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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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UNIVERSITE D’ABOMEY CALAVI
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FACULTE DES SCIENCES DE LA SANTE
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UNITE DE FORMATION ET DE RECHERCHE EN PHARMACIE
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5e ANNEE DE PHARMACIE
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LES BONNES PRATIQUES DE
DISPENSATION
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PLAN
Introduction
1-Généralités
1-1-Définitions
1-2-Intérêt
2-Les étapes de la dispensation pharmaceutique
2-1-Analyse de l’ordonnance ou de la demande
2-2-Le conseil pharmaceutique
2-3-La délivrance
2-4-La contribution aux vigilances et aux alertes
sanitaires
3-La démarche qualité dans la dispensation
Conclusion
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INTRODUCTION
La prise en charge d’un patient implique plusieurs processus associant un type
spécifique de professionnels de santé à chaque étape. L’un de ces processus est
représenté par la dispensation pharmaceutique, qui est sous la responsabilité du
pharmacien d’officine. Cette dispensation pharmaceutique, qu’elle soit dans le cadre
d’une prescription formelle sur ordonnance médicale, ou sous forme d’une demande
directe, a pour finalité la délivrance du ou des médicaments au patient, et ce, dans
les bonnes conditions, dans le but d’assurer un traitement efficace et sûr. Afin de
respecter ces conditions, le processus de dispensation pharmaceutique a été
standardisé, et comporte donc plusieurs étapes, que l’on regroupe sous l’appellation
de Bonnes Pratiques de Dispensation (BPD).
Nous nous proposons donc de passer en revue les différentes étapes constitutives
de ces Bonnes Pratiques de Dispensation.
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1-Généralités
1-1-Définitions
-La dispensation pharmaceutique : c’est l’ensemble des actes effectués par le
pharmacien dans le but de distribuer un médicament à une personne ou à un groupe
de personnes.
La dispensation constitue un acte réfléchi de délivrance du médicament. Elle ne
saurait être confondue avec une simple distribution. Cet acte se caractérise par une
responsabilité décisionnelle (acceptation, suspension, modification ou refus de
dispensation). Cette décision est fondée sur un devoir d’analyse pouvant amener le
pharmacien à questionner son patient, et ce avec tact et confidentialité.
1-2-Intérêt
Le respect des directives des Bonnes Pratiques de Dispensation présente des
intérêts aussi bien pour le patient que pour le pharmacien. Ce respect permet :
maximiser la sécurité des médicaments vis-à-vis du patient ;
d’optimiser l’efficacité thérapeutique ;
de minimiser les coûts afin de ne pas porter un coup trop lourd au pouvoir
d’achat du patient ;
de protéger le pharmacien en cas de problèmes ou d’incidents pouvant
survenir après la dispensation.
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2-Les étapes de la dispensation pharmaceutique
La dispensation pharmaceutique est un processus qui se déroule sur plusieurs
étapes successives, dont la finalité est d’aboutir à la délivrance au patient de
médicaments sûrs et efficaces.
2-1-1-L’analyse de l’ordonnance
L’ordonnance est un document médico-légal daté et signé par un prescripteur
qualifié, et destiné à être exécuté par un autre professionnel, en l’occurrence le
pharmacien.
Une ordonnance médicale est généralement applicable pour des analyses
biomédicales, des soins à dispenser au patient, mais surtout pour des
médicaments ou des traitements médicamenteux. Dans ce cas d’espèces, pour
assurer une bonne dispensation de l’ordonnance, le pharmacien doit respecter
certaines étapes :
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ASPECTS ELEMENTS A VERIFIER FINALITE
2-1-2-L’analyse de la demande
Dans ce cas-ci, le patient soumet de son propre chef une demande de
médicaments au pharmacien. Il revient à ce dernier d’analyser le bien -fondé de
cette demande en suivant un certain nombre d’étapes :
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Aspects Dénomination du/des Traitement adapté
techniques médicaments ou non au patient
Forme galénique
Dosage
Aspects Posologies et durée du Efficacité et
scientifiques traitement innocuité du
Contre-indications et traitement
interactions médicamenteuses
Incompatibilités physico-
chimiques
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Le pharmacien doit également assurer la traçabilité des médicaments délivrés, en
particulier lorsque ces derniers appartiennent à la liste II ou à la catégorie des
stupéfiants.
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3-La démarche qualité dans la dispensation
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CONCLUSION
La dispensation est l'acte pharmaceutique qui associe à la délivrance des
médicaments l'analyse pharmaceutique de l'ordonnance médicale si elle existe, la
préparation éventuelle des doses à administrer et la mise à disposition des
informations et des conseils nécessaires au bon usage des médicaments. Le
pharmacien a un devoir particulier de conseil lorsqu'il est amené à délivrer un
médicament qui ne requiert pas une prescription médicale. Il doit, par ses conseils
appropriés et dans le domaine de ses compétences, participer au soutien apporté
au patient.
Une dispensation de qualité constitue un enjeu de santé publique important,
puisqu'elle doit contribuer à une efficacité optimale des traitements et à une
diminution des risques de survenue d’une iatrogénie médicamenteuse.
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LES COMITES D’ETHIQUE :
DEFINITION – ATTRIBUTIONS –
FONCTIONNEMENT
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PLAN
Introduction
1-Définition
2-Attributions : cas du CNERS au Bénin
3-Fonctionnement
Conclusion
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INTRODUCTION
La recherche est un processus qui part d’un constat, ou d’un questionnement, en vue
de trouver une ou des solutions appropriées à ce questionnement, et ce, suivant une
démarche scientifique. Dans le domaine de la santé, la recherche s’avère être un
processus indispensable, en ce sens où elle permet l’actualisation des
connaissances scientifiques, l’amélioration de la prise en charge des maladies, et la
mise au point de nouveaux traitements. Ce processus nécessite le plus souvent une
action sur des sujets humains. Cependant, la nécessité de progrès scientifiques ne
saurait à elle seule justifier toute exaction commise à l’endroit de sujets humains. Il
s’avère donc nécessaire de mettre en place un ensemble de règles régissant les
études impliquant des interventions sur les sujets humains : l’éthique. Le respect de
ces règles d’éthique est assuré par des institutions spécialisées appelées Comités
d’Ethique.
Nous nous proposons donc d’étudier ces Comités d’Ethique à travers leurs
attributions et leur fonctionnement.
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1-Définition
Un Comité d’Ethique, encore appelé Comité d’Ethique de la Recherche (CER) est un
comité multidisciplinaire qui veille à assurer la sécurité et le bien-être des
participants aux projets de recherche.
Un comité éthique est également une instance interdisciplinaire et consultative qui
se réunit régulièrement. Son rôle est de réfléchir aux questions qui portent sur le
sens et les limites des actions à partir de situations complexes ou inédites qui
confrontent les professionnels au doute quant à la conduite à adopter. Il analyse
les points de tension, voire les injonctions paradoxales, et les soumet au débat
pour tenter de concilier différents impératifs.
Selon leur périmètre, les comités éthiques peuvent prendre des formes variées, du
groupe éthique informel, non reconnu en tant qu’instance officielle par la structure
employeur, au comité éthique formel.
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2-Attributions : cas du CNERS au Bénin
Le CNERS (Comité National d’Ethique pour la Recherche en Santé) est l’organe
faisant office de CER sur le plan national en République du Bénin. Il fut créé en 2007
par l’arrêté No11434MS/DC/SGM/CTJ/DRS/SA du 03 Décembre 2007.
Ce dernier est chargé :
- d’étudier tous les protocoles de recherche en santé exécutés sur le territoire de
la République du Bénin ;
- de donner un avis motivé sur le plan éthique au Ministère de la Santé en vue de
la délivrance d’une autorisation administrative ;
- de superviser toute recherche en santé en vue de vérifier le respect des
considérations éthiques mentionnées dans le protocole ;
- d’émettre en cas de besoin un nouvel avis au cours de la recherche.
3-Fonctionnement
En général, un Comité d’Ethique est constitué d’un ensemble de membres qui ne
doivent présenter aucun conflit d’intérêt vis-à-vis des retombées de la recherche.
Au Bénin, le Comité National d’Ethique pour la Recherche en Santé est constitué par
un bureau permanent composé :
- d’un Président (habituellement un Professeur d’Université) ;
- d’un Secrétaire Général qui est le Directeur de la Recherche en Santé
(provenant du Ministère de la Santé) ;
- d’un Rapporteur qui est le Représentant du Directeur National de la Protection
Sanitaire (provenant du Ministère de la Santé) ;
- de huit (08) membres divers.
Outre ces membres permanents, le CNERS peut faire appel à des personnes
ressources ou membres non permanents selon le thème du protocole à examiner.
Il s’agit par exemple :
- d’un Représentant de l’Association des Tradi-thérapeutes ;
- d’un(e) Pédiatre ;
- d’un(e) Représentant des PVVIH (Personnes Vivant avec le VIH) ;
- d’un(e) Représentant(e) des diabétiques ;
- d’un Représentant des malades tuberculeux ;
- d’un Pharmacien.
Le Comité se réunit une fois par trimestre en session ordinaire sur convocation de
son Président.
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Il peut toutefois se réunir en session extraordinaire, le cas échéant, sur convocation
de son Président.
L’évaluation des protocoles de recherche par les CERs est basée sur trois principes
fondamentaux :
- l’autonomie : Le respect de l’autonomie consiste à reconnaître la capacité d’une
personne à faire des choix personnels. Dans le domaine de la recherche
biomédicale, le principe d’autonomie est mis en oeuvre en particulier à travers
le processus de consentement libre et éclairé, qui peut être retiré à tout
moment sans préjudice ;
- la bienfaisance et la non malfaisance : Les principes de bienfaisance et de non
malfaisance reflètent l’obligation morale de maximiser le bénéfice potentiel et
de limiter au minimum le dommage potentiel ;
- la justice : ce principe recouvre le principe d’équité et celui d’impartialité. Cela
signifie que la répartition entre des risques et des contraintes, d’une part, et des
bénéfices, d’autre part, doit être équitable.
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CONCLUSION
Les Comités d’Ethique et de Recherche (CER) s’assurent du fait que la recherche se
déroule conformément aux principes scientifiques et éthiques. Leur mission
principale est de donner des avis sur les problèmes éthiques et les questions de
société soulevées par les progrès de la connaissance dans les domaines de la
biologie, de la médecine et de la santé. Pour cela, ils se basent sur trois principes
fondamentaux que sont : l’autonomie, la bienfaisance et la non malfaisance, et la
justice. Il existe des CERs à plusieurs échelles, que ce soit dans un institut de
recherche, dans une université, ou même sur le plan national.
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BIBLIOGRAPHIE
1- Dispensation des médicaments dans les pharmacies d’officine, les
pharmacies mutualistes, et les pharmacies de secours minières : Ordre
National des Pharmaciens de France, Version Juillet 2021 ;
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