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I- DEFINITION
L’archive peut être défini comme l'ensemble des pièces de toute nature que tout
corps administratif, toute personne physique ou morale a automatiquement et
organiquement réuni en raison même de ses fonctions ou de son activité. Les archives sont
les documents de l'homme en tant qu’être social. Elles sont témoins de sa continuité et de
son adaptation aux changements profonds des conditions de vie sur la terre. Ainsi, les
archives sont le fondement de cette mimine consciente que l'homme a de lui-même, par
l'histoire. Faire progresser l'histoire des hommes, c’est leur donner plus de plénitude et plus
d'humanité.
II- HISTORIQUE
Le 23 mars 1952 fut la date de création des archives nationales au Cameroun. C’est la
faveur du décret N⁰2924 du 23 mars 1952 que sont crées les archives nationales au
Cameroun. Elles ont pour principale mission de stocker et conservés tous les documents
pouvant servir et intervenir dans l’histoire de notre pays. Cependant et malgré son statut de
mémoire d’une nation. Cette institution n’affiche pas fière allure si l’on croit les journalistes.
Parce que nous notons la négligence des dirigeants puisque le bâtiment des archives
nationales est plein d’insectes, moisissures, et de poussière. Nous notons le non entretient
du bâtiment car pour d’autres c’est une institution qui ne semble pas non plus susciter
beaucoup d’intérêt auprès des jeunes camerounais qui l’assimileraient beaucoup plus à un
lieu de rencontre entre les vielles personnes qui s’ennuient. Un manque d’intérêt auquel
s’ajoute le problème du type de document qu’on y trouve car nombreux de camerounais
estiment qu’on y trouve seulement les documents cadrant avec les discours officiel. La
situation n’a pas beaucoup changé dans les bureaux des archives nationales. Les placards
dans les bureaux sont bourrés de documents parfois déposés dans un désordre
indescriptible. Ailleurs, ce sont des documents plus ou moins vielles rangée à même le sol.
III- LES PROBLEMES QUE RENCONTRENT LES ARCHIVES AU CAMEROUN
Dans les Ministères, comme aux Archives Nationales, on remarque les mêmes
lacunes. C'est un peu délicat, nous le savons, de parler d'un secteur qu'on ne maitrise pas en
profondeur, mais nous nous mettons à la place de tous ceux qui, pour des raisons
quelconques, ont été obligés de recommencer ou de reconstituer un dossier parce que le
premier avait disparu de ceux qui ont arrêté des recherches parce qu'il leur était impossible
d'en reconstituer les sources, etc.,. En d'autres termes, nous nous situons du coté des
chercheurs et nous déplorons l'idée que l'on se fait des archives et surtout la place qu'on
leur réserve. Nous prenons l’exemple de quelques ministères :
-Le Ministère des Finances t Le bureau des archives est situé au sixième étage dans
une grande salle qu'il partage avec de vieux meubles, plus d'autres objets. Ici nous n'avons
même pas des étagères pour permettre un quelconque rangement ; les dossiers sont poses
sur le sol nu.
La situation des Archives Nationales n'est pas meilleure, elle présente exactement les
mimes lacunes, Ils datent de la colonisation et très probablement n’avaient pas été
construits pour remplir de telles fonctions. Aucune disposition thermique ou hygrométrique
n'avait été respectée. L'ensemble des bureaux et magasins ne dépassent pas 4 000 m2.
Des frais de fouilles ont été institués dans certains services. Cela donne le temps de
chercher le dossier sollicité. La pratique veut que l’usager revienne deux, trois, sept jours,
voire même deux semaines plus tard pour entrer en possession dudit dossier. Mais il arrive
très souvent que ce dernier apprenne que le dossier recherché est désormais un dossier
introuvable. C’est le cas de Martin MBOH professeur des lycées t collèges. Il s’est vu
constituer trois fois de suite le même dossier pour sa demande d’avancement, dit il le
bureau de la documentation et archives de chaque département ministériel est censé
collecter tous les documents de son administration en vue de le transférer aux archives
nationales selon une périodicité déterminée par la règlementation.de plus, le directeur des
archives projette les bienfaits que pourraient apporter la numérisation du système
camerounais d’archivage alors que la mise en place d’une bonne organisation manuelle des
archivages n’est pas effectuer ; car il faut d’abord systématiser avant d’automatiser. Nulle
besoin de souligner que les insectes et les moisissures y trouvent refuge. Il n’est pas rare que
les armoires débordent ou que le bureau soit occupé en majorité par des papiers de la
hauteur d’une petite montagne.
CONCLUSION
Tout compte fait nous voici arriver au terme de notre travail. Il était question pour nous de
donner les problèmes des archives au Cameroun. Il en ressort que, Quand on lance un coup
d'œil d'ensemble sur les différents services d'archives au Cameroun, il apparait un handicap
majeur commun a tous : le personnel. C'est la un facteur de développement tres important,
car sans un personnel compétent et suffisant, il est impossible d'attendre des effets
favorables de tous les projets, tous les moyens ou toutes les décisions prises en faveur des
archives. Ce sont les hommes qui travaillent dans un service qui lui donnent sa vie. Pour le
Cameroun, nous pensons que le Gouvernement devrait prévoir le recrutement et la
formation des personnels des archives, bien sur conformément à des prévisions de
développement. Enfin, tout considère, on s'aperçoit qu'un service d’archives doit être inclus
dans les services nécessaires à la vie d'un pays.
SOURCE
www.google.com
www.wikipedia.com
www.vikidia.com
www.hanos-culture.com
www.cairn-info/revue-afrocultures.htm