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D’ETHIQUE MEDICALE
D3 / BIOMED / UCKIN 2019 – 2020.
PREMIERE PARTIE :
CONSEIL NATIONAL DE L’ORDRE DES MEDECINS DE LA RDC.
Art. 1er : Il est créé dans la République démocratique du Congo, un Ordre des
médecins comprenant tous les docteurs en médecine, chirurgie et
accouchements résidant au Congo et inscrits au tableau de l’Ordre.
Art. 2 : L’Ordre veille au maintien des principes de moralité, de probité et de
dévouement indispensables à l’exercice de la médecine, ainsi qu’à
l’observation par tous ses membres, des devoirs professionnels et des
règles de la déontologie médicale.
Il est chargé de défendre l’honneur et l’indépendance de la profession
médicale.
Art. 3 : L’Ordre donne son avis sur les questions et projets concernant l’exercice
de la profession de médecin qui lui sont soumis par le ministre de la
Santé publique.
Il fixe, sous réserve d’approbation par arrêté du ministre de la Santé
publique, le taux des honoraires des médecins.
Il peut organiser toutes œuvres d’entraide pour ses membres.
Il peut organiser des relations professionnelles sur le plan international.
Il peut percevoir les cotisations nécessaires à son fonctionnement.
Art. 4 : L’Ordre exerce ses attributions par l’intermédiaire de conseils provinciaux
et d’un conseil national de l’Ordre.
Tout membre effectif ou suppléant d’un conseil qui est frappé, par une
décision définitive, d’une peine disciplinaire quelconque, ou qui est
condamné, par une décision judiciaire définitive, pour une infraction à la
législation sur l’art de guérir, est déchu de plein droit de son mandat.
Art. 31 : Le conseil provincial est composé des membres élus à la pluralité des
voix par les médecins inscrits au tableau de l’Ordre et résidant dans le
ressort du conseil. Il comprend, en outre, des membres suppléants élus
dans les mêmes conditions que les membres effectifs et au cours du
même scrutin.
Le nombre des membres effectifs est égal à 5 % du nombre des membres
du collège électoral. Le nombre des membres suppléants est égal au
nombre des membres effectifs.
Le vote est obligatoire : il peut se faire par correspondance.
Dans les trois jours qui suivent l’élection, un exemplaire du procès-
verbal de celle-ci est transmis au conseil provincial, au gouverneur de la
province et au médecin-inspecteur provincial.
Art. 32 : Nul ne peut être élu membre d’un conseil provincial s’il ne répond aux
conditions suivantes :
1. être inscrit au tableau de l’Ordre depuis trois ans au moins ;
2. résider dans le ressort du conseil ;
3. avoir la nationalité congolaise ;
4. être âgé de 30 ans accomplis.
Art. 33 : Les membres effectifs et les membres suppléants sont élus pour trois
ans. Ils peuvent être réélus indéfiniment.
Lorsqu’un membre effectif cesse ses fonctions pour quelque cause que ce
soit avant la fin de son mandat, il est remplacé par le membre suppléant
ayant obtenu le plus de voix. La durée des fonctions de celui-ci est celle
qui restait à courir jusqu’à l’expiration du mandat de celui qu’il
remplace.
Art. 34 : En cas de démission collective des membres du conseil, les membres
suppléants sont considérés comme démissionnaires.
Le bureau du conseil provincial nomme un conseil provisoire composé de
cinq médecins inscrits au tableau de l’Ordre et résidant dans le ressort
du conseil.
Dans les deux mois qui suivent sa nomination, le conseil provisoire
organise des élections en vue de la constitution d’un nouveau conseil.
Art. 40 : Le conseil national a son siège à Kinshasa. Il exerce ses attributions sur
tout le territoire de la République.
Art. 41 : Le conseil national est composé des membres élus à la pluralité des voix
par les collèges électoraux des conseils provinciaux.
Il comprend, en outre, des membres suppléants élus dans les mêmes
conditions que les membres effectifs et au cours du même scrutin.
Chaque collège électoral élit un nombre de conseillers effectifs et un
nombre de conseillers suppléants égal à cinq pour cent du nombre des
électeurs qui le composent. Ces nombres ne peuvent toutefois être
inférieurs à trois.
Le vote est obligatoire; il peut se faire par correspondance.
Art. 43 : Les membres effectifs et les membres suppléants sont élus pour cinq
ans. Ils peuvent être réélus indéfiniment.
Lorsqu’un membre effectif cesse ses fonctions pour quelque cause que ce
soit avant la fin de son mandat, il est remplacé par le membre suppléant
élu par le même collège électoral qui a obtenu le plus de voix. La durée
des fonctions de celui-ci est celle qui restait à courir jusqu’à l’expiration
du mandat de celui qu’il remplace.
Art. 44 : En cas de démission collective des membres du conseil, les membres
suppléants sont considérés comme démissionnaires. Le ministre de la
Santé publique avise sans délai et par télégramme les présidents des
conseils provinciaux de la démission du conseil. Dans les quinze jours
suivant la réception de cet avis, les conseils provinciaux se réunissent
aux fins d’élire un nouveau conseil national, lequel achèvera le mandat
du conseil démissionnaire.
Le bureau du conseil démissionnaire est tenu d’assurer l’expédition des
affaires courantes jusqu’à la constitution du bureau du nouveau conseil.
Art. 45 : Quatre médecins désignés par le président de la République ou son
délégué, dont deux professeurs congolais aux facultés de médecine des
universités congolaises sont adjoints au conseil avec voix consultative.
Le conseil peut se faire assister d’un conseiller juridique.
Lorsqu’il siège en matière disciplinaire, le conseil est assisté par un
magistrat de Cour d’appel désigné par le président de la République ou
son délégué et ayant voix délibérative.
Art. 46 : Le conseil national élit en son sein un président, un vice-président et un
secrétaire, qui constituent le bureau.
Il désigne en outre, dans son sein, un secrétaire adjoint et un trésorier.
Art. 47 : Le conseil national se réunit sur la convocation de son bureau.
Le conseil doit, pour délibérer valablement, réunir les deux tiers de ses
membres. Il peut, pour atteindre ce quorum, inviter un suppléant à
siéger temporairement. En matière disciplinaire, le conseil ne délibère
valablement que si le magistrat désigné en vertu du dernier alinéa de
l’article 45 est présent.
Les délibérations ne sont pas publiques.
Le conseil prend ses décisions à la majorité absolue des membres
présents. En cas de partage, la voix du président est prépondérante.
Les délibérations du conseil sont constatées par des procès-verbaux
portés sur un registre et signés par le président et le secrétaire.
Conformément aux dispositions des articles 17 et 24, les procès-verbaux
des délibérations prises en matière disciplinaire sont signés par tous les
membres ayant participé à la délibération.
Art. 54 :
1. Pendant une période à laquelle il sera mis fin par arrêté du ministre de
la Santé publique, les conseils provinciaux seront composés de cinq
membres au moins et de dix membres au plus.
Le nombre des membres sera fixé, pour chaque conseil et avant
chaque élection, par le ministre de la Santé publique.
Dans le cas où, par suite de l’insuffisance du nombre de médecins
éligibles, il serait impossible de former un conseil provincial
conformément aux dispositions ci-dessus, les attributions du conseil
provincial seront exercées par le conseil national.
2. Pendant une période à laquelle il sera mis fin par arrêté du ministre de
la Santé publique, le conseil national comprendra dix-huit membres,
Art. 55 : Les conditions d’éligibilité suivantes ne seront pas exigées lors de deux
premières élections des conseils :
1. la condition d’inscription au tableau de l’Ordre depuis trois ans,
prévue aux articles 32 et 42 ;
2. la condition d’âge prévue à ces mêmes articles.
Art. 57 : Le décret du 23 juin 1960 portant création d’un Ordre des médecins est
abrogé.
Art. 58 : La présente ordonnance-loi entre vigueur à la date de sa signature.
Toutefois, les articles 7 et 53 n’entreront en vigueur qu’à la date qui sera
déterminée par le président de la République.
Le Premier Conseil National de l’Ordre des Médecins fut mis en place, avec à sa
tête le regretté Dr Liongo Mulinzi André M. comme Premier Président du Conseil
National de l’Ordre des Médecins de la RDC.
Un certain nombre des jeunes médecins affectés à l’Hôpital Mama Yemo sous la
conduite du Dr Numbi Mukanku, constituèrent un noyau dur dans le but de
rétablir les Médecins Zaïrois dans leur dignité et droit.
En 1980, les activités de l’Ordre proprement dites vont reprendre avec l’élection
du regretté Dr Tshibalabala comme Président du Conseil Urbain (dcd) et du
regretté Dr Kiula Ntete comme Président du Conseil National (dcd).
- Au cours de l’année 1981, des juristes ont voulu induire le Président Mobutu
en erreur en tentant de lui faire signer une Ordonnance retirant aux médecins
le titre de Docteur en Médecine.
- La tentative échoua lamentablement, car les médecins se mirent tous débout
comme un seul homme et menacèrent d’aller en grève.
- En Juin 1982, l’Ordre des Médecins voulant appliquer la perception des
honoraires dans les hôpitaux publics, le pouvoir réagit vigoureusement en
procédant à l’emprisonnement de 13 médecins de l’Hôpital Mama Yemo à la
Prison de Makala du 15 juin au 12 juillet 1982 !
C’est au cours de ce Congrès que les médecins ont créé le Syndicat National des
Médecins « Synamed » pour s’occuper des problèmes strictement syndicaux,
tandis que l’exercice de l’art de guérir restait l’apanage de l’Ordre des Médecins.
L’article 2 dispose :
Hippocrate.
Dans la Grèce antique, une pratique médicale, née dans les sanctuaires
d'Asclépios, les asclêpieia, se développe et se détache peu à peu de la religion,
donnant naissance à plusieurs écoles qui utilisent des techniques de soin très
élaborées (régimes, médicaments, etc.).
Il fut, de son vivant, le médecin le plus célèbre du Vème siècle avant J.-Christ et le
plus grand médecin de l'antiquité.
Il a écrit une soixantaine d’ouvrages tels que traités de pronostic, des fractures…
«La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse
et le jugement difficile.»
Les Arabes sont, avec les Byzantins, pratiquement les seuls à perpétuer la
tradition médicale de l'Antiquité.
Dans l'Occident chrétien, la chute de l'Empire romain (Ve siècle) inaugure une
longue période de stagnation durant laquelle la médecine est entre les mains des
clercs, c'est-à-dire des prêtres et des savants religieux.
La dissection à cette époque est interdite ; les grandes épidémies, qui causent des
ravages considérables, sont attribuées à des forces maléfiques.
La médecine fait désormais l'objet d'un enseignement régulier au même titre que
la théologie.
4 - Ses Enseignements.
5 - Serment d'Hippocrate.
Le Caducée Médical est fait d’un serpent unique, enroulé autour d’une
baguette surmontée d’un miroir.
Caducée
Caducée d’Hermès
Caducée d’Asclépios
Caducée actuel des médecins de la RDC.
6.3 - Signification.
Ce bâton est surmonté d'un miroir symbolisant la prudence que le médecin doit
avoir avant chaque décision médicale.
C’est par cette responsabilité devant la société, qu’il sera respecté, honoré
et considéré comme un Docteur du peuple ou « un petit dieu ».
CHAPITRE I : GENERALITES.
1. INTRODUCTION.
Si les grands principes moraux qui régissent l’Art de Guérir sont largement
immuables depuis HIPPOCRATE, l’éthique les module et la déontologie les
codifie.
2. DES FONDEMENTS.
2.2 – Définition.
La Déontologie Médicale est donc l'ensemble des principes, des règles et des
usages que tout médecin doit observer ou dont il doit s'inspirer dans l'exercice de sa
profession.
Les médecins, tout comme les autres citoyens, sont soumis aux lois concernant,
par exemple, le respect de la vie ou le secret professionnel.
Cependant le bon fonctionnement de leur corps professionnel est favorisé par des
règles propres.
Remarque :
Les pratiques suivantes sont contraires à l'éthique :
a. la publicité faite par les médecins pour eux-mêmes, à moins qu'elle
ne soit autorisée par la loi du pays concerné et par le code d'éthique
de l'association médicale nationale.
b. le versement ou l'acceptation d'honoraires ou autres avantages dans
le seul but de fournir un client à un confrère, une prescription à un
pharmacien ou de faire acquérir tout appareillage médical.
LE MEDECIN DEVRA respecter les droits des patients, des collègues et des autres
professionnels de santé, et préservera les confidences de son patient.
LE MEDECIN DEVRA agir uniquement dans l'intérêt de son patient lorsqu'il lui
procurera des soins qui peuvent avoir pour conséquence un affaiblissement de sa
condition physique ou mentale.
LE MEDECIN DEVRA traiter ses confrères comme il souhaiterait être traité par
eux.
Le MEDECIN NE DEVRA PAS attirer les patients de ses confrères.
Le MEDECIN DEVRA observer les principes du Serment de Genève approuvé par
l'Association Médicale Mondiale.
3. SERMENT D’HIPPOCRATE.
"Je jure par Apollon médecin, par Esculape, Hygie et Panacée, par tous les dieux
et toutes les déesses, et je les prends à témoin que, dans la mesure de mes forces
et de mes connaissances, je respecterai le serment et l'engagement écrit suivant :
Voilà ce qui doit être le médecin au physique et au moral pour le bien du malade
et l’honneur de la corporation médicale.
Le Titre Ier traite des DEVOIRS GENERAUX des Médecins et comprend 17 Art.
Art. 1er : Les règles de la déontologie médicale, telles que prévues par l’article 66,
2, de l’ordonnance-loi 68-70 du 1er mars 1968 créant l’Ordre des
médecins, sont déterminées en annexe à la présente ordonnance.
Art. 2 : Le ministre de la Santé publique est chargé de l’exécution de la présente
ordonnance qui entre en vigueur le jour de sa signature.
Annexe Code de déontologie médicale
S’il est convaincu que l’avortement thérapeutique s’impose; il devra, avant d’y
procéder, obtenir un avis conforme de la part de deux confrères dont l’autorité est
notoire.
Art. 44 : Les médecins doivent entretenir entre eux des rapports de confraternité.
Un dissentiment professionnel ne peut donner lieu à des polémiques
publiques.
Art. 45 : Les médecins se doivent toujours une assistance morale.
Il est interdit de calomnier un confrère, de médire de lui ou de se faire
l’écho de propos capables de lui nuire dans l’exercice de sa profession.
Le médecin a pour devoir de prendre la défense d’un confrère
injustement attaqué.
Art. 46 : En matière disciplinaire intérieure de l’Ordre ou vis-à-vis de l’autorité
judiciaire, les médecins sont, dans la mesure où le permet le respect du
secret professionnel, tenus de révéler tous les faits dont ils ont
connaissance et qui intéressent l’instruction.
Art. 47 : Lorsqu’un médecin est appelé auprès d’un malade soigné par un de ses
confrères, il doit respecter les règles suivantes :
- Si le malade renonce aux soins du premier médecin auquel il s’était
confié, le second médecin doit se faire confirmer la volonté expresse du
malade, s’assurer que son confrère a été prévenu et demander à celui-
ci si les honoraires ont été payés.
- Si le malade ne renonce pas aux soins du premier médecin mais,
ignorant les règles et avantages de la consultation entre confrères,
demande un simple avis le second médecin doit d’abord proposer la
consultation, n’assurer que les soins d’urgence sans modifier le
traitement en cours, puis se retirer.
Toutefois, si, pour une raison valable, la consultation paraît impossible
ou inopportune, le second médecin peut examiner le malade, mais il
doit communiquer d’urgence au médecin traitant son avis sur le
diagnostic et le traitement.
- Si le malade a fait appel, en l’absence de son médecin habituel, à un
second médecin, celui-ci peut assurer les soins pendant l’absence
mais doit les cesser dès le retour de son confrère et informer ce dernier
de l’évolution de la maladie pendant son absence.
Les mêmes prescriptions valent pour le choix soit d’un chirurgien ou d’un
spécialiste, soit d’un établissement de soins.
Il appartient au médecin traitant de prévenir le consultant et de s’entendre avec
lui sur le jour et l’heure de la consultation.
Art. 60 : Les médecins doivent dans leurs rapports professionnels avec les
membres des professions paramédicales, notamment les pharmaciens et
les dentistes, respecter la dignité et l’indépendance de ceux-ci. Ils doivent
éviter tout agissement injustifié qui pourrait leur nuire vis-à-vis de leur
clientèle.
Cette présence lui donne droit à des honoraires spéciaux qui doivent faire l’objet,
soit, de préférence, d’une note personnelle, soit d’une note collective précisant
que les honoraires relatifs à cette assistance du médecin traitant y sont compris.
Au cas où les honoraires du médecin traitant ne seraient pas compris dans une
note collective, le chirurgien doit le mentionner dans son relevé.
Art. 68 : Tout partage clandestin d’honoraires entre médecin traitant d’une part,
consultant, chirurgien ou spécialiste, d’autre part, est formellement
interdit. L’acceptation, la sollicitation ou l’offre d’un partage clandestin
d’honoraires, même non suivie d’effet, constitue une faute professionnelle
grave.
Art. 69 : Le chirurgien a le droit de choisir ses aides opératoires ainsi que
l’anesthésiste. Les honoraires de ceux-ci peuvent soit être réclamés par
eux directement à l’opéré, soit être portés sur la note collective que le
chirurgien remet à l’opéré.
Art. 70 : Le médecin ne doit pas s’immiscer dans les affaires de famille de ses
patients.
Article 1er.
« L’exercice de la médecine est un ministère.
Le respect de la vie et de la personne humaine constitue en toute
circonstance le devoir primordial du médecin. Le médecin doit s’abstenir,
même en dehors de l’exercice de sa profession, de tout agissement de
nature à déconsidérer celle-ci.»
Décryptage :
Article 2. « Quelle que soit sa fonction ou sa spécialité, tout médecin doit, hors le
seul cas de force majeure, porter secours d’extrême urgence à un
malade en danger immédiat si d’autres soins médicaux ne peuvent lui
être assurés.»
Plus que pour toute autre personne, cette règle de conduite revêt pour
le médecin, un caractère d’obligation : il doit toujours apporter ce
secours ! Par conséquent, en cas d'urgence, un médecin doit porter
secours à toute personne malade ou blessée qui l'appelle ou qui lui est
signalé. La Section 4 bis du Titre 1, Livre Deuxième du Code Pénal
Congolais dispose respectivement, en ses articles 66 ter et 66 quater
: « Sera puni d’une servitude pénale de trois mois à deux ans et d’une
amende de cinq à cinquante francs ou de l’une de ces peines seulement,
quiconque s’abstient volontairement de porter à une personne en péril
l’assistance que, sans risque pour lui et pour les tiers, il pouvait lui
prêter, soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours.»
Article 3. «En cas de danger public, un médecin ne peut abandonner ses malades,
sauf sur ordre écrit de l’autorité ayant qualité à cet effet ou dans les
conditions prévues à l’article 22. »
Article 4. «Le médecin doit soigner tous ses malades quels que soient leur
nationalité, leur situation sociale et leur moralité ou les sentiments
personnels qu’il éprouve à leur égard.»
Le médecin n’a pas le droit de révéler ce qu’il a connu ou appris sur son patient.
Le secret professionnel du médecin ou secret médical – les deux termes sont
employés indifféremment - est à la fois d'intérêt privé et d'intérêt public.
D'intérêt privé : Le médecin doit garantir le secret à la personne qui se confie à lui
et l’assurer que jamais elle ne sera trahie par lui. Respecter le secret est un
comportement imposé par la nature des informations dont la divulgation à des
tiers pourrait porter atteinte à la réputation, à la considération ou à l'intimité de la
personne qui s'est confiée au médecin. Le droit au respect de l'intimité est une
recommandation inscrite dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
D'intérêt public : Pour le médecin, le secret est un devoir !
L'intérêt général veut que chacun puisse être convenablement soigné et ait la
garantie de pouvoir se confier à un médecin, même s'il est dans une situation
sociale irrégulière ou marginale, pour bénéficier de ses soins, sans craindre d'être
trahi ou dénoncé. Le Code de Déontologie Médicale formule la règle du secret
médical, dès son article 5 pour en montrer l'importance et l’explicite davantage
que le Code Pénal sur le seul terrain de l'exercice de la médecine.
Bien au contraire, le médecin lui doit toute l’information nécessaire sur son état,
les actes et soins proposés ou dispensés. Si le médecin est amené, dans certaines
circonstances, à retenir une information vis-à-vis du patient, usant ainsi de la
faculté que lui ouvre l’article 26, c’est pour le protéger d’une révélation
traumatisante et non au nom du secret médical !
Le secret professionnel s'impose à tout médecin ainsi qu’à tous les professionnels
intervenant dans le système de santé, dans les conditions établies par la loi,
excepté dans les cas de dérogation, expressément prévus par celle-ci. Ce secret
couvre l’ensemble des informations concernant la personne venues à la
connaissance du professionnel de santé, de tout membre du personnel des
établissements ou organismes et de toute autre personne en relation de par ses
activités avec ces établissements ou organismes.
Il n'en reste pas moins que le médecin doit trouver une juste rentabilité de son
cabinet médical, nécessitant une rigueur qui évite deux écueils : la rentabilité à
tout prix par un fonctionnement abusif, le déficit compromettant à terme
l'ensemble de la structure de soins. Une attention analogue doit être portée par le
médecin à l'utilisation de certains équipements dont l'établissement hospitalier
cherche la rentabilité, voire le rendement. La cession d'un cabinet médical à un
successeur par un médecin qui cesse d'exercer ou qui change de résidence
Dans l'exercice de sa profession, c'est surtout dans ses rapports avec les patients
que le médecin peut être amené à commettre de tels. Ces actes sont, entre autre :
(1) des manquements aux devoirs d'honnêteté ;
(2) des comportements ou propos scandaleux ;
(3) des grossièretés ;
(4) des attentats à la pudeur ;
(SP= Servitude Pénale de trois mois à deux ans et d’une amende de mille à dix
mille francs ou d’une de ces peines seulement)
Article 10 : « Les seules indications qu’un médecin est autorisé à mentionner sur
les feuilles d’ordonnance ou dans un annuaire sont :
1. Celles qui facilitent ses relations avec ses clients, c’est-à-dire :
nom, prénom, adresse, jours et heures de consultations, n° de
téléphone, du compte de chèques postaux ou de banque ;
2. Ses titres légaux ou fonctions académiques, universitaires et
hospitalières, sa spécialité reconnue. »
Article 11 : « Les seules indications qu’un médecin est autorisé à mettre sur la
plaque apposée à la porte de son cabinet sont : Les noms et prénoms
accompagnés du titre de Docteur, la spécialité reconnue, les jours et
heures de consultations. Cette plaque doit être de dimension et
d’aspect discrets.»
(1) c'est le cas des plaques professionnelles dont les dimensions dépassent
celles, traditionnelles, de 25 x 30 cm (article 81), qui se transforment en
véritables panneaux, se multiplient sous divers prétextes ou
s'accompagnent d'une signalisation abusive du local professionnel.
(2) (Il en est de même du libellé de la plaque comme de celui des ordonnances
et de l'utilisation fréquente des titres non autorisés, car favorisant la
confusion entre des diplômes faciles à acquérir et des qualifications réelles,
ou se rapportant à des aspects parcellaires de l'activité.
(3) On retrouve les mêmes intentions publicitaires dans les annuaires destinés
au public, et même dans certains annuaires professionnels diffusés - quel
qu'en soit le support (Internet, par exemple) - par des organismes
intermédiaires (laboratoires pharmaceutiques, industriels de matériel
professionnel, associations, syndicats).
(4) L'équité veut que chaque praticien soit traité de la même façon ; la publicité
pour les uns a pour conséquence la discrimination des autres. Le nom, la
qualité (qualifications, caractéristiques d'exercice, attributions,
responsabilités, fonctions) ne peuvent être mentionnés sans l'accord de
l'intéressé. Toute information inexacte est donc de sa responsabilité et,
suivant sa nature ou son mode d'expression, devient fautive. L'information
peut être mensongère, soit en elle-même (qualitativement ou
quantitativement), soit parce qu'elle pérennise une situation ou des
données qui se sont modifiées et n'ont pas été corrigées. Elle peut l'être
aussi par l'ambiguïté entrevue dans la rédaction des plaques ou
ordonnances, ou l'usage abusif de certains termes ("centre" de ...,"collège"
Article 12. « Il est défendu d’insérer des annonces relatives à la profession dans
les journaux ou dans des publications non médicales. Il est également
défendu d’user à cet effet de prospectus, tracts ou brochures ou
d’autres moyens de publicité. Seule l’annonce discrète de l’ouverture
ou de la fermeture momentanée du cabinet peut être tolérée. »
Article 13. « Le médecin doit éviter dans ses écrits, déclarations ou conférences
tout ce qui est incompatible avec sa dignité individuelle ou porte
atteinte à l’honneur de la profession. Il doit s’abstenir particulièrement
de toute réclame personnelle et éviter de donner, par manque de
circonspection, l’apparence d’une collusion avec une entreprise
commerciale. »
Article 14. « Constituent des fautes :
(1) Le fait, pour tout médecin qui se livre à la recherche, de préconiser
au corps médical, un procédé de diagnostic ou de traitement
nouveau insuffisamment éprouvé, s’il n’a pris le soin de mettre ses
confrères en garde contre tout danger éventuel ;
(2) Le fait de divulguer dans le public semblable procédé, quand sa
valeur ou son innocuité n’est pas démontrée ;
(3) Le fait de surprendre la bonne foi des praticiens ou des malades,
en leur présentant comme salutaire et sans danger, un procédé
insuffisamment éprouvé ou comportant des risques sérieux ;
(4) Le fait de s’attribuer abusivement, dans une publication
quelconque, le mérite d’une découverte scientifique.»
Décryptage : La signature d'un médecin bénéficie par principe d'un grand crédit,
et toute erreur ou compromission de sa part fait, notamment au
corps médical entier, un tort considérable.
Les articles 124 à 127, Section IV, Titre III, Livre Deuxième du Code Pénal
Congolais, sanctionnent tous faux commis en écriture, qu’il s’agisse d’intention
frauduleuse ou de simple déclaration mensongère. Le médecin fautif est passible
en outre de sanctions disciplinaires de la part des juridictions ordinales. Il y a
lieu souligner plusieurs points :
Article 16. «Il est interdit à tout médecin qui remplit un mandat politique ou une
fonction administrative de s’en prévaloir à des fins professionnelles ou
pour accroître sa clientèle.»
Article 17. «Le rabattage est prohibé, sous quelque forme que ce soit.»
Article 18. « Le médecin qui accepte de traiter un malade, s’oblige à : (1). Assurer
personnellement ou avec l’aide de personnel qualifié, tous les soins
médicaux en son pouvoir ;(2). Agir toujours avec correction et aménité
envers le malade ;(3). A avoir le souci primordial de conserver la vie
humaine. »
Décryptage :
(1) Engagement du médecin : le médecin qui accepte de soigner une
personne, est lié au patient par son engagement qu'on appelle en
matière de responsabilité civile le "contrat de soins". L'engagement du
médecin consiste à donner des soins "non pas quelconques, mais
consciencieux, attentifs et, réserve faite de circonstances
exceptionnelles, conformes aux données acquises de la science". Le
"contrat de soins" exprime, en fait, l'entente tacite qui s'établit entre le
patient qui se confie et le médecin qui s'engage, et s’applique quelle
que soit la situation de ce dernier. En termes de morale
professionnelle, quel que soit le mode d’exercice, le médecin
hospitalier ou salarié tout comme le médecin libéral doit se
considérer comme le médecin de chacun des patients qui lui sont
confiés ou qui se confient à lui, plus que comme "médecin de
l'établissement".
(2) Exercice personnel : l'exercice de la médecine étant personnel, le
médecin qui accepte de soigner un patient s'engage à assurer
personnellement les soins, agit en toute indépendance et, de ce fait
engage sa responsabilité personnelle. Il en est ainsi pour son
assistant, son collaborateur ou son remplaçant. En cas de nécessité,
Elle est conscience aux deux sens du terme : perception lucide d'une situation
(médecin conscient) et honnêteté du comportement (médecin consciencieux).
Il faut savoir que ces "données acquises de la science" ne représentent pas pour
autant des références claires, simples, indiscutables, immuables et définitives,
étant donné que le propre de la science est d'être exposée à contradiction et de
pouvoir évoluer !
Le médecin doit faire appel, s'il y a lieu, à l'aide de tiers compétents. Quelles que
soient sa formation et ses modalités d'exercice, il peut avoir besoin de faire appel
à d'autres médecins, à des spécialistes, à d’autres professionnels de santé, à un
établissement de santé ; c'est la compétence de ceux-ci qui guidera son choix,
avec l'accord du patient. Enfin, le médecin a la responsabilité de choisir ses
auxiliaires et de surveiller leurs actions.
Il n'est pas dit que le médecin ne doit pas faire courir de risque, mais de risque
injustifié. En vérité, aucune prescription n'est anodine. Tout traitement comporte
des risques, certains plus que d'autres bien entendu. Les dictionnaires de
spécialités pharmaceutiques indiquent les effets indésirables et les contre-
indications des médicaments.
Tous les actes du médecin relèvent de choix, parfois simples et rapides, d'autres
fois plus complexes, entre des décisions qui comportent des avantages et des
inconvénients.
Décryptage :
Quelles que soient les circonstances, la continuité des soins aux
malades doit être assurée. Hors le cas d'urgence et celui où il
manquerait à ses devoirs d'humanité, un médecin a le droit de
refuser ses soins pour des raisons professionnelles ou personnelles.
Ce n'est qu'une fois remplie cette obligation que le médecin peut reprendre sa
liberté d'action individuelle. L'échange de consentements entre le médecin et son
patient constitue juridiquement le contrat de soins.
Article 23. « Tout médecin est libre de refuser ses soins à un malade, sauf le cas
d’urgence avérée et celui où il manquerait à ses devoirs d’humanité.»
Article 24. « Appelé d’urgence près d’un mineur ou autre incapable et lorsqu’il ne
peut recueillir en temps utile le consentement de son représentant
légal, le médecin doit user immédiatement de toutes 30 ses
connaissances et de tous les moyens dont il dispose pour parer au
danger menaçant ; il ne peut cesser ses soins qu’après que tout danger
est écarté ou tout secours inutile, ou après avoir confié le malade aux
soins d’un confrère.»
Décryptage :
Le fait d'intervenir sur un patient contre son consentement est pour un médecin une
faute qui engage sa responsabilité civile et l'expose à une sanction disciplinaire.
Rester inactif irait à l'encontre des prescriptions des article 66 ter et 66 quater du
Code Pénal qui font obligation à tout médecin en présence d'un blessé ou d'une
1 - Caractères du consentement.
Le consentement ne représente pas tant une fin en soi que la marque d’une
bonne compréhension de l’information et d'une relation de qualité avec le patient.
Le langage médical, même simplifié, nécessite de la part du patient une capacité
de perception sensorielle, une capacité de compréhension de la langue française.
Il sera nécessaire de s’assurer de la bonne compréhension auprès de patients ne
maîtrisant pas le français par l’intermédiaire de la famille proche ou de la
personne de confiance, ainsi que pour les patients présentant un déficit des
fonctions sensorielles, auditives ou visuelles, un déficit des fonctions cognitives
par évolution dégénérative, par lésion encéphalique ou par la présence d’une
pathologie psychiatrique.
Le médecin doit se garder d’une attitude trop distante.
Le patient qui le consulte lui accorde sa confiance.
Le médecin doit l’aider à donner son consentement sans mettre le patient dans
une situation organisée d’abandon, face à une décision qui peut le dépasser.
Remarque :
Cette méthode n'est pas satisfaisante, car faute d’information sur l’intervention
qui se révèlerait ultérieurement nécessaire, elle risque de dénaturer la confiance
et de perturber d'emblée la relation normale entre les patients et le médecin.
Le consentement écrit n'a d'ailleurs pas une valeur juridique absolue sauf
lorsqu'il est exigé par la loi.
2 – Capacité à consentir.
(1) - Mineurs
Lorsque les parents sont absents et ne peuvent être prévenus et si la situation est
grave et urgente, le médecin prend les mesures nécessaires et donne les soins
sous sa seule responsabilité (article24).
Mais le mineur a le droit de recevoir une information selon son degré de maturité
et son consentement doit être systématiquement recherché s’il est apte à
exprimer sa volonté et à participer à la décision.
Cela concerne en particulier les adolescents.
Le juge peut ainsi décider que cette assistance ou cette représentation sera
nécessaire pour l’ensemble des actes touchant à la personne ou pour certains
d’entre eux seulement, ou pour une série d’actes. Il statuera au vu des éléments
du dossier figurant dans le certificat circonstancié établi par un médecin.
En conséquence :
1. en cas d’urgence vitale, le médecin donne les soins qui s’imposent compte tenu
de l’état du patient; il en informe sans délai le juge et le conseil de famille s’il
existe ;
2. si l’intervention n’est pas urgente et peut être programmée :
3. soit elle est de nature à porter gravement atteinte à l’intégrité corporelle de la
personne et requiert l’autorisation du juge ou du conseil de famille, s’il existe ;
4. soit elle n’a pas ce caractère et pour autant que la personne chargée de la
protection du majeur ait reçu un pouvoir de représentation, c’est à elle qu’il
incombe de donner son consentement.
Dans tout cas où le patient est hors d’état de donner son consentement et où tout
retard serait préjudiciable au patient, le médecin ou le chirurgien peut être
conduit à intervenir, sans pouvoir recueillir le consentement du patient, ni avertir
la personne de confiance ou la famille.
Face à des croyances sectaires, le médecin devra respecter la volonté des patients,
après les avoir informés des conséquences de leur refus.
En cas de risque vital, le médecin se doit d’agir en conscience.
Décryptage :
Le médecin doit s’enquérir auprès du patient du traitement qu’il peut suivre par
ailleurs, afin d’éviter toute incompatibilité médicamenteuse.
Il doit attirer l’attention du patient sur les risques d’auto prescription (par
exemple : la prise d’aspirine par un sujet soumis à un traitement anticoagulant)
et l’inciter à lire la notice explicative se trouvant dans chaque boite de
médicaments.
Il doit également s’assurer auprès de son patient et de son entourage que ses
prescriptions ont été bien comprises et attirer leur attention sur les contre-
indications et effets secondaires.
Article 29. « Le médecin appelé à donner des soins dans une famille ou dans un
milieu quelconque, doit assurer la prophylaxie par des conseils
circonstanciés.»
Le médecin appelé à donner ses soins dans une famille ou une collectivité doit
tout mettre en œuvre pour obtenir le respect des règles d'hygiène et de
prophylaxie.
Il doit notamment informer le patient de ses responsabilités et devoirs vis-à-vis de
lui-même et des tiers ainsi que des précautions qu'il doit prendre.
Le médecin est chargé d'une mission curative qui passe le plus souvent par un
traitement médical approprié à la situation pathologique du patient.
L'hygiène est un élément de cette prise en charge et son défaut peut favoriser
l'éclosion d'une pathologie donnée ou son aggravation au sein d'une
communauté, d'une famille ou d'une collectivité.
L'efficacité d'un traitement ou d'une prise en charge peut être entamée par le
défaut ou le non-respect de ces mêmes règles d'hygiène.
Article 30. « Le médecin doit toujours élaborer son diagnostic avec la plus grande
attention, sans ménager son temps, en s’aidant, dans toute la mesure
du possible, des conseils les plus éclairés et des méthodes
scientifiques les plus appropriées.
Décryptage :
Le médecin doit toujours élaborer son diagnostic avec le plus grand soin, en y
consacrant le temps nécessaire, en s'aidant dans toute la mesure du possible des
méthodes scientifiques les mieux adaptées et, s'il y a lieu, de concours
appropriés.
La démarche diagnostique est la première étape de toute prise en charge d'un
patient.
Le diagnostic est parfois difficile ; même à l'époque actuelle les médecins les plus
expérimentés peuvent être embarrassés.
Le médecin n'est pas non plus répréhensible s'il est obligé de donner, dans
l'incertitude où il se trouve, une thérapeutique d'attente.
Ce qui constitue une faute c'est de ne pas chercher à faire le diagnostic, avec tout
le soin nécessaire, de rester dans le vague en confiant au hasard les suites, de
Les examens inutiles doivent être évités aux patients, de même que les examens
dangereux ou pénibles s'ils ne sont pas indispensables au diagnostic.
Il en est de même pour les examens redondants.
Tout examen entraînant une sujétion, des contraintes ou des désagréments pour
le patient, son opportunité doit être discutée préalablement à la décision, en
évaluant bien le bénéfice qu'on peut en attendre au regard des contraintes qu'on
impose, de ce fait, au patient.
C'est une règle de déontologie qui, dès l'Antiquité, était suggérée au médecin.
Cet appel implique que le médecin choisisse soigneusement, et en vertu de leurs
seules compétences, les confrères auxquels il présentera ou adressera son
patient, avec l'accord de celui-ci, et cela à l'exclusion de toute considération
étrangère à l'intérêt du patient dans la situation donnée.
Cette prise en charge médicale doit s’inscrire dans le cadre des règles
déontologiques.
Article 31. « Quand, au cours d’une consultation entre médecins, les avis du
consultant et du médecin traitant diffèrent essentiellement, et si l’avis
Décryptage :
Ces conseils valent également dans les rapports entre médecins spécialistes et
médecins traitants, de même que dans les rapports qui doivent s'instaurer entre
confrères participant à l'hospitalisation à domicile.
Article 32. « L’avortement est interdit par le Code Pénal (Articles 165 et 166,
Section I, Titre VI, Livre Deuxième).Dans des cas exceptionnels,
lorsque la vie de la mère est gravement menacée et que l’avortement
thérapeutique parait le seul moyen de la sauver, la légitimité de cette
intervention reste en discussion.
La femme enceinte que son état place dans une situation de détresse peut
demander à un médecin d’interrompre sa grossesse. Cette intervention ne peut
être pratiquée qu’avant la fin de la douzième semaine de grossesse. La femme est
seule juge de la situation de détresse. (43)
A l’issue d’un délai de réflexion d’une semaine, la femme confirme par écrit sa
demande. Lorsque la femme est mineure et qu’elle désire garder le secret sur
l’intervention, le médecin doit s’efforcer d’obtenir son accord pour que le
représentant légal soit consulté.
S’il n’y parvient pas ou que le consentement du représentant légal n’est pas
obtenu, l’IVG ainsi que les actes médicaux (cela vise notamment l’anesthésie) et
les soins qui lui sont liés peuvent être pratiqués à la demande de l’intéressée,
assistée d’une personne majeure de son choix.
La grossesse peut être interrompue, à toute époque lorsqu’il est attesté après
consultation d’une équipe pluridisciplinaire soit que la poursuite de la grossesse
met en péril grave la santé de la mère, soit qu’il existe une forte probabilité que
l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité reconnue
comme incurable au moment du diagnostic. (44)
S’il existe un péril grave pour la mère, l’avis sera donné par une équipe
pluridisciplinaire de quatre membres comprenant un gynécologue-obstétricien,
un médecin spécialiste de l’affection dont la femme est atteinte, un médecin
choisi par la mère, un assistant social ou un psychologue.
Si le risque concerne l’enfant, l’avis est donné par l’équipe d’un centre
pluridisciplinaire de diagnostic prénatal, un médecin choisi par la femme pouvant
être associé à la concertation.
- Clause de conscience.
- Contraception.
Article 34. « L’exercice habituel de la médecine sous quelque forme que ce soit, au
service d’une entreprise ou d’une collectivité est licite pour autant qu’il
Décryptage :
Le médecin doit apporter son concours à l'action entreprise par les autorités
compétentes en vue de la protection de la santé et de l'éducation sanitaire. Il
participe aux actions de vigilance sanitaire.
C'est une démarche de santé dans l’intérêt collectif, qui implique une large
participation de la population elle-même, notamment des associations, des clubs,
des groupements d'enfants, de sportifs, de personnes âgées, des élus locaux,
mais aussi de l'ensemble des professionnels de santé.
- Moyens.
L'anonymisation des données, dès leur collecte, se révèle la solution idéale, dans
la mesure où l'identité des personnes n'est pas indispensable pour éviter les
doubles comptes, assurer le suivi de la maladie ou pour contrôler l'efficacité à
long terme d'une thérapeutique.
Article 35. « Les médecins qui tout en pratiquant la médecine de soins, ont
consultation dans une institution de médecine préventive (dispensaire
de médecine préventive, cancer, tuberculose, maladies vénériennes,
œuvres de l’enfance, consultations prénatales, inspection médicale
scolaire, etc.), doivent séparer nettement leurs deux activités.
Ils ne peuvent abuser de leur fonction pour augmenter leur clientèle
particulière.
Ils ne doivent faire au malade aucune observation au sujet d’un
traitement institué.
Eventuellement ils se conforment aux stipulations de l’article 36.»
Article 36. « Les médecins attachés à des services de prophylaxie comme
énumérés à l’article 35 ne peuvent pas s’immiscer dans les
traitements prescrits par d’autres médecins en leur qualité de
médecins traitants des personnes examinées dans ces services.
Décryptage :
Dans les conclusions qu'il rédigera pour l'organisme qui le mandate, le médecin
s'en tiendra aux conclusions sans rien indiquer qui soit susceptible de
transgresser le secret médical.
Article 37. « La fonction de médecin de contrôle pour une société est incompatible
avec celle du médecin qui soigne totalement ou partiellement des
malades pour le compte de cette même société.»
Article 38. « Les médecins chargés d’une enquête, les médecins experts, les
médecins de contrôle et les médecins conseils doivent être
indépendants à l’égard des personnes à examiner et doivent donc
refuser l’examen de proches, chefs, amis, clients ou de toute personne
avec laquelle ils auraient des relations susceptibles d’influencer leur
liberté de jugement.»
Décryptage :
Article 39. « Si les médecins désignés à l’article 38 se jugent liés par le secret
médical vis-à-vis des personnes à examiner, ils doivent refuser la
mission qui leur est proposée.»
Article 40. « Le secret professionnel implique une absolue discrétion sur ce que le
médecin a vu ou entendu dans l’exercice de sa profession.»
Article 41. « Le médecin doit veiller à ne pas dévoiler le secret médical, soit par ses
paroles, par ses écrits professionnels ou administratifs, soit par ses
publications ou communications scientifiques.»
Article 42. « Le certificat qui, par son texte, dévoile un secret médical, sera remis
directement au malade qui peut en disposer à son gré.»
Article 43. « La communication d’un diagnostic ou de renseignements d’ordre
médical peut se faire moyennant les précautions nécessaires :
Décryptage :
Le médecin doit veiller à ce que les personnes qui l'assistent dans son exercice
soient instruites de leurs obligations en matière de secret professionnel et s'y
conforment.
Il doit veiller à ce qu'aucune atteinte ne soit portée par son entourage au secret
qui s'attache à sa correspondance professionnelle.
A cet égard, il convient de rappeler que le secret médical est garanti par l'article
73, on VII, Titre I, Livre Deuxième du Code Pénal et que la loi n'édicte aucune
dérogation à ce secret au bénéfice de l'administration.
L'exemple qu'ils peuvent donner chaque jour, ainsi que celui des cadres-
infirmiers est le principal procédé éducatif.
Un effort rigoureux et constant doit être soutenu par tout le personnel hospitalier
pour maintenir le respect de ce principe.
Un tel effort exige une vigilance quotidienne !
Article 44. « Les médecins doivent entretenir entre eux des rapports de
confraternité.
Un dissentiment professionnel ne peut donner lieu à des polémiques
publiques ».
1 – Confraternité
Il est uni par un état d'esprit commun, celui d'une profession de responsabilité et
d'action, par une formation intellectuelle particulière, alliant science et
humanisme.
Il ne s'agit pas d'une manifestation de corporatisme mais d'une solidarité et d'une
entraide nécessaires à l'accomplissement de la mission médicale.
Les médecins ont besoin les uns des autres, en complémentarité, non seulement
au chevet des patients, mais aussi dans le domaine de la prévention, dans l'accès
aux avantages sociaux, dans la reconnaissance des droits de leurs patients.
Les médecins doivent donc se connaître et savoir travailler ensemble, sans qu'une
bonne entente entre eux ne devienne jamais une connivence au détriment du
patient.
L'expérience a montré que lorsque des différends existent entre les praticiens qui
s'occupent d'un même patient, celui-ci risque d'en pâtir.
Il est de bonne pratique qu’au moment de son installation - ou d'une
réinstallation - le médecin se présente à ses confrères voisins généralistes et
spécialistes.
Il lui est conseillé de nouer des relations avec les établissements de santé de la
région.
2 - Différends et conciliation.
Les origines des désaccords entre médecins sont multiples. Ils peuvent, du fait de
leur importance, être portés devant les juridictions disciplinaires, voire civiles ou
administratives.
Non seulement c'est une recommandation de bon sens, mais plus encore une
obligation : le médecin doit rechercher une conciliation, il s'agit là d'une règle
déontologique.
Le médecin qui s'y soustrait peut se le voir reprocher par la juridiction
disciplinaire.
3 – Entraide.
Décryptage :
Cet article ne concerne pas les remplacements des médecins qui exercent leur
activité à titre salarié.
Un médecin ne peut se faire remplacer dans son exercice que temporairement et
par un confrère inscrit au tableau de l'ordre.
1 - CONDITIONS DU REMPLACEMENT.
1.2. Le remplaçant
2- CARACTERES DU REMPLACEMENT.
Ainsi ne sont pas admis les remplacements partiels (scanner par exemple)
ou dans un lieu particulier (clinique, site distinct, …).
Par exception et dans l’intérêt exclusif des patients, des remplacements
portant sur une technique spécifique commune entre plusieurs spécialités
(ex : échographie fœtale) peuvent parfois être admis.
Il est aussi admis que les médecins en convalescence ou les femmes
médecins enceintes puissent être remplacés pour leurs visites à domicile.
Des remplacements réguliers, s’ils sont de courte durée (par exemple, 1/2 journée
ou journée complète) sont envisageables.
Le médecin remplacé doit justifier de motifs précis.
Les réserves qui pourraient être faites à ce remplacement tiennent aux obligations
déontologiques de continuité des soins et de réponse aux urgences qui pèsent sur
tout médecin installé vis-à-vis des patients qu’il prend en charge.
Décryptage :
Article 50. « Un médecin peut accueillir en son cabinet tous les malades.
Ne font obstacle à ce droit ni le fait que le malade a un médecin
traitant, ni la circonstance que la maladie ne présente pas de caractère
aigu.»
Ce droit, ainsi que la liberté consentie par la loi d'en faire usage, contribue à la
confiance qu'il accorde à son médecin.
C'est donc la loi qui reconnaît au patient le droit de choisir son médecin, et il ne
s'agit nullement d'une considération déontologique.
Trop souvent, le médecin est conduit à penser qu'il est le défenseur de ce droit et
s'approprie cette défense.
La rapidité de la mise en œuvre des moyens destinés à y faire face implique que la
notion de libre choix s'estompe et même parfois disparaît.
Dans cet esprit une attention particulière est recommandée aux services
chirurgicaux ou médicaux des établissements de santé, qui reçoivent en urgence
des patients, afin qu'ils transmettent des informations aux médecins traitants
selon les indications fournies par les patients eux-mêmes.
Les mobiles qui conduisent le public dans le choix d'un médecin sont plus ou
moins judicieux : la chaleur humaine ou l'aspect extérieur du personnage, ou
encore la notoriété, peuvent compter plus que sa compétence professionnelle.
Lorsque s'efface la relation directe entre le patient et son médecin habituel, le rôle
de ce dernier devient difficile si chaque praticien intervenant ne s'impose pas la
rigueur déontologique prévue dans le code pour ces circonstances.
Une attention toute particulière à l’exercice de cette rigueur doit être apportée
lors de l’exercice en réseau par le/les médecins, en même temps qu’une certaine
exemplarité vis-à-vis de tous les intervenants dans le domaine de la santé,
soumis eux-mêmes à leurs obligations déontologiques (infirmier(ères), masseurs-
kinésithérapeutes).
Elle tient compte des différences de tarifs entre les établissements de santé.
Le médecin doit accepter que le patient change de médecin, sans lui tenir rigueur
d'avoir pris un autre avis que le sien ; il ne doit donc pas entraver l'exercice de ce
droit.
D'ailleurs, en réciprocité, le médecin "a le droit de refuser ses soins pour des
raisons professionnelles ou personnelles".
Il est courant que le choix d'un praticien généraliste ou spécialiste soit différent
pour les membres d'une même famille.
Article 60. « Les médecins doivent, dans leurs rapports professionnels avec les
membres des professions paramédicales, notamment les pharmaciens
et les dentistes, respecter la dignité et l’indépendance de ceux-ci.
Ils doivent éviter tout agissement injustifié qui pourrait leur nuire vis-à-
vis de leur clientèle.»
Décryptage :
Dans l'intérêt des malades, les médecins doivent entretenir de bons rapports avec
les membres des professions de santé.
Ils doivent respecter l'indépendance professionnelle de ceux-ci et le libre choix du
patient."
Article 62. « Le médecin doit établir sa note d’honoraires avec tact et mesure.
Les éléments d’appréciation sont :
1. La situation de fortune du malade ;
2. La notoriété du médecin ;
3. L’importance du service rendu ;
4. Les circonstances particulières.
Décryptage :
Les honoraires du médecin doivent être déterminés avec tact et mesure, en tenant
compte de la réglementation en vigueur, des actes dispensés ou de circonstances
particulières.
Ils ne peuvent être réclamés qu'à l'occasion d'actes réellement effectués même
s’ils relèvent de la télémédecine.
Le simple avis ou conseil dispensé à un patient par téléphone ou par
correspondance ne peut donner lieu à aucun honoraire.
1. LA RECLAMATION D'HONORAIRES.
S’il peut déterminer librement ses honoraires, il doit le faire avec tact et mesure,
en tenant compte de la situation financière du patient et éventuellement de
circonstances particulières.
Il n'a pas le droit d'abaisser ses honoraires au-dessous des tarifs conventionnels
dans un but de concurrence mais il peut toujours donner ses soins gratuitement.
Les dépassements d’honoraires pour les soins dispensés en urgence dans les
établissements de santé sont interdits.
Article 63. « Le médecin est libre de donner gratuitement ses soins quand sa
conscience le lui commande.»
Article 64. « Il est d’usage qu’un médecin soigne gratuitement, ses parents
proches, ses confrères et les personnes à leur charge, le personnel à
son service, ses collaborateurs et auxiliaires directs.
Le médecin ne commet aucune incorrection en demandant d’être
indemnisé de ses frais.
Il peut se faire honorer dans les cas où la charge incombe à un tiers.»
Décryptage :
Cet article, qui vise les médecins et les autres professionnels de santé, interdit
toute entente illicite qui entacherait la liberté et l'indépendance professionnelle des
médecins et porterait ainsi atteinte au libre choix des patients.
Cet article concerne toutes les formes de compérage, notamment avec d'éventuels
pourvoyeurs et "rabatteurs" de clientèle.
Les professionnels de santé, installés dans les mêmes locaux, qu'un médecin a
un statut de salarié du médecin ou un exercice libéral.
Dans cette dernière éventualité, le médecin se doit d'éviter le risque de
compérage, d'autant plus que le double statut libéral pourrait le favoriser.
Cette situation devient encore plus exposée lorsqu'il s'agit de deux conjoints
exerçant leur profession respective sans contrat. (68)
Il peut y avoir compérage sans versement d'argent, mais avec coalition d'intérêts.
La pratique consistant, pour un médecin, à attester et facturer, à titre habituel,
l'exécution d'actes en réalité effectués par un tiers, en l'espèce un chirurgien-
dentiste, constitue une pratique de "compérage" au sens des dispositions du code
de déontologie médicale.
Article 69. « Le chirurgien a le droit de choisir ses aides opératoires ainsi que
l’anesthésiste.
Article 70. « Le médecin ne doit pas s’immiscer dans les affaires de famille de ses
patients.»
Décryptage :
Le médecin ne doit pas s'immiscer sans raison professionnelle dans les affaires de
famille ni dans la vie privée de ses patients.
Cet article définit les limites de l'action du médecin admis à pénétrer l'intimité de
la famille dans le cadre de son exercice professionnel.
Le médecin est le conseiller naturel des patients et des familles et souvent leur
confident.
Il ne donne pas seulement des conseils thérapeutiques, d'hygiène de vie mais
aussi de psychologie.
Le médecin doit s'interdire aussi la curiosité et s'en tenir, dans la vie privée du
patient et de sa famille, aux informations nécessaires à la compréhension de la
situation qu'il prend en charge.
En cas de conflit, il doit analyser les faits et prodiguer ses conseils sans jamais
prendre un parti quelconque.
Il peut chercher à concilier les points de vue en présence, mais doit savoir
constater l'échec de sa mission et refuser alors de s'ériger en juge de la situation
ou effectuer un arbitrage, particulièrement dans les situations de divorce où il ne
doit jamais prendre le parti de l'un ou de l'autre, pour la garde des enfants
notamment.
Il ne doit pas non plus établir à cette occasion un certificat médical imprudent
qui pourrait être par la suite sujet à interprétation tendancieuse.
Il en va de même lors des successions et de tous les actes officiels de la vie du
patient auxquels le médecin se doit de rester étranger.
Enfin, dans toutes les situations difficiles, quand le discernement n'est pas aisé,
il peut s’adresser au Conseil Provincial de l’Ordre.
PREMIERE PARTIE :
CONSEIL NATIONAL DE L’ORDRE DES MEDECINS DE LA RDC …………… 1
TITRE I : CADRE JURIDIQUE …………………………………………………… 1
CHAPITRE I : ATTRIBUTIONS ET CAPACITÉ JURIDIQUE …………………….. 1
CHAPITRE II : INSCRIPTION AU TABLEAU DE L’ORDRE ……………………… 2
CHAPITRE III : DISCIPLINE …………………………………………………………… 2
CHAPITRE IV : CONSEILS DE L’ORDRE …………………………………………… 5
SECTION I : CONSEILS principaux ………………………………………………… 5
SECTION 2 : CONSEIL NATIONAL ………………………………………………….. 6
SECTION III : DISPOSITIONS COMMUNES AUX CONSEILS …………………. 8
CHAPITRE V : SANCTIONS PÉNALES ………………………………………………. 8
CHAPITRE VI : DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET DISPOSITIONS
DIVERSES ……………………………………………………………. 8
CHAPITRE VII : INSCRIPTION AU TABLEAU DE L’ORDRE DES
MEDECINS …………………………………………………………… 9
TITRE II : HISTORIQUE DE L’ORDRE DES MEDECINS ……………………….. 10
1 - Naissance d’un 2e Syndicat des Médecins ……………………………….. 11
2 - Le rôle du Conseil National de l’Ordre des Médecins ………………….. 11
3 - Biographie d’Hippocrate ……………………………………………………… 12
3.1. Aux origines de la pratique médicale occidentale ………………… 12
3.2 - La médecine au Moyen Âge …………………………………………… 12
4 - Ses Enseignements ……………………………………………………………. 13
5 - Serment d'Hippocrate …………………………………………………………. 13
6 - Le Caducée, Symbole des Médecins ……………………………………….. 13
6.1 - Encrage juridique et signification du CADUCEE ………………... 13
6.2 - Les Caducées d’origine grecque ……………………………………… 14
6.3 – Signification ……………………………………………………………… 14
DEUXIEME PARTIE : DEONTOLOGIE ET ETHIQUE MEDICALE ……………. 16
CHAPITRE I : GENERALITES …………………………………………………………. 16
1. INTRODUCTION …………………………………………………………………. 16
2. DES FONDEMENTS ……………………………………………………………. 16
2.1 - Origine du mot Déontologie ………………………………………….. 16
2.2 – Définition …………………………………………………………………. 17
3. SERMENT D’HIPPOCRATE …………………………………………………... 19
3.1- Serment d’Hippocrate (Version Originale) …………………………. 19
3.2 - Serment de Genève ou Déclaration de Genève …………………… 19
3.3 - Testament d’Hippocrate ……………………………………………….. 20
CHAPITRE II : ORDONNANCE N° 70/158 du 30 AVRIL 1970
DETERMINANT LES REGLES DE LA DEONTOLOGIE
MEDICALE …………………………………………………………….. 20
CODE DE DEONTOLOGIE MEDICALE …………………………………………….. 20
TITRE I : DEVOIRS GÉNÉRAUX ……………………………………………………… 21
TITRE II : DEVOIRS ENVERS LES MALADES 23
……………………………………….
TITRE III : DEVOIRS DU MÉDECIN EN RAPPORT AVEC
LES COLLECTIVITÉS ……………………………………………………… 25
TITRE IV : SECRET PROFESSIONNEL ……………………………………………... 25