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relations sociales ?
Irène Théry
Abstract
L’approche dominante conçoit le genre comme une identité ou un attribut socialement construit, Irène
Théry trouve que cette approche est essentialiste ou substantialiste.
Deuxième niveau
Définitions conceptuelles du genre ; “distinction masculin/féminin”, ici le genre n’est “pas un attribut
identitaire, mais une modalité des relations sociales” (p.104). Les personnes n’ont pas de genre, mais
leurs actions et relations, oui
Naturalisation genrée
Chaque caractère, disposition, qualité psychique ou compétence morale serait “par essence” masculine
ou féminine. La place de chaque sexe dans la société a été naturalisée par la pensée moderne. Les rôles et
statuts sont des attributs personnels découlant d’attributions sociales, pensées comme des “propriétés
intrinsèques du moi” (p.105).
Ce genre est de plus en plus remis en cause, notamment par les sociologues ayant observé les sociétés
d’ailleurs.
Genre comme modalité des relations sociales
“Masculin et/ou féminin n’y sont pas des attributs des personnes, encore moins les constiituants d’une
identité substantielle de celles-ci mais des modalités des relations elles-mêmes”(p.107).
Les conceptions occidentales modernes supposent que le corps est doté d’un sexe et que le moi est doté
d’un genre →dualisme du moi et du corps, critiqué par l’autrice !
→ “La distinction masculin/féminin qualifie des manières d’agir attendues dedans le contexte d’une
relation” (p.109)
Autre ?
“je et tu n’ont pas de genre” (p.115).
Dire “je” n’implique pas de genre mais affirme d’être d’un sexe ou de l’autre