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sommaire
1. Courant continu, courant alternatif
2. Caractéristiques d'une tension alternative
2.2 Comment comparer deux tensions
2.1 Comment varie une tension au cours du temps
alternatives
3. Que signifient les courbes affichées à l'oscilloscope ?
3.1 Réglages 3.2 Visualisation
4. Exploitons les oscillogrammes
4.1 lecture de la tension maximale 4.2 lecture de la période
5. Mesures en alternatif
• La tension aux bornes du G.B.F varie au cours du temps. La courbe ondule de part et
d'autre de l'axe des abscisses (le temps); c'est une sinusoïde (fonction sinus
mathématique)
• Les valeurs prises par la tension sont comprises entre un maximum (Umax) et un
minimum (-Umax).
• La tension passe par la valeur zéro. Elle est successivement positive puis négative; elle
est alternative..
• Sur l'axe des temps, la courbe se reproduit identique à elle-même, le dessin répétitif
est le "motif".
• leur valeur maximale ; elle est notée Umax et s'exprime en volts (V).
• La durée du motif que l'on appelle la période. Elle est notée T et s'exprime en
secondes (s).
Lorsque la période est très inférieure à la seconde, il est préférable d'utiliser une autre
grandeur physique pour caractériser le signal: la fréquence. C'est le nombre de périodes en
une seconde. Elle est notée f et s'exprime en hertz (Hz)
• f : fréquence
en hertz (Hz)
ou
• T : période en
secondes (s)
L'oscilloscope est un voltmètre qui permet de suivre des phénomènes rapides. Son axe
horizontal représente le temps, son axe vertical la tension. Les deux axes se coupent au
milieu de l'écran; c'est la tension nulle. Le quadrillage est formé de carreaux 1x1cm appelés
divisions. Les courbes observées sont appelées oscillogrammes. Le point lumineux qui
apparaît est appelé spot.
3.1 Réglages:
3.2 Visualisation:
Il faut se mettre en mode mesures DC pour une tension continue ou AC pour une tension
variable.
5. Mesures en alternatif:
Les valeurs des tensions alternatives indiquées sur les alimentations ou les récepteurs usuels
sont les valeurs efficaces (Ueff); elles se mesurent avec un multimètre numérique. Ces
valeurs sont proportionnelles aux valeurs maximales lues à l'oscilloscope.
Umax = Ueff . 1,41 cette relation est valable pour les tensions sinusoïdales comme celle
du secteur.
La production de l’énergie électrique
Elle existe à l’état pur dans l’univers, elle ne peut ni se fabriquer, ni s’annihiler.
Elle ne peut ni apparaître spontanément ni disparaître, elle existe sous une
multitude de formes allant d’une particule jusqu’à la matière vivante….à méditer.
L’énergie électrique est disponible dans les foyers particuliers sous la forme
d’une tension alternative de forme sinusoïdale dont la valeur efficace est de 230
volts et sa fréquence est de 50 Hz.
A la sortie des turbines la tension de quelques milliers de volts est élevée jusqu’à
400 000 volts afin d’être acheminée par les câbles du réseau, puis à nouveau être
ramenée à 20 000 volts dans les postes de distribution, puis à 230 volts chez le
particulier.
L’énergie électrique est véhiculée en haute tension (jusque 400 000 volt) puis en
moyenne tension 20 000 volts.
A la sortie des postes de transformation, le pôle neutre est relié à la terre.
Il n’y a donc aucune différence de potentiel entre le neutre et la terre, mais on
mesure 230 volts entre la phase et la terre.
Dans le cas de fils tombés sur la voie publique il y a danger de mort à toucher
ces conducteurs autrement qu’avec une perche isolante et l’équipement requis.
Le court circuit
Comme son nom l’indique, c’est le circuit le plus court qui relie les deux pôles
d’un générateur et également le chemin qui offre la plus petite résistance au
courant électrique.
Si l’installation est aux normes, le court circuit se traduira par un arc électrique
pouvant occasionner brûlure et départ d’incendie
Attention :
Le court circuit est dangereux également dans le cas de la basse tension, par
exemple, la mise en court circuit d’une batterie au plomb de 12 volts (batterie
d’automobile ) peut occasionner une explosion, de par grande capacité et de sa
très faible résistance interne.
La mise en court circuit d’une pile peut aussi déclancher un incendie, alors
attention au stockage des piles.
Disjoncteur magnétothermique.
C'est un appareil capable d'établir, de supporter et d'interrompre des courants dans les
conditions normales du circuit.
Le disjoncteur de canalisation n'assure que la protection des lignes - contre les courants de
surcharges ou de court-circuit.
Sur la photo dessous, il s'agit d'un disjoncteur de canalisation triphasé. Il en existe en d'autres
exécutions (1, 2, 4 pôles).
2. Chambre de coupure
Le but de cette chambre est de couper le plus rapidement possible l'arc électrique.
2.1. Fonctionnement
Dès la séparation des contacts, l’arc est déplacé vers la chambre de coupure sous l’effet de la
force dite de Laplace, induite par la géométrie des contacts fixe et mobile.
Au cours du trajet entre les contacts et la chambre, l’arc est canalisé entre deux joues qui
permettent :
- d’augmenter sa vitesse de déplacement,
- de guider sa trajectoire,
- de l’allonger.
3. Choix du disjoncteur :
Le choix d’un disjoncteur s’effectue en fonction :
- de la norme d’installation : R.G.I.E. (installation domestique ou industrielle - type de
récepteur - intensité d’emploi - courbes de fonctionnement).
- des normes produits.
- des caractéristiques du réseau : tension, fréquence.
- de l’environnement ; type de local, température, section et nature des câbles en aval.
- des impératifs d’exploitation : sélectivité, auxiliaires de commande.
4. Tension nominale
C’est la tension maximale d’utilisation en courant continu ou alternatif. C’est également la
tension à laquelle se rapporte le pouvoir de coupure et de fermeture du disjoncteur.
Un disjoncteur peut avoir plusieurs tensions nominales; chacune d’elle correspondant à un
pouvoir de coupure différent.
5. Courant nominal
C’est le courant que le disjoncteur est capable de supporter dans des conditions d’essais
spécifiés en service ininterrompu tout en respectant les limites d’échauffement (température
ambiante = 30°C).
Le courant nominal est déterminé en fonction de l’intensité du courant admissible passant
dans la section du conducteur à protéger.
6. Pouvoir de coupure
C’est l’intensité maximale du courant de court-circuit que peut couper le dispositif de
protection sans se détériorer et sans mettre en danger l’entourage, dans les conditions de
tension et de court-circuit déterminées par les normes.
Le pouvoir de coupure doit être au moins égal au courant de court-circuit présumé au point
d’installation du disjoncteur (Pdc > Icc max).
7. Courbes de fonctionnement
Les normes "produits" disjoncteur imposent au moins l’existence des courbes B, C et D.
On choisira la courbe de fonctionnement du disjoncteur en fonction du type de récepteurs
(résistifs, inductifs) et de la ligne à protéger :
- la courbe B : le disjoncteur a un déclenchement magnétique relativement bas (entre 3
et 5xIn) et permet d’éliminer les courts-circuits de très faible valeur. Cette courbe est
également utilisée pour les circuits ayant des longueurs de câbles importantes, notamment en
régime TN.
- la courbe C : ce disjoncteur couvre une très grande majorité des besoins (récepteurs
inductifs) et s’utilise notamment dans les installations domestiques. Son déclenchement
magnétique se situe entre 5 et 10xIn.
- la courbe D : cette courbe est utilisée pour la protection des circuits où il existe de
très fortes pointes de courant à la mise sous tension (ex: moteurs). Le déclenchement
magnétique de ce disjoncteur se situe entre 10 et 20xIn.
8. Questionnaire.
1. Représente un disjoncteur magnétothermique.
2. Comment fonctionne un disjoncteur thermique.
Si des surcharges sont provoquées par les récepteurs, en fonction du temps, la lame va se
déformer et entraîner l'ouverture du contact en 0,1sec au minimum.
5. Explique « la courbe B ».
La courbe B : ce disjoncteur a un déclenchement magnétique relativement bas (entre 3 et 5xIn)
et permet d’éliminer les courts-circuits de très faible valeur. Cette courbe est également
utilisée pour les circuits ayant des longueurs de câbles importantes.
6. Explique « la courbe C ».
La courbe C : ce disjoncteur couvre une très grande majorité des besoins et s’utilise
notamment dans les installations domestiques. Son déclenchement magnétique se situe entre 5
et 10xIn.
1.1.Descriptions
C'est un élément de protection des circuits électriques .La partie active du fusible est un fil d'
alliage spécial qui , placé dans un circuit électrique , coupe le courant en fondant si l' intensité
atteint une certaine limite .
1.2.Symboles
1.3.Unités ; Formules
Il y a deux familles de fusibles , les rapides qui fondent de suite et les retardés ou temporisés
qui sont un peu plus lents .
1.4.Valeurs
Fusibles CMS
1.5.Variantes
Fusibles thermiques automatiques par bilames : ce type de fusible contient un bilame qui se
déforme à une température donné lors du passage d' un courant trop élevé .Lorsque la
température redescend le contact se rétablie si ce fusible est auto réarmable , sinon un petit
bouton permet de le réarmer manuellement .
Fusibles thermiques : ces fusibles fondent à une température donné .
Le PolySwitch
1.6. Utilisations
Comme c' est un élément de protection ont le retrouve en amont des circuits , au niveau du
transformateur sur le primaire pour éviter de faire disjoncter la ligne si celui est en défaut ou
après pour protéger le transformateur si un court circuit se produit dans le circuit .
Si le circuit électronique est alimenté en 220v avec des triacs ou thyristors qui pilotent des
sorties il est conseiller de placer des fusibles sur chaque sorties plutôt que sur l' alimentation
générale ainsi si une des sorties de puissance fait fondre un fusible ont sait de suite d' ou vient
le problème .
Pour réaliser un câblage électrique cohérent il faut que le fusible partant du tableau principale
soit d' une valeur la plus importante pour ensuite diminuer vers les appareils et puisse
supporter la somme de toute les intensités maximale de tout les appareils qui peuvent être
branché simultanément .
2.1.Composition
1.1.Descriptions
EDF fournit son énergie par le biais de deux conducteurs phase et neutre. En sortie du
transformateur électrique, EDF couple le neutre à la terre.
1.2.Symboles
1.3.Unités ; Formules
La résistance de la prise de terre est une donnée fondamentale pour optimiser la sécurité de
votre logement. La résistance de la prise de terre est fonction de la résistivité du sol. Celle-ci
dépend du type de sol sur lequel est installée la construction. La résistivité du sol dépend aussi
du climat : plus un sol est humide et plus sa résistivité est faible. Le gel et la sécheresse
augmente la résistivité. La résistivité du sol est indiquée en ohms/mètre.
arables sol
arables gras
technique maigres pierreux
remblais
utilisée remblais sec sable
humide
grossiers sec
boucle fond
3-10 30-60 100-200
de fouille
1 piquet
vertical de 2 2-75 220-300 750-1500
mètres
4 piquets
verticaux aux 6-18 60-120 300-600
angles
tranchée de
3-8 23-45 120-220
10 mètres
1.4.Valeurs
Si la résistance de votre prise de terre est supérieur à 100 ohms, il est impératif
d'installer des protections différentielles de 30 mA.
1.5.Variantes
1.6. Utilisations
Le conducteur de terre a pour couleurs le jaune et le vert. Pour des raisons de sécurité, il est
indispensable et même obligatoire de posséder un circuit général de mise à la terre qui sera
répartie dans l'habitation.
2.1.Composition
Le conducteur de terre a pour couleurs le jaune et le vert. Pour des raisons de sécurité, il est
indispensable et même obligatoire de posséder un circuit général de mise à la terre qui sera
répartie dans l'habitation. Il n'est pas difficile de réaliser ce dispositif. Il existe 4 types de mise
à la terre autorisés. Selon le cas, la qualité est plus ou moins bonne. La boucle à fond de
fouille étant la meilleur solution.
De loin, la technique la plus efficace, elle consiste à creuser une tranchée autour de la maison
puis à enterrer un câble dénudé qui formera une boucle. La résistance est de l'ordre de 100
ohms.
Vous devrez utiliser un fil de cuivre nu de 25 mm² (ou 95 mm² pour de l'acier galvanisé).
Résistance de la prise de terre = 2 X résistivité du sol (en ohms par mètre) / longueur de la boucle
2.1.2.Piquet vertical
Le piquet vertical est d'utilisation courante. Pourtant, cette technique est d'un résultat moyen
si elle est utilisée sur un sol pierreux, calcaire ou granitique; c'est à dire un terrain sec. Sur un
sol plutôt humide, cette technique offre une bonne qualité de résistance (très faible) et une
réalisation simple.
Elle consiste à planter un piquet dans le sol et d'y relier le conducteur de terre. Il est fortement
recommander de réaliser un regard de visite pour vérifier l'état de la connexion et la protéger
de la corrosion. La connexion peut être entourée d'un goudron ou d'un mastic.
A noter qu'il est possible de placer plusieurs piquets pour améliorer la qualité de la résistance.
Résistance de la prise de terre = (1 / nombre de piquets )x( résistivité du sol / longueur d'un piquet )
2.1.3.tranchée
2.2.1.barrette de mesure
La borne principale de terre ou barrette de mesure est obligatoire pour l'installation d'une prise
de terre. Elle est intercalée entre le circuit principal de l'habitation et le conducteur de sortie
qui sera branchée dans le sol. Cette borne doit être facilement accessible et démontable.
Câblage
Dans ce chapitre nous traiterons des différents câbles et méthodes de câblage dans des
boîtiers , armoires , goulottes , câbles sous marins pourquoi pas ..
Pour les circuits d'éclairage domestique de 10A, la section est de 1,5 mm2.
Les câbles de 2,5 mm2 sont destinés aux circuits de prises.
Enfin pour les circuits prises de 32A qui concernent les appareils de cuisson, la section du
câble doit être de 6 mm2
Matériaux
Le cuivre
• Fil cylindrique.
o Le cuivre est le métal le plus utilisé pour faire des fils et câbles électriques. On
l'utilise soit en fil de section cylindrique mono-brin (rigide), soit en section
toujours cylindrique mais multibrins ou (souple). Pour le rendre plus souple, il
est utilisé en alliage.
•
o Le fil de cuivre est isolé avec un verni, quand on l'utilise pour la fabrication
des bobinage, transformateur, électro-aimant.
o Une peau de plastique coloré dans la majorité des autres cas assure son
isolation tout en lui conservant ses propriétés d'adaptation de forme.
•
o Le fil de cuivre est très souvent assemblé en câble tressé, comportant de deux à
plusieurs centaines de fils. Ces câbles sont parfois munis (entourés)d'un ou
plusieurs écrans faits d'une feuille d'aluminium et ou d'une tresse de cuivre.
Dans certain cas, on arme le câble avec une feuille (feuillard) d'acier, afin qu'il
puisse résister à des conditions mécaniques difficiles: câbles en sous sol, câbles
sous-marins.
•
o Autre fois on utilisait une tresse de coton et parfois du papier pour l'isolation
des fils, ces techniques ont disparues pour des raisons de sécurité et de coût.
• Barre.
•
o Pour la distribution de grands courants, dans les installations industrielles et les
armoires de distribution électrique, on utilise le cuivre en barres plates non
isolées. Ces barres (jeux de barres) sont utilisées à la place de câbles pour une
raison évidente de coût, mais aussi de connectivité et de rigidité.
L' aluminium
Rouge (ou noir, marron, ou autres couleurs EXCEPTE bleu, vert et jaune) : Phase
Vert et jaune : EXCLUSIVEMENT fil de terre
Bleu : neutre
Le fil
A : Enveloppe protectrice en plastique
B : Âme en cuivre conductrice
Le câble
C : Gaine générale de recouvrement
D : Enveloppe des fils
E : Bourrage élastique ou plastique
F : Âme des fils
Le code couleur
G : Phase
H : Fil de terre
I : Neutre
Autre impératif : Il faut respecter la puissance maximale admissible pour les sections en
fonction de la longueur et de la puissance. En effet, plus la longueur augmente, plus la
puissance transportable diminue.
Il faut déterminer avec soin la bonne section des câbles. Trop fins, ils chauffent et les pertes
par effet Joule sont inacceptables. Trop gros (pour les forts courants) ils sont inutilement
lourds et chers.
La section se calcule en fonction de la chute en ligne :
S= r0 * L * I / V
Pour les courants faibles et fils courts, n'hésitez pas à être très surabondants. N'oubliez pas
que les chutes peuvent être très fortes sur de mauvaises connexions, cosses mal serrées et fils
oxydés. Ce sont de perfides causes d'incendie.
Tous les fils ne sont pas égaux, certains sont très médiocres (cuivre impur, mauvais isolant...)
et s'oxydent vite, il est préférable de les éviter à bord.
Les accidents et dommages électriques
Dans tous ces cas, les organes de protections ainsi que le matériel électrique doit
pouvoir assurer la sécurité des biens et des personnes. (disjoncteurs thermiques
différentiels fusibles).
Rappel
ET TOUJOURS
Les câbles d’alimentations maltraités, mal isolés voire dénudés peuvent des
accidents en cascades.
Rappel
Un téléphone portable équipé d’une batterie lithium ion peut en cas de court
circuit enflammer son voisinage.
Les chargeurs qui sont branchés en permanence et qui fonctionnent avec une
alimentation switch-mode.
Tous les appareils laissés en veille en permanence sont un danger potentiel les
téléviseurs, ordinateurs, consoles de jeux, baladeurs et chaînes hi-fi.
Monsieur Toulemonde a des enfants qui possèdent plein de jouets made in (je ne
sais où ) fonctionnant avec des piles et comme chacun sait une simple pile peut
déclancher l’incendie d’un appartement.
Et oui, des piles jetées dans une poubelle avec du papier et des déchets
métalliques peuvent enflammer le papier, qui enflamme la poubelle, qui
enflamme les rideaux, qui enflamment l’appartement et qui enflamme tout le
quartier…. Et tout cela pour de simples piles jetées au hasard.