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INFORMATION ELECTRICITE Fort de Domont

Sommaire :

1.) Notions de base


2.) Electricité statique
3.) Courants alternatifs
4.) Production et transport de l’énergie
5.) Le court circuit
6.) Les régimes de neutre
7.) Structure d’une installation électrique
8.) Disjoncteur magnétothermique
9.) Disjoncteur différentiel
10.) Les fusibles
11.) La prise de terre
12.) Les cables
13.) Les accidents et dommages électriques
14.) Les mauvaises habitudes de M.Toulemonde
Le courant alternatif

Qu'est-ce qui distingue la tension fournie par le "secteur" de celle

fournie par la pile ?

sommaire
1. Courant continu, courant alternatif
2. Caractéristiques d'une tension alternative
2.2 Comment comparer deux tensions
2.1 Comment varie une tension au cours du temps
alternatives
3. Que signifient les courbes affichées à l'oscilloscope ?
3.1 Réglages 3.2 Visualisation
4. Exploitons les oscillogrammes
4.1 lecture de la tension maximale 4.2 lecture de la période
5. Mesures en alternatif

1. Courant continu, courant alternatif :

Un courant continu est un courant dont le sens est toujours


le même au cours du temps.

Un courant alternatif est un


courant dont le sens change au
cours du temps.

2. Caractéristiques d'une tension alternative:


2.1 Comment varie une tension au cours du temps ?

• La tension aux bornes du G.B.F varie au cours du temps. La courbe ondule de part et
d'autre de l'axe des abscisses (le temps); c'est une sinusoïde (fonction sinus
mathématique)
• Les valeurs prises par la tension sont comprises entre un maximum (Umax) et un
minimum (-Umax).
• La tension passe par la valeur zéro. Elle est successivement positive puis négative; elle
est alternative..
• Sur l'axe des temps, la courbe se reproduit identique à elle-même, le dessin répétitif
est le "motif".

2.2 Comment comparer deux tensions alternatives?

On peut comparer deux tensions alternatives selon:

• leur valeur maximale ; elle est notée Umax et s'exprime en volts (V).
• La durée du motif que l'on appelle la période. Elle est notée T et s'exprime en
secondes (s).

Umax différents ; T identiques Umax identiques; T différents Umax différents; T différents

Lorsque la période est très inférieure à la seconde, il est préférable d'utiliser une autre
grandeur physique pour caractériser le signal: la fréquence. C'est le nombre de périodes en
une seconde. Elle est notée f et s'exprime en hertz (Hz)
• f : fréquence
en hertz (Hz)
ou
• T : période en
secondes (s)

3. Que signifient les courbes affichées à


l'oscilloscope ? :

L'oscilloscope est un voltmètre qui permet de suivre des phénomènes rapides. Son axe
horizontal représente le temps, son axe vertical la tension. Les deux axes se coupent au
milieu de l'écran; c'est la tension nulle. Le quadrillage est formé de carreaux 1x1cm appelés
divisions. Les courbes observées sont appelées oscillogrammes. Le point lumineux qui
apparaît est appelé spot.

3.1 Réglages:

Il faut se mettre en mode réglage GD ou GND (ground soit la terre) et régler

• la luminosité et l'épaisseur du spot avec les boutons FOCUS et INTENSITY.


• la position centrale du spot avec les boutons de déviation verticale PosY et
horizontale PosX

3.2 Visualisation:

Il faut se mettre en mode mesures DC pour une tension continue ou AC pour une tension
variable.

Un système interne permet de provoquer la mise en mouvement du spot; c'est le balayage.


Lorsque l'on ne veut pas l'utiliser, on enclenche le bouton XY.

Tension continue Tension variable sans Tension continue Tension alternative


sans balayage balayage avec balayage avec balayage
pour aller plus loin ...

4. Exploitons les oscillogrammes:

4.1 lecture de la tension maximale Umax (ou


4.2 lecture de la période T:
amplitude de tension):
T = nombre de Divisions horizontales pour
Umax = nombre de Divisions verticales de la
le temps d'un motif x sensibilité horizontale
ligne centrale jusqu'à la crête x sensibilité
(ou balayage) en s/Div
verticale (ou gain) en volt/DIV
T =k x X
Umax = k x Y

remarque:Pour des mesures détaillées

5. Mesures en alternatif:
Les valeurs des tensions alternatives indiquées sur les alimentations ou les récepteurs usuels
sont les valeurs efficaces (Ueff); elles se mesurent avec un multimètre numérique. Ces
valeurs sont proportionnelles aux valeurs maximales lues à l'oscilloscope.

Umax = Ueff . 1,41 cette relation est valable pour les tensions sinusoïdales comme celle
du secteur.
La production de l’énergie électrique

A savoir : L’énergie ne se fabrique pas, elle peut uniquement se transformer.

Elle existe à l’état pur dans l’univers, elle ne peut ni se fabriquer, ni s’annihiler.
Elle ne peut ni apparaître spontanément ni disparaître, elle existe sous une
multitude de formes allant d’une particule jusqu’à la matière vivante….à méditer.

Chaque habitation dispose de son propre générateur….son compteur électrique


et son disjoncteur.

L’énergie électrique est disponible dans les foyers particuliers sous la forme
d’une tension alternative de forme sinusoïdale dont la valeur efficace est de 230
volts et sa fréquence est de 50 Hz.

La forme sinusoïdale de la tension est la conséquence de sa transformation dans


les centrales de production, par le mouvement circulaire des turbines.

A la sortie des turbines la tension de quelques milliers de volts est élevée jusqu’à
400 000 volts afin d’être acheminée par les câbles du réseau, puis à nouveau être
ramenée à 20 000 volts dans les postes de distribution, puis à 230 volts chez le
particulier.

La distribution s’effectue avec 3 fils de phases et un fils de neutre.

Entre chaque phase on mesure 400 volts.

Entre une phase et le neutre on mesure 230 volts

( 400 / 230 = 1,732 soit la racine carrée de 3 )

Actuellement les centrales, qu’elles soient thermiques nucléaires ou


hydrauliques, utilisent toutes une turbine mettant en rotation un alternateur.

C’est la raison pour laquelle la tension est alternative et sinusoïdale.


Dans les centrales, les alternateurs qui transforment l’énergie électrique sont
constitués de plusieurs bobinages et qui vont donc engendrer des tensions
polyphasées.

Chaque bobinage a un point commun que l’on nomme le neutre, et l’autre


extrémité est appelée phase.

L’ensemble constitué de trois bobinages fournit donc une tension triphasée.

L’énergie électrique est véhiculée en haute tension (jusque 400 000 volt) puis en
moyenne tension 20 000 volts.
A la sortie des postes de transformation, le pôle neutre est relié à la terre.
Il n’y a donc aucune différence de potentiel entre le neutre et la terre, mais on
mesure 230 volts entre la phase et la terre.

Dans les installations normalisées on utilise un fil de couleur bleue pour le


neutre et de couleur rouge pour la phase.
Pour les installation triphasées le noir et le marron pour les autres phases.

Pour le circuit de terre la couleur jaune/verte est utilisée.

IL EST IMPERATIF DE RESPECTER CES COULEURS.

Dans le cas de fils tombés sur la voie publique il y a danger de mort à toucher
ces conducteurs autrement qu’avec une perche isolante et l’équipement requis.
Le court circuit

Comme son nom l’indique, c’est le circuit le plus court qui relie les deux pôles
d’un générateur et également le chemin qui offre la plus petite résistance au
courant électrique.

L’intensité de court circuit est limitée par les caractéristiques du générateur, et


dans le cas de l’alimentation électrique domestique, le fusible qui protège la
ligne limitera cette intensité.

Si l’installation est aux normes, le court circuit se traduira par un arc électrique
pouvant occasionner brûlure et départ d’incendie

Si l’installation n’est pas protégée, c’est la destruction du circuit électrique,


par la fusion des fils voire du tableau et très probablement incendie des lieux.

Le court circuit peut également provoquer des accidents mortels.

Attention :

Le court circuit est dangereux également dans le cas de la basse tension, par
exemple, la mise en court circuit d’une batterie au plomb de 12 volts (batterie
d’automobile ) peut occasionner une explosion, de par grande capacité et de sa
très faible résistance interne.

La mise en court circuit d’une pile peut aussi déclancher un incendie, alors
attention au stockage des piles.
Disjoncteur magnétothermique.
C'est un appareil capable d'établir, de supporter et d'interrompre des courants dans les
conditions normales du circuit.

- Disjoncteur magnétique : protection contre les courts-circuits.


- Disjoncteur thermique : protection contre les surcharges
- Disjoncteur magnétothermique (possède les deux fonctions ci-dessus) :

Le disjoncteur de canalisation n'assure que la protection des lignes - contre les courants de
surcharges ou de court-circuit.
Sur la photo dessous, il s'agit d'un disjoncteur de canalisation triphasé. Il en existe en d'autres
exécutions (1, 2, 4 pôles).

La tendance est au remplacement des fusibles sur les tableaux de


distribution d'abonnés par des disjoncteurs
magnétothermiques qui assurent la protection des canalisations et des appareils (récepteurs).
Ceci, non seulement pour des raisons économiques et de sécurité (plus d'alu pour remplacer
un fusible défectueux), mais aussi pour des questions de stockage des différents fusibles -
nouveau ou ancien modèle à broche.
Il existe une multitude de types et de marques, mais ils fonctionnent tous selon le même
principe.

Disjoncteur on. (Circuit fermer) disjoncteur off. (Circuit ouvert).


1. Principe de fonctionnement:
Le disjoncteur assure la protection des canalisations selon 2 principes:
- thermique
- magnétique.
1.1. Thermique :
Une lame bimétallique (bilame) est parcourue par le courant. Le bilame est calibré de telle
manière qu'avec un courant nominal In, elle ne subisse aucune déformation.
Par contre si des surcharges sont provoquées par les récepteurs, en fonction du temps, la lame
va se déformer et entraîner l'ouverture du contact en 0,1sec au minimum.
Une surcharge de courant crée l'échauffement et la déformation du bilame

Circuit fermer circuit ouvert.

Le bilame droit. (Froid) le bilame bombé. (Chaud)


1.2. Magnétique :
En service normal, le courant nominal circulant dans la bobine, n'a pas assez d'influence
magnétique (induction magnétique) pour pouvoir attirer l'armature mobile fixée sur le contact
mobile. Le circuit est fermé.
Si un défaut apparaît dans le circuit aval du disjoncteur de canalisation, l'impédance du circuit
diminue et le courant augmente jusqu'à atteindre la valeur du courant de court-circuit.
Dès cet instant, le courant de court-circuit provoque une violente aimantation de l'armature
mobile. Cela a comme conséquence d'ouvrir le circuit aval du disjoncteur en 0,1sec au
maximum.

Normal. Après déclenchement par


court-circuit.

2. Chambre de coupure
Le but de cette chambre est de couper le plus rapidement possible l'arc électrique.
2.1. Fonctionnement
Dès la séparation des contacts, l’arc est déplacé vers la chambre de coupure sous l’effet de la
force dite de Laplace, induite par la géométrie des contacts fixe et mobile.
Au cours du trajet entre les contacts et la chambre, l’arc est canalisé entre deux joues qui
permettent :
- d’augmenter sa vitesse de déplacement,
- de guider sa trajectoire,
- de l’allonger.

3. Choix du disjoncteur :
Le choix d’un disjoncteur s’effectue en fonction :
- de la norme d’installation : R.G.I.E. (installation domestique ou industrielle - type de
récepteur - intensité d’emploi - courbes de fonctionnement).
- des normes produits.
- des caractéristiques du réseau : tension, fréquence.
- de l’environnement ; type de local, température, section et nature des câbles en aval.
- des impératifs d’exploitation : sélectivité, auxiliaires de commande.

4. Tension nominale
C’est la tension maximale d’utilisation en courant continu ou alternatif. C’est également la
tension à laquelle se rapporte le pouvoir de coupure et de fermeture du disjoncteur.
Un disjoncteur peut avoir plusieurs tensions nominales; chacune d’elle correspondant à un
pouvoir de coupure différent.

5. Courant nominal
C’est le courant que le disjoncteur est capable de supporter dans des conditions d’essais
spécifiés en service ininterrompu tout en respectant les limites d’échauffement (température
ambiante = 30°C).
Le courant nominal est déterminé en fonction de l’intensité du courant admissible passant
dans la section du conducteur à protéger.

6. Pouvoir de coupure
C’est l’intensité maximale du courant de court-circuit que peut couper le dispositif de
protection sans se détériorer et sans mettre en danger l’entourage, dans les conditions de
tension et de court-circuit déterminées par les normes.
Le pouvoir de coupure doit être au moins égal au courant de court-circuit présumé au point
d’installation du disjoncteur (Pdc > Icc max).

7. Courbes de fonctionnement
Les normes "produits" disjoncteur imposent au moins l’existence des courbes B, C et D.
On choisira la courbe de fonctionnement du disjoncteur en fonction du type de récepteurs
(résistifs, inductifs) et de la ligne à protéger :
- la courbe B : le disjoncteur a un déclenchement magnétique relativement bas (entre 3
et 5xIn) et permet d’éliminer les courts-circuits de très faible valeur. Cette courbe est
également utilisée pour les circuits ayant des longueurs de câbles importantes, notamment en
régime TN.
- la courbe C : ce disjoncteur couvre une très grande majorité des besoins (récepteurs
inductifs) et s’utilise notamment dans les installations domestiques. Son déclenchement
magnétique se situe entre 5 et 10xIn.
- la courbe D : cette courbe est utilisée pour la protection des circuits où il existe de
très fortes pointes de courant à la mise sous tension (ex: moteurs). Le déclenchement
magnétique de ce disjoncteur se situe entre 10 et 20xIn.

8. Questionnaire.
1. Représente un disjoncteur magnétothermique.
2. Comment fonctionne un disjoncteur thermique.
Si des surcharges sont provoquées par les récepteurs, en fonction du temps, la lame va se
déformer et entraîner l'ouverture du contact en 0,1sec au minimum.

3. Comment fonctionne un disjoncteur magnétique.


Si un défaut apparaît dans le circuit aval du disjoncteur, l'impédance du circuit diminue et le
courant augmente jusqu'à atteindre la valeur du courant de court-circuit.
Dès cet instant, le courant de court-circuit provoque une violente aimantation de l'armature
mobile. Cela a comme conséquence d'ouvrir le circuit aval du disjoncteur en 0,1sec au
maximum.

4. En fonction de quels critères effectues tu le choix d’un disjoncteur ?


- de la norme d’installation : R.G.I.E, installation domestique ou industrielle, type de
récepteur, intensité d’emploi, courbes de fonctionnement.
- des normes produits.
- des caractéristiques du réseau : tension, fréquence.
- de l’environnement ; type de local, température, section et nature des câbles en aval.
- des impératifs d’exploitation : sélectivité, auxiliaires de commande.

5. Explique « la courbe B ».
La courbe B : ce disjoncteur a un déclenchement magnétique relativement bas (entre 3 et 5xIn)
et permet d’éliminer les courts-circuits de très faible valeur. Cette courbe est également
utilisée pour les circuits ayant des longueurs de câbles importantes.

6. Explique « la courbe C ».
La courbe C : ce disjoncteur couvre une très grande majorité des besoins et s’utilise
notamment dans les installations domestiques. Son déclenchement magnétique se situe entre 5
et 10xIn.

7. Explique « la courbe D».


La courbe D : cette courbe est utilisée pour la protection des circuits où il existe de très fortes
pointes de courant à la mise sous tension (ex: moteurs). Le déclenchement magnétique de ce
disjoncteur se situe entre 10 et 20xIn.
Les Fusibles

1.1.Descriptions

C'est un élément de protection des circuits électriques .La partie active du fusible est un fil d'
alliage spécial qui , placé dans un circuit électrique , coupe le courant en fondant si l' intensité
atteint une certaine limite .

1.2.Symboles

1.3.Unités ; Formules

Il y a deux familles de fusibles , les rapides qui fondent de suite et les retardés ou temporisés
qui sont un peu plus lents .

Les différences pour les reconnaître :

Fusibles Rapides Fusibles Retardés


Fil simple simple ou spiralé
Symboles F T ou D

1.4.Valeurs

Les dimensions standards :

Pour l' électronique Pour la maison Pour la voiture


Généralement en verre Généralement en céramique FKS
8,5 X 23 mm 4 à 16 A
5 X 20 mm 0,1 à 10 A 8,5 X 31,5 mm 4 à 20 A
3 à 30 A
6,35 X 32 mm 0,5 à 12 A 10,3 X 25,8 mm 10 à 16 A
10,3 X 38 mm 10 à 32 A

Les MICROFUSE TR5

Fusibles CMS

1.5.Variantes

Fusibles thermiques automatiques par bilames : ce type de fusible contient un bilame qui se
déforme à une température donné lors du passage d' un courant trop élevé .Lorsque la
température redescend le contact se rétablie si ce fusible est auto réarmable , sinon un petit
bouton permet de le réarmer manuellement .
Fusibles thermiques : ces fusibles fondent à une température donné .

Le PolySwitch

• Le PolySwitch est un composé plastique chargé de particules carbonées qui, sous


l’effet d’un courant de défaut, subit une augmentation de température entraînant une
séparation de ces particules et augmentant ainsi la résistance interne du PolySwitch à
l’infini.
• Il peut donc être assimilé à un fusible réarmable.

1.6. Utilisations

Comme c' est un élément de protection ont le retrouve en amont des circuits , au niveau du
transformateur sur le primaire pour éviter de faire disjoncter la ligne si celui est en défaut ou
après pour protéger le transformateur si un court circuit se produit dans le circuit .

Si le circuit électronique est alimenté en 220v avec des triacs ou thyristors qui pilotent des
sorties il est conseiller de placer des fusibles sur chaque sorties plutôt que sur l' alimentation
générale ainsi si une des sorties de puissance fait fondre un fusible ont sait de suite d' ou vient
le problème .
Pour réaliser un câblage électrique cohérent il faut que le fusible partant du tableau principale
soit d' une valeur la plus importante pour ensuite diminuer vers les appareils et puisse
supporter la somme de toute les intensités maximale de tout les appareils qui peuvent être
branché simultanément .

2.1.Composition
1.1.Descriptions

EDF fournit son énergie par le biais de deux conducteurs phase et neutre. En sortie du
transformateur électrique, EDF couple le neutre à la terre.

1.2.Symboles

Les appareils de classe I ont le symbole collé (généralement) derrière

1.3.Unités ; Formules

Si un appareil électrique montre un défaut d'isolation entre


son système électrique et sa carcasse métallique, le risque
d'électrocution est élevé (exemple: machine à laver). En
effet, la personne qui touchera l'appareil servira de
conducteur électrique. Le courant passera de la machine à
la terre par son intermédiaire. En revanche, si la carcasse
de l'appareil est reliée à la terre, le fait de toucher l'appareil
défectueux n'entraîne pas d'électrocution. En effet, la
différence de potentiel entre la terre, la carcasse et la
personne est nulle.

Tous les appareils de classe I doivent être reliés à la terre.


Il s'agit le plus souvent des machines électriques, certains
chauffages, certains luminaires.

La résistance de la prise de terre est une donnée fondamentale pour optimiser la sécurité de
votre logement. La résistance de la prise de terre est fonction de la résistivité du sol. Celle-ci
dépend du type de sol sur lequel est installée la construction. La résistivité du sol dépend aussi
du climat : plus un sol est humide et plus sa résistivité est faible. Le gel et la sécheresse
augmente la résistivité. La résistivité du sol est indiquée en ohms/mètre.

Résistivité d'un terrain selon sa composition

nature du terrain résistivité moyenne


sol marécageux 3 -30
limon 20-100
humus 10-150
tourbe humide 5-100
argile plastique 50
marnes et argiles compactes 100-200
marnes du jurassique 30-40
sable argileux 50-500
sable siliceux 200-3000
sol pierreux 1500-3000
sol pierreux et gazon 300-500
sol calcaire tendre 100-500
sol calcaire compact 1000-5000
schiste 50-300
micaschiste 800
granit et grès 1500-10000
granit et grès altérés 100-600

Résistance d'une prise de terre selon le type de terrain et la technique d'installation

arables sol
arables gras
technique maigres pierreux
remblais
utilisée remblais sec sable
humide
grossiers sec
boucle fond
3-10 30-60 100-200
de fouille
1 piquet
vertical de 2 2-75 220-300 750-1500
mètres
4 piquets
verticaux aux 6-18 60-120 300-600
angles
tranchée de
3-8 23-45 120-220
10 mètres

1.4.Valeurs

Si la résistance de votre prise de terre est supérieur à 100 ohms, il est impératif
d'installer des protections différentielles de 30 mA.

1.5.Variantes

1.6. Utilisations

Le conducteur de terre a pour couleurs le jaune et le vert. Pour des raisons de sécurité, il est
indispensable et même obligatoire de posséder un circuit général de mise à la terre qui sera
répartie dans l'habitation.

2.1.Composition

Le conducteur de terre a pour couleurs le jaune et le vert. Pour des raisons de sécurité, il est
indispensable et même obligatoire de posséder un circuit général de mise à la terre qui sera
répartie dans l'habitation. Il n'est pas difficile de réaliser ce dispositif. Il existe 4 types de mise
à la terre autorisés. Selon le cas, la qualité est plus ou moins bonne. La boucle à fond de
fouille étant la meilleur solution.

2.1.1.Boucle à fond de fouille

De loin, la technique la plus efficace, elle consiste à creuser une tranchée autour de la maison
puis à enterrer un câble dénudé qui formera une boucle. La résistance est de l'ordre de 100
ohms.
Vous devrez utiliser un fil de cuivre nu de 25 mm² (ou 95 mm² pour de l'acier galvanisé).

Résistance de la prise de terre = 2 X résistivité du sol (en ohms par mètre) / longueur de la boucle

2.1.2.Piquet vertical

Le piquet vertical est d'utilisation courante. Pourtant, cette technique est d'un résultat moyen
si elle est utilisée sur un sol pierreux, calcaire ou granitique; c'est à dire un terrain sec. Sur un
sol plutôt humide, cette technique offre une bonne qualité de résistance (très faible) et une
réalisation simple.

Elle consiste à planter un piquet dans le sol et d'y relier le conducteur de terre. Il est fortement
recommander de réaliser un regard de visite pour vérifier l'état de la connexion et la protéger
de la corrosion. La connexion peut être entourée d'un goudron ou d'un mastic.

A noter qu'il est possible de placer plusieurs piquets pour améliorer la qualité de la résistance.

Résistance de la prise de terre = (1 / nombre de piquets )x( résistivité du sol / longueur d'un piquet )

2.1.3.tranchée

Cette technique consiste à creuser une tranchée de 1 mètre de profondeur et de 10 mètres de


long et d'y placer un conducteur de cuivre nu de 25 mm². Si vous suivez les canalisations
d'eau, de gaz ou d'électricité, vous devez laisser un espace de 20 centimètres entre les deux
tranchées.

2.2.1.barrette de mesure

La borne principale de terre ou barrette de mesure est obligatoire pour l'installation d'une prise
de terre. Elle est intercalée entre le circuit principal de l'habitation et le conducteur de sortie
qui sera branchée dans le sol. Cette borne doit être facilement accessible et démontable.
Câblage

Dans ce chapitre nous traiterons des différents câbles et méthodes de câblage dans des
boîtiers , armoires , goulottes , câbles sous marins pourquoi pas ..

La section du câble, exprimée en mm², doit toujours correspondre à la puissance du circuit.

Pour les circuits d'éclairage domestique de 10A, la section est de 1,5 mm2.
Les câbles de 2,5 mm2 sont destinés aux circuits de prises.
Enfin pour les circuits prises de 32A qui concernent les appareils de cuisson, la section du
câble doit être de 6 mm2

Matériaux  

Le cuivre

Bonne conductivité, métal malléable.

• Fil cylindrique.
o Le cuivre est le métal le plus utilisé pour faire des fils et câbles électriques. On
l'utilise soit en fil de section cylindrique mono-brin (rigide), soit en section
toujours cylindrique mais multibrins ou (souple). Pour le rendre plus souple, il
est utilisé en alliage.


o Le fil de cuivre est isolé avec un verni, quand on l'utilise pour la fabrication
des bobinage, transformateur, électro-aimant.
o Une peau de plastique coloré dans la majorité des autres cas assure son
isolation tout en lui conservant ses propriétés d'adaptation de forme.


o Le fil de cuivre est très souvent assemblé en câble tressé, comportant de deux à
plusieurs centaines de fils. Ces câbles sont parfois munis (entourés)d'un ou
plusieurs écrans faits d'une feuille d'aluminium et ou d'une tresse de cuivre.
Dans certain cas, on arme le câble avec une feuille (feuillard) d'acier, afin qu'il
puisse résister à des conditions mécaniques difficiles: câbles en sous sol, câbles
sous-marins.


o Autre fois on utilisait une tresse de coton et parfois du papier pour l'isolation
des fils, ces techniques ont disparues pour des raisons de sécurité et de coût.

• Barre.

o Pour la distribution de grands courants, dans les installations industrielles et les
armoires de distribution électrique, on utilise le cuivre en barres plates non
isolées. Ces barres (jeux de barres) sont utilisées à la place de câbles pour une
raison évidente de coût, mais aussi de connectivité et de rigidité.

L' aluminium

Bonne conductivité, métal léger, peu malléable.

• L'aluminium est souvent utilisé dans le transport d'électricité de grande puissance


lorsque la section du câble et sa longueur élimine le cuivre à cause de sa masse
spécifique plus élevée. Il est quasiment exclusivement utilisé en âmes à brins multiples,
du fait des sections en jeux et de sa relative rigidité.

Des normes règlementent et définissent les couleurs des fils à employer :

Rouge (ou noir, marron, ou autres couleurs EXCEPTE bleu, vert et jaune) : Phase
Vert et jaune : EXCLUSIVEMENT fil de terre
Bleu : neutre

Les composants des câbles et fils électriques

Le fil
A : Enveloppe protectrice en plastique
B : Âme en cuivre conductrice

Le câble
C : Gaine générale de recouvrement
D : Enveloppe des fils
E : Bourrage élastique ou plastique
F : Âme des fils

Le code couleur
G : Phase
H : Fil de terre
I : Neutre

Autre impératif : Il faut respecter la puissance maximale admissible pour les sections en
fonction de la longueur et de la puissance. En effet, plus la longueur augmente, plus la
puissance transportable diminue.

Puissances maximales théoriques admissibles en W sur les fils en fonction de la


longueur de raccordement et de la puissance
Section en mm² 0,5 0,75 1 1,5 2,5 4 6 10 16
Intensité maxi en
3 6 10 16 25 30 40 60 80
Ampères (A)
Longueur
2 3 5 6 9 13 18
De 2 à 20 m 690 1 380
300 680 750 900 200 800 400
2 3 5 6 9 13 18
25 m 1 380
300 650 750 900 200 800 400
2 3 5 6 9 13 18
30 m 1 380
300 040 020 900 200 800 400
2 2 4 6 9 13 18
33 m 1 380
160 760 560 900 200 800 400
2 2 4 6 9 13 18
35 m 1 380
040 600 300 900 200 800 400
1 2 3 6 8 13 18
40 m 1 320
780 280 760 400 740 800 400
1 1 3 5 7 12 18
50 m 1 050
420 820 010 300 200 100 400
1 3 3
100 m 910 6 000 9 600
500 000 600

Section des câbles

Il faut déterminer avec soin la bonne section des câbles. Trop fins, ils chauffent et les pertes
par effet Joule sont inacceptables. Trop gros (pour les forts courants) ils sont inutilement
lourds et chers.
La section se calcule en fonction de la chute en ligne :

S= r0 * L * I / V

r : résistivité du cuivre = 0.021 ohms2/m


L : longueur totale (aller+retour) en m
I : Courant en A et V la chute de tension.
Soit pour un fil de 10 m, un courant de 10 A et une chute de 1 V : S= 0.021* 10 * 10 /1 = 2.1
mm2
C'est une chute importante, il ne faudrait pas dépasser 0.85 V de perte par effet Joule , nous
prendrons donc :

Section minimale de 2.5 mm2 pour 10 A et 10 m (perte 0.85 V).


Pour un guindeau par exemple avec deux longueurs de 10 m et 100 A, la section minimale
sera 2.5*2*10 soit 50 mm2 (une petite fortune...).

Pour les courants faibles et fils courts, n'hésitez pas à être très surabondants. N'oubliez pas
que les chutes peuvent être très fortes sur de mauvaises connexions, cosses mal serrées et fils
oxydés. Ce sont de perfides causes d'incendie.
Tous les fils ne sont pas égaux, certains sont très médiocres (cuivre impur, mauvais isolant...)
et s'oxydent vite, il est préférable de les éviter à bord.
Les accidents et dommages électriques

Installation et utilisation aux normes.

Dans les installations électriques respectant les normes, le danger est


relativement peu important, toutefois il existe quand même et est souvent du à
des négligences.

1.) non observation des recommandations par exemple, s’assurer de la bonne


ventilation d’un appareil en fonctionnement.
2.) Précautions par rapport au voisinage de produits inflammables.
3.) Respect des consignes d’utilisation d’un appareil.
4.) Ne pas détourner l’utilisation d’un appareil de sa fonction première.
5.) Branchements sauvages avec rallonges et fiches multiples, et pire encore
branchement d’appareils sur le circuit lumière avec des douilles voleuses.

Dans tous ces cas, les organes de protections ainsi que le matériel électrique doit
pouvoir assurer la sécurité des biens et des personnes. (disjoncteurs thermiques
différentiels fusibles).

Rappel

1.) fils de 1.5 mm² pour la lumière


2.) fils de 2.5 mm² pour les prises 20 ampères
3.) fils de 4 mm² pour les prises de 20 ampères pour de grandes longueurs
4.) fils de 6 mm² pour les prises de 32 ampères.

ET TOUJOURS

LA BONNE FICHE DANS LA BONNE PRISE


Cas des installations anciennes et non homologuées

Les cas d’exemples de mauvaises utilisations mentionnées auparavant


deviennent cette fois un danger réel de mort par électrocution ou par incendie.

En cas d’absence ou de mauvais disjoncteur différentiel l’électrocution peut


arriver à tout moment, selon l’état et l’utilisation des appareils électriques qui
sont utilisés.

En cas d’absence ou de mauvais fusibles, la ligne électrique peut chauffer (effet


joules) et faire brûler les conduits électriques ainsi que rideaux moquettes etc..

En cas de court circuit, le tableau peut s’enflammer ainsi que le voisinage.

En cas d’utilisation de fiches multiples et rallonges, les câbles et lignes vont


chauffer lentement et peuvent engendrer des gaz et fumées toxiques

La proximité d’appareils électriques mal utilisés ( bricolés, prises remplacées)


avec une bouteille de gaz dont le tuyau est périmé….

Les câbles d’alimentations maltraités, mal isolés voire dénudés peuvent des
accidents en cascades.

Rappel

Lorsque la prise d’alimentation est défectueuse, il faut changer l’ensemble du


câble d’alimentation. En effet les prises doivent être moulées avec le câble.

En électricité, bricolages et bidouillage sont sources de grands malheurs


Les mauvaises habitudes de Monsieur Toulemonde

Monsieur Toulemonde est un consommateur moderne, peu écologique et très


individualiste.

C’est aussi un amateur de produits haute technologie dont il ignore tout…..

Un téléphone portable équipé d’une batterie lithium ion peut en cas de court
circuit enflammer son voisinage.

De même pour un ordinateur portable.

Les chargeurs avec transformateur peuvent également chauffer et provoquer un


court circuit.

Les chargeurs qui sont branchés en permanence et qui fonctionnent avec une
alimentation switch-mode.

Tous les appareils laissés en veille en permanence sont un danger potentiel les
téléviseurs, ordinateurs, consoles de jeux, baladeurs et chaînes hi-fi.

Certains appareils électroménagers ou autres importés en masse, bien souvent


sont dangereux, car mal conçus et mal protégés.

Monsieur Toulemonde a des enfants qui possèdent plein de jouets made in (je ne
sais où ) fonctionnant avec des piles et comme chacun sait une simple pile peut
déclancher l’incendie d’un appartement.

Et oui, des piles jetées dans une poubelle avec du papier et des déchets
métalliques peuvent enflammer le papier, qui enflamme la poubelle, qui
enflamme les rideaux, qui enflamment l’appartement et qui enflamme tout le
quartier…. Et tout cela pour de simples piles jetées au hasard.

L’incendie de Rome sous le règne de Néron ?

C’est dingue non ?????

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