La dominance masculine

Nom et prénom :ZEGGOUR NOUHAILA

Semestre : 1er
Module : Théories et méthodologies du genre

E n se référant à Pierre Bordieu; la dominance masculine n’est qu’un habitus

donnant à chacun de l’homme ou la femme sa propre place dans la société et
les rôles qu’il est censé incarné. On nait homme ou femme et on grandit avec
des normes donnant à chacun de nous ses propres caractères et les missions qu’il a à
accomplir sans trop s’intéresser au pourquoi du comment. On plonge dans une dichotomie
sexuelle dont on ignore les origines et qui soit une violence androcentrique mettant
l’homme au centre du monde. La femme n’est qu’une victime d’une violence symbolique ;
car elle est symbole de faiblesse, de soumission, de passivité et d’obéissance…
Pour bien cerner son étude, il s’est basé sur l’observation de la population Kabyle où
régnait l’atmosphère androcentrique ; l’homme est celui qui a les taches les plus nobles, qui
représente la virilité et la puissance et qui doit prôner dans les domaines de qualité ;
politique, religieux, économique à l’encontre de la femme à qui on lie les tâches ménagères
et qu’on qualifie toujours au besoin du regard de l’autre -l’homme- pour être considérée.
Pour étudier le genre historiquement , on doit mentionner les trois courants suivants
dont les objectifs diffèrent. On parle de neutralité sexuelle pour déclarer que tout être
humain est un sujet autonome, que l’un est l’autre et que nous sommes tous égaux peut
importe notre sexe, race, couleur langue… On parle également de la polarité sexuelle
comme étant la différenciation et s’intéresse surtout aux aspects physiques distinguant dès
lors homme ou femme et finalement on cite le courant de complémentarité qui porte son
explication dans son appellation ; l’homme et la femme sont complémentaires car le genre
humain constitue une seule unité or que parfois cette complémentarité peut mener à des
conflits ou séparations n’excluant point la dominance d’un genre sur un autre.