie
L’hyperuricémie fait partie du tableau de l’alcoolisme chronique. Si,
à l’arrêt, la situation ne se normalise pas, des conseils nutritionnels
sont à prodiguer avant un éventuel traitement médicamenteux.
Génétique
Dans les années à venir, on pourra très probablement déterminer
génétiquement les personnes ayant des risques d’attirance plus
marquée que les autres vers l’alcool. Le gène OPRM1A118G pourrait
être un de ceux en cause. Une étude publiée par des chercheurs
américains du National Institute on Alcool Abuse and Alcoolism
(NIAAA) [6] et menée chez des macaques prolonge des découvertes
qui montrent qu’un récepteur cérébral joue un rôle essentiel dans la
dépendance à l’alcool. Une dépendance plus forte est constatée chez
les macaques mâles porteurs de l’allèle OPRM1C77G, équivalent du
gène OPRM1A118G humain. Ils sont attirés par les boissons
alcoolisées (dans la nature, ils sont attirés par les fruits bien mûrs qui
subissent un début de fermentation alcoolique) et ont une tendance à
en consommer de façon excessive (≥ 0,67 g/kg). Ce génotype est plus
marqué chez les mâles, chez qui il s’exprime davantage. L’étude
menée sur des hommes par l’Institut de recherche et de
documentation en économie de santé (IRDES) indique qu’un homme
sur deux présente un risque d’alcoolisation entre 25 et 64 ans, les
hommes étant plus à risque que les femmes [10].
Maladies du foie
Stéatose
Fibrose
Cirrhose
Hépatite chronique aiguë
Hépatocarcinome
Système nerveux
Encéphalopathie de Gayet-Wernicke
Syndrome de Korsakoff
Polyneuropathie périphérique
Névrite optique rétrobulbaire
Autres
Pancréatite chronique
Cardiomyopathie non obstructive
Nécrose aseptique de la tête fémorale
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Illustrator: L. J. Bridgman
Language: English
BY AMY E. BLANCHARD
Illustrated by
L. J. BRIDGMAN
BOSTON
DANA ESTES & COMPANY
PUBLISHERS
Copyright, 1909
By Dana Estes & Company
"I seem to have made an impression," she said as her aunt came up.
"I didn't know strangers were such a rarity here that people stared at
them the way that man did at me. I wonder who he is and what made
him look so taken by surprise."
"Oh, I suppose he didn't know that any of the summer residents had
arrived," returned Miss Elliott, "and he wondered who you were and
where you came from. There aren't usually any summer visitors here
before the middle of June."
"I suppose that must have been it," returned Gwen, at the same time
feeling that it did not quite explain matters.
At the side door, by which it seemed they were expected to enter,
they met Ora. She turned away her head and hurried around to the
kitchen.
"What a pretty girl," said Gwen, looking after her. "Such a lovely
complexion. But, oh dear, why does she lace so painfully? Doesn't
she know wasp waists are all out of style? That they belong to the
early Victorian age and passed out with ringlets and high
foreheads?"
"She probably doesn't know," returned Miss Elliott. "I notice that
many of the girls up here still cling to the traditions of their
grandmothers in more than one direction. I have heard that one, at
least, died from the effects of tight lacing."
"Then they need a missionary as much as the heathen Chinee
does," observed Gwen as she entered the house.
She had gone out bareheaded but she tossed aside the golf-cape,
which was none too warm for out-door wear, and sat down by the
window. Miss Phenie, established in a comfortable rocking-chair,
was quite ready for a chat while she knitted a "sweaterette" as she
called it. Miss Phosie was in the kitchen getting supper, but Miss
Phenie felt that it was due to her position as elder sister to entertain
the guests rather than to give a hand to the evening's work. It was
always her attitude and one of which no one had ever heard Miss
Phosie complain. The most that she had ever done was to remark to
Almira Green: "It's very easy to be hospitable when you do the
entertaining and some one else does the work." But that was under
great provocation when the minister, the surveyor, the doctor and the
editor of The Zephyr had all arrived on the island in one day and all
had been entertained at Cap'n Ben's house because there seemed
nowhere else for them to go. On that occasion Miss Phenie, as
usual, had asserted her right to the position of hostess, and had left
Miss Phosie alone to wash the dishes as well as to get the dinner,
Ora having gone to Portland for the day.
"Well," said Almira Green to whom Miss Phosie's remark was made,
"there was Cap'n Ben to do the talking, and as they was all men I
don't see why Phenie was called upon to set with them all the time."
"I guess she thought she had to," Miss Phosie had returned with the
feeling that perhaps she had said too much.
To-day, however, there was not much reason for Miss Phenie's
presence in the kitchen, for, while Miss Phosie made the soda
biscuits Ora could be setting the table. The lobsters had been boiled
that morning, so there were only the fish and potatoes to fry, and the
preserves to be set on the table with the cake. Miss Phenie, in tight
fitting black alpaca, rocked comfortably and asked questions till
Gwen, by the window, saw Luther Williams pass. "Who is that, Miss
Phenie?" she asked. "That tall man with the serious face and the
kind eyes?"
"I guess you mean Mr. Williams. I presume he is taking his after
supper smoke. He boards with us, you know."
"Oh!" Gwen wondered why he had not appeared at the table. "Is he
a relative of yours?"
"None in the world, and we never heard that he had any. He gets a
daily paper and advertising letters sometimes, but I never knew him
to get any other mail. He's real well educated, and reads everything
he can lay his hands on, but he is a very quiet man. He never talks
much to anybody, but there ain't a kinder man living. If anybody's in
trouble he's the first on hand, and the first to put his hand in his
pocket."
"Is he a fisherman?"
"Yes. His pound is just off your point. He's been real lucky and it's
said he's right well off."
"Has he boarded with you long?"
"Ever since he came to the island; that's about twenty years now. He
came for a week's fishing, he said, and he's stayed ever since. I
never heard a word against Mr. Williams. Everybody likes him, and if
he is rather close-mouthed you don't hear him speak ill of anyone.