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REPUBLIQUE DU SENEGAL Année 

: 2019/2020
Un Peuple-Un BUT-Une FOI

UNIVERSITE ASSANE SECK DE


ZIGUINCHOR

UFR : LASHU
Département : Histoire et Civilisations « l’excellence ma référence »
Professeur : Dr Ph MEGUELLE

RAPPORT SORTIE PEDAGOGIQUE


UE : Techniques de recherche et d’exploitation de la documentation
archivée

Présenté par : Moussa GNING 20170300


Modou NDIAYE 20170318

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PLAN
INTRODUCTION
I : PARTIE THEORIQUE & PRESENTATION GENERALE
1° Histoire, organisation et situation actuelle des Archives du Sénégal
2°Présentation de l’institut d’accueil : l’Inspection Régionale des Eaux et Forêts de
Ziguinchor
II : TRAVAUX PRATIQUES ACCOMPLIS
1° Compte-rendu du programme de la journée de travaux pratiques
2° Traitement et exploitation des documents archivés sélectionnés
CONCLUSION

INTRODUCTION

Vendredi le 23 Avril 2021, nous avons effectué une sortie pédagogique dans la ville de
Ziguinchor plus précisément dans le quartier Escale. Ainsi, cette sortie s’est fait au niveau du

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siège de l’Inspection Régionale des eaux et forêts chasse de Ziguinchor. Elle était dirigée par
notre encadreur Docteur Philippe Meguelle .Cette sortie nous a permis d’avoir des
connaissances sur les biens faits des eaux et forêts de même que leur rôle .En ce qui
concerne les travaux pratiques, nous avons classé les documents au niveau des archives des
eaux et forêts .Notre groupe fut le groupe six(6).

I. PARTIE THEORIQUE ET PRESENTATION GENERALE


1. Histoire, organisation et situation actuelle des archives du Sénégal
 Les Archives du Sénégal sont héritières du service des Archives de l'AOF, créé en
juillet 1913 par le gouverneur général William Ponty pour être le réceptacle des
documents produits et reçus par les services du gouvernement général dont le
siège est à Dakar. L'AOF, créée en 1895, compte huit territoires, à savoir la Cote
d’ivoire, le Dahomey (actuel Bénin), la Guinée, la Haute-Volta (actuel Burkina Faso),
la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Soudan (actuel Mali). Il faut y ajouter le
Togo de 1936 à 1946.

Les Archives du Sénégal comprennent principalement trois fonds : le fonds des Archives du
Sénégal colonial (1816-1958) qui a suivi le transfert de la capitale du Sénégal de Saint-Louis
à Dakar en 1958, le fonds de l’AOF (1895-1959), le fonds du Sénégal moderne (depuis
1958). Il faut y ajouter le fonds de l’éphémère Fédération du Mali qui a regroupé le
Sénégal et le Soudan (1959-1960). Il s’agit de trois fonds clos et d’un fonds ouvert qui
s’accroît à un rythme tel que les locaux destinés à sa conservation sont arrivés à
saturation. Les Archives du Sénégal disposent également d’une Bibliothèque administrative
et historique dont l’embryon est constitué par la Bibliothèque du gouvernement général
de l’AOF. Le tout représente environ 13 à 14 km de métrage.

Les Archives du Sénégal comptent parmi les documents les plus anciens conservés en
Afrique de l’Ouest. Elles attirent énormément de chercheurs venus du monde entier parce
qu’elles ont été répertoriées et sont accessibles. En outre, le fonds est riche et concerne
tous les territoires constitutifs du groupe de l’AOF qui y trouvent une bonne part des
sources de leur histoire. Enfin, Dakar abrite l’Ecole de Bibliothécaires, Archivistes,
Documentalistes (EBAD) qui, jusqu’à récemment, a assuré la formation de la grande

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majorité des archivistes africains francophones qui ont été tous instruits à la pratique
archivistique aux Archives du Sénégal

 Les Archives dépendent du Secrétariat général du Gouvernement rattaché à la


Primature, c’est-à-dire au Premier ministre.

L’immeuble administratif se trouve au quatrième étage du bâtiment Central Park (ancien C4)
avenue Malick Sy. Une annexe se trouve à Dakar-Plateau, sur l’avenue Léopold Sédar
Senghor, non loin de l’intersection avec le boulevard de la République. Les Archives sont
conservées dans les sous-sols de l'immeuble dans des conditions effroyables de
conservation. Ainsi, La responsabilité des archives est confiée successivement à : Claude
Faure (1911-1920), Prosper Alquier (1921-1922), Médoune Mbaye (1922-1936), André
Villard (1936-1942), Margueride Verdat (1945-1948), Jacques Charpy (1951-1958), Jean-
François Maurel (1958-1959), Saliou Mbaye (1976-2005), Papa Momar Diop (2005-2008) et
2008 jusqu’à aujourd’hui la direction des archives nationales du Sénégal est dirigée par
Fatouma cissé Diarra .

 Aujourd’hui, les archives du Sénégal sont confrontées à un problème de sauvegarde.

Cependant ,la loi du 30 juin 2006 portant les signatures du président de la République
Abdoulaye Wade et de son premier Ministre ,Macky Sall puis adoptée par l’assemblée
nationale en sa séance du 15 juillet 2006- témoigne de la volonté du gouvernement de
reformer et sauvegarder les archives nationales .Cette loi prend en compte l’évolution de
l’archivistique les exigences de la « nouvelle citoyenneté »et du droit à l’information ,ou
encore l’intérêt national des archives privées .Son article 4 souligne que « les archives
publiques font partie du patrimoine de la nation ».Des sanctions d’une peine de 5 à 10 ans
de prison sont prises contre quiconque aura détruit les documents d’archives ou
administratifs . Un emprisonnement de deux à six ans et/ou une amende de 100000 à
1000000 de franc pour ceux ayant volontairement procédé à la sortie du territoire national
ou à l’aliénation desdits documents.

Mais au cours de la décennie suivante et à cause de la rénovation complète de l’immeuble


administratif, les archives du Sénégal doivent déménager de ses sous-sols, devenus au fil du
temps exigus et insalubres, pour être transférées dans des locaux mal adaptés et peu

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sécurisés, au deuxième étage du centre commercial Central Park sur l’avenue Malick Sy .Leur
annexe demeure à Dakar-plateau, rue Moussé Diop où les archives se trouvent dans des
conditions effroyables de conservation.

Dans les régions, la situation des archives est beaucoup plus alarmante : du fait de
l’ignorance ou du désintérêt des fonctionnaires chargés du commandement territorial et de
l’administration locale et en raison de l’absence d’archives affectés à leurs services, les
dépôts et autres locaux de stockages des documents se trouvent, pour la plupart, dans état
de total abandon. Certains fonctionnaires n’hésitent pas à ordonner la déstructure pure et
simple des archives qu’ils jugent inutiles et très encombrantes.

2. Présentation de l’institut d’accueil : l’Inspection Régionale des Eaux et


Forêts de Ziguinchor

Pour comprendre l’histoire de l’Inspection Régionale des eaux et forêts de Ziguinchor, il est
impératif de remonter bien avant les indépendances .Ainsi, pendant l’époque coloniale,
l’Inspection Régionale des eaux et forêts de Ziguinchor portait le nom l’Inspection des eaux
et forêts de la Casamance .C’est à dire qui composait les secteurs de Kolda, Sédhiou et de
Ziguinchor .En effet, l’inspection régionale des eaux et forêts de Ziguinchor a pour mission de
prendre en charge et de promouvoir la préservation de l’environnement (la faune et la
flore).

L’actuel responsable de cet institut est le lieutenant-colonel Babacar Dione. Il est


accompagné d’une équipe très dynamique dont son adjoint lieutenant Cheikh Oumar Dieng,
son secrétaire et des agents qui descendent sur le terrain pour lutter contre la déforestation.

L’institut est un bâtiment abritant le bureau du commandant, le bureau du responsable de


service, le bureau du secrétaire. Il y’a également une salle d’attente et une salle réservée à la
conservation des archives. A côté de cette salle on a des toilettes. Nous avons visité la salle
des archives mais il est important de noter que ces ne sont pas bien conservées à cause de
l’absence d’un archiviste dans l’institut. Par conséquent, on remarque la destruction de
certains documents.

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Pendant l’époque coloniale cet institut était géré par des blancs dont Jacques Mahaut de
juin 1948 à février 1954 et Jean Boury février 1954 mars 1960. Toutefois, Baba Dioum fut le
premier sénégalais à le diriger de juillet 1960 à janvier 1965. En effet, l’actuel responsable
est le lieutenant Babacar Dione depuis juillet 2019.

II. Travaux pratiques accomplis


1. Compte rendu du programme de la journée de travaux pratiques

Dès notre arrivée aux environs de 9h, nous sommes accueillis par le lieutenant-colonel
Babacar Dione et son adjoint dans le bureau du responsable de service. Ce dernier a fait avec
nous un entretien en en nous expliquant de manière claire l’histoire de l’institut depuis sa
création jusqu’à nos jours. En plus il nous a expliqué le rôle des eaux et forêts et leur
mission. De même, cet entretien nous a permis de mieux comprendre l’importance des
forêts mais aussi les différents domaines de forets qui existent au Sénégal. Le lieutenant-
colonel nous a aussi fait part des sanctions prises contre ceux qui ne respectent pas les
procédures pour l’usage des forets et les voies à suivre pour couper un arbre ou chercher du
charbon ou bien pour trouver des fruits venant de la forêt pour des raisons économiques.
Toutefois, selon le chef de service, l’institut est confronté à un manque d’agent.

Après l’entretien, nous avons visité la salle des archives qui est d’un état d’insalubrité et on a
eu la nettoyé et rangé les documents mais aussi prendre des photos pour exploiter certains
document après avoir bénéficié d’une explication du cours théorique fait par Docteur
Meguelle.

2. Traitement et exploitations des documents archivés sélectionnés

DOCUMENT CONSULTE

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Ce document est une lettre de demande de graine et de stage de
pépiniériste provenant du directeur du centre national de
recherches forestiers de l’institut sénégalais de recherches
agricoles siégeant à Dakar. Elle est destinée à l’inspecteur
régional des eaux et forêts de Casamance : Ziguinchor. La lettre
est écrite le 30 décembre 1977 à Dakar. Elle a pour numéro 591/CNRF.

Ce document relate la volonté du directeur du CNRF de connaitre le nombre d’agents


techniques qui leur seront envoyés par l’inspection régionale des eaux et forêts chasses de la
Casamance. Pour le stage qu’il comptait organiser dans la première quinzaine de février
1978. En effet, cette lettre est d’une importance capitale dans la mesure où elle nous permet
de connaitre les rapports d’entraide qui existent entre les eaux et les instituts de recherches
agricoles.

Ce document est un rapport liminaire rédigé par le Ministère


de l’environnement. Il est adressé à l’agence japonaise de
coopération internationale. Ce rapport a été fait en novembre
1989.

Ce rapport étudie le plan de base du rapport d’aménagement


des pépinières forestières. Il nous a permis de connaitre les
liens entre l’agence japonaise de coopération internationale
et la République du Sénégal à travers le Ministère de l’environnement.

Ce document est un rapport de dotation complémentaire de


matériel de pépinière. Il est rédigé le 31 mars 1993 par
Souleymane Kitto chef d’inspection régionale des eaux et
forêts chasses de Ziguinchor. Il est destiné aux chefs des
secteurs forestiers de Bignona et Oussouye. Le numéro du
rapport est 0099.

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Ce rapport met en évidence un don de matériel de pépinière en provenance du chef
d’inspection régional des eaux et forêts chasses de Ziguinchor destiné aux chefs de
secteurs de Bignona et Oussouye. A travers ce rapport, on a pu savoir que les secteurs
forestiers de Bignona et Oussouye dépendent de l’inspection régionale des eaux et
forêts de Ziguinchor car ils ne sont pas autonomes.

Ce document est un rapport. Il a pour numéro 0476. Il est rédigé


par le ministre de l’économie rurale le 22 juillet 1965. Ce rapport
est destiné aux chefs de secteurs forestiers de la Casamance.

Ce rapport met en exergue une critique sévère du Ministre de


l’économie rurale envers les agents des eaux et forêts de la
Casamance sur leur manque d’engagement sur la protection des
arbres plantés dans cette zone en 1965.Et ensuite, il préconise des solutions pour la
protection des arbres. Ce document nous a permet d’avoir une notion sur l’engagement et la
volonté du Ministre de l’économie rurale sur la protection de l’environnement.

CONCLUSION

En définitive, la sortie pédagogique que nous avions mené à l’Inspection Régionale des eaux
et forêts de Ziguinchor a une importance capitale .Elle nous a permis de connaitre
l’historique et les avantages des Eaux et Forêts. A travers l’entretien fait avec le lieutenant-
colonel Babacar Dione, nous avons pu connaitre les procédures à suivre pour exploiter la
forêt (fruits pour le commerce et recherche de bois sec).Mais aussi les mesures prises contre
ceux qui ne respectent pas ces procédures. Cependant, la sortie a des limites importantes
car nous n’avons pas pu avoir toutes les informations nécessaires par le fait que nous
n’avions qu’une seule personne à interviewer. Concernant les archives, il n’y avait pas
d’archives datant de l’époque coloniale. Il faut également le manque d’une salle d’accueil
spécifique. Malgré le fait qu’ils sont confrontés à un manque d’agents, l’Inspection Régionale
des Eaux et Forêts Chasses de Ziguinchor joue un rôle important dans la protection de
l’environnement.

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